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T A I R M U S I C A L inspiré par la musique de J.S. Bach et sur
son choral d'Ich dank dir, lieber Herre considérant Jean Sébastien Bach comme le Maître de Musique par Excellence. ©ColinearCenCiel
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T A I R M U S I C A L inspiré par la musique de J.S. Bach et sur
son choral d'Ich dank dir, lieber Herre considérant Jean Sébastien Bach comme le Maître de Musique par Excellence. ©ColinearCenCiel
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G O T T V O M H I M M E L S I E H D A R E I N de J.S. BACH
Instrument : Orchestre de bois et Luth Renaissance
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Michiel van Musscher (Hollande), Portrait de femme jouant du luth, 1680, huile sur toile, 44,8 x 38,9 cm, signé et daté en bas à gauche « M.V. Musscher.Pinxit.Ae.1680 », Musée des beaux-arts de Montréal, Don de Lord Strathcona et de la famille
Une très grande partie de l'iconographie du luth représente surtout des femmes ou des anges jouant de cet instrument. Par exemple ce portrait méconnu d'une luthiste hollandaise peint vers 1680 qui est conservé à Montréal par le Musée des beaux-arts.
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une clarinette un théorbe une luth renaissance
Joueur de luth
Introduit en Europe au XIVe siècle, le luth était à la Renaissance, un instrument très répandu.
Document Hachette-Salmer
Une composition dont l'accompagnement de la mélodie (clarinette) et sa source inspiratrice se trouve dans le BWV 153/1 entendue précédemment.
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T AIR SUR CHORALE DE BACH : Trois notes ont changé de place ce qui fait toute la différence et donne un aspect moins enfantin à ma mélodie : ici uniquement la mélodie ajoutée au chorale BWV 347.
Reprise de ce morceau avec la mélodie où les quelques notes ont changé de place.
Ci-dessous, ce qui pourrait-être le véritable portrait de Jean-Sébastien durant sa vie.
Léopold, qui impose à son fils un rythme de vie trépidant, le trouve pourtant parfois trop rêveur, trop éloigné de la réalité, voir pas assez actif ni entreprenant, comme il le lui reprochera encore plus tard à Paris, encouragé en cela par le Baron Grimm, une sorte d'être haineux et faux qui fera semblant de vouloir aider Wolfgang mais l'enfoncera....
Comment, avec la vie qu'il menait, avec la musique dans laquelle il était tout le temps 'immergé, fourré" , aurait-il pu apparaitre en plus pragmatique ou pratique ? Il l'avoue lui même : il était incapable de s'occuper de ses vêtements , de son ménage, tous les détails matériels l'ennuyaient et lui faisaient perdre du temps . On peut le comprendre.
Décembre 1769
Maintenant Léopold veut conquérir l'Italie, et il part seul avec son fils. Dans la diligence, le jeune rêveur inactif qui ne cesse de composer écrira quatre nouvelles symphonies....
En Italie, où il déclenche un engouement certain, on l'appelle Amadeo, et il s'en amuse. D'ailleurs, l'Italie le vivifie, l'ennivre un peu.... Tombe t'il lui aussi un peu amoureux, et de ce joli et tendre garçon , Thomas Linley, qui pleurera après son départ ? amour sans aucun doute platonique, comme il convient à cet être un peu à part, et de toutes façons, papa Léopold veille à tout débordement. De lui, Wolfgang héritera d' un certain dégout pour les gens aux moeurs légères et faciles, qui se manifestera plusieurs fois dans sa correspondance, (aussi ceux qui l'ont présenté comme un libertin n'ont décidément pas bien lu ses lettres !)
Après Rome, Mantoue, Milan, Naples, Bologne, Vérone, retour à ..... Salzbourg !
Il neige, et Wolfgang, sur qui s'abat une lourde tristesse, tombe malade, on ne sait trop de quoi au juste. Colloredo vient tout juste d'être élu Prince Archevêque et peut être sent-il obscurément que cela ne lui portera pas bonheur.... Contre tout espoir, Léopold n'a pas réussi à l'imposer à Vienne, et il n'a obtenu aucun poste, il a même rencontré un certain mépris.
