• RACHMANINOV SERGUIE

    Cette rubrique est en construction ou plutôt reconstruction en ce qui concerne Serguïé Rachmaninov.

    Bonne journée à vous qui passez par ici.


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     La suite n°1 Op 5 ou Fantaisie Tableau pour deux pianos, a été composée pour deux pianos par Serguïe Rachmaninov en 1893. La suite est inspirée et illustre quatre poèmes écrits par Mikhail Lermontov, Lord Byron, Fyodor Tyutchev et Aleksey Khomiakov. Ce travail était le premier et fut interprété pour la première fois le 30 novembre 1893 par Rachmaninov à Moscou en dédicace à Tchaikovsky. Les quatre mouvements sont :

    I. Barcarolle, Allegretto en G mineur.

    II. La nuit... L'amour.... Adagio sostenuto en D majeur.

    III. Les larmes, Largo di molto en G mineur.

    IV. Pâques, Allegro maestoso en G mineur.

    Rachmaninov était un pianiste virtuose



    Fichier:Sergei Rachmaninoff LOC 33969u.jpg

    Serguïe Rachmaninov

    Voici l'oeuvre dans son entièreté.


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    Bien que née des larmes, la musique ne serait donc pas faite pour exprimer les regrets humains (ce qui serait, en quelque sorte, une dégradation) mais bien pour"creuser le ciel" (Baudelaire), pour dispenser, ici-bàs d’éphémères extraits du paradis, de l’absolu et de la félicité.


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  • P

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    N° 5

    Op. 23 de

    RACHMANINOV



    MOMENTS MUSICAUX EXCEPTIONNELS...

    INTERPRETE MAGNIFIQUE : GILELS

     

     


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  •  En construction 

     

     


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  • ETUDE Op. 33 n°4

     

    http://www.pianosociety.com/cms/pics/rachmaninov_01.jpg

     

     La carrière de Rachmaninov est des plus curieuses : elle est celle d’un virtuose que l’on feuilletterait à la manière d’un agenda de travail. Après une adolescence à St Petersbourg (il était né à Oneg, près de Novgorod), il devint membre de l’Ecole de Moscou. Après la Révolution de 1917, il ne se fixa pas moins en Californie.

     

    Quoique appartenant à une petite noblesse peu soucieuse de religiosité et plutôt tournée vers les choses de l’Ouest, cet impressionniste de la miniature ne put jamais oublier la culture qui émanait de son sol natal : les cloches (Die Glocke von Iwan Welikii de Robert Schumann ?) d’un christianisme à la mode de Russie, les plaines infinies, les steppes de Géorgie et leurs crinières de moissons, les brises qui passent, les orages d’un climat, hésitant entre Europe et Asie et cette éternelle grisaille allant aux extrêmes de la volonté sinon de l’abandon, autre forme de ce fatalisme conduisant à une résignation qui ne serait peut-être que simple résultante de circonstances tant historiques que géographiques ; grisaille qui, conditions de sérénité retrouvées, se différencie en groupes d’individus astucieux, généreux, si éloignés de tout éventail restreint d’émotions.

     

              Cela suffirait-il à expliquer le fait qu’un si grand nombre d’expatriés veuillent absolument justifier le pourquoi de leur existence à l’étranger après avoir, de façon plus ou moins consciente, oblitéré l’iniquité de réalités qu’ils tenaient pour acquises avant d’être confrontés à l’exotisme de l’extérieur, parce que, enfouie au tréfonds de leur amertume, flotte toujours l’inaltérable empreinte des anciens petits bonheurs de l’existence ou, en d’autres termes, comme une espèce d’acceptation passionnée de la mélancolie slave, telle qu’enrobée, dans la poésie lyrique russe, par ses meilleurs porte-enseigne ou dans des extraits tels que choisis, par exemple, par Marietta Shaginian (Ré) : “Il y a quelques jours, j’ai terminé mes nouvelles mélodies. La moitié d’entre elles sont écrites d’après les poèmes de votre cahier ... Dans l’ensemble, je suis content de ces mélodies et je suis très heureux d’avoir réussi à les écrire sans trop souffrir.” (Lettre de Rachmaninov à Ré, du 8 mai 1912, qui lui avait envoyé les poèmes qu’il souhaitait, c’est-à-dire d’une couleur “triste plutôt qu’enjouée, les tons brillants ne sont pas de mon goût.”

     

    Poèmes et mélodies exprimant une tradition romantique profondément émotionnelle, surgie des strates les plus simples de la Société des humbles (Chaliapine avait été apprenti-cordonnier) avec ce mélange de naïveté, de tendresse, d’amour pour les enfants et leur folklore souvent au cœur des chants populaires russes et que l’on trouve encore dans les lettres que Rachmaninov envoyait d’Ivanovka, do-maine des Satin dans la province de Tambov, à 500 km au sud de Moscou, cette carrière de sentiments d’où le Compositeur tira l’essentiel de son matériau artistique, c’est-à-dire ces romances, quintessence de la culture et de la poésie slaves, telles que magnifiquement rendues par ses interprètes favoris : Fedor Chaliapine, Felia Litvinne ou Nina Koshets (“l’écho de son âme”).

              Devant le poteau indicateur (le Wegweiser de Schubert ?) au carrefour de deux mondes, Sergei Rachmaninov ne se décidait pas (“on comprendra si, tout compte fait, j’abandonne la composition musicale pour me faire pianiste, chef d’orchestre ou hobereau des champs — peut-être même coureur automobile”) parce que pour tout Russe digne de ce nom, l’alternative revient toujours : ou bien souffrir avec l’hérétique Avvacum, l’archiprêtre exilé en Sibérie (c’était au 17e siècle) ou bien réussir avec le Gouverneur Pashkov, ce tyran qui persécuta Avvacum pendant des années sans fin.

              Rachmaninov ne se décida pas, se satisfaisant sans doute des derniers mots du Journal Sibérien d’Avvacum : “Dieu décidera le Jour du Jugement”. (Dieu ou le “Tsar des Cieux”, comme l’appelle Tyutchev ?). Mais la musique de Rachmaninov lui a valu un auditorium de gloire au Conservatoire de Moscou et aussi une niche pour ses meilleurs interprètes. Mille et un mercis donc au Compositeur d’Ivanovka et mille “spassibas” à la Tsarine du Tchaïkovsky.

    Extrait de http://www.adg-paris.org/rachmaninov_fr.asp

     

     

     

     


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