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    Le grand-père paternel de notre musicien de génie s'appellait également " Ludwig van Beethoven l’ancien" (1712-1773) et,  descendait d’une famille flamande roturière de Malines. C'était un homme respecté et un très bon musicien et puis, il s'est installé à Bonn, en Allemagne en 1732.

    Le grand-père de Beethoven était belge

     

    Le portrait du grand père de Beethoven

     

    Sonate n°1 en fa mineur opus 2 n°1 (Allegro)

    Son portrait se trouvait toujours devant le piano de notre Beethoven. Quant à son grand-père, il était devenu maître de chapelle du Prince Electeur de Cologne Clément Auguste de Bavière. Quant au père de notre Beethoven : Johann van Beethoven (1740-1792), est ténor et musicien à la Cour de l'Electeur.

    C'était un homme médiocre, brutal et alcoolique, il élève ses enfants dans la plus grande rigueur et oblige Ludwig à coup de bâton à apprendre la musique et le piano. Sa mère, Maria-Magdalena van Beethoven, née Keverich (1746-1787), est la fille d’un cuisinier de l'Archevêque Electeur de Trèves.  Effacée, douce et dépressive, elle est aimée de ses enfants. Ludwig est le deuxième de sept enfants, dont trois seulement atteignent l’âge adulte : lui-même, Kaspar-Karl (1774-1815) et Johann (1776-1848). Il est actuellement difficile de se procurer ce portrait du grand-père de Ludwig. En revanche, ici un portrait assez rare du maître provenant d'Allemagne et qui fut transformé en carte postale à la fin du 19ème siècle.

     

    Le grand-père de Beethoven était belge

    Un portrait assez  rare de Beethoven

     

    Ici la comtesse therese Brunswick  bien-aimée par LUDWIG VAN BEETHOVEN

    Le grand-père de Beethoven était belge


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    C'est toujours émouvant d'écouter cette oeuvre absolument magnifique et remplie de vigueur du Maitre Ludwig van Beethoven, lui que l'on décrivait comme étant "petit, très mince, marqué de la petite vérole ; le visage rond, le nez épaté, les yeux assez enfoncé dans l'orbite, le regard perçant ; des cheveux noirs tout plats et pauvrement vêtu, qui n'a ni manière, ni conversation et que l'on dirait bien qu'il se fait un point d'honneur à n'en pas avoir ! " "Une sorte de jacobin ". C'était bien le jeune homme qui était allé voir Mozart mais oui, c'était bien lui dont Wolfgang Amadeus Mozart avait fait l'éloge ! L'auteur du livre "Le roman d'un génie" qui a réellement approché de près le Maitre, raconte à quel point il fut bouleversé de l'entendre jouer !

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    "Oh certes, la musique m'avait souvent ému avant que je ne rencontre Beethoven. Mais l'émotion était différente, indirecte, et en quelque sorte furtive. Depuis que Beethoven nous a appris à saisir la beauté artistique et la signification d'une oeuvre musicale tandis que l'émotion nous tient, je trouve évidemment ridicule d'avoir pu être déconcerté à cette première audition. Mais, à l'époque, c'était normal. Pour nous, son jeu révélait un mépris total de certaines règles, un acte pourrait on dire, de folie révolutionnaire, une chose qui dépassait toute limite établie, comme le Räuber de Schiller ou Les confessions de Rousseau. Aujourd'hui peut être, je devrais être néanmoins surpris par la façon dont Beethoven nous laisse interdits et perplexes lors de ce  fameux après midi chez Lichnowski, que par son adresse à nous imposer malgré tout son talent. Je sais maintenant que, si nous nous laissâmes prendre par son art, c'est que nous étions mûrs pour l'ère nouvelle qu'il personnifiait. Je sais maintenant que Mozart et Haydn, au nom desquels beaucoup voulurent d'abord condamner Beethoven et qui nous aidèrent directement à le comprendre. Mais je sais aussi qu'en ce temps là, je n'aurais pas pu le comprendre.