Tant de beautés, pourtant, visibles ou cachées, figurent dans ses compositions, ses opéras, ses symphonies, ses premières sonates.... Comment le jeune homme ne souffrirait il pas un peu de ne pas être reconnu à sa juste valeur ?
Au lieu de ça, il devra se contenter d'un poste de Maitre de Chapelle à la Cour de Salzbourg, pour un salaire de 15O florins. Et il est obligé, pour satisfaire au goût du public, de produire des oeuvres de commande, légères et sans profondeur. S'il s'essaie à un opéra avec un certain goût du tragique comme" Lucio Silla", il subit aussitôt un échec cuisant. Il écrit aussi un poignant adagio en mi mineur qui ne sera compris de personne....
Et d'où lui vient cette étrange douleur, à ce jeune compositeur dont l'enfance fut "si heureuse" ? Il n'a pourtant pas encore vécu ses pires instants, comme à Paris en 1778, ou à Munich ce terrible jour de noel avec l'indifférente Aloysia.... Ses accès de gravité (sur lesquels évidemment il ne s'expliquera jamais), son père Léopold s'en inquiète même, et lui déconseille de les faire passer dans ses compositions.... Double détresse alors, s'il ne peut pleinement exprimer ce qu'il voudrait....
Les symphonies se succèdent donc, assez lisses. Parfois, pourtant , le jeune compositeur se révolte malgré lui. Dans la 25ème en sol mineur, le tonnerre gronde, préfigurant l'autre en sol mineur, la 40ème, ou le Concerto pour piano N° 2O.....
La 29ème symphonie, elle aussi, surprend par son sérieux et ne plait à personne...
Mais maintenant Mozart est là, tout entier, face à son destin . L'Italie, les espoirs dérisoires qu'ont fait naitre en lui le Padre Martini, les faux soupirants, les admirateurs supeficiels, les princesses de son enfance dont il appréciait plus ou moins les bisous, tout cela est déjà loin .... Maintenant, même si on le brime ou l'humilie, il le sent, il le sait, il n'y a plus qu'elle, elle est en lui toute entière, et plus que jamais. Il est seul avec elle, SA musique, et jamais il ne la trahira, il ira au bout de ce don du ciel que Dieu lui a donné....
Vienne, ce 17 de mars 1780
(Mozart se trompe, nous sommes en 1781)Mon très cher Amy ! (à son père Léopold
Je suis bien arrivé ici hier, le 16, Dieu soit loué, tout seul dans une chaise de poste , j'allais oublier l'heure , le matin à 9 heures. J'ai pris la diligence jusqu'à Hunter-Haag, mais alors mon cul et ce à quoi il est accroché me brûlaient tant que je ne pus en supporter davantage. Je décidai donc de continuer par l'ordinaire....
J'ai une charmante chambre dans la maison où loge l'archevêque. A 12 heures, malheureusement un peu tôt pour moi, nous nous mettons à table, là où mangent les 2 valets de corps, et d"âme... NB : les 2 valets tiennent le haut de la table. J'ai toutefois quand même l'honneur d'être placé avant les cuisiniers. Ma foi, je pense que je suis à Salzbourg. A table, on fait des plaisanteries grossières et niaises ; avec moi, personne n'en fait, car je ne souffle pas mot, et lorsque je dois dire quelque chose, je le fais avec le plus grand sérieux. Dès la fin du repas, je vais à mes affaires ...
Vienne, ce 4 d'avril 1781
Mon très cher Père !
