•  

    Certains scientifiques pensent que la conquête de Mars a été faite par le même homme nous ayant envoyé sur la lune. Il s'agit de Wernher Magnus Maximilian von Braun ou plus communément appellé Wernher von Braun.

    Celui ci né en 1912 vécut jusqu'en 1977.  Déjà tout petit, il annonçait à sa mère qu'il construirait la fusée qui permettrait d'aller sur la Lune. Dès qu'il eut 18 ans, il participera à un groupe passionné d'aéronautique au sein de la Verein für Raumschiffahrt en mettant au point des petites fusées expérimentales.

     Pour poursuivre ses travaux de recherche sur la propulsion à ergols liquides, il accepte de rallier en 1932 le département balistique de la Direction des Armements de l'armée allemande dirigé par Walter Dornvereer.  Au sein de cette institution militaire, il prend la tête d'un programme de recherche sur les fusées à propulsion à ergols liquides, qui bénéficie d'un soutien financier croissant des dirigeants militaires allemands dans le contexte d'une politique de réarmement de l'Allemagne portée par l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler.  Grâce à ses talents d'organisateur et ses compétences techniques, son équipe d'ingénieurs met au point des fusées de puissance croissante allant de l'A1 à l'A4. Cette dernière, d'une masse de 13 tonnes et dotée d'une portée de plus de 300 km, est conçue dès le départ pour servir de missile balistique avec une charge militaire de plus de 800 kg. Elle effectue son premier vol en 1942 et constitue une avancée majeure par rapport à toutes les fusées développées jusque-là. Sous l'appellation V2 le missile est lancé depuis des rampes mobiles à plusieurs milliers d'exemplaires sur les populations civiles des pays Alliés au cours des deux dernières années de la Seconde Guerre mondiale mais manquant à la fois de précision et de puissance de frappe n'a aucune influence sur le cours de la guerre malgré sa vitesse qui était déjà de 6.000 km/h.

    La planète Mars et ses secrets

    Von Braun (en civil) en 1941  en compagnie de plusieurs officiers engagés dans le programme des missile V2

     

    Après la guerre, en 1945 Von Braun part aux Etats Unis pour poursuivre une carrière d'ingénieur spécialisé ; il fut demandé pour ses qualités de scientifiques pouvant aider la nation américaine malgré son passé nazi. Des témoignages relatent qu'il aida certains prisonniers pour tenter d'alléger leur sort mais sans y parvenir réellement. Voici un résumé de son évolution.

     

    Werner était un génie obsédé par Mars et par les fusées. En 1948, il écrit un livre appellé "The Mars Project" soit "Le projet Mars". Ce livre explique comment aller sur Mars. Il avait tout calculé : les trajectoires de l'aller et du retour et pensait envoyer des gens sur Mars dès 1965. Son écriture et ses données sont toujours d'actualité. Il avait donc élaboré un plan pour aller sur Mars et coloniser cette planète. Et, beaucoup pensent que ce n'est jamais arrivé, d'autres pensent le contraire et que nous sommes bien allés sur Mars et qu'une colonie d'astronautes y est en ce moment même.

    La planète Mars et ses secrets

    Wernher von Braun le 3 mai 1945 juste après s'être livré à l'armée américiane.

    Il existe des preuves irréfutables que Von Braun travaillait secrètement pour le gouvernement américain sur un programme spatial : il aurait donc réussi à envoyer des gens sur mars et si c'est le cas, le gouvernement a t'il pu réellement gardé tout cela secret ? Absolument  Voyez le projet Manhatan : 140.000 personnes ont participé à ce projet pour le lancement de la bombe atomique et rien n'a filtré !

    La majorité des employés ne savaient même pas sur quoi ils travaillaient jusqu'à ce que la bombe explose.

