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    Franz Liszt

     

    Peinture d'Henri Lehmann (1814–82)  1839

     

    Entre 1865 et 1879, Liszt écrit Fünf kleine Klavierstücke (S 192) pour la baronne Meyendorff, bien que Leslie Howard indique qu'il n'y a aucune preuve qu'ils aient été conçus comme un cycle. Les quatre premiers morceaux ont été publiés en 1928 et le dernier seulement dans les années 1960.

    En 1865, Liszt fonde le premier de ces cinq courts morceaux de piano sur une chanson plus ancienne, "Gestorben war ich", mise en place pour le texte de Ludwig Uhland.

    Liszt avait également arrangé la chanson pour piano et publié comme son premier Liebestraum.

    Dans Klavierstück n ° 1, Liszt ajoute une nouvelle introduction et une addition contrastée à la section B, mais une grande partie du matériau mélodique reste la même et dans la même tonalité.

    L'introduction est une série d'accords brisés diminués suivis chacun d'un fermata.

    La pièce a une mélodie simple, semblable à une chanson, restituée en octaves.

    La section B déplace la ligne mélodique vers la basse, fournissant un crescendo à la phrase décroissante de cinq notes que Liszt répète trois fois de plus.

    Le thème d'ouverture revient pour compléter la pièce de charme dans une forme claire ABA.

    La deuxième pièce en la bémol majeur (1865) a une mélodie mélodieuse accompagnée d'accords syncopés.

    Comme dans la pièce précédente, Liszt réaffirme la ligne mélodique en octaves et intensifie l'accompagnement.

    La section contrastante un poco animato avec le motif mélodique alternant dans les basses et les aigus est une transformation thématique des idées d'ouverture.

    La musique construit à un point culminant surprenant de FFF pour un morceau si court et se termine avec une autre variation du premier thème.

    Les troisième et quatrième pianos ne sont respectivement que vingt-cinq et vingt-et-une mesures et toutes deux en fa majeur. Ils sont si courts qu'ils semblent être des fragments plutôt que des compositions travaillées.

    Le troisième Sehr langsam (1873) répète six fois une phase descendante de quatre mesures sous diverses formes, toutes pianissimo et dolcissimo.

    Le quatrième Andantino (1876) est une autre chanson douce et tranquille basée sur un bref thème de deux mesures. Bien qu'il ait plus de contraste commençant en m. 8 avec une section plus rapide et plus forte, il revient rapidement à une simple réharmonisation du thème d'ouverture pour se refermer sur un accord arpégé majeur.

    Datant de 1879 Sospiri! (Soupirs), le dernier morceau du cycle, est monothématique dans son approche.

    L'introduction prévoit la mélodie principale présentée à m. 11 dolce amoroso, et Liszt subtilité et transforme imaginativement le thème tempéré jusqu'à l'arrivée surprenante de la corde demi-diminuée sf en m. 80.

    La pièce se termine avec discordance avec cet accord de septième à demi diminué, se déplaçant directement dans l'accord pianissimo entièrement diminué-septième. Sospiri est le point culminant de l'ensemble.


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    LES PRELUDES de Franz LISZT

     

     

     

    HIER.

    Un voyage dans les Préludes de Liszt

    Avant de s'endormir, je réécoute cette interprétation remarquable des Préludes de Franz Liszt conduisant l'orchestre Daniel Barenbouim qui arrive à rendre cette suavité de l'oeuvre dans la remarquable histoire qu'elle raconte, car la musique raconte et explique beaucoup au travers de son langage : tous les instruments sont parfaitement coordonnés, sans flou entre les phrases ou un instrument qui traîne ne permettant pas la respiration nécessaire à l'expression rigoureuse de cette oeuvre.

    Les harpes quant à elle apporte cette grâce que répètent les violons et les trompettes ici parlent de triomphe et de victoire.
    Toute l'ambiance de cette oeuvre exprime une profonde douceur jusqu'à la suavité. 


    Les tymbales et divers instruments ponctuent cette aboutissement mais l'histoire n'est pas finie car, derrière cette finalité de surpassement, une autre histoire existe et s'exprime avec beaucoup de sensibilité dans le cheminement de la vie.