Je vous ai déjà écrit récemment que l'archevêque est pour moi un obstacle majeur, et il m'a lésé d'au moins 100 ducats que j'aurais pu gagner en donnant une académie au théâtre... Je peux dire qu'hier , j'ai été très content du public viennois, j'ai joué au concert des veuves au Karntnertortheater. J'ai dû recommencer une seconde fois car les applaudissements ne voulaient pas cesser. Que croyez vous que je fasse, maintenant que le public viennois me connait, si je donne une académie à mes frais ? Mais notre archi-coquin ne l'autorise pas. Il ne veut pas que ses gens tirent du profit mais seulement du tort. Avec moi, toutefois, il n'y arrive pas, car avec mes 2 élèves, je m'en sors mieux qu'à Salzbourg, je n'ai pas besoin de son logis ni de sa nourriture (...)
Soyez assuré que si cela ne va pas bien et que je n'y vois pas mon avantage, je ne resterai sûrement pas ici. Mais si je peux en tirer un, pourquoi ne pas en profiter ? Entre temps, vous touchez 2 salaires, et ne me nourrissez pas. Si je reste ici, je vous assure que je pourrai bientôt vous envoyer de l'argent à la maison....
(Mozart se faisait aider financièrement par son père à qui il devait rendre souvent de l'argent)
Le 3 décembre 1777
Monsieur mon très cher Père
Je ne peux rien écrire de certain au sujet de ma situation ici. Lundi dernier, j'ai eu la chance de rencontrer enfin le Prince Electeur, après m'être rendu trois jours de suite le matin et l'après midi chez ses enfants naturels.... La gouvernante installa la comtesse au piano, je m'assis à coté d'elle, lui donnai une leçon, et c'est ainsi que le Prince Elect. nous vit en entrant. Nous nous levâmes, mais il nous dit de continuer. Lorsqu'elle eut fini de jouer, la gouvernante prit la parole "Vous avez écrit un fort joli rondeau"(K284)
Je le jouai, il lui plut énormément. Finalement, il demanda : "Pourra t'elle l'apprendre ? " Oh oui , dis-je. Je souhaiterais seulement avoir la joie de le lui enseigner moi-même. Il sourit et dit : "Je le voudrais bien, moi aussi. Mais ne serait-ce pas mauvais pour elle d'avoir deux maitres ? Ah non, votre Altesse, dis-je, cela dépend uniquement de savoir s'ils sont bons ou mauvais. J'espère que Monsieur ne doutera pas et aura confiance en moi. Oh ! certainement, dit-il......
Je le remerciai pour le présent. Il dit "bon, je vais y réfléchir, combien de temps resterez vous ici ? Réponse : aussi longtemps que votre Altesse l'ordonne, je n'ai aucun engagement, je peux rester aussi longtemps que votre altesse l'exige. Ce fut tout. Ce matin, j'y suis retourné. On me dit que le Prince Electeur avait dit : Mozart reste ici cet hiver. Nous y voici. Je dois bien attendre... Aujourd'hui, j'ai déjeuné chez Wendliing. Savioli me dit ' J'ai parlé une fois de plus hier au Prince électeur mais il n'a pas encore pris de décision. ... Je me plaignis que cela là dure si longtemps et d'avoir déjà tant dépensé ici. Je le priai de veiller à ce que le pr. me prenne définitivement car je redoutais qu'i me donne si peu pour l'hiver que cela ne me permette pas de rester ici. Qu'il me donne du travail, je ne demande qu'à travailler..... Je vous assure que je suis cette affaire avec calme. Je sais que cela ne peut que bien finir, quoi qu'il arrive. Je m'en suis totalement remis à la volonté divine......"
C'est le ténor Michael Kelly qui décrit dans ses mémoires la séance de quatuors réunissant Mozart tenant la partie d'alto et Haydn au premier violon, auxquels s'étaient joint le baron Ditters au second pupitre et Vanhal au Violoncelle. La rencontre (la première attestée entre les deux compositeurs) eut lieu en 1784, mais il est possible qu'elle fut précédée d'autres.