    Si, des hommes ont pu allé sur la lune c'est grâce à Von Braun. Il aurait également dirigé une mission secrète pour nous envoyer sur Mars. Et cela dans quel but ? En 2015, Californie, Torrent, Space X l'agence privée, annonce que l'objectif principal de la société est, et a toujours été, d'aider l'homme à coloniser Mars. Il est donc déclaré qu'il est important que l'homme colonise non seulement Mars mais plusieurs planètes car, certains scientifiques prétendent que l'homme ne pourra pas survivre indéfiniment sur terre et qu'il est absolument nécessaire de coloniser des planètes. Stephen Petranek a écrit un livre "Comment vivrons nous sur Mars". Il déclare que l'homme est menacé par ses propres actions sur la terre mais aussi par les astéroïdes et pour lui il y a cent pour cent de chance que cela arrive. De ce fait aller sur Mars est une question de survie.

    Nous remarquons d'ailleurs, qu'actuellement, des jeunes sont formés pour évoluer sur la planète Mars et cela est en cours, nous l'avons vu sur les chaînes télévisées.

    Les ruines de Mars nous disent :"Voyez ce qu'il peut vous arrivé et débrouillez vous pour que la race humaine ne soit pas anéantie". Certains disent que c'est sur Mars que se trouvent nos origines...

    Certains pensent donc que Mars est la seule destination logique pour sauver l'espèce humaine. A se demander comment survivre sur une telle planète qui semble déserte et sans végétation... D'autres pensent qu'il y a des aller retour entre Mars et la Terre depuis des milliers d'années et que nous serions originaires de Mars ce qui est loin d'être sûr. Néanmoins l'objectif est là : coloniser Mars et d'autres planètes : des projets secrets et non connus du public ont certainement été mis en route.

    En 2022 sera envoyé une équipe de 24 personnes sur la planète Mars. Nous n'avons pas fini de parler de la planète Mars et non plus de planètes beaucoup plus éloignées.

    Vous avez bien lu qu'il est dit :"Les ruines de Mars"... Le prochain article se titrera le projet X2020 et les découvertes sur Mars.

    Bonne lecture.


    votre commentaire
  •  

    Bientôt à paraitre sur liseuse "kindle"

    Pour tous les passionnés de Ludwig van Beethoven, pour ceux qui souhaite le découvrir tel qu'il n'a jamais été présenté, avec une écriture tellement intéressante et originale, réaliste et profonde, que personne ne peut rester indifférent à cette présentation du Maître de musique avec l'analyse fine et subtile de Pascal Dazin, médecin et passionné lui aussi de "Louis" en tant qu'être humain habité du génie de la Musique et qui dispense par son travail d'une vie consacrée, toutes les émotions de sa sensibilité universelle incitant à la réflexion profonde et nous amenant à nous imprégner de ce Génie musicien possédant une oreille bien fine préservée malgré la surdité dont il souffrit cruellement ; transcendant de ses profonds sentiments et sa bonté, sa majesté à écrire des oeuvres monumentales habité d'amour et de passion puisé dans la Pure Nature qu'il parcourait à pieds par tous les temps, par ses promenades méditatives où il recevait jour et nuit ses inspirations extraordinaires pour produire des chefs d'oeuvres immortels dont l'Héroïque, la IIIème Symphonie, inspiré des combats de Napoléon Buonaparte en apparence où il conte ses propres émotions et son héroïsme et son courage au travers de son parcours durant sa vie sur terre.

    Ainsi le musicien se conte lui même en ne se trahissant pas, imaginant au travers d'un autre personnage, son idéal réalisé de par la musique,et, ce fut au travers de sa Bonté. Mais ceci n'est pas un résumé du livre de Pascal Dazin, ce sont mes mots et mes ressentis. Vous trouverez tous les liens sur google notamment, pour vous procurer cette oeuvre facilement, celle de la vie du Maître Louis van Beethoven.

    Vous découvrirez également d'autres livres de cet auteur prolifique ; au travers de sa griffe il ne cessera plus de vous passionner lui aussi.

    Bonne lecture,

    Colinearcenciel

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Nous sommes vivants soumis aux cycles de la vie dans son ensemble : une âme dans un corps soumis lui a des besoins différents limitant des aspirations dématérialisées pourrait on imaginer.