     

    Ainsi se pose la question et la réponse où la mélancolie et la tristesse ont été partie prenante, les émotions intenses sans apitoyement exagéré mais plutôt la retenue et le lâcher prise pour ouvrir la porte vers une autre voie apaisante en écoutant la voix de la sagesse 4'43" (avec les cors) ; 5'11" (violons et harpes) désignant un parcours ascendant mais la musique elle même en exprime mieux le sens que tous les mots existants : les sons se suspendent... et reprennent sans attendre pour apaiser trop d'exaltation et revenir au thème et à la vie telle qu'elle est et le violoncelle (7"12') vient prévenir de sa voix grave et profonde de l'arrivée d'autres évènements que seule l'âme peut comprendre. 


    Surgit alors un passage impossible à vivre sur terre et qui emmène sûrement au ciel ! (là il faut que je réécoute tellement c'est extraordinaire !... une telle majesté ! ) 17"35' le thème à nouveau doucement se joue sur un ton très humble rempli de douceur et d'attente calme avec une interrogation subtile, camouflée de l'être face à ce qui l'entraîne vers de beau inexprimable 17'35" harpe et puis cor, harpe et puis hautbois, clarinette répondent....

     
    Les flûtes traversières 17'35" et d'autres instruments se parlent, un dialogue construit, respectueux, où chacun donne son avis comme les oiseaux se parlent dans une clairière, ... harmonieusement tous reprennent peu à peu le thème central13'19" tout l'orchestre est en effervescence autour du thème jusqu'au moment où à nouveau le triomphe s'affiche lorsque les cuivres et instruments à vent soufflent les sons exprimant cette "marche triomphale" tous ensemble s'exaltent, avec tout à coup des groupes divers qui se posent des questions et dialoguent mais ne savent qu'être entraîné dans le mouvement triomphant jusqu'à l'éclatante finale de la réalisation ou la Conclusion du chemin remarquable.
    Demain, peut être, en réécoutant, l'histoire se dévoilera plus encore car, jamais je n'ai regardé où Franz Liszt a trouvé l'inspiration de ses préludes et, sans doute, certainement à apprendre tout en gardant en soi comme une fleur éclose ce que l'on entend de son oeuvre.


    ©Colinearcenciel

     

     

     


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    ALLEGRO

    DE

    LA

    QUATRIEME SYMPHONIE

     

    CHARLES MARIE WIDOR

     


     

    Les Symphonies pour orgue de  Charles-Marie Widor

    Charles-Marie Widor, père de la symphonie pour orgue, est demeuré pendant longtemps un compositeur méconnu. Après sa mort, le monde musical semble oublier qu'il a été artisan d'un renouveau musical en France, à la fin du siècle dernier, en faisant montre d'une remarquable indépendance d'esprit, et en s'illustrant non seulement dans la musique pour orgue mais aussi dans la musique de chambre, l'opéra, le ballet, le concerto et la symphonie pour orchestre.

    En raison de l'intérêt croissant que suscite aujourd'hui une telle œuvre, d'importantes recherches ont été publiées au cours des dernières années, en particulier aux États-Unis. Loin de se vouloir exhaustif, le présent article a été écrit à l'intention des amateurs et des professionnels désireux d'établir un premier contact avec ce grand musicien. Afin de mieux saisir l'importance des dix Symphonies pour orgue, il sera d'abord question du contexte artistique dans lequel elles ont pris naissance et des principaux éléments de la vie et l'œuvre de Widor. La présentation des Symphonies elles-mêmes se fera à la lumière de ces considérations historiques. Dans une publication ultérieure, il sera question de l'interprétation de ces Symphonies suivant trois aspects: les éditions, la registration et le style.

     

    L'orgue est un instrument de musique multiforme dont les caractéristiques communes sont :

     

    - d’être joué à l’aide d’un ou de plusieurs claviers et le plus souvent d’un pédalier 

     

    - de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores alimentés par une soufflerie, appelés «jeux » ou «registres », ou d'imiter ce type de sonorités.

     

     


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  • SOMPTUEUSES GRANDES ORGUES DE SAINT EUSTACHE A PARIS

    SOMPTUEUSES GRANDES ORGUES DE SAINT EUSTACHE A PARIS

    SOMPTUEUSES GRANDES ORGUES DE SAINT EUSTACHE A PARIS

     

     

     

                

                

                 Les grandes orgues de Sainte Eustache avec au sommet la statue de Sainte Cécile, patronne des musiciens.

