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    Alexandre Porfirievitch Borodine est né le 12 novembre 1833 à Saint-Pétersbourg et il mourut dans cette même ville en 1887. Multidisciplinaire, cet êtres exceptionnels était en même temps compositeur, chimiste et médecin. Sur l'image ci-dessus le buste de Borodine.






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    CONCERTO
    BRANDEBOURGEOIS
     
     n° 3

     

    Les concertos brandebourgeois sont un ensemble de six concertos de Johann Sébastian Bach  (BWV 1046 à 1051), qui comptent parmi les plus renommés qu'il ait composés.

    Le qualificatif de brandebourgeois est dû à Philipp Spitta qui, suivant l'usage germanique, fait référence au dédicataire, le margrave Christiana Ludwiga de Brandebourg.

     

     

     

     


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  • C' est le 15 mars 1700 que le lycée d'Ohrdruf raie Jean-Sébastien Bach du registre des élèves de Secunda, la seconde (ils se trouvent à court d'hébergement).

    Il fête son quinzième anniversaire en compagnie de Georg Erdmann avec qui il entretiendra une très longue amitié car il lui a écrit trente ans plus tard une lettre importante.

    Ainsi Jean-Sébastien allait faire un voyage à pieds de 340 kms sur des routes qui n'étaient pas sûres car à cette époque un dixième de la population allemande n'avait plus de domicile (on se trouve à 50 ans de la fin de la guerre de Trente Ans).  Des milliers de rôdeurs étaient continuellement sur le chemin : des mendiants, des vagabonds, des déserteurs, des pèlerins, messagers, colporteurs, commerçants juifs, bohémiens, prostituées, acrobates, dompteurs, chanteurs, prestidigitateurs, chaudronniers, truands ou bandits de grand chemin et aussi bien sûr des voyageurs.

    Il réussit à faire ce voyage en trois semaines donc à un rythme de vingt kilomètres par jour.

    Sébastien eut une santé de fer toute sa vie et ne fut jamais malade.

    lLunebourg  dominée par l'église qui existe toujours, était considérée comme un centre de musique chorale protestante.

    A l'époque une abbaye bénédictine habitées par des moines luthériens se dressait en ces lieux mais aujourd'hui elle n'existe plus.  Beaucoup de bâtiments d'époque ont disparu.

     

    Lüneburg en 1740

     

    Johan Sebastian Bach Platz

    L'église St Michaël

     

    Pour les dimanches et jours de fête la "Michaeliskirche" disposait d'un Chorus Symphoniacus, un choeur élargi qui exécutait des cantates avec accompagnement orchestral.  Pour le service religieux du matin et du soir, le choeur était composé de douze chanteurs et de trois jeunes instrumentistes.  Les jeunes boursiers comme Bach recevait le gîte et le couvert, le bois de chauffage et les bougies plus encore un thaler tous les deux mois. Avec son bagage d'Ohrdruf Sébastien s'en sortait sans aucune peine au niveau des études classiques de l'époque qui comprenaient du latin, du grec, des éléments de l'hébreu, la religion, de la rhétorique et des introductions à la philosophie et l'art poétique : en fait il allait préparer son baccalauréat classique et on peut comparer ses études aux gréco-latines.

    Ce fut une belle période pour lui. Même si parfois, il servait de domestiques aux jeunes seigneurs qui ne les traitaient pas toujours avec bienveillance. Ces Seigneurs faisaient des études en langues françaises et c'est par eux qu'il apprit le français et les  manières françaises.  Par eux aussi, il faut le seul musicien à être admis dans le corps des hauts fonctionnaires.

    Sébastien avait une belle voix de soprano et il dût certainement être pris de panique lorsque deux mois plus tard sa belle voix sombra dans une octave inférieure.

    C'est au cours de ces années que Sébastien se familiarisa avec le répertoire polyphonique et se décida à devenir organiste d'église.

     

     

     

     

     

     


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    La page de titre originale des Variations Goldberg

     

     

     


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  • UN PORTRAIT DE FREDERIC CHOPIN

     

    Quand, à la fin de 1836, Chopin et George Sand se virent pour la première fois, 
    ils étaient célèbres tous deux depuis plusieurs années. Bien qu'il n'eût alors que vingt-six ans, Chopin avait composé déjà plusieurs de ses
    œuvres maîtresses: les deux cahiers d'études, la ballade en sol mineur, le premier
    scherzo, des nocturnes, des polonaises, des mazurkas; sans oublier les deux concertos. C'était un des musiciens les plus unanimement appréciés dans les milieux les plus
    divers. Les littérateurs, les poètes, les artistes et le «grand monde» l'admiraient,
    sinon autant qu'il le méritait, mais du moins avec enthousiasme.

