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    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LUDWIG VAN BEETHOVEN : L'HOMME

    Carl von Pidoll continue dans sa réflexion à propos de Beethoven dont il vient de faire la connaissance et des questions qu'il se posait. " Je me souviens de certaines questions que je me posais à moi même, ce soir là, tandis que je me promenais le long des Remparts. "Qui donc lui a donné le droit d'émouvoir, d'aller au plus profond des coeurs, sans même en donner la permission ?... A t'on le droit de se mettre ainsi à nu ? N'est ce pas courir tout droit au chaos et à l'anéantissement de tout genre artistique que de jouer comme ce garçon le fait ? Cela ne mène t'il pas au relâchement des contraintes, au mépris des principes ?". "Autant de questions auxquelles mon coeur seul pouvait suggérer la réponse, à savoir que le jeune homme qui nous venait de Bönn était un génie extraordinaire, qu'il valait beaucoup  pour moi que je lui donne ma confiance et que j'écoute attentivement ce qu'il avait à nous apprendre au lieu de me perdre en sottes et vaines critiques. En vérité, Beethoven y avait déjà réussi, que je le voulusse ou non. 

    Je ne dois pas omettre de rappeller ici un autre fait. Au moment où Beethoven faisait sa première sa première apparition chez Lichnowski, on recevait à Paris de très mauvaises nouvelles. La monarchie était renversée et le roi était prisonnier au Temple. Le sort de la reine, fille de Marie Thérèse, donnait des inquiétudes. Le bruit couait que leur vie à tous deux était en danger et que la Révolution pourrait bien traiter la couple royal comme deux criminels, et les envoyer à l'échafaud. Aussi, tous ceux qui comprenaient que le jeune musicien recommandé par Waldstein personnifiait précisément les idées, qui, au sentiment général, avaient engendré les évènements survenus en France,ceux là devaient tout de même avoir un certain courage pour accueillir ce musicien. Je me souviens que Lichnowski lui même s'exposa à de violentes critiques : on lui reprocha d'aider et de protéger un "Jacobin" et cela, surtout après que l'exécution de Louis XVI et de Marie Antoinette fut devenue une douloureuse réalité. Quant à moi, je suis sûr d'une chose : le jeu de Beethoven ne contribua pas peu, pendant ma promenade sur les Remparts, à confirmer une opinion qui, depuis longtemps déjà, prenait forme en moi au sujet des idées nouvelles, aussi subversives qu'elles pussent être, et qui tendait à repousser à l'arrière plan les idéaux auxquels m'avait habitué  mon éducation.

    Fort vaguement, et de façon encore subconsciente, j'avais compris que cet homme n'était pas seulement un génie de la musique, mais aussi un être tout à fait exceptionnel : un homme dont l'amitié serait précieuse".

    Extrait du livre de Carl von Pidoll .

    Ci dessous un document sur la maison de Beethoven à Vienne.

    La maison de Beethoven à Bönn

    Pendant ce temps à Paris, le sort de la Reine Marie Antoinette, ses écrits émouvants déjà prisonnière et séparée de ses enfants.

    " La souveraine qui répond à ses juges en déclinant son identité et en parlant d'elle-même déjà à l'imparfait -- « Je m'appelais Marie-Antoinette Lorraine d'Autriche » -- a sans doute elle aussi conscience du simulacre de justice.

    Une fin d' après-midi nuageuse tombe sur Paris en ce 16 octobre... Dans le cimetière de la Madeleine, abandonné, à demi dénudé et gisant dans l'herbe, la tête placée entre les jambes, le corps d'une femme : celui de la fille des Césars !

    Ultime marque d'opprobre.

    Après l'acharnement dans les privations, dans les supplices et les tourments, pareille vexation était-elle encore nécessaire pour abattre la ci-devant reine de France ?

    « Pire que le régicide », jugera Napoléon !

    À plus de deux siècles de distance, le procès des 14, 15 et 16 octobre 1793, condamnant Marie-Antoinette à la peine de mort, n'est pas clos. On attend toujours le verdict de la justice et de l'équité". 