    La mode depuis longtemps est de prêcher le non égo comme si la personnalité de chacun était un obstacle aux réalisations extérieures ou intérieures : les deux allant de pair lorsque le corps est compris comme outil de l'âme.

    Il prend dès lors sa vocation originale de véhicule certes complexe dont la maîtrise le remet dans son contexte réel d'habitacle provisoire à veiller sur lui comme l' on veille au bien des autres.


    L'esprit allié à l' intelligence et à l' intellect, outils utiles pour ne pas demeurer ignorant des besoins dont il a besoin se différent de l'âme dont la nourriture se nourrit quant à elle de substances apparemment non palpables à portée de ses capacités et, de plus l' habitacle en bénéficie car un processus subtil a pu se mettre en place.


    Ainsi l'âme posséde la plus haute connaissance.

    En elle s'écoule le fleuve de la Bienfaisance et le vent déployant ses ailes et de multiples fonctions de communication avec, selon les constitutions de chacun, les outils d' ouverture à la lecture et préhension vitale utile à dévoiler en temps utile.

     

    (Je poursuis plus car mes yeux se ferment, prévenant du sommeil nécessaire.
    Ainsi comme bien souvent, je ferme les yeux très heureuse de rejoindre mon étoile bleue).

     

     


    ©Colinearcenciel, écrit avant hier 21 mars 2018


    votre commentaire
  • Arvo Pärt naît à Paide le 11 septembre 1935 en Estonie. Ses parents divorcent alors qu'il n'a que trois ans et sa mère l'emmène vivre chez son nouveau compagnon à Rakvere, au nord-est de l'Estonie.

    Là, entre sept et huit ans, il suit des cours de musique après l'école et apprend les bases du piano et de la théorie musicale. À la maison, il ne dispose que d'un vieux piano à queue dont seuls les registres extrêmes peuvent être joués convenablement ; cela le pousse à l'expérimentation et à inventer ses propres œuvres.

    Adolescent, il écoute toutes sortes de musiques à la radio mais il est plus particulièrement intéressé par la musique symphonique. Il écoute notamment les programmes de la Radio finlandaise  qui pouvaient être captés assez clairement dans le nord de l'Estonie. On raconte même qu'il tournait en rond sur la place de la ville alors que les concerts symphoniques y étaient diffusés via des haut-parleurs , à vélo, pour ne pas rester statique et ne pas éveiller les soupçons.

    Bien que le piano soit son instrument de prédilection et qu'il en joue parfois en concert comme accompagnateur, il pratique aussi le hautbois  dans l'orchestre de son école, les percussions dans un groupe de danse et chante dans le chœur de son école. Progressivement, il passe des improvisations au clavier à des compositions plus formelles qu'il commence à noter vers quatorze ou quinze ans. Vers ses 17 ans, il présente Meloodia, pièce pour piano qu'il compose pour un concours de jeunes artistes. Sa pièce est remarquée mais, sans doute à cause d'un manque évident de racines ou d'influences estoniennes, il ne remporte aucun prix. Pärt se rappelle qu'elle était dans le style de Rachmaninov mais qu'elle n'avait rien de personnel.

    Arvo Pärt entre en 1954  à l'École secondaire de musique de Tallinn et compte parmi ses professeurs Harry Otsa.  Il y étudie la théorie musicale, la composition, le piano, la littérature musicale, l'analyse et la musique populaire. Cet apprentissage est interrompu après quelques mois seulement par le service militaire obligatoire au cours duquel il joue de la caisse claire et du hautbois dans la fanfare. Ces deux années sont vécues comme une souffrance et il contracte une maladie rénale qui compromettra sa santé pendant plus de dix ans.

    Il retourne à l'École secondaire de musique de Tallinn pour l'année académique 1956-57 avec Veljo Tormis pour professeur et assimile facilement toute idée nouvelle (dont le dodécaphonisme), particulièrement le peu de musique occidentale qu'il peut entendre. Il fait déjà preuve d'un talent évident et naturel pour la composition ; un de ses compagnons d'étude, Ave Hirvesoo, déclare même qu'il « semblait secouer sa manche et des notes en tombaient ».