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Quoi qu'il en soit, les deux hommes se lient d'amitié malgré leur différence d'âge de vingt-quatre ans et cette rencontre sera suivie d'autres jusqu'au départ de Haydn pour Londres. On ne trouve pas d'équivalent dans le domaine de la musique de cette relation touchante faite de sentiments d'estime et d'admiration réciproques. Léopold Mozart, dans une lettre à sa fille Nannerl révèle les propos tenus par Haydn le 12 février 1785 à l'issue d'une séance de quatuor :
De son côté, Mozart, en septembre 1785 dans la dédicace qu'il adresse à son aîné pour l'édition des six quatuors opus 10, reconnaît la part prise par Haydn dans ces nouvelles œuvres :
Joseph Haydn
Wolfgang Amadeus Mozart
Haydn est engagé comme vice-maître de chapelle de Gregorius Werner auquel il est subordonné pour ce qui a trait à la musique de chœur. En revanche toutes les autres musiques relèvent du nouveau vice-maître. Il devient maître de chapelle, à la mort de Werner en 1766.
À partir de 1769, Haydn et ses musiciens s'installent définitivement au château d'Esterhaza que le prince Nicolas avait entrepris d'édifier dès son avènement.
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Pour assurer ses fonctions de maître de chapelle, Haydn dispose d'une troupe de chanteurs et d'instrumentistes de grand talent. Il dirige ses propres œuvres, mais aussi celles de ses contemporains, adapte de nombreux opéras italiens, compose des pièces spécifiques pour baryton, instrument favori du prince Nicolas. Durant les années passées au service des Esterházy, il écrit plus de cent symphonies - expérimentant dans ce domaine comme personne ne l'avait fait avant lui -, des quatuors à cordes, concertos, sonates et pièces diverses pour clavier, opéras, divertissements et œuvres de musique sacrée. Rayonnant à partir d'Esterháza, la célébrité de Joseph Haydn ne cessa de s'accroître dans toute l'Europe jusqu'à faire de lui le musicien le plus fêté et admiré du continent. Dès 1770, le prince l'autorise à diriger ses propres œuvres à Vienne. Dans les années 1780, Haydn reçoit des commandes directes et propose ses compositions en édition à Vienne, Paris et Londres.
Il a en 1753 la chance de faire, par l'intermédiaire de Metastase, la connaissance de Porpora dont il devient le secrétaire. Nicola Porpora, professeur de chant et compositeur renommé, lui enseigne la composition et l'introduit dans les milieux aristocratiques.
Il se forme également en autodidacte grâce au « Gradus ad Parnassum », traité de contrepoint du compositeur de la cour, Fux (1660-1741) et au « Der vollkommene Capellmeister » (le Maître de chapelle accompli) de Mattheson.
Il est également influencé par la musique de Carl Philipp Emanuel Bach, deuxième fils de Jean-Sébastien.
C'est au début des années 1750 que Haydn compose ses premières œuvres vocales (messes brèves) et instrumentales dont il est impossible de préciser la chronologie exacte. Il rédige également en 1751 ou 1752, la partition musicale (perdue) de l'opéra Der krumme Teufel (Le diable boiteux).
En 1757, le baron von Fürnberg (1720-1767) l'invite pendant quelques mois à participer aux séances de musique de chambre dans son château de Weinzierl, près de Melk, où Haydn compose ses premiers divertimentos ou cassations pour quatuors à cordes, qui établirent sa renommée, et sont à l'origine de la fortune de cette formation.
L'année suivante, peut-être sur la recommandation de Fürnberg, il devient directeur de musique chez le comte Carl von Morzin (1717-1783), qui est donc son premier employeur. Il compose alors ses premières symphonies pour un petit orchestre de seize musiciens.
A cette époque, il tombe amoureux d'une de ses élèves, Theresa Keller (1733-1819), fille d'un ami, et la demande en mariage. Mais Theresa étant destinée au couvent, Haydn accepte alors d'épouser sa sœur, de quatre années plus âgée, Maria Anna Keller (1729-1800).
Mariés le 26 novembre 1760, le couple n'eut pas d'enfant.
Le comte de Morzin ayant des difficultés financières doit se résoudre à dissoudre son orchestre. Joseph Haydn retrouve rapidement une place auprès d'une des plus grandes et des plus fortunées familles nobles hongroises, la famille des princes Esterházy.