    Je me souviens des questions auxquelles mon coeur seul pouvait suggérer la réponse, à savoir que le jeune homme qui nous venait de Bonn était un génie extraordinaire, qu'il valait beaucoup mieux pour moi que je lui donne ma confiance et que j'écoute attentivement ce qu'il avait à nous apprendre au lieu de me perdre en sottes et vaines critiques. En vérité, Beethoven y avait déjà réussi,que je le voulusse ou non".

     

    D'autres extraits vont nous permettrent d'approcher le Maître dans toute l'ardeur qui l'habitait et le courage, le travail intense et les exigences qui étaient les siennes avec la musique au centre de sa vie et de sa vocation intrinsèque ! Un vrai délice de découvrir cette personnalité remarquable et cette âme si bonne et généreuse,cette force de la nature qui l'habitait !

     

    La Sonate pour piano no 23 en fa mineur, op.  57, dite l'Appassionata, a été composée entre 1804 et 1805. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick, ami et admirateur du musicien. La première édition a été publiée en février 1807 à Vienne.  Elle fait partie avec la Waldstien, op. 81a des  trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».

    Contrairement à la Pathétique, op. 13. l'Appassionata n'a pas été surnommée ainsi du vivant de Beethoven, mais en 1838 par un éditeur qui en a publié un arrangement pour piano à quatre mains ! 

    L'Appassionata, qui est une de ses plus grandes sonates pour piano et l'une des plus difficiles techniquement, a été considérée par Beethoven comme sa sonate la plus impétueuse avant sa 29ème l'Hammerklavier.

    L'exécution de l'Appassionata dure en moyenne vingt-trois minutes.

    Voici la notation des quatre thèmes utilisés dans cette Sonate :

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Si l'on considère les thèmes ci dessus, l'on se rend compte, en effet, que Ludwig van Beethoven allait jusqu'au bout de ses peines dans tout le travail qu'il exigeait de lui même, et c'est pourquoi, oui cette oeuvre est difficile à interpréter, mais surtout, il faut entendre parler le Maïtre de son travail et de son exigence à souhaiter maîtriser tout ce qui était possible à l'époque, c'est à dire : tout !

    Cette Sonate représente son impétuosité et son besoin d'absolu dicté par le fond de son âme, il savait qu'il allait apporter une oeuvre nouvelle au monde, tout jeune, il l'exprima, ce que nous verrons ou entendrons par le biais de conversations retranscrites par un témoin direct avec qui, il pouvait parler intimement mais surtout, il ne savait être autrement que vrai et de ses paroles suivaient des actes qu'ils prouvaient.

    L'on pourra aussi voir comment il s'est amusé  improviser avec des thèmes imposés !

    Sa vie, son exemple demeurent à jamais un nectar de beauté, de bonté et de générosité musicale outre l'être humain qui savait s'émouvoir face aux drames de la vie en gardant une justesse de propos avec une grande sensibilité, si grande , par ailleurs, qu'elle ne servait qu'à cacher tous les mouvements qui agitaient son âme et son coeur face à la grandeur de son Destin et son Union intime avec la Nature, sa mère dans laquelle il se nourrissait en son sein comme un enfant allaité abondamment par cette Déesse inspiratrice et primodiale dans sa vie si remplie, il partait en promenade des heures durant, résistant à tous ses assauts des froidures,aux vents et aux tempêtes qu'elle représentait et avec lesquelles il communiait comme faisant partie intégrante de ces forces et des sentiments qui l'animaient. Il eut aimé les femmes qu'il se serait privé pour la musique, sachant au fond de lui, que la solitude lui était propice et sacrifiait simplement à ses besoins de manière qui semblerait rustre, consciemment, il se permettait ce que des indélicats ont trouvé dans ses comptes et répètent en riant de lui pour lui trouver une faiblesse qui n'en n'était évidemment pas une. Car ses comptes,il les tenaient minutieusement jusqu'à tout noter d'où la sobriété, la retenue dont il faisait preuve dans certains domaines afin qu'il eut le temps d'un loisir et plus de temps encore pour la Musique qui l'habitait comme un être vivant ne cherchant à Vivre et à s'exprimer au travers de lui. D'ailleurs il s'agit d'un divin passage dont il était, au plus fort, de manière innée le destinataire et le récepteur provoquant de ce fait la réalisation totale de lui même : Beethoven, Ludwig van Beethoven. 

