• Robert de Visée, sa vie

    Robert de Visée ( 1658-1725), guitariste, théorbiste et luthiste a laissé de nombreuses œuvres majeures pour ces instruments.

    Il a également transcrit certaines de ces œuvres pour dessus et basse, celles-ci pouvant alors être exécutées par un dessus (violon, flûte, hautbois, etc. ) et basse continue.

    Il existe deux recueils d'œuvres pour guitare : le Livre de guittarre dédié au Roypublié à Paris en 1682 et le Livre de pièces pour la guitare dédié au Roy (publié à Paris en 1686), second livre qu'il souhaita rendre plus accessible aux guitaristes moins avancés.

    De Visée faisait partie du petit cercle de musiciens admis dans la chambre du roi Louis XIV et il lui prodigua des leçons puisque celui-ci, comme d'autres membres de la cour, jouait de la guitare.

    « ...elles [les pièces pour guitare] ont eu plusieurs fois la gloire d'amuser V.M. dans les heures de ce précieux loisir, ou elle se délasse de ses Augustes travaux et de ses grandes occupations qui reglent aujourd'huy le destin de toutte l'europe. » (Extrait de la dédicace au roi du Livre de guittarre).

    Il entre à la Musique de la Chambre vers 1680 et devient « maître de guitare du Roy » vers 1719, prenant la suite de Louis Jourdan de La Salle.

    Robert de Visée faisait partie du petit cercle de musiciens admis dans la chambre du roi Louis XIV  et il lui prodigua des leçons puisque celui-ci, comme d'autres membres de la cour, jouait de la guitare.

    « ...elles [les pièces pour guitare] ont eu plusieurs fois la gloire d'amuser,  dans les heures de ce précieux loisir, ou elle se délasse de ses Augustes travaux et de ses grandes occupations qui reglent aujourd'huy le destin de toutte l'Europe. » (Extrait de la dédicace au roi du Livre de guittarre).

    Il entre à la Musique de Chambre en 1680.

    Il devient « maître de guitare du Roy » vers 1719, prenant la suite de Louis Jourdan de La Salle. Au théorbe et à la guitare, il participe régulièrement aux soirées données par Madame de Maintenon. Selon Gérard Rebours, il est probable qu'il ait également joué de la viole de gambe. 

    En 1721, il lègue cette charge à son fils François. On le sait toujours vivant en 1732  par des états de paiement qui lui sont adressés.

    Il se rendit fréquemment, comme Antoine Forqueray  aux fêtes des Grandes Nuits de Sceaux données par laduchesse du Maine en son château de Sceaux, régaler les hôtes du son de leurs instruments parmi les chevaliers de l'Ordre de la Mouche à Miel. (C'est pour récompenser les personnes de sa Cour et les attacher à sa personne qu'Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, eut la fantaisie de créer en juin 1703 un ordre de chevalerie dit « ordre de la Mouche à miel »....

    Cette « ingénieuse plaisanterie », devise que la duchesse avait adoptée lors de son mariage, lui donna l'idée de la création de cet ordre. Cette devise trouve sa source dans l'Aminte du Tasse. La petite taille de la duchesse la faisait comparer à une mouche à miel (c'est-à-dire une abeille), ainsi que son caractère emporté).

    Ici, la Musique de chambre composée pour le roy.

     

     


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