Le contrat signé le premier mai 1761 reflète bien la situation sociale des musiciens sous l'Ancien régime. Outre les formules un peu humiliantes, Haydn s'engage vis-à-vis du prince à lui réserver la totale exclusivité de ses compositions.
En réalité, Haydn ne sera jamais traité comme un simple laquais et le prince le respecte car il estgrand amateur de musique et très rapidement conscient du génie de son employé, ne résistera pas à la demande extérieure des éditeurs et du public au sens large. La clause d'exclusivité disparaitra d'ailleurs du nouveau contrat signé le premier janvier 1779 entre le prince et Haydn.
Nicolas I Esterházy
Il servira cette famille pendant plus de trente ans. D'abord au service de Paul II Esterházy (1711-1762), la plus grande partie de son activité de compositeur se confondra avec le règne de son frère Niklaus (Nicolas, dit « le magnifique »), prince mécène, féru de musique, qui laissera à Haydn toute capacité de développer librement son génie. À la mort de Nicolas Ier, en 1790, son fils Paul-Anton (1738-1794) étant peu attaché à la musique, Haydn pourra s'éloigner quelques années d'Esterhaza et d'Eisenstadt, séjours principaux de la famille princière. Il reprendra un service plus régulier auprès du fils de Paul-Anton, Nicolas II (1765-1833), de son retour de Londres en 1795 à l'arrêt de sa carrière en 1802, se consacrant essentiellement, à la demande du nouveau prince, à la production de musique religieuse (messes, oratorios).
Non seulement Joseph Haydn est le père des quatuors cordes, le père des Symphonies mais en plus, il écrit ce merveilleux concerto pour trompette mais aussi, il a écrit plus de 400 symphonies ce qui constitue un travail monumental.
"Le bonheur est fragile comme le verre" écrit Léopold, le 3O octobre 1762, à son ami Hagenauer.
Le petit Wolfgang, un enfant menu et délicat, qui fait des miracles au piano, vient de tomber malade ! Le 18 septembre, toute la famille Mozart est partie pour Vienne, et le petit garçon a donné, à Passau, un concert chez le prince-évêque Joseph von Thun-Hohenstein. Suivra le 4 octobre un concert à Linz, puis à Ybbq, il joue à l'orgue de l'église des franciscains. Ensuite, à Vienne, commence pour les deux enfants Mozart la vie mouvementée que l'on connait. Le 21 octobre, déjà, Wolfgang n'est pas bien : erythème noduleux, sorte de scarlatine, diront les médecins.... "Comme une cruche de vinaigre se casse vite ! poursuit Léopold dans sa lettre.
Mais où est la cruche, où est le bonheur ? Il s'agit juste d'un enfant à la constitution fragile qui vit un peu trop sur sur des chapeaux de roues. Les médecins lui trouvent un mauvais état général.
"Il lui est sorti en même temps une molaire, ce qui lui a occasionné une fluxion de la joue gauche.... Cet incident m'a fait perdre 50 ducats, calculés au plus juste, poursuit Léopold !
Bah, à cet âge, on se remet vite, tout enfant ordinaire aurait d'ailleurs été content d'être alors privé d'école. Wolfgang Mozart est privé de concert, et pendant un mois car "ici la noblesse viennoise a peur de la vérole et de toutes les éruptions et de ce fait, la maladie de Wolfgang nous a retardés de 4 semaines." Pas de chance.
"Mais depuis qu'il est guéri, écrit Léopold, nous avons gagné 21 ducats. " On est rassuré. Pas Léopold, qui continue sur le même ton et continue de parler d'argent sur plusieurs pages...
En Juin 1763, nouveau départ sur les routes : Munich, Francfort, Cologne, Bruxelles, Paris....
A sept ans, le premier andante de Mozart surprend déjà par un sérieux inattendu.....