     

     


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  • Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LUDWIG VAN BEETHOVEN : L'HOMME

    1782
    Neuf variations sur une marche de Dressler (do mineur), édité à Mannheim, 1782-1783, dédicacé à la comtesse Felice von Wolf-Metternich

    1783
    Trois sonates Kurfürstensonaten, mi majeur, fa mineur, ré majeur, édité à Speyer 1783, dédicacé l'archevêque Maximilian Friedrich, Électeur de Cologne
    Rondo en do majeur (édité à (Speyer 1783)
    1783 (?)  Rondo en La majeur (édité à Speyer 1784)

    1784
    Concerto pour piano en mi bémol majeur [ne reste que la partition de piano]

    1785
    Trois quatuors (piano, violon, alto, violoncelle) Mi bémol majeur, ré majeur, do majeur, édité à Vienne 1828 [le manuscrit autographe indique clavecin (piano) et basso (violoncelle)]

    1786
    (1786 ?) Fragment de mouvement (romance) en mi mineur (piano, flûte, basson, orchestre), édité à wiesbaden 1952
    Trio en sol majeur (piano, flûte, basson] (le manuscrit indique clavicembalo (piano) 

    1788
    [opus 19 ] [vers 1788, révisé en 1794-1795] Concerto n° 2 en si bémol majeur, pour piano et orchestre, créatiàon 29 mars 1795, édité à Leipzig 1801, dédicace à Carl Nicklas von Nickelsberg

    © Jean-Marc Warszawski 2002-2006
    Références / Musicologie.org

     

    1788
    [opus 19 ] [vers 1788, révisé en 1794-1795] Concerto n° 2 en si bémol majeur, pour piano et orchestre, créatiàon 29 mars 1795, édité à Leipzig 1801, dédicace à Carl Nicklas von Nickelsberg

    1789
    [opus 39 ] 2 préludes sur tous les tons pour piano ou orgue (n° 1 sur les tons majeurs - n° 2 sur les tons mineurs) (édité à Leipzig 1803)

    1790
    [opus posthume] Prüfung des Küssen (L'épreuve du baiser)
    [opus posthume] Mit Mädeln sich vertragen (S'entendre avec les filles)

    1790-1791
    24 variations pour piano sur l'ariette Venni amore de Righini (ré majeur), édité à Mainz 1791 ; Vienne 1802, dédicacé à la comtesse Maria Anna Hortensia von Hatzfeld
    Menuet en la bémol majeur pour quatuor de cordes [existe en réduction pour piano] 

    Concerto pour hautbois [perdu, envoyé de Vienne à Bonn fin 1793

    Variations en fa majeur sur Se vuol ballare de Le nozze di Figaro pour piano et violon, édité à Vienne 1793, dédicacé à Eleonore von Breuning 

    1793

    (1793 ?) Quintette en mi bémol majeur (hautbois, 3 cors, basson), édité à Mainz 1954
    Rondo en si bémol majeur pour piano et orchestre (origine du final de l'opus 19), édité à Vienne 1829 (partie soliste compétée par Czerny)
    Rondino en mi bémol majeur (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons), édité à Vienne 1830 

      (vers 1793 révisé en 1822) Allemande en la majeur

    1793-1794
    Rondo en sol majeur pour piano et violon, édité à Bonn 1808

    1793-1795
    [opus 2] Trois sonates pour piano : 1 - Sonate en fa mineur ; 2 - Sonate, en la majeur ; 3 - Sonate, en do majeur, édité à Vienne 1796, dédicacé à Joseph Haydn [n° 1 & n° 2, utilisent le matériel du quatuor avec piano

    1794
    [opus 3] (avant 1794) Trio en mi bémol majeur pour trio à cordes, édité à Vienne 1796
    [opus 1] Trois trios pour pour piano, violon et violoncelle : 1 - en mi bémol majeur ; 2 - en sol majeur ; 3 - en do mineur, édité à Vienne 1795, dédicacé au prince  Lichnosky 