    Il entre au conservatoire de Tallinn  à l'automne 1957  où il étudie avec Heino Eller. Les programmes obligatoires comportent également l'économie politique, l'histoire du Parti communiste  et la « science de l'athéisme ». Parallèlement, il trouve un emploi d'ingénieur du son à la radio estonienne, poste qu'il occupe de 1958 à 1967. En 1962, l'une de ses compositions écrite pour chœur d'enfants et orchestre, Notre jardin (1959), le fait connaître dans toute l'Union soviétique  et lui permet de remporter le Premier Prix des jeunes compositeurs de l'URSS.

    A cette époque il est quelque temps directeur musical du Théâtre des Pionniers  de Tallinn et compose de la musique pour le théâtre, particulièrement des pièces pour les enfants et les marionnettes (Quatre danses faciles pour le piano, Cinq chansons enfantines) ; il reçoit également de nombreuses commandes de musiques de film. Quand il sort diplômé du conservatoire de Tallinn en 1963, sa carrière professionnelle de compositeur est déjà bien amorcée.

    Au début des années 1960, il s'initie à la composition sérielle,  dont relèvent ses deux premières symphonies ; cela lui attire immédiatement d'importantes inimitiés, la musique sérielle étant considérée comme un avatar de la décadence bourgeoise occidentale. Tout aussi incorrectes politiquement dans le contexte soviétique, ses compositions d'inspiration religieuse, ainsi que sa technique du collage un temps utilisée, limitent considérablement le rayonnement de son œuvre.

    En 1968, en proie à une crise créatrice, et à la suite de la censure par le régime communiste de son œuvre Credo, Arvo Pärt renonce au sérialisme et plus globalement à la composition elle-même, et ce durant une dizaine d’années, temps qu'il consacre à l'étude du plain chant grégorien  et à celle de compositeurs médiévaux français et flamands tels que Guillaume de Machaut, Ockeghem, Obrecht et Josquin des Prés.  Ces études et réflexions aboutiront à l'écriture d'une pièce de style intermédiaire, la Symphonie n°3 (1971).

    Son évolution stylistique est notable en 1976 avec la composition d'une pièce pour piano devenue célèbre, Für Alina,  qui marque une rupture avec ses premières œuvres et qui pose les jalons de son nouveau style, qualifié par lui-même de «style tintinnabuli ».

    L'auteur l'explique ainsi : « Je travaille avec très peu d'éléments - une ou deux voix seulement. Je construis à partir d'un matériau primitif - avec l'accord parfait,  avec une tonalité spécifique. Les trois notes  d'un accord parfait sont comme des cloches. C'est la raison pour laquelle je l'ai appelé tintinnabulation ».

    L'année suivante, Pärt écrira dans ce nouveau style trois de ses pièces les plus importantes et reconnues : Fratres, Cantus in Memoriam Benjamin Britten et Tabula rasa. 

    En 1980, accompagné de sa famille, il quitte son pays où il est en proie à la censure pour Vienne où il obtient la nationalité autrichienne.  

    L'année suivante il part pour Berlin Ouest.  De fréquents séjours le conduisent près de Colchester dans l'Essex. Il revient ensuite en Estonie et vit désormais à Tallinn.

    Son succès jamais démenti dans tout l'Occident, et particulièrement aux Etats Unis, a pour inconvénient de le ranger dans la catégorie des compositeurs « minimalistes mystiques », avec Henryk Gorecki et John Tavener.  En 1996, il devient membre de l'Académie américaine des arts et des lettres. 

    Créateur d'une musique épurée, d'inspiration profondément religieuse — il est de confession chrétienne orthodoxe,  et les chants orthodoxes ainsi que les chants grégoriens  ont influencé son style sur la modulation lente des sons —, associée par certains à la musique postmoderne, Arvo Pärt creuse à présent le sillon de son style tintinnabuli.

    Ses œuvres ont été jouées dans le monde entier et ont donné lieu à plus de 80 enregistrements, ainsi qu'à de très nombreuses utilisations pour l'illustration sonore de films et de spectacles de danse.