Le 18 novembre 1763, les Mozart arrivent en France pour la première fois. Léopold juge très mal les français, cependant qu'il n'hésite pas à leur faire des courbettes. Le petit, lui, suit les volontés du papa. Mais il vit aussi dans son monde bien à lui.... Dans son roman "Le grand magicien, Mozart , tome 1", Christian Jacq fait surgir un personnage venu de l'invisible, de l'imagination du petit Wolfi : "Thamos", qui ne la quittera plus ! Bien sûr, ce personnage n'existe pas vraiment, c'est juste une sorte de guide spirituel que Mozart avait peut être effectivement en lui, comme sa musique parfois surnaturelle, comme ce royaume imaginaire qu'il s'est inventé le RUCKEN, pendant ses voyages en diligence....
Le 15 novembre 1765, au cours d'une tournée en Hollande, le garçon tombe cette fois grâvement malade. Typhus, congestion pulmonaire comme sa soeur qui faillit en mourir ? A son tour, le petit, qui a dû être ébranlé par la maladie de Nannerl, s'alite pour longtemps. Il dépérit de jour en jour, et, à la fin, n'a plus que "la peau sur ses petits os."
Le 2O décembre, contre toute attente, il se sent mieux, et son premier geste (selon son père) est de composer une symphonie, et en sol mineur, (comme la 25ème, et la 4Oème); tonalité tragique entre toutes...
Juin 1766, Léopold continue d'entrainer toute sa famille sur les routes, et bien qu'il n'aime pas la France, il y revient.... Mais à Paris, le succès n'est déjà plus au rendez- vous.
En juillet, concerts à Dijon, en août à Lyon, en septembre à Genève , puis un long voyage à travers la Suisse.... Voltaire refuse de recevoir Wolfgang, qui lui en voudra toujours.
Il a maintenant dix ans et n'est plus considéré comme un jeune prodige.... Toujours ,apparemment, de bonne humeur (mais en fait Léopold s'étend très peu sur son comportement), n'en garde t'il pas déjà une certaine amertume, lui que les princesses semblaient adorer quand il ressemblait encore à un bébé ? Il était adulé, il ne l'est déjà plus. Comment n'en éprouverait-il pas déjà un certain désenchantement ?
A Munich, le 9 novembre, après avoir joué devant le Prince, il s'évanouit. Il est tout à fait épuisé, cette fois.
Le 3O novembre, les Mozart sont de retour à Salzbourg, avec un capital de 7OOO florins. Repos.. Répit de courte durée , puisqu'ils doivent déjà tous repartir pour Vienne. Léopold espère maintenant sérieusement un poste pour son fils, un emploi stable, alors qu'il n'a pourtant que 11 ans !
Mais le sort en décidera autrement. A Vienne, tout ce qui les attend, c'est une épidémie de variole. Des princesses meurent , comme les autres. Léopold hésite à abandonner Vienne et ses projets, mais quand il se décide, toute la famille se réfugiant en Moravie, il est déjà trop tard. Et c'est bien le petit être fragile mais "toujours heureux" qui est touché. Et grâvement : enflé de partout, jusqu'aux yeux, il perd presque la vue, il délire....
Il en gardera quelques séquelles sur son beau visage ? Qu'importe. Comme les cicatrices d'une vie, elles lui iront sûrement très bien.
L'épidémie de variole terminée, les Mozart retournent quand même à Vienne le 23 décembre.....
Wolfgang à son père : Le 10 décembre 1777
L'affaire a tourné court avec le Prince électeur ! Avant hier, je suis allé au concert de la cour pour recevoir une réponse. Le comte Savioli voulut m'éviter mais j'allai droit sur lui. Lorqu'il me vit, il haussa les épaules. Quoi ? dis-je, toujours pas de réponse ? Pardonnez moi, dit-il, ça ne marche malheureusement pas. Eh bien , dis-je , le Prince aurait pu me le dire plus tôt .....
Je quittai le concert et me rendai aussitôt chez mme Cannabich. En chemin, je racontai toute l'histoire à M. le Trésorier qui était parti en même temps que moi, qui est un très brave homme et un de mes bons amis. Vous ne pouvez vous imaginer combien cet homme fut indigné....(...)