    1795
    [opus  4 ] Quintette en mi bémol majeur (2 violons, 2 altos et violoncelle) (refonte de l'octuore pour vents avec cordes opus 103]
    [opus 15  ] (révision en 1800) Concerto pour piano et orchestre n° 1 en do majeur, création 18 décembre 1895, édité à Vienne 1801, dédicace à la princesse Barbara Odescalchi (née comtesse von Keglevics) [cadence pour le premier mouvement, 1809]
    [opus 46 ] Adelaide : Einsam wandelt dein Freund im Frühlings Garten, cantate en si bémol majeur (voix avec accompagnement de piano) sur un texte de Friedrich von Matthisson
    [opus 81b ] (1795 ?) Sextuor en mi bémol majeur (2 violons, alto, violoncelle, 2 cors), édité à Bonn 1810
    [opus 87 ] ttranscription pour trio de cordes et trio en do majeur (2 hautbois, cor anglais), édité à Vienne 1816 (1806 pour le trio de cordes)
    [opus 129 ] Rondo a capriccio (sol majeur) pour piano (colère pour un sou perdu) (édité à Vienne en 1828, maniscrti complété, peut être par Diabelli)
    [Hess 64] Fugue en do majeur
    [WoO 7], 12 menuets pour orchestre
    [WoO 8], 12 allemandes pour orchestre
    [WoO 9], 6 menuets pour 2 violons et basse (publiés à Mainz en 1933)
    [WoO 10], six menuets pour piano (publiés à Vienne en 1796)
    [WoO 28] (1795 ?) Variations en do majeur sur La ci darem la mano de «Don Giovanni» (2 hautbois, cor anglais), création 23 décembre 1797, édité à Leipzig 1914 
    [WoO 52] (vers 1795, révisé en 1798 et 1822) Presto en do mineur (étude pour la sonate opus 10 n° 1 ?)
     [WoO 68] Douze variations pour piano sur le Menuet à la Viganò extrait de «Le nozze disturbate» de Haibel (do majeur), édité à Vienne 1796
    [WoO 69] Neuf variations pour piano sur l'air Quant’ è più bello extrait de «La molinara» de Paisiello (la majeur), édité à Vienne1795, dédicacé au prince Lichnowsky
    [WoO 70] Six Variations pour piano sur le dDuo Nel cor più non mi sento de «La molinara» de Paisiello (sol majeur), édité à Vienne 1796
    [WoO 72] Huit variations pour piano sur la romance Un fièvre brûlante extraite de «Richard Coeur-de-Lion» de  Grétry (do majeur), édité à Vienne 1798

    1795-1796
    [Hess 69] (vers 1795-1796 revu en 1822) Allegretto en do mineur (étude pour la sonate opus 10 n° 1 ?)
    [opus 49 n° 2] Sonate n° 20 (sol majeur) pour piano, édité à Vienne.

    1797
    [opus 6] Sonate pour piano à quatre mains en ré majeur
    [opus 49 n° 1] (1797 ?) Sonate pour piano n° 19 (sol mineur), édité à Vienne 1805  

    1797-1798
    [opus 9] Trois trios pour cordes : 1- en sol majeur ; 2- en ré majeur ; 3- en do mineur, pubié à Vienne 1798, dédicacé au comte Johann Georg von Browne
    [opus 11] (1798 ?) Trio n° 7 en si bémol majeur (piano, clarinette ou violon, publié à Vienne 1798, dédicacé à la comtesse Maria Wilhelmine von Thun
    [opus 12] Trois sonates pour violon et piano : n° 1- en ré majeur ; n° 2- en la majeur ; n° 3- en mi bémol majeur, publié à Vienne 1799, dédicacé à Salieri
    [opus 13  ] Sonate pour piano n° 8 en do mineur dite Pathétique, édité à Vienne 1799, dédicacé au prince Lichnowsky
    [Hess 28] Trio pour le Menuet of op.9 n° 1 en sol majeur, publié à Bonn 1924
    [WoO 11], 7 Ländler pour piano (publié à Vienne en 1799)
    [WoO 13]} 12 allemandes pour orchestre pour piano (publié à Prague en 1929)
    [WoO 29] Marche en si bémol majeur (2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons), réduction pour piano publiée dans «Schweizerische musikpädagogische Blätter» (20) 1931op.20
    [WoO 51], Fragment de sonate en do majeur, édité à Frankfurt 1830, dédicacé à Eleonore von Breuning [complété par Ferdinand Ries] 

    1798
    [opus 50 ] Romance n° 2 ( fa majeur) pour violon et orchestre (flûte. 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto, basse), création 5 avril 1803, publié à Vienne 1805, dédicacé au prince Louis Ferdinand de Prusse [cadence du premier mouvement composée en 1809]
    [opus 52 ]  (vers 1798) Rondo en sol majeur pour piano, dédicacé à la comtesse Henriette Lichnowsky (édité à Vienne en 1802)

    1798-1799
    [opus 14  ] Deux sonates pour piano. N° 1, sonate pour piano n° 9 en mi majeur (1798) ; n° 2, sonate sonate pour piano n° 10 en sol majeur (1799), édité à Vienne 1799, dédicacé à la baronne Josefine von Braun
    [opus 128 ] Der Kuss : Ich war bei Chloen ganz allein (la majeur), pour voix et piano sur un poème de C. F. Weisse 

    1798-1800
    [opus 18 ] 6 quatuor pour cordes : n° 1, en fa majeur ; n° 2- en sol majeur ; n° 3- en ré majeur ; n° 4- en do mineur ; n° 5- en la majeur ; n° 6- en si bémol majeur, publié à Vienne 1801, dédicacé au prince Lobkowitz

