Bonjour chers amis,
La vie est faite de saison : oui nous avons nos saisons avec nos printemps, nos étés, nos automnes et nos hivers. Et parfois l'hiver est bien long. Et puis l'on dit qu'il y a des jours sans et des jours avec. A certains moments, on ne voit pas d'issue et on a l'impression que tout s'écroule, que toutes les portes se ferment. On en arrive même à être hébété tellement le vent est fort et vous empêche d'avancer et même vous fait reculer. Je ne sais ce que la béance de quatre années d'incertitude peut apporter comme renouveau lorsque, déjà à l'épreuve vous ramassez des coups, des humiliations et des insultes et que vous subissez toutes sortes de dommages.
Bien étrange ce monde qui ne vous ménage point et vous force à un recul, plus encore à rester réfugier dans votre univers ou pire encore, vous pouvez souffrir de phobie sociale, bien qu'avenant et convivial. Pire vous en voyez, pire les gens le savent et plus ils vous enfoncent. Ah non la race humaine n'est pas très belle et, je ne peux qu'admirer la solidarité des oiseaux, comme les corneilles qui vont et qui viennent en groupe, ces couples fidèles qui nourrissent à deux leurs petits et, qui dialoguent entre eux, tous les jours, les amoureux sur les cheminées et sur les branches d'arbres se donnent de l'affection, de l'attention. Les humains sont bien loin de tout cela, hélàs. Nous en rencontrons de toutes les espèces et, dans certaines régions, nous rencontrons des "muffles", vous savez l'on donne aux êtres humains toutes sortes de noms d'animaux mais en réalité l'on s'est bien trompé depuis des siècles....
Tout cela pour vous dire, que malgré les vols de musique, les distributions des oeuvres sans même aviser leurs créateurs est monnaie courante sur la toile. Partager c'est beau mais voler c'est bien autre chose. Alors, épuisée par un parcours de quatre à batailler pour relever, sauver une vie, et bien, j'ai suite à ces découvertes récentes que la fameuse panne de nos blogs a permis, puisqu'ils n'étaient même plus référencié sur la toile : je fus quelque peu stupéfaire bien que prévenue déjà avant, j'ai retrouvé mes licences, toutes les protections no copyright et je les ai triées. Et puis voyez-vous, j'ai pris des mesures supplémentaires pour avoir en plus, des intervenants fiables si tout cela se reproduisait. Ainsi, je vais pouvoir remettre mes compositions sur cet espace lui aussi protégé no copyright pour toutes mes créations musicales et poétiques. Et puis, enfin, oui enfin pouvoir recomposer !
Outre l'épuisement de ce parcours du combattant, là, au repos, je vais doucement mais fermement vers la restauration de moi-même sur le plan physique surtout pour retrouver des forces vitales. Mais surtout, nous avons enfin de l'espoir, c'est que les recherches ont bien avancé et, de ce fait, il nous a été affirmé qu'elle ne resterait pas malade toute sa vie et cela, voyez-vous, pour une maman qui a veillé jour et nuit, apporté des traitements de substitution à son propre enfant ne sachant prendre aucune médication, par les prières, les invocations à tous les saints et les sages du monde parallèle et aussi ceux qui vivent parmi nous (mais oui, il y en a, rares mais vivants ici !) et bien, ces derniers mois, la prise en charge bien autre, sans insultes diverses (mais oui !) nous redonne de l'espoir et du courage, de la vaillance. Voyez-vous le maître Beethoven est un exemple vivant de cette bataille constante vers le renouveau de lui-même et la persévérance dans ses objectifs de travail studieux et de restauration par la nature qu'il aimait tant : d'ailleurs on le voyait souvent se promener dans la nature, ce sacré bonhomme que j'aime tant depuis toujours. Ma chambre d'adolescente, les murs couvert de ses photos, il était spirituellement mon maître à penser principalement au travers de ses symphonies, de son Concerto pour piano et de son Clair de Lune et d'autres oeuvres dont mon père était friand. Quelle chance donc, et quelle consolation d'avoir eu cette confiance de pouvoir utiliser ces précieux 33 tours sur les tourne disque à l'époque et d'écouter avec une piété respectueuse et une joie profonde ces harmonies merveilleuses totalement soudées au vent léger qui balayaient les branches des arbres des alentours proches, et de constater à quel point, la nature elle-même semblait danser doucement, être bercée par la musique du grand maître dont l'image m'apparaissait souvent en plein travail. Et je me disais lorsque j'écoutais la première partie du Clair de Lune : Ludwig était triste, il était amoureux mais ne pouvait vivre cet amour lorsqu'il écrivait ceci : je l'imaginais dans une petite maison en bois, sur son piano, en train de jouer et pas loin, la mer. Oui, c'est exactement la vision que j'avais de lui sur ce Clair de Lune : le grand Beethoven, triste, accablé, car rejeté dans cet Amour, seul dans une cabane au bord de la mer, le vent agité, la tempête, le soir, la nuit, il composait n'entendant que ses sons et ses sentiments profonds, ses pensées traduites par les notes qu'il retenait puis écrivait, mais jouait longtemps, longtemps, uni à la Musique, à ce qu'il pouvait entendre avec ses autres oreilles et consolé par la magnificence de la solennité de l'Union mystique avec la Réalité profonde du Mystère de la Vie et de sa Source !
S'il m'est un ami cher, c'est bien lui ! Cependant, jamais je ne nommerai celui qui semble être à mes côtés, car celui-là, et je ne sais pourquoi, m'encourage. Mais voyez-vous, le nommer serait quelque part trahir le lien d'une part et d'autre part, je n'ai pas eu assez de disponibilité d'esprit pour l'écouter ! Aussi, outre les grands labeurs quotidiens et tout ce qui est matériel et ennuyeux dans ces tâches obligatoires, il faut faire les choix indispensables à la restauration de ce qui est Bon et Essentiel sans se retourner, ni se tourner vers les nuisances multiples. Cette leçon de vie, pourtant déjà apprise, est bien cruelle d'être privé de tant et tant et à ce sujet, je ne dirai plus rien aujourd'hui.
© Colinearcenciel, 12 février 2014