    Voyez dans ce lien  très savant comment est analysé cette oeuvre et le génie du Maître :

    ©Colinearcenciel

     

     

     

     

     

     

     


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    Le premier mouvement interprété par Patrice Fontanarosa : Sonate "Le Printemps" : vous entendrez ci dessous au bas de la page cette même Sonate dans son entièreté avec les quatre mouvements : un vrai délice de romantisme et de délicatesses. (Musique de cette page dont vous pouvez arrêter en cliquant sur la petite barette jaune à gauche si vous souhaitez immédiatement entendre l'oeuvre complète au bas de la page)

    Entre 1795 et 1822, le grand maître Beethoven écrit 32 sonates pour piano. Elles constituent chacune un chef d'oeuvre au point qu'elles constituent l'une des plus importantes séries d'oeuvres dans l'histoire de la musique. Elle fut appellée "Le nouveau testament de la musique par Hans von Bülow tandis qu'il appellait "L'ancien testament" le clavier bien tempéré de Jean Sébastien Bach.

    Ces Sonates étaient bien adaptées à l'interprétation en salle de concert ainsi que pour l'interprétation privée. Ses premières sonates furent fortement influencées par Haydn et Mozart mais, Beethoven étant Beethoven, celui ci a cherché de nouvelles façons de composer de façon  les construire en Quatre Mouvements, ce qui n'existait pas à son époque. Ainsi les quatre premières Sonates de son crû furent construites en quatre mouvements. La Sonate Pathétique a été la première à avoir deux tempos dans le mouvement.

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    Premières sonates

    Opus 2 : Trois sonates pour piano (1795)

    N° 1 : Sonate pour Piano n° 1 en fa mineur

    N° 2 : Sonate pour Piano n° 2 en la majeur

    N° 3 : Sonate pour Piano n° 3 en do majeur

    Opus 7 : Sonate pour piano n° 4 en mi-bémol majeur, « Grande Sonate » (1797)

    Opus 10 : Trois sonates pour piano (1798)

    N° 1: Sonate pour piano n° 5 en ut mineur

    N° 2: Sonate pour piano n° 6 en fa majeur

    N° 3: Sonate pour piano n° 7 en majeur

    Opus 13 : Sonate pour piano n° 8 en ut mineur « Pathétique » (1798)

    Opus 14 : Deux sonates pour piano (1799)

    N° 1 : Sonate pour piano n° 9 en mi majeur (1801) Arrangée par le compositeur pour Quatuor à cordes en fa majeur (H 34)

    N° 2 : Sonate pour piano n° 10 en sol majeur

    Opus 22 : Sonate pour piano n° 11 en si-bémol majeur (1800)

    Sonates du milieu

    Après avoir écrit ses premières treize sonates (jusqu'à op. 28), il écrit à Wensel Krumpholz :

     « à partir de maintenant, je vais prendre un nouveau chemin. »

    Les sonates de Beethoven, à partir de cette période, sont très différentes des précédentes. Il à tendance à abandonner la forme sonate commune héritée de Haydn et de Mozart et la remplace par des moyens plus profonds de générer une sonate. Beaucoup de compositeurs romantiques de la période ont été fortement influencés par ces sonates de Beethoven. Après 1804, Beethoven abandonne les opus en groupes sonates et compose uniquement un opus par sonate. On ne sait pas pourquoi il a fait ainsi.