    1799
    [opus 20  ] Septuor en mi bémol majeur (violon, alto, cor, clarinette, basson, violoncelle, contrebasse), création avril 1800, édité à Leipzig 1802, dédicacé à l'impératrice Marie-Thérèse
    [WoO 73] 10 variations pour piano sur le duo La stessa, le stessissima extrait du «Falstaff» de Salieri (si bémol majeur), édité à Vienne 1799, dédicacé à  la comtesse von Keglevics
    [WoO 76] Huit variations pour piano sur le trio Tändeln und Scherzen extrait de «Solimann der Zweite» de Süssmayr (fa majeur), édité à Vienne 1799, dédicacé à la comtesse von Browne
    [WoO 75] Sept variations pour piano sur le quatuor Kind, willst du ruhig schlafen extrait de «Das unterbrochene Opferfest» de Winter (fa majeur), édité à Vienne 1799.

    1799-1800
    [opus 21 ] Symphonie n° 1, en do majeur, création 2 avril 1800, édition Leipzig 1801 (dédicacé au Baron Gottfried van Swieten)

    1799-1803
    [WoO 74] Six Variations sur Ich denke dein en ré majeur pour piano à quatre mains, édité à Vienne en 1805, dédicacé à Therese von Brunsvik et Josephine Deym. [Thème de Beethoventg sur un poème de Goethe. Les variations 1, 2, 5, 6 sont de 1799 ; les 3, 4 de 180 ]

    1800
    [opus 22 ] Sonate pour piano n° 11 en si bémol majeur, édité à Leipzig 1802, dédicacé au comte von Browne
    [opus 23 ] Sonate pour pour violon et piano n° 14 en la mineur, publié à Vienne 1801, dédicacé au comte Fries
    [opus 37 ] Concerto n° 3 (do mineur) pour piano et orchestre
    [opus 17 ] Sonate, en fa majeur, pour cor et piano, création avril 1801, publié à Vienne 1801, dédicacé à la baronnesse Josefine von Braun
    [WoO 77] Six variations pour piano sur un thème original (sol majeur), édité à Vienne 1800 

    1800-1801
    [opus 24 ] Sonate pour violon et piano n° 15 en fa majeur dite Le printemps, publié à Vienne 1801, dédicacé au vomte Fries
    [opus 26 ] Sonate pour piano n° 12en la bémol majeur, Marche funèbre, édité à Vienne 1802, dédicacé au prince Lichnowsky

    1801
    [opus 25 ] Sérénade en ré majeur (flûte, violon, alto), édité à Vienne 1802
    [opus 27 ] N°1, sonate pour piano n° 13 en mi bémol majeur, dédicacé à Josephine von Liechtenstein ; n° 2, sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur Quasi una fantasia, dite «Clair de lune», dédicacé à Giulietta Guicciardi, édité à Vienne 1802
    [opus 28 ] Sonate pour piano n° 15 en ré majeur dite Pastorale, édité à Vienne 18902, dédicacé à Joseph von Sonnenfels
    [opus 29 ] Quintette, en do majeur (2 violons, 2 altos, violoncelle)[opus 43 ] Die Geschopfe des Prometheus (Les Créatures de Prométhée); musique de ballet pour Salvatore Vigano; ouverture pour orchestre et 16 numéros avec introduction pour piano, publié à Leipzig 1902, dédicacé au comte Fries
    [WoO 46] Variations en mi bémol majeur sue Bei Männern, welche Liebe fühlen de Die Zauberflöte, pour piano et violon, publié à Vienne 1802, dédicacé au comte von Browne 

    1801-1802
    [sans n° d'opus] Nonon turbati (Non ne me trouble pas), air
    [opus 33 ] 7 bagatelles pour piano mi  majeur, do majeur, fa majeur, la majeur, do majeur, ré majeur, la majeur ( édité à Vienne et à Londres en 1802)
    [opus 36 ] Symphonie n° 2 en ré majeur, création 5 avril 1803, édition Vienne 1804 (réduction pour piano, violon, violoncelle, 1805), dédicace au prince Karl von Lichnowsky
    [opus 40 ] (1801-1802 ?) Romance n° 1 en sol majeur pour violon et orchestre (flûte, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 violons, alto et basse), création 22 décembre 1808, édité à Vienne 1808, dédicacé à l'archiduc Rudolph d'Autriche (deux cadences pour le premier mouvement composées en 1809)
    Ouverture, en do majeur, pour orchestre
    [opus 48 ] 6 lieder (voix, piano) sur des poèmes de C. F. Gellert. 1- Bitten : Gott deine Gute reicht so en mi majeur ; 2- Die Liebe des Nachsten : So jemand spricht ; 3- Vom Tode : Meine Lebenszeit verstreicht ; 4- Die Ehre Gottes in der Natur : Die Himmel ruhmen des Ewigen (do majeur) ; 5- Gottes Macht und Vorsehung: Gott ist mein Lied ! (do majeur) ; 6- Busslied : An dir allein, an dir hab' ich gesundigt(la mineur)
    [opus 116 ] Tramte, empi tremate Trio (si bémol majeur), pour soprano, ténor, basse, orchestre sur un poème de Bettoni
    Quatuor, en fa majeur, pour 2 violons, alto et violoncelle (re-utilisation de sonate n° 1 de l'opus 14)
    [Hess 34] Orchestration de la sonate pour piano opus 14 n° 1 pour quatuor de cordes (fa majeur), publié à Vienne 1802, dédicacé à la baronnesse Josefine von Brown
    [opus 30] Trois sonates pour violon et piano : n°1- en la majeur ; n° 2- en do mineur ; n° 3- en sol majeur, publié à Vienne 1803, dédicacé au Tsar Alexandre Ier.

