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    Les hymnes delphiques à Apollon. Ils ont été découverts en Mai 1893 à Delphes, par l’École française d’Athènes, lors d’une exploration des ruines du " Trésor des Athéniens ". Ce petit édifice, à la fois sacristie, archives, musée du temple d’Apollon, servait autrefois de lieu de réunion aux ambassadeurs et aux pèlerins d’Athènes, lors des fêtes delphiques. Les murs étaient couverts d’inscriptions tels des décrets honorifiques, catalogues d’ambassades et poèmes de circonstance. Ces hymnes étaient donc gravés sur un pan de mur. A l’heure actuelle, ils sont conservés au Musée de Delphes.

    Les chercheurs ont décrété que les deux hymnes avaient été interprétés lors de deux Pythaïades (138 et 128 av. J.-C.) par le chœur des artistes dionysiaques d’Athènes, représenté par une cinquantaine d’exécutants. Le programme de ces fêtes comportait un ou plusieurs poèmes à Apollon que chantait un vaste chœur, accompagné par des citharistes et des aulètes. Ces hymnes à Apollon forment deux longues pièces tout en comportant de sérieuses lacunes.

     Le premier est composé de quatre strophes, dont deux en assez bon état, représentant une notation vocale, de mode dorien, sans signes rythmiques.

    Le second nous restitue dix strophes, qui sont alternativement en tons lydien et hypolydien. La notation est instrumentale, non rythmée.

    Dans son ouvrage sur les trois documents de musique grecque les plus connus, Emile Martin nous propose une traduction du deuxième hymne delphique à Apollon. En effet, c’est celui-ci qui a retenu son attention car il permet d’avoir une vue d’ensemble. Il déplore en effet, que la troisième strophe du premier hymne se termine avant la fin. Toutefois, je n’en citerai ici que le début, simplement pour que l’on cerne le côté poétique de cet hymne.

    Il s’agit du poète qui invite les Muses à quitter l’Hélicon pour chanter leur frère, Apollon. Il raconte sa naissance et l’apaisement que toute la nature en ressentit.

     

    Venez sur cette double cime qui regarde au loin, le Parnasse ami des chœurs, et présidez à mes chants, ô Piérides, qui habitez les roches neigeuses de l’Hélicon. Venez chanter le Pythien aux cheveux d’or, le maître de l’arc et de la lyre, Phébus, qu’enfanta l’heureuse Latone près du lac illustre, quand, dans ses douleurs, elle eût touché de ses mains un rameau verdoyant de l’olivier ". 


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    DEUM VERUM (chant grégorien)

    L'ÂGE MODAL

    Le berceau de la musique occidentale au Moyen Âge chrétien se situe entre l'Antiquité et la Renaissance. Cette musique est baignée spiritualité et d'amour courtois.

     

    De 313 à 1520, plusieurs siècles où la chrétienté dominante stimulent les chants et la musique afin d'honorer Dieu, prônant ainsi le fait que la musique devient objet de vénération et de piété. Cependant nous verrons également le chant des troubadours plaisant aux peuples et aux Seigneurs. L'Europe médiévale se voit tissé de latin et de religion puisque le chant sied à la louange de Dieu.

     

    Ainsi naît la monodie.

    La monodie, un chant chrétien d'Occident ou "chant grégorien".Rappellons que le Pape Grégoire II (ordonné Pape le 19 mai 715) exprime ces mots :"La fonction de l'art est de démontrer l'invisible par le visible".

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    Portrait du Pape Grégoire II

    Les invasions des anciennes civilisations méditérranéennes et Constatinople, foyer de la culture latine et, également l'Islam, réservoir de la pensée grecque, assurent la pérrenité de la culture antique fécondant ainsi les derniers siècles du moyen Âge.

    Charlemagne aidé par le moine Alcuin veillent tous deux à la transmission du savoir :"Dans chaque diocèse, l'instruction sera donné par les psaumes, la notation musicale, le calcul des années et des saisons et la grammaire". Et, c'est sous son règneque le chant chrétien touche à son stade d'achèvement.

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    Loin de représenter l'enfance de la musique, le chant monodique de l'Eglise chrétienne marque une étape volontairement dépouillée pour mieux servir le Verbe.

    Voici de belles explications via ce document vidéo.

     

     

    Nous écoutons ici, sur cette page un chant grégorien, vous pouvez désactivez le son sur la barette jaune afin d'écouter la vidéo ci dessus.

     

     

     

    Voici ci dessous la notation médiévale 

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    La musique médiévale couvre à peu près 800 ans de l'histoire religieuse et profane, que l'on fait commencer avec les premières musiques chrétiennes d'avant la réforme grégorienne, jusqu'aux musiques du XVème siècle marquée par l'école franco flamande.

    La musique médiévale est représentée principalement par des compositions vocales, religieuses ou profanes, marquée dans les premiers siècles par la monodie , notamment représenté par le plain chant  religieux et dans le domaine profane par la lyrique courtoise des troubadours et les trouvères. 

     

    La monodie dans la première partie de ce document ; ensuite vient la polyphonie dans ce même document.

     

     

    Un musicien joue de la vielle, manuscrit médiéval du XIVème siècle 

     

    Nous pouvons constater une période médiévale extrêmement riche musicalement, c'est pourquoi nous allons élaborer et donner plus de détails au cours de ce chapitre.

     


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  • LA MUSIQUE ET SON HISTOIRE

     

    Il semble prétentieux au vu de toute la littérature concernant l'histoire de la musique, d'ouvrir une rubrique sur l'histoire de la musique : cependant, elle est tellement large, profonde, immense, que jamais on n'en sait assez en ce qui la concerne. D'autant que, d'après ce que je pense, celle ci va bien au delà de notre petite planète déjà si large. Cependant, nous y resterons et nous commencerons par celle de l'Europe. Nous l'expliquerons de manière simple de façon à ce qu'elle puisse toucher tous ceux qui l'approcherons. La simplicité c'est classe ! Parfois je vous enverrai vers une autre rubrique traitant de tel ou tel compositeur marquant son époque. Par la suite nous partirons sur d'autres continents car le berceau de la musique ne se situe pas en Europe, ni en Asie, ni en Afrique, ni en Océanie car, la musique est d'origine divine et, les humains n'ont fait que la reproduiire en ouvrant leur esprit, laissant parler les forces de la nature et toute sa sensibilité perçue par l'esprit au travers de son ouverture à l'inspiration.

     

    ©Colinearcenciel


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