• CARL MARIE VON WEBER, LE PLUS GRAND ROMANTIQUE, A VIENNE

    C'est à Vienne, nous en avons déjà parlé que Carl Maria von Weber rencontrera l'abbé Vogler, un éminent professeur de composition qui lui donne des leçons de contrepoint et de fugue.

    A 17 ans cet abbé lui fit obtenir la place de chef d'orchestre du théâtre de Breslau. A 27 ans il est déjà nommé maître de la musique du théâtre de Prague. En 1816 il se marie avec la cantatrice célèbre  à l'époque Caroline Brandt.

    Nous entendons une oeuvre magnifique pour piano et orchestre le Concert Op. 79 en son début, une oeuvre toute remplie de délicatesse et de douceur, particulière pour l'époque et unique dans son genre ; romantique, belle dans une sorte de simplicité sobre et merveilleuse, profonde, forte, rayonnante et très originale. Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=2VgpqpT4qM4

     

    CARL MARIE VON WEBER, LE PLUS GRAND ROMANTIQUE, A VIENNE

     

     

     

    Rappellons que Carl Maria von Weber fut un ardent promoteur de la musique romantique allemande et qu'il est né à Eutin le 18 décembre 1786 il y a 224 ans. Son père qui était un ancien officier était devenu directeur de théâtre et sa mère, de santé très délicate était cousine avec la femme de Mozart Constanzia  dont nous avons aussi la biographie et des portraits dans cet espace.

    Ici nous entendons un Andante et Rondo Hungarian particulièrement grâcieux et merveilleux.

    Parceque son père devait, par son travail se déplacer souvent, Carl voyagea beaucoup durant sa jeunesse et il reçut des leçons de musique du chef d'orchestre du théâtre de son père et puis de Michel Haydn frère de Joseph Haydn. A 12 ans déjà il fait édité un recueil de 6 fuguettes pour piano et entretemps il s'occupe de peinture et de dessin : il perfectionne un procédé de lithographie et grave lui-même sa deuxième oeuvre : Variations pour le piano.

     

     

    Oui même selon Hector Berlioz, Carl serait le plus grand romantique dépassant même Robert Schumann dans sa musique symphonique... mais Carl Maria von Weber le dépasse quant à son sens et le domaine du  théâtre. Berlioz admirait Carl Maria von Weber.

    Voici l'ouverture de l'Opéra Obéron dont nous allons parler plus longuement.

     

     

     OBERON

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    Le nom Obéron est mentionné dans la littérature française dès la première moitié du XIIIe siècle, comme nain féerique qui aide le héros, dans la chanson de geste Les Prouesses et faitz du noble Huon de Bordeaux.

    Quand Huon, fils du comte Seguin de Bordeaux, traverse la forêt où vit Obéron, il est mis en garde par un ermite. Mais sa courtoisie le conduit finalement à recevoir les salutations d'Obéron et obtenir ainsi son aide dans sa quête. Ayant tué Charlot, le fils de l'empereur (en se défendant), Huon doit visiter la cour de l'amir de Babylone et accomplir divers exploits pour obtenir le pardon. C'est seulement grâce à l'aide d'Obéron qu'il y réussit.

    L'elfe apparaît : il est d'une taille de nain mais d'une grande beauté ; Obéron explique que lors de son baptême, une fée offensée l'a condamné à cette petite taille - première mention d'une mauvaise marraine-fée). Quelque peu radoucie, elle lui aurait ensuite donné en compensation cette grande beauté. Cet aspect singulier, issu de l'Alberich de Nibelungen, la taille de nain, trouvait ainsi une explication.

    Le véritable Seguin était comte de Bordeaux sous Louis le Pieux en 839, et mourut en combattant les Normands en 845. Charles l'Enfant, fils de Charles le Chauve, mourut en 866 des blessures infligées par un certain « Aubouin », dans des circonstances similaires à celles du Charlot de l'histoire - un guet-apens. Obéron apparaît donc dans l'imaginaire courtois français du XIIIe siècle, d'après une interprétation de faits historiques datant du IXe.

    À ce personnage légendaire, il est donné quelques artefacts celtiques, telle une coupe magique (comparable au Saint Graal) qui reste toujours pleine pour le vertueux : « La coupe magique fournissait leur repas du soir ; son pouvoir était tel, qu'elle proposait non seulement du vin, mais aussi des aliments plus solides quand désirés » selon Thomas Bulfinch. Dans cette histoire, Obéron est également présenté comme l'enfant de la fée Morgane et de Jules César.

    Un manuscrit du roman dans la ville de Turin  contient un prologue à l'histoireHuon de Bordeaux, sous la forme d'un roman séparé (dédié au personnage d'Auberon), et quatre suites. Il y eut plus tard des versions françaises   

     

    Comment ne pas fondre devant une telle écriture : je suis éblouie par ce maître en écoutant et lisant les notes : quel émerveillement et mon âme sourit ainsi que mon visage ;) : quel bonheur d'écouter une telle virtuosité d'écriture et d'interprétation ! C'est le total ravissement ! Nous avons écouté entretemps un autre concerto mais sans pouvoir en lire l'écriture : c'est voulu ! Je voulais savourer cette oeuvre et avant d'en écouter la suite, l'interrompre par les trois parties du concerto pour piano et orchestre n°1 Op. 11. Pour mieux encore savourer ceci : bien que ce concerto en trois mouvements m'a énormément séduite une fois de plus! Et vous ? Dites-moi ....

    Coline

     

     

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