    1802
    [opus 31 ] Trois sonates pour piano : n° 1, sonate n° 16 en sol majeur ; n° 2, sonate n° 17 en ré mineur ( La tempête) ; n° 3, sonate n° 18 en mi bémol majeur, 1 et 2 édité à Zurich 1803 ; 3 édité à Zurich et Londres 1804 
    [opus 34 ] 6 variations pour piano sur un thème original (fa majeur), édité à Leipzig 1803, dédicacé à la princess Odescalchi
    [opus 35 ] 15 variations et une une fugue (variations Eroica) en mi bémol majeur, pour piano, sur un thème original (même thème dans le ballet Die Geschopfe des Prometheus ; la Symphonie éroica opus 55 ; la contredanse WoO 14 n° 7), édité à Leipzig 1803, dédicacé au comte Moritz Lichnowsky
    [WoO 15] , 6 Ländler pour 2 violons et basse (publié à Vienne en 1802)
    [WoO 54] (1802 ?] Bagatelle Lustig–Traurig en do majeur

    1802-1803
    [opus 38 ] Trio en mi bémol majeur (piano, violon ou clarinette, violoncelle ; re-utilisation du Septuor op. 20), édité à Vienne en 1805, dédicacé au professeur Johann Adam Schmidt
    [opus 47 ] Sonate  n° 9 pour violon et piano (la majeur) sonate Kreutzer, création mai 1803, edité à Bonn et Londres en 1805, composé pour George P. Bridgetower, dédicacé à Rodolphe Kreutzer
    [WoO 78] Sept variations pour piano sur le God Save the King (do majeur), édité à Vienne 1804 

    1803
    [opus 41 ] Sérénade en ré majeur (flûte ou violon, piano ; re-utilisation de la Sérénade opus 25), édité à Leipzig en 1803 [corrigé par Beethoven mais pas de sa main]
    [opus 42  ] Nocturne en ré majeur (alto et piano ; re-utilisation de la Sérénade opus 8), édité à Leipzig 1804
    [op.45] T rois marches en do majeur, mi majeur, ré majeur, pour piano à quatre mains, édité à Vienne en 1804, dédicacé à Maria Esterházy
    [opus 55 ] Symphonie n° 3 ( mi bémol majeur) dite Eroica, Création 7 avril 1805, édition Vienne 1806, dédicace au prince Franz Joseph von Lobkowitz [première audition privée au palais Lobkowitz et été 1804]
    [opus 85 ] Christus am Oelbergele Christ au mont des oliviers. Oratorio pour trois voix solistes (soprano, ténor, basse) chœur et orchestre sur un texte de Franz Xaver Huber
    [opus 88 ] Das Gluck der Freundschaft : Der lebt ein Leben wonniglich (la majeur), pour voix et piano
    [opus 121a ] (1803 ? révisé en 1816) Trio n° 9,  variations (sol majeur), pour piano, violon et violoncelle sur l'air Ich bin der Schneider Kakadu de l'opéra Die Schwestern von Prag de Wenzel Muller, édité à Vienne et Londres en
     1824
    Nei giorni tuoi felici (En tes jours heureux) air
    [WoO 57] Andante en fa majeur Andante favori (édité à Vienne en 1805) [mouvemen lent abandonné de la sonate opus 53]
    [WoO 56] (révisé en 1822) Allegretto en do majeur
    [WoO 55] (vers 1803] Prélude en fa majeur (édité à Vienne en 1805)
    [WoO 82] (vers 1803) Menuet en mi  majeur (édité à Vienne en 1805)
    [WoO 79] Cinq variations pour piano sur le Rule Britannia (ré majeur), édité à Vienne 1804 