    Son talent transcendant et original de pianiste subjuguait ses auditeurs et sa
    présence était désirée, souhaitée, attendue tous les soirs dans les salons les plus
    célèbres de l'époque. Par le prestige de son art si neuf, si sincère, par son élégance aussi , il faut le dire,
    ce beau jeune homme était un des rois, ou pour parler le langage du temps, un des
    lions de Paris. De plus n'était-il pas Polonais en ce temps où l'on plaignait tant l'infortunée Pologne? C'est dire qu'il charmait le cœur de multiples admiratrices et s'attirait beaucoup d'envieux ; ce
    dont il ne tirait nulle vanité du reste. Bien que conscient de sa valeur, Chopin était
    dénué de prétention; son esprit, sa gaîté, son aimable caractère en faisaient un com- pagnon des plus agréables. George Sand avait conquis une renommée éclatante par des romans très vite
    fameux : Indiana, Lélia, Jacques. La Revue des Deux Mondes publiait ses ouvrages dont les péripéties étaient suivies avec curiosité, avec passion par une
    foule de lecteurs. Bref, George était, à trente - deux ans, la femme la plus célèbre de France. Elle n'était d'ailleurs pas sans charme, et ses grands yeux noirs,
    ses yeux de velours mat avaient commis bien des ravages. San-deau, Musset, le
    docteur Pagello, Prosper Mérimée, Michel de Bourges — pour ne citer que les noms
    les plus connus — s'étaient, de 1830 à 1836, succédés dans la vie de cette ennemie
    du mariage. Aurore Du pin, baronne Dudevant, dite George Sand, avait deux enfants: Maurice,
    fils du mari, du banal baron Casimir Dudevant, et Solange, fille — on le sait a présent
    — de Stéphane Ajasson de Grandsagne, le gentilhomme berrichon qui fut peut-être
    le premier amant de la future romancière. Mais l'aventure n'était pas connue et
    Solange passait, elle aussi, pour un enfant de Casimir. En septembre 1836, Chopin, pendant un séjour à Dresde, se fiança a une jeune
    Polonaise, Marie Wodzinska, dont il s'était épris l'année précédente. Marie était la sœur d'anciens condisciples de Frédéric: Antoine, Casimir et Félix
    Wodzinski. C'était une charmante et rieuse jeune fille aux longs cheveux noirs, aux yeux noirs aussi. M. me Wodzinska— la mère — exigea que les fiançailles fussent d'abord secrètes,ce qui tourmenta et inquiéta cruellement le grand artiste. Quand Chopin rencontra George Sand en 1836,
    il avait le cœur plein et illuminé par son grand et sincère amour pour la jeune Polonaise. Puis, durant l'été de 1837, les Wodzinski rompirent les fiançailles... Un immense
    chagrin s'empara du jeune homme, et aussi une sourde et légitime colère. Sous l'impulsion de cette révolte, il composa le sublime scherzo en si bémol
    mineur. Coup de foudre. Comment employer d'autres termes pour caractériser l'impression
    que produisit Chopin sur l'auteur de Lélia? On en trouvera la preuve dans le présent
    ouvrage. Ce sentiment ne devait d'ailleurs pas empêcher la romancière de nouer parallèlement d'autres intrigues amoureuses. Mais on peut dire qu'elle songea à Chopin dès 1836 avant d'entrer —
    définitivement — dans la vie du grand musicien, deux ans plus tard. Toutefois,
    si Aurore fut incontestablement la passion dominante de la vie de Frédéric, celui-ci
    sembla, au début de la liaison, subir plutôt le brûlant amour de cette femme à laquelle il devait bientôt s'attacher de toutes ses forces et de toute son âme. Autour des deux héros ont gravité à cette époque bien des personnages de second
    plan, intéressant à plus d'un titre. Voici d'abord la confidente de la romancière: la comtesse Mari ia ni, née de
    Folleville. Charlotte, dite Carlotta Marliani, avait épousé un Espagnol dont la mère était Italienne: le comte Manoël Marliani, consul d' Espagne à Paris. Chopin, dans cette période angoissée de sa vie, eut, pour conseiller sentimental,
    son vieil ami, le comte Albert Grzymala, un exilé de Pologne à fâme élevée et au caractère aimable. Frédéric avait deux autres amis très chers :
    le docteur Jean Matuszynski, dit Jeannot, dit Jasio, dit Janek, et le pianiste
    Julien Fontana. Rien de plus fraternel que le dévouement dont se donnèrent mutuellement preuve Chopin, Matuszynski, Fontana et Grzymala. Julien Fontana qui, durant le voyage à Majorque, fut le fidèle correspondant du
    grand compositeur, devait beaucoup à son génial ami. Ancien condisciple de Frédéric au Conservatoire de Varsovie, Julien avait un caractère sombre,
    inquiet et susceptible. Chopin s'efforça toujours d'encourager, de distraire son cher lulien et il l'aida dans sa vie matérielle. Marie d'Agoull, la célèbre maîtresse de Liszt, apparaît ici sous un jour fort peu
    favorable. Elle avait pris ombrage de la liaison de George Sand et de Chopin et
    elle cribla les deux amants des traits de sa spirituelle méchanceté.
    Dans les pages réunies plus loin, ce sont les deux héros eux-mêmes qui, en narrant 
    chacun à son confident les débuts de leurs amours, puis les péripéties du célèbre
    voyage, nous révéleront le fond de leur cœur et nous emmèneront avec eux à
    Majorque, dans cette île d'or dont l'une des plus saisissantes merveilles est, certes,
    la prestigieuse Chartreuse de Valldemosa.
    PREMIÈRE APPARITION DE GEORGE SAND 
    DANS LA CORRESPONDANCE DE CHOPIN 
    
    1. —Frédéric Chopin à sa famille, à Varsovie. 
    
    [1836.] 
    
    [. . .] J'ai fait la connaissance d'une grande célébrité: Madame Dudevant, connue 
    sous le nom de George Sand; mais son visage ne m'est pas sympathique et ne m'a
    pas plu du tout. Il y a même en elle quelque chose qui m'éloigne. [...] ri) (1) La première impression faite par George Sand sur Chopin n'eut, on le voit, rien de favorable. Les phrases ci-dessus, extraites d'une lettre détruite et dont la trace subsiste grâce à l'ouvrage de Karasowski, sont corroborées par ce fragment d'un message de Ferdinand Hiller à Liszt: «Un soir, dit Hiller, tu réunis chez toi l'élite de la littérature française. Certes, George Sand ne pouvait y manquer. En me reconduisant chez moi, Cho- pin me dit:— «Quelle femme antipathique, cette Sand ! Est-ce vraiment bien une femme? Je suis prêt à en douter».





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