• Fichier:Détail de chevallet.JPG



    Les cordes consistent en un simple fil métallique de faible diamètre et, contrairement à celles du piano, elles ne sont pas « filées ». Elles peuvent être en fer, en laiton , en cuivre ou en  bronze, et sont disposées dans le sens de la plus grande longueur, du clavier vers la pointe.





    Passage de la corde sur le   chevalet

    Vers la pointe, chacune d'elles est fixée à une pointe d'accroche située près de l'éclisse courbe. Près du clavier, chacune s'enroule sur une cheville d'accord qui permet de régler finement la tension, donc la hauteur du son émis. Entre ces deux points fixes, chaque corde enjambe deux pièces de bois dur : sillet (fixé sur le sommier) et chevalet (collé sur la table d'harmonie). Sur le sillet comme sur le chevalet, la corde est guidée par des pointes métalliques qui permettent de fixer précisément sa position. La longueur utile ainsi établie entre pointe de sillet et pointe de chevalet détermine la hauteur du son émis.

    À chaque note correspondent une ou plusieurs cordes, groupées en nappes imbriquées ou superposées au-dessus de la table d'harmonie : l'ensemble des cordes d'une même nappe constitue un « rang » ou « jeu » et peut posséder un sillet et/ou un chevalet particulier. Selon la disposition de l'instrument, les sillets et chevalets peuvent donc être uniques ou multiples.

     

     



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  • Les vibrations des cordes sont transmises à la table d'harmonie qui joue un rôle d'amplificateur et qui consiste en une lame de bois très fibreux très mince (entre 2,2 mm et 4,2 mm, chiffres indicatifs) occupant presque toute la surface de l’instrument.


    Cette transmission se fait par l’intermédiaire du chevalet , pièce de bois dur qui est collée sur la table d'harmonie et sur laquelle sont tendues les cordes. La cavité de la caisse sert de résonateur.

    La table d'harmonie est renforcée, par en dessous donc de façon invisible, par des barres de bois qui la raidissent partiellement. Le barrage joue de façon déterminante sur la qualité du son et sa disposition exacte était un secret de fabrication jalousement gardé par les facteurs. Il diffère selon les écoles de facture et la disposition de l'instrument.

    La table d’harmonie est ordinairement percée d'une ouïe dans son angle droit, l’orifice généralement circulaire est alors muni d’une rosace ouvragée en parchemin ou dégagée dans le bois, à motif géométrique (clavecins italiens) ou en étain doré, souvent ornée d'un ange musicien (clavecins flamands et français) : dans ce dernier cas, elle porte la marque du facteur. Cette ouïe n'est pas indispensable, mais joue aussi sur le son, permet d'équilibrer l'hygrométrie et d'éviter un couplage avec le fond.


    Dans les clavecins de tradition flamande ou française, la table d’harmonie - de même que le placage de sommier qui semble la prolonger vers le clavier - est très généralement décorée de motifs floraux, d’insectes, d’oiseaux, etc. alors que les Italiens et les Anglais préfèrent le bois brut. La table n'est pas vernie.




    Décoration de table d'harmonie dans la tradition flamande




    Fichier:ClavecinVueSupérieure.JPG

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  • Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, BEAUTE DES GRANDES ORGUES

    Les grandes orgues de l'Eglise de Charlevilles Mézière

     

    Plus qu'un souffle, une harmonie, des vagues submergeantes de toutes les couleurs, fortes comme la nature, fortes comme le vent et les orages, les grandes orgues vous saluent majestueusement... avec respect.

    ColinearCenCiel


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    TOCCATA ET FUGUE en ré mineur J.S. BACH

    Karl Von Strugger

     

           

     

     

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