Je voulais attendre l'issue pour vous éviter les soucis et préserver mes amis sur lesquels vous rejetez injustement la faute, comme s'ils avaient secrètement travaillé contre moi, ce qui est certainement faux. Je sais bien qui en est la cause. (Mozart pense certainement à George Vogler disent les commentaires)....
Maintenant, je vous en prie, ne vous tracassez pas à ce sujet, c'est la volonté de Dieu. Rappelez vous seulement cette vérité par trop certaine : on ne peut faire tout ce dont on a envie. On croit souvent que telle chose serait bonne, et telle autre très néfaste et mauvaise, et lorsqu'elle se réalise, on fait souvent l'expérience du contraire. Maintenant, je dois aller dormir. J'aurai suffisamment à composer pendant ces 2 mois : 3 concertos, 2 quatuors, 4 ou 6 duos pour piano, et puis j'ai aussi à l'esprit une nouvelle grande messe que je présenterai au Prince électeur...."
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Anna Maria Mozart à Léopold Mannheim, le 6 décembre 1777
Aujourd'hui, Wolfgang déjeune chez monsieur Wendling. Je suis donc seule à la maison, comme la plupart du temps, et dois endurer un froid épouvantable, car même si on fait une petite flambée, à peine est-elle éteinte que ma chambre est de nouveau froide. On ne remet jamais de bois dans la cheminée, car le moindre petit feu coüte 12 kr. J'en fais donc faire un le matin, pour le lever, et le soir. Dans la journée, je dois supporter le froid, et en ce moment, alors que j'écris, je peux à peine tenir la plume tant je gèle...."
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Wolfgang à Léopold Mannheim, le 20 décembre 1777
Je vous souhaite, très cher papa une très heureuse nouvelle année et que votre santé , qui m'est si chère, s'améliore chaque jour pour le bonheur de votre femme et vos enfants, pour la joie de nos véritables amis, le dépit et le chagrin de nos ennemis !
Je vous prie de continuer à m'aimer, l'année à venir, aussi paternellement que vous l'avez fait jusqu'à ce jour ! Nous allons bien tous les deux. Il ne peut en être autrement pour moi, parce que je prends assez d'exercices. J'écris ceci à 11 heures du soir, car sinon, je n'ai pas le temps. Nous ne pouvons nous lever avant 8 heures puisqu'il ne fait pas jour dans notre chambre jusqu'à 8 heures et demie ( car elle est au rez de chaussée). Ensuite, je m'habille rapidement. A 10 heures, je m'installe pour composer jusqu'à 12 heures ou 12 heure et demie, puis je vais chez Wendling, où j'écris encore un peu, jusqu'à 1 heure et demie. Ensuite, nous passons à table et il est bientôt 3 heures. Je dois aller au Mainzer Hof (auberge) chez un officier hollandais, à qui je donne des leçons de galanterie et de basse commune, qui me rapportent 4 ducats pour 12 leçons, si je ne me trompe. A 4 heures, je rentre à la maison instruire la fillle de la maison (chez le conseiller Serriarus). Nous ne commençons jamais avant 4 h et demie car nous attendons qu'elle allume les chandelles. A 8 heures, je me rends chez Cannabich, et done une leçon à Melle Roe, j'y reste à dîner, puis on parle, parle, ou ils jouent aux cartes. Alors, je préfère tirer un livre de ma poche et lire, comme j'avais l'habitude de le faire à Salzbourg.
J'ai écrit que votre dernière lettre m'a fait très plaisir, c'est vrai ! Mais un point m'a un peu chagriné -- vous demandez si je n'ai pas oublié de me confesser-- Je n'ai rien à objecter à cette question. Mais permettez-moi une prière : ne pensez pas si mal de moi ! J'aime bien m'amuser, mais soyez assuré que je peux malgré tout être sérieux.