    SPIEGEL IM SPIEGEL


    votre commentaire
  •  

     

     

    Franz Liszt un séduisant jeune homme virtuose par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780–1867), 1839

    En 2011, le monde a marqué le 200e anniversaire de la naissance et le 125e anniversaire de la mort d'un homme qui, sans inventer des mécanismes à synthèse exactement, qui sans doute le premier à les déployer à la recherche virtuosité inégalée : Franz Liszt.

    Franz Liszt était une superstar, un génie et une célébrité européenne - il était tout à fait exceptionnel. Même enfant, il a jeté son dévolu sur les auditoires de Vienne, Paris et Londres. Plus tard, il a parcouru toute l'Europe, menant sa carrière à des hauteurs vertigineuses. La presse populaire au moment de sa performance sur les nombreuses escapades qui ont rempli son intérêt fiévreux en lui. Il y avait des moments où l'enthousiasme déclenché par ses apparitions publiques étaient délirantes, et ses contemporains projetaient toutes sortes de fantasmes érotiques et désirs secrets avec sa prestance, la beauté de son physique.

     

    En seulement huit ans, Liszt a donné environ un millier de récitals - un total incroyable. Chopin - et il l'a fait, d'ailleurs, de mémoire, dans le processus, il a effectivement inventé le pianiste et son orchestre.

    En tant que compositeur et orchestrateur aussi, Liszt était un révolutionnaire qui écrivait des œuvres pionnières ouvrant de nouveaux mondes d'expression.

     

    Pour le critique musical Klaus Umbach, Liszt était comme un séquoia géant parmi les progéniteurs de la musique classique « , et la plupart de ceux qui cherchent à apparaître comme ses égaux aujourd'hui et qui veulent l'imiter ne sont sérieusement pas plus que des bonsaïs artificiellement induit en semblant plus tels qu'ils sont, tout en étant soutenus par une industrie culturelle en plein essor qui donne sa bénédiction à l'artiste. 

    En 1847, il quitte sa vocation de virtuose itinérant et s'installe dans la petite ville de Weimar, où il fait carrière comme journaliste, organisateur, enseignant et administrateur de théâtre. Si ce changement de direction particulière tranquillement inquiètent les observateurs ils n'en sont pas moins incrédules.

    Lorsque quelques années plus tard, en avril 1865 Liszt devint un catholique très pratiquant et entra dans les ordres en tant qu'abbé pour un temps prenant sa résidence à l'enceinte du Vatican - "(c'est ce dont il a besoin pour être la compagnie de belles femmes)" raconte t'on. Il a passé les dernières années de sa vie en tant que professeur de piano, faisant la navette entre Rome, Weimar et Budapest.

    Comment pouvez-vous concilier ces aspects? "Est-ce que Liszt ne voit pas de contradiction entre sa vie en tant que catholique craignant Dieu et un homme du monde dont le mode de vie, embrassant toute une série d'amours scandaleuses, ne pouvait guère être concilié avec les mœurs sexuelles de l'Eglise de Rome ?" (C'est ce qui se colporte à son sujet à l'époque, l'église n'étant pas exempte de volupté avec les belles dames !).

     

    De nombreux, croquis, peintures,  le représentent à différentes étapes de sa vie.

    Les images de ses années de virtuose ont un air emblématique positif, montrant un jeune homme avec des traits frappants, ses longs cheveux brossés soigneusement à l'envers. Il est habillé à la mode, tandis que l'expression mystérieuse sur son visage n'est rien si elle n'est pas séduisante.

    Ici, le jeune Liszt est l'incarnation même du virtuose romantique. La crinière blanche des neiges est en contraste curieux avec sa soutane. Liszt était un maître du déguisement, un homme qui portait de nombreux masques différents.

    L'ambiguïté énigmatique de Liszt est en contraste marqué avec l'impression sans ambiguïté laissée par l'homme qui, en 1870  devient comme un fils et un frère pour Richard Wagner qui s'exprime en disant : q «Le mien est un enfant différent de l'organiste», a insisté Wagner.