    1803-1804
    [opus 53 ] Sonate pour piano n° 21 (do majeur) dite Waldstein, édité à Vienne 1805, dédicacé au comte Ferdinand de Waldstein

    1804
    [opus 54 ] Sonate pour piano n° 22 (fa majeur), édité à Vienne 1806

    1804-1805
    [opus 57 ] Sonate pour piano n° 23 (fa mineur) dite Appasionata, édité à Vienne 1807, dédicacé à Franz von Brunswik

    1809
    [opus 73 ] Concerto n° 5 (mi bémol majeur) pour piano et orchestre diteL'empereur, création 28 novembre 1811, édité à Londres 1810 ; Leipzig 1811, dédicacé à l'archiduc Rudolph
    [opus 74 ] Quatuor pour cordes Harpe n° 10 (mi bémol majeur), publié à Leipzig & Londres 1810, dédicacé au prince Lobkowitz
    [opus 75 ] 6 lieder (voix, piano). 1- Mignon : Kennst du das Land (la majeur) sur un poème de Goethe ; 2- Neue Liebe, neues Leben : Herz, mein Herz, was soll das geben ? (do majeur) sur un poème de Goethe ; 3- Es war einmal ein Konig (sol mineur) sur un extrait de Faust de Goethe ; 4- Gretels Warnung : Mit Liebes lick und Spiel und Sang (la majeur) sur un poème de G. A. von Halem ; 5- An den fernen Geliebten : Einst wohnten susse Ruh (sol majeur) sur un poème de C. L. Reissig ; 6- Der Zufriedene : Zwar schuf das Gluck hienieden (la majeur) sur un poème de C. L. Reissig
    [opus 76 ] 6 variations (ré majeur), pour piano sur un thème original (re-utilisé comme Marche turque dans Les Ruines d'Athènes opus 113), édité à Londres et Leipzig en 1810, dédicacé à Franz Oliva
    [opus 77 ] Fantaisie en sol mineur (et si majeur) pour piano, dédié au
     comte Franz von Brunsvik (édité à  Leipzig et Londres 1810)
    [opus 78 ] Sonate n° 24 (fa# majeur) pour piano, édité à Leipzig et Londres 1810, dédicacé à Therese von Brunswik
    [opus 79 ] Sonate n° 25 (sol majeur) pour piano, édité à Leipzig et Londres 1810
    [opus 82 ] 4 Arietten und ein Duetto (4 ariettes et un duo) pour soprano avec accompgnement de piano sur des poèmes de Métastase. 1- Hoffnung en la majeur; 2- Liebsklage ré majeur ; 3- Stille Frage en mi bémol majeur ; 4 - Liebes-Ungeduld; 5-
     Lebens-Genuss
    [WoO 18] (1809, révisé en 1810) Marche für die böhmische Landwehr en fa majeur, publié à Prague 1809 ? ; à Berlin 1818-819, dédicacé à l'archiduc Anton d'Autriche [trio en si bémol majeur, vers 1822]


     

    1809-1810
    [opus 81a] Sonate n° 26 (mi bémol majeur) pour piano dite Les Adieux ( Das Lebewohl, Abwesenheit und Wiedersehn = Les adieux, l'absence, le retour), édité à Leipzig et Londres 1811, dédicacé à l'archiduc Rudolph

    Les adieux, 1er Mouvement

    1810
    [opus 84] Egmont, musique sur la tragédie de Goethe
    [opus 95] Quatuor pour corde n° 11 (fa mineur), création mai 1814, publié à Vienne 18916, dédicacé à Zmeskall von Domanovecz
    [opus 83 ] 3 lieder avec accompagnement de piano sur des poèmes de Goethe. 1-Wonne der Wehmuth en mi majeur ; 2- Sehnsucht en si mineur ; 3- Mie einem gemalten Band en fa majeur
    [WoO 19] Marche en fa majeur, publié à Vienne 1810, dédicacé à l'archiduc Anton (sur le manuscit seulement) [trio vers 1822]
    [WoO 21] Polonaise en ré majeur pur vents
    [WoO 22] Écossaise en ré majeur pour vents 
    [WoO 23] Écossaise en sol majeur pour vents, édité en réduction pour piano par Czerny, Musikalisches Pfennig-Magazin (1). Vienne 1834
    1810 [WoO 20] Marche en do majeur pour vents [trio vers 1822]

    1810-1811
    [opus 97 ] Trio n° 6 (si bémol majeur) pour piano, violon et violoncelle; diteL'archiduc, création 11 avril 1814, édité à Londres et Vienne 1816, dédicacé à l'archiduc Rudolph 

    1811
    [opus 113 ] Die Ruinen von Athen, ouverture et 8 numéros pour choeur et orchestre. Texte d'August von Kotzebue
    [opus 117 ] Konig Stephan, ouverture en mi bémol majeur (9 numéros). Texte d'August von Kotzebue

    1811-1812
    [opus 92 ] Symphonie n° 7 (la majeur) création 8 décembre 1813, édité à Vienne 1816, dédicace comte Moritz von Fries ; réducion pour piano, piano quatre mains, deux piano dédicacé à Elisabeth de Russie.