       

     

    ;

    L'église Saint-Eustache est située dans le premier arrondissement de Paris, toute proche du fameux quartier des Halles, le"Ventre de Paris".C'est à Paris que mourut le 3 juillet 1778 la mère de Mozart et la Messe d'enterrement eut lieu dans cette même église Saint-Eustache! St-Eustache,justement, est le saint patron des chasseurs et fut martyr;on raconte qu'il se convertit au christianisme après avoir rencontré un cerf portant entre ses bois une croix lumineuse.

    Fichier:St.-Eustache.jpg

     

     

    S’il vous arrive de vous demander ce qui se trouve derrière ces grands tuyaux imposants alors cette vidéo est pour vous. Vous pourrez visiter les entrailles de l’un des plus grands orgues de France qui se trouve à l’église Saint-Eustache à Paris. Vous découvrirez les détails du somptueux buffet dessiné par l’architecte Victor Baltard en 1854. La partie instrumentale est reconstruite en 1989 par la manufacture Van den Heuvel.

     

     

     

    Les grandes orgues de l'Eglise Sainte Eustache à Paris est unique au monde : elle possède deux consoles identiques l'une dans la nef  (permettant au public de voir l'organiste) et l'autre en tribune.

    C'est dans cette endroit que Mozart en 1778, le 4 juillet assista aux funérailles de sa mère.  Le premier orgue de cette église fut construit en 1559.

     

    L'orgue est ma passion, déclarait-il,... il est à mes yeux et à mes oreilles, le roi de tous les  instruments.

     

     

     


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    Au milieu des turpitudes de notre vie matérialisée, sur une sphère décadente, nous demeurons bien au delà des émotions qu'elle suscite entre celle ci et le refuge ultime et pénétrant.


    Ainsi nous voyageons dans le monde des apparences et celui des réalités de la vraie vie.
    Celle ci nourrit l'être profond et transmet à l'être apparent les outils nécessaires à sa dignité sur terre et lui permet le ressourcement ultime au travers des épreuves suscitées par le monde des apparences dans lequel il se trouve incarné.


    L'enveloppe de l'incarnation, temporaire, subit des épreuves de par sa fragilité de ce monde intermédiaire en constante transformation.


    Rien ne peut la combler totalement sinon la Beauté et la Bonté dont elle peut jouir dans la dignité de la vie matérielle. Celle ci, selon le lieu où elle s'incarne, peut être selon les gouvernances, totalement démunies de tout ce qui accordera aux êtres la bienveillance d'une nourriture saine et de l'eau claire afin d'alimenter le corps physique et de vivre en ayant le nécessaire basique à la vie de son corps physique, son enveloppe charnelle sur terre.


    Les dominations tentent à abaisser et vampiriser les substances adéquates dont les êtres humains ont besoin pour leur survie et épanouissement. Les technologies existantes ne sont pas utilisées à bon escient afin de rendre la sphère terrestres digne et épanouissante pour chacun.


    Ces dominations vampirisent ces âmes en les absorbant ne permettant plus d'accès à leurs corps vitaux et provoquent l'abduction à la violence, la haine et excite dans les sociétés dites modernes, les attraits du sexe afin de disperser les énergies vitales par des débordements d'excès touchant un centre d'énergie spoliant les autres centres d'énergies vitales.

     

    La notion de dignité, bafouée par un système visant une éducation intellectuelle et morale peu démocratisée visant à abaisser à la soumission d'un dictat manipulateur et ne permettant pas d'accéder aux forces vitales et bénéfiques que provoquent ces manipulations dispersant les énergies positives et contraignant à l'emprisonnement du corps physique dans son enveloppe charnelle ; les autres corps étant spolliés, ceux ci ne peuvent se déployer vers la source salvatrice épanouissant toutes les capacités.


    Certains êtres, malgré les privations et les dictats, demeurent libres de par leur constitution et leur connection aux sources vitales. Des exemples établis des "mis en prison" durant de longues périodes et ayant résisté pour finalement obtenir leur libération suite à une cause noble qu'ils défendaient.


    Les apôtres de la paix sur cette sphère sont éliminés et, de même, ceux qui sont capables d'apporter des changements positifs afin de sortir du système établit sur cette sphère dominées par les esprits de lucre trompeurs et ravageurs pour les différentes communautés.
    Les communautés possédant un savoir profond et, ayant trouvé un équilibre de vie matérielle sain et édifiant, sont également radiés de cette sphère hyper matérialisée. 


