Von Weber commence à exercer comme chef d’orchestre du théâtre de Breslau de 1804 à 1806.
Il part ensuite à Karlsruhe comme intendant de la musique du Duc Eugene de Wurtemberg. Il écrira son premier grand opéra, Silvana, alors qu’il est maître de musique du Prince Louis à Stuttgart.
En 1811, il entame une tournée de concerts à travers la Suisse, l’Allemagne et la Bohême. Cette année-là, il écrit également un autre opéra, Abu Hassan.
En 1844, ses cendres seront transférées au cimetière catholique de Dresde sur une musique funèbre - inspirée d'Euryanthe - composée et dirigée par Wagner.
Weber nous laisse également des lettres, des poèmes, des écrits, qui ont déjà été édités.
Son fils Max Maria (1822-1881) sera son premier biographe.
Gustav Mahler terminera en 1888 l'opéra Die Drei Pintos que Weber avait commencé en 1820.
De 1813 à 1816, il est chef d’orchestre au Standethater de Prague. En 1817, il épouse la cantatrice Caroline Brandt et prend la direction du nouvel opéra allemand de Dresde. Il en fait un foyer de l’art allemand pour lutter contre les nombreux théâtres italiens disséminés dans toute l’Europe.
C’est durant cette période qu’il écrit un des plus grands triomphes de l’histoire de l’opéra : Der Freitschutz, achevé en mai 1820 à Dresde. La première eut lieu à Berlin le 18 juin 1821. Parmi les auditeurs se trouve le jeune Felix Mendelssohn-Bartholdy.
Ce succès foudroyant va se prolonger sur les autres scènes européennes. Cet opéra, correspondant à toute les traditions folkloriques allemandes, est au cœur du romantisme. C’est l’opéra le plus important depuis ceux de Mozart.
Carl Maria Von Weber écrira encore Euryanthe, composé pour Vienne en 1823, et Oberon (1826) pour le Covent Garden de Londres. Euryanthe est un drame musical inspiré d’un récit français du XIIIème siècle. Cet opéra annonce en quelque sorte Lohengrin et Tännhauser de Richard Wagner. Oberon se présente comme une féérie et alterne dialogues et chant. Certains détails rappellent la Flûte enchantée de Mozart. Weber comptait remanier cette œuvre pour en faire un véritable opéra. Il n’en eut pas le temps.
Six semaines après la création d’Oberon, Weber meurt à Londres, le 5 juin 1826. Il est inhumé en Angleterre au son du requiem de Mozart. En 1844, Richard Wagner organisera le retour de sa dépouille à Dresde.
Il était également virtuose du piano. Sa main lui permettant de grandes extensions, les œuvres qu’il se destinait sont difficiles à jouer. Il écrivit entre autres quatre sonates et des variations. On peut encore citer l’invitation à la valse, le rondo brillante, et la grande Polonaise. Ses trois concertos pour piano sont des œuvres extrêmement virtuoses. Citons également son Quintette en si bémol pour clarinette et cordes (1815, op. 34, J 182) ou le Grand Duo concertant pour clarinette et piano (1816, J204).
Il est également l’auteur de deux concertos écrits en 1811 (en fa mineur et en mi bémol majeur, opus 73 et 74) et d’un concertino pour clarinette (mi bémol majeur, opus 26), ainsi que d’autres pièces de musique de chambre qui restent cependant mineures par rapport à ses opéras.
En 1844, ses cendres seront transférées au cimetière catholique de Dresde sur une musique funèbre - inspirée d'Euryanthe - composée et dirigée par Wagner.
Weber nous laisse également des lettres, des poèmes, des écrits, qui ont déjà été édités.
Son fils Max Maria (1822-1881) sera son premier biographe.
Les principaux Opéras de Carl Maria von Weber sont : le Freischütz, à Berlin puis sur toutes les grandes scènes d'Allemagne et en France l'on joue son Robin des bois. Son succès est triomphal puis viennent ensuites Euryanthe et Obéron qui eurent moins de succès que Freischutz ; Preciosa ; des scènes et airs pour Athalie.
Il composa aussi l'INVITATION A LA VALSE que vous entendez ici et des messes, des mélodies, des ouvertures, des concertos pour différents instruments.