Depuis que je suis parti de Salzbourg, (et à Salzbourg même), j'ai rencontré des gens que j'aurais honte d'imiter en paroles et en actions, bien qu'ils aient 1O, 20 ou 30 ans de plus que moi !-- Je vous prie une fois encore, avec le plus grand respect, d'avoir une meilleure opinion de moi..... "
GLENN GOULD et L'ART DE LA FUGUE Part 2 (GLENN GOULD)
Ces vidéos semblent régulièrement désactivées, signalez-le moi si c'est encore le cas. Je vous remercie et vous souhaite de bons moments en savourant ce que le génie de Glenn nous offre au travers de ces documents.
Si l'on considère que Joseph HAYDN est le père de la Symphonie ; il est également le père du quatuor à cordes. Il eut aussi pour élève Ludwig van Beethoven.
Le père de Joseph s'appellait Mathias (1699-1763) était charron et harpiste amateur, sa mère, Anna Maria Koller (1707-1754), cuisinière chez le comte Harrach, seigneur de Rohrau, sa famille vivait dans des conditions modestes. Il est le deuxième des douze enfants du couple, dont six survivront à l'âge adulte
À l'âge de six ans, il apprend les rudiments de la musique auprès de son cousin, Johann Mathias Franck, maître d'école et maître de chœur à Hainburg en Basse-Autriche, qui s'était engagé à le former. Dès sept ans, remarqué grâce à sa belle voix de soprano, il entre comme choriste dans la maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne de Vienne, sous la direction de Georg Reutter le jeune, où son frère Michael vint plus tard le rejoindre. Il y apprend les rudiments de la musique et à jouer du clavecin et du violon. Il est chassé de la chapelle à l'âge de 18 ans, sa voix ayant mué.
Joseph Haydn mène ensuite durant quelques années une vie difficile, dans la pauvreté, livré à lui-même sur le pavé de Vienne, jouant occasionnellement de la musique lors de bals et enterrements. Il donne aussi quelques leçons de musique à de jeunes élèves et à la comtesse Thun. Cette période n'est connue que par la narration qu'Haydn lui-même en fera au soir de sa vie à ses premiers biographes. Il rapporte avoir été hébergé quelques temps par Johann Michael Spangler, ténor à Saint-Michel de Vienne avant de s'installer dans une mansarde de la Michaelerplaz. Dans la même maison habitait le poète Métastase.
LUEUR PRES DE L'ASTRE ROYAL (MES COMPOSITIONS MUSICALES)
©Photo de Colinearcenciel J'espère qu'elle va s'afficher car c'est un zoom sur une les deux photos précédentes de ce merveilleux coucher de soleil où l'on voit au-dessus une lueur brillante de forme ovale qui peut faire penser à un objet volant non identifié : les itis sont parmi nous (-:
Je voulais vous faire partager ce merveilleux ciel crépusculaires : toutes lueurs et sa plénitude. Bonne fin de soirée.
Coline
Je l'ai prise trois fois, elle ne s'affiche pas. Voyez, ce n'est pas de la mauvaise volonté : c'est pour tous ces dysfonctionnements que je ne viens plus très souvent sur mon blog : il est piraté pour les posts et toutes les façons de l'utiliser : je poste quelques articles et puis je suis freinée : dommage n'est ce pas ? Ces obstacles que l'on nous met dans la vie, comme si l'on ne pouvait avoir un lieu de repos et de détente. L'écrire à blogorama ? J'ai tellement demandé, écrit, signalé ... J'avais des visites jusqu'à 500 par jour .... Que voulez-vous, il faut que ceux qui veulent se mettre en premier puissent l'être constamment : eux n'ont jamais de problème : ils postent tous les jours comme je le faisais avant .... Cela s'appelle être éjectée de manière sournoise et, je le pense vraiment !
30 MAI 2014 Après 7 essais voilà elle s'affiche : temps total pour un article : trois quart d'heure ! Enfin voilà j'espère que vous aurez apprécié cette étonnante photo et son évolution en zoomant : les formes merveilleuses et brillante que l'on y voit : regardez le ciel est un ressourcement et une source d'étonnement et de découvertes.