    1812
    [opus 93 ] Symphonie n° 8 (fa majeur), création février 1814, édité à Vienne

    1817
    [opus 96 ] Sonate n° 101 (sol majeur), pour violon et piano, création 29 décembre 1812, édité à Vienne et Londres en 1816, composé pour Pierre Rode, dédicacé à l'archiduc Rudolph
    [WoO 30] (novembre 1812) Trois pièces pour 4 trombones en ré mineur, ré majeur, si bémol majeur, transcrit pour 4 voix masculines par I. von Seyfried (joué aux funérailles de Beethoven), publié à Vienne 1827
    [WoO 39] Allegretto,en si bémol majeur pour trio avec piano, édité à Frakfurt 1830, dédicacé à Maximiliane Brentano 

    1813
    [opus 91 ] Wellingtons Sieg [ La Victoire de Wellington] ou Die Schlacht bei Vittoria [ La Bataille de Victoria] pour orchestre (piccolo, flûte, hautbois, clarinette, basson, contre-basson, cor, trompette, trombone, tymbale), création 8 décembre 1813, édité à Vienne 1816 [réduction pour piano, Londres et Vienne 1816], Dédicace régent d'Anleterre, futur George IV [version originale pour lepanharmonicon de Maelzel]

    1814
    [opus 89 ] Polonaise en do majeur pour piano, dédicacé à l'impératrice Elisabeth de Russie (édité à Vienne en 1815)
    [opus 90 ] Sonate n° 27 (mi mineur) pour piano, édité à Vienne 1815, dédicacé à  Moritz Lichnowsky
    [opus 100 ] Merkenstein: Merkenstein ! wo ich wandle denk ich dein (fa majeur), pour 2 voix et piano sur un poème de Johann Baptist Rupprecht
    [opus 136 ] Der glorreiche Augenblick, cantate pour 4 voix solistes, choeur, orchestre sur un texte de Aloys Weissenbach
    [opus 118 ] Elegischer Gesang: Sanft wir du lebtest (mi majeur) pour 4 voix et quatuor de cordes

    1814-1815
     [opus 115 ] Ouverture Namensfeier en do majeur, création décembre 1815, édité à Vienne 1825, dédicace prince Anton Heinrich Radziwiłł

    1815
    [opus 102 ] 2 sonates pour violoncelle et piano. n° 4 (do majeur) ; n° 5 (ré majeur), édité à Bonn 1817, dédicavé à la comtesse Erdödy
    [opus 94 ] An die Hoffnung : Ob ein Gott se i? ... Die du so gern in heil'gen Nachten feierst (sol majeur) pour voix et piano sur un poème de C. A. Tiedge (seconde version)
    [opus 112 ] Meeresstille und gluckliche Fahrt. 2 lieder en ré majeur pour 4 voix et orchestre sur des textes de Goethe

    1816
    [opus 98 ] An die ferne Geliebte, 6 lieder avec accompagnement piano sur des poèmes d'Aloys Jeitteles.  1- Auf dem Hugel sitz' ich spahend (mi bémol majeur) ; 2- Wo die Berge so blau (sol majeur) ; 3- Leichte Segle (la bémol majeur) ; 4-Diese Wolken in den Hohen (la bémol majeur) ; 5- Es kehret der Maien, es bluhet die Au (do majeur) ; 6- Nimm sie hin denn, diese Lieder (mi bémol majeur)
    [opus 99 ] Der Mann von Wort : Du sagtest, Freund, an diesen Ort komm ich zuruck (sol majeur), pour voix et piano sur un poème de Friedrich August Kleinschmid
    [opus 101 ] Sonate n° 28 (la majeur) pour piano, édité à Vienne 1817, dédicacé à Dorothea Ertmann
    1816, [WoO 24] Marche en ré majeur pour vents, édité à Vienne 1827