    Il ajoute : "J'ai des nerfs sensibles, je dois avoir de la beauté, de l'éclat et de la lumière. Le monde me doit une vie! Je ne peux pas vivre la vie misérable d'un organiste comme ton Maître Bach ! Est-ce une demande scandaleuse de dire que je mérite le peu de luxe que je peux supporter? Moi qui peut donner du plaisir à des milliers? "

    Liszt aurait jamais mis son nom pour la recherche sur l'expression de l'égoïsme et l'infatuation ou, au mieux, il aurait utilisé le subjonctif en indiquant les exigences. Ce n'est pas un hasard qu'il ne parle pas en français : dans les circonvolutions galantes de la langue de la diplomatie, il peut dissimuler son identité. Mais quand ses actions étaient-elles «authentiques»? Et quand a-t-il montré au monde juste un autre de ses masques? ...

    La musique de Liszt est pas moins fascinante que l'homme lui-même: il a écrit non seulement des études magistrales pour le piano, mais si ravissantes  subtiles et des transcriptions très virtuoses ainsi que des œuvres qui, composées vers la fin de sa vie, sont tout à fait à couper le souffle , des miniatures ultramodernes qui pointent vers le XXe siècle.

    Ses œuvres orchestrales étaient à la fois importantes et comprennent un certain nombre de poèmes symphoniques complets. Mais il a écrit de la musique d'orgue, des chansons, des oratorios, des messes et même de l'opéra. Leur langage musical est souvent héroïsme, avec un dandy et triomphaliste condescendant, tandis que dans d'autres pièces, il est poétiquement naïf, érotique et délicat.

    Les œuvres de ses dernières années sont remarquables par leur austérité inquiétante. Le piano de Liszt travaille la demande de l'art a fait "séparer le bon grain de l'ivraie", ce qui explique pourquoi il a  toujours une place importante dans le programme de récital des pianistes de la stature de Busoni, Horowitz, Brendel, Barenboim, Martha Argerich et Arcadi Volodos, qui tous apprécient les Sonates, les études de 'Paganini' et la première valse de Mephisto.

    Franz Liszt

    «Je dis« Apparition »Parce que je n'ai jamais entendu parler de la personne extraordinaire que j'ai vue», Marie d'Agoult se souvient de sa première rencontre avec Liszt.

     

     

    Franz Liszt

    Le sortilège de Liszt dans les salons de Paris Le Cigar Tux de George Sand, le pseudonyme d'Aurore Dupin, Baronne Dudevant (1804-1876), photographié ici en caricature par son fils Maurice (1823- 1837. La légende dit: «Maman bien étonnée d'entendre Liszt» (Maman très surprise d'entendre Liszt).

    Franz Liszt

    Liszt à trente ans (1841)

    Franz Liszt

    Une icône du mouvement romantique. Liszt improvise au piano. Peinture à l'huile par Josef Danhauser (1805-1845), 1840. Assis (de gauche à droite) sont Alexandre Dumas (1802-1870), George Sand (1804-1876) et Marie d'Agoult (1805-1876); Debout (de gauche à droite) se trouvent Victor Hugo (1802-1855), Nicolò Paganini (1782-1840) et Gioachino Rossini (1792-1868). Ludwig van Beethoven (1770-1827) sculpté en 1821 par Anton Dietrich (1799-1872), et sur le mur est un portrait de Lord Byron (1788-1824).

    Franz Liszt

    Caricature de Jean Ignace Isidore Gérard Grandville (1803-1847) représentant le salon parisien de Gay Del Girard (1804-1855), où les membres de la haute société de la ville se rencontraient pour planifier leurs intrigues. Ici aussi, Marie d'Agoult assume le nom de plume de Daniel Stern. Les lacs ici (de gauche à droite) sont Honoré de Balzac (1799-1850), Frédéric Soulié (1800-47), Alexandre Dumas, Delphine Gay de Girardin, Liszt au piano, Jules Janin (1804-1874) et Victor Hugo.