    Le destin de la planète terre se trouve sous l'emprise des forces dominatrices du mal absolu.
    Les armes les plus redoutables pouvant anéantir la planète entière se sont développées et utilisées à des fins de lucre et de domination. Le contrôle des naissances n'a jamais été effectué. L'aide aux pays sous alimentés ne s'est déployée que de manière à laisser stagner la misère et l'indignité semant chaos et violences et ce, par les esprits affamés...


    Les esprits affamés, contrairement aux corps affamés, ne peuvent, de par leur constitution, appliquer des solutions salvatrices pour l'humanité : leur seul but est de servir leur communauté et de donner, à ceux qui pensent être de leur communauté, l'illusion qu'ils travaillent pour le bien de l'humanité. 


    Beaucoup sont piégés dans leur ignorance, fiers d'appartenir à ces communautés visant un idéal fallacieux.

    Ainsi le monde des apparences, trompeurs, ne permet pas si facilement de discerner derrière des manières de "bonnes compositions", ces esprits malins en marche vers les destructions les plus infâmes auxquelles nous assistons et les corruptions de détournement de biens dûs à la communauté nationale et internationale, soutenue par les trafics d'influence.

     

    Les esprits affamés sont infiltrés dans toutes les communautés et toutes les institutions. Ils utilisent et sont propriétaires des médias de masse. Ils diffusent des informations contrôlées par eux, déployent des images et films pour influencer les esprits y compris les enfants, ne ménageant pas les violences, les langages grossiers, les scènes de sexe crues, diffusent également des jeux en direct de jeunes mis en scène dans un cadre "enchanteur" pour filmer leurs comportements en direct : émotionnels, sexuels, et autres, et ce, pour diverses raisons peu louables, créant un public de "voyeurs" et, utilisant les faiblesses jusqu'à les exacerber, de publics avachis (bien que les vaches soient de braves bêtes n'est ce pas) et plus encore pour d'autres spectateurs faisant partie du même groupe.


    Ainsi, les influences, calculées, afin d'induire un comportement "modèle" séduisent un public large mais en réalité spollié.

    On peut comparer tout ceci, à un film dont le titre est "Kapo" qui se déroule dans un camp de concentration nazi. Lorsque ce film s'achève, la principale héroïne, juive, ayant vu ses parents massacrés, devient au fil du temps, une garde des femmes. D'origine juive, son identité a été changée tout au début de son incarcération, lorsque plus tard, elle décide d'aider un groupe de résistants au sein même du camp qui est en passe à être libéré mais où, les allemands décident de se venger en exterminant tous les survivants. Elle est donc chargée de désactiver tout le système électrique afin que les rescapés puissent ouvrir les fils barbelés encadrant le camp et ce, au risque de sa vie car, dès que la désactivation se fait, un système d'alarme général est activé. Elle sait qu'elle va mourir mais décide de passer à l'action auprès d'un mirador où les gardes sont prêts à tirer.
    C'est ainsi qu'elle reçoit une rafale de balles et, au sol, tout en agonisant auprès d'un allemand avec qui elle avait sympathisé, elle lui dit :"Nous nous sommes bien fait avoir..." Elle récite alors une prière juive et une prière en français, en allemand, et répète ensuite "Toi et moi, on s'est fait bien avoir" ce sont ses derniers mots, elle s'éteint.

    Pour en revenir aux esprits avides, ceux ci sont à l'affût de tout ce qui peut leur donner le pouvoir absolu et le contrôle des vies sur terre et le droit de vie ou de mort. C'est ainsi le moteur aussi des diverses exterminations de populations et civilisations soit pour acquérir des terres, des sous sols riches, des données de savoir et d'erradiquer des vérités, et aussi ils veulent s'accaparer de savoirs occultes permettant le pouvoir absolu.
    De ce point de vue, beaucoup savent qu'ils s'en prennent à ceux qui possèdent des techniques permettant l'énergie libre, aux clairvoyants ayant des capacités ou dons exceptionnels (dans certains pays, ils disparaissent car estimé "dangereux"). Ainsi l'histoire, nous en apprend beaucoup sur les dominations de cette planète dominée par les esprits avides et affamés ou "avaleurs" jamais rassasiés vivant en très basses fréquences.


    © Colinearcenciel, 25 février 2018

     

     

     

     
     
     
     

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