    Opus 26 : Sonate pour piano n° 12 en la-bémol majeur, « Marche funèbre » (1801)

    Opus 27 : Deux sonates pour piano (1801)

    N° 1 : Sonate pour piano n° 13 en mi-bémol majeur « Sonata quasi una fantasia »

    N° 2 : Sonate pour Piano n° 14 en do-dièse mineur « Sonata quasi una fantasia » (« clair de lune »)

    Opus 28 : Sonate pour piano n° 15 en ré majeur « Pastorale » (1801)

    Opus 31 : Trois sonates pour piano (1802)

    N° 1 : Sonate pour piano n° 16 en sol majeur

    N° 2 : Sonate pour piano n° 17 en mineur « la Tempête »

    N° 3 : Sonate pour piano n° 18 en mi-bémol majeur, « La Chasse »

    Opus 49 : Deux sonates pour piano (composées en 1795/56, publiées en 1805)

    N° 1: Sonate pour piano n° 19 en sol mineur

    N° 2: Sonate pour piano n° 20 en sol majeur

    Opus 53 : Sonate pour piano n° 21 en do majeur « Waldstein » (1803)

    WoO 57 : Andante Favori — Original du mouvement centrale de la sonate « Waldstein » (1804)

    Opus 54 : Sonate pour piano n° 22 en fa majeur (1804)

     
     
     

    Opus 57 : Sonate pour piano n° 23 en fa mineur « Appassionata » (1805) ici : 

    Opus 78 : Sonate pour piano n° 24 en fa-dièse majeur « A Thérèse » (1809)

    Opus 79 : Sonate pour piano n° 25 en sol majeur (1809)

    Opus 81a : Sonate pour piano n° 26 en mi-bémol majeur « Les adieux / Das Lebewohl » (1810)

    Opus 90 : Sonate pour piano n° 27 en mi-mineur (1814)

    Dernières sonates

    Les dernières sonates de Beethoven sont parmi les œuvres les plus difficiles du répertoire. Une nouvelle fois, sa musique trouve un nouveau chemin. À cette époque, son style Classique et son ouïe ont complètement disparu, remplacés par les origines de la musique Romantique. La Sonate "Hammer klavier" a été jugée par le Maître comme la sonate la plus difficile.. En fait, elle était considéré comme injouable, jusqu'à ce qu'un garçon de presque 15 ans la joue en concert : Franz Liszt.  

    Avec ces cinq dernières sonates, Beethoven soliloques et s'élève à l'universel ; il devient selon Stravinski « pour toujours notre contemporain ».

    Opus 101 : Sonate pour piano n° 28 en la majeur (1816)

     
     
     
    L'Adagio de l'opus 106.

    Opus 106 : Sonate pour piano n° 29 en si-bémol majeur, « Hammerklavier » (1819)

    Opus 109 : Sonate pour piano n° 30 en mi majeur (1820)

    Opus 110 : Sonate pour piano n° 31 en la-bémol majeur (1821)

     
     
     

    Opus 111 : Sonate pour piano n° 32 en ut mineur (1822)

     

    Voici maintenant : la Sonate du printemps qui est la plus populaire des sonates pour violon de Beethoven avec la Sonate à Kreutzer, et d'une de ses œuvres les plus poétiques.

    La dédicace, cette fois,  alla au comte Moritz von Fries, mécène du compositeur auquel Beethoven dédia également, dix ans plus tard, sa Septième symphonie.

    Elisabeth Vigée-Lebrun - Moritz von Fries - WGA25087.jpg

     

    Le Comte Morrizt von Fries (né le 6 mai 1777 à Vienne et partile 26 décembre 1826). Il fut l'amie de Ludwig et le soutient financièrement comme il l'a fait également pour Franz Schubert. Il sert aide durantt quelque temps à servir d'intermédiaire  dans les négociations de Beethoven avec l'éditeur écossais George Thomson. Fries commande à Beethoven le Quintette opus 29 et bien probablement les sonnates 23 et 24 dont Beethoven lui dédiera et de meme que la VIIème Symphonie qui lui fut dédicacée par Ludwig.

    La Sonate du printemps à laquelle nous revenons comporte quatre mouvements :

    Allegro

    Adagio molto espressivo

    Scherzo. Allegro molto

    Rondo. Allegro ma non troppo

     

    Voici la merveilleuse

    Sonate pour Violon N° 5, Op. 24

     interprétée par David Oistrakh, musicien virtuose.

     

    Nous parlerons de la forme sonate et de la Sonate dans la rubrique CONCEPT MUSICAUX, rubrique en cours de construction, que vous trouverez à la gauche de cette page.

     


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