     

    Les autres œuvres de Liszt ont tendance à être éclipsées par ses pièces pour piano. Sa musique orchestrale, par exemple, est sérieusement sous-représentée dans le monde de la musique aujourd'hui, une situation attribuable en partie aux prédilections à la mode d'une jeune génération de chefs d'orchestre.

    Mais il y a une autre raison - historique - à cette négligence: le mariage de la fille de Liszt, Cosima, avec son ami Richard Wagner en août 1870 devait avoir de fâcheuses répercussions sur lui.

    En établissant le Festival de Bayreuth, les ambitions sans scrupules de Wagner ont exploité leur éminent parent pour leurs propres fins financières, et même après la mort de Wagner en 1883, Liszt a continué à jouer le rôle de leur «chien de chambre», comme il s'est décrit dans un moment de moquerie. Tandis que Cosima sortait de l'ombre et prenait le rôle de la matriarche toute puissante de Bayreuth, Liszt en vint à être vu par les wagnériens en général comme un peu plus que l'homme qui avait aidé leur idole sur son chemin et qu'il était lui-même un compositeur de génie était trop facilement oublié.

    «Liszt n'existait pas dans ma jeunesse», se souvient l'arrière-arrière-petite-fille de Richard Wagner, Nike.  Pire, il n'existait que comme une figure d'amusement doux qui n'intéressait personne - chaque fois que des membres de la famille lui parlaient, c'était par le titre ironique de «l'abbé».

    Je peux encore voir mon père Wieland s'endormir lors d'une représentation de Die heilige Elisabeth à laquelle il a dû assister en tant que représentant de la famille.

    Si jamais il y avait des récitals de piano mettant en vedette des œuvres de Liszt à l'Opéra des Margraves ou à la Stadthalle de Bayreuth, la famille se distinguait par son absence, une absence due autant que par pure ignorance.

    Les raisons du rejet de Liszt par la famille Wagner étaient entièrement mondaines, tournant autour des hiérarchies, de la vanité et, surtout, de l'argent. Trop de rivalité dans la maison aurait été mauvaise pour les affaires, aurait pensé Cosima.

    Selon Nike Wagner, «la hiérarchie musicale devait être maintenue malgré les relations étroites. A son tour, cela signifiait assurer la «première place» dans l'histoire de la musique. En fait, Wagner devait plus à son ami et à son beau-père qu'il ne pouvait jamais l'exprimer.

    Liszt l'encourageait chaque fois qu'il le pouvait et, à plusieurs reprises, le sauvait de la ruine financière. Et ce n'était pas tout, car dans un moment privé, nous trouvons Wagner admettant à Hans von Bülow que «je suis devenu un homme totalement différent en matière d'harmonie à la suite de la découverte des compositions de Liszt.» 

    Et en conversation avec son second,  Wagner a même admis avoir reçu des biens volés, affirmant qu'il avait «volé beaucoup» à Liszt : «R. appelle ses poèmes symphoniques un repaire des voleurs, qui nous fait rire de bon cœur.

    On se rend compte au travers des narrations de l'époque, combien Liszt ne devait ni être pervers, ni s'amuser avec légèreté avec les femmes, car en lui, il n'y avait pas ces désirs de gloire et d'argent et que son génie le poussa plus loin que Wagner qui le copia et lui vola des oeuvres et des thèmes. Les histoires se poursuivent bien souvent fallacieuse quant à la valeur d'un compositeur car "la musique peut apporté tant d'argent et tant de vanité" que beaucoup en ont fait un jeu de dupe dans leur vie n'hésitant pas à agir comme des prédateurs utilisant toutes les facéties possibles. On peut en conclure que Liszt n'était pas l'homme à mille masques (ce qui se disaient par médisance) mais un compositeur habité de foi et hors du commun. Son génie précoce a amené, comme à toutes époques, les jalousies les plus tenaces et amené les mouches à miel, devenues des apparents papillons très talentueux de ce qu'ils ont assimilés grâce à Franz Liszt et appris et volés. 

     

     


    votre commentaire