    1817
    [opus 104] Quintette, en do mineur (2 violons, 2 altos, violoncelle ; re-utilisation trio n° 3 opus 1), création décembre 1818, publié à Vienne 1919 [oeuvre de Kaufmann revue par Beethoven]
    [opus 137] Fugue en ré majeur pour quintette de cordes, publié à Vienne 1827
    [Hess 40] Prélude en ré mineur pour quintette de cordes, Puboié dans  «Schweizerische Musikzeitung / Revue musicale suisse» (95) 1955

    1817-1818
    [opus 67 ] Symphonie n° 5 (do mineur), création 22 décembre 1818, edité à Leipzig 1809, dédicace au p
    rince Lobkowitz et au comte Andreas Rasumovsky
    [opus 106]Sonate n° 29 (si bémol majeur) pour piano dite Hammer-Klavier Sonate, édité à Vienne et Londres 1819, dédicacé à l'archiduc Rudolph   

    1818
    [opus 108 ] 25 Airs écossais pour une et deux voix, petit choeur, piano, violon et violoncelle
    [WoO 60] Bagatelle en si majeur

    1818-1819
    [opus 105 ] 6 Airs nationaux pour flûte ou violon et piano, édité à Londres, Edinburgh et Vienne 1819
    [opus 107 ] 10 Airs nationaux et variations pour flûte ou violon et piano, édité à Londres, Edinburgh et Vienne (n° 2, 6, 7) ; Bonn et Köln 1820 (au complet)

    1819
    [WoO 17], 11 danses : Mödlinger Tänze, pour 2 flûtes, 2 clarinettes, 2 cors, basson, 2 violons, basse (publié à Leipzig en 1907)

    1820
    [opus 109 ] Sonate n° 30 (mi majeur) pour piano, édité à Berlin 1820, dédicacé à Maximiliane Brentano 

    1820-1821
    [Hess 65] Concert Finale en do majeur (édité par F. Starke « Wiener Piano-Forte-Schule» (3) Vienne 1821 [arrangement de la coda du concerto pour piano opus 37]

    1820-1822
    [opus 119 ] 12 nouvelles bagatelles pour piano, sol mineur, do majeur, ré majeur, la majeur, do mineur, sol majeur, do majeur, do majeur, la mineur, la majeur, simajeur 

    1821
    [WoO 61] Allegretto en si mineur édité par Robitschek, «Deutscher Kunst- und Musikzeitung» 15 mars 1893), dédicacé à Ferdinand Piringer

    1821-1822
    [opus 110 ] Sonate n° 31 (la bémol majeur), pour piano, édité à Paris, Berlin, Vienne 1822 ; Londres 1823
    [opus 111 ] (vers 1801-1802), Sonate n° 32 (do mineur) pour piano, édité à Paris, Berlin, Londres 1823, dédicacé à l'archiduc Rudolph (à Antonie Brentano dans l'édition de Londres)
    [opus 114 ] Marche avec choeur en mi bémol majeur (re-utilisation du n° 6 de l'opus 113]
    [opus 121b ] Opferlied : Die Flamme lodert, milder Schein (mi majeur), pour soprano, choeur, avec orchestre Texte: Friedrich von Matthisson
    [opus 122 ] Bundeslied : In allen guten Stunden (si bémol majeur), pour 2 voix de soprano, d'alto,choeur à 3 voix, 2 clarinettes, 2 cors et 2 bassons, sur un texte de Goethe
    [opus 123 ] Missa solemnis, messe, en ré majeur, pour 4 solistes, choeur et orchestre
    [opus 124 ] Ouverture Die Weihe des Hauses (do majeur)
    [WoO 3]
     Gratulations-Menuet en Mi bémol majeur, création 3 novembre 1822, édité à Vienne 1832, composé pour Carl Friedrich Hensler, dédicace de l'éditeur : Karl Holz
    [WoO 34] Duo en la majeur ( 2 violons), publié dans T. von Frimmel, «Ludwig van Beethoven», Berlin 1901, dédicacé à Alexandres Boucher

    1822-1824
    [opus 125 ] Symphonie n° 9 (ré mineur), pour orchestre, voix solistes, choeur, création 7 mai 1824, édité à Mains 1826, dédicace à Friedrich Wilhelm III de Prusse 

    1823
    [opus 120 ] (1819 & 1823) 33 variations (do majeur) pour piano sur une valse de Diabelli

    1824
    [opus 126 ] 6 Bagatelles pour le piano : sol majeur, sol mineur, mi bémol
     majeur, si mineur, sol majeur, mi bémol majeur, (édité à Mainz 1825)
    [WoO 84] Waltz en mi bémol majeur (publié à Vienne en 1824) 

    1825
    [opus 127 ] Quatuor n° 12 (mi bémol majeur), création mars 1825, édité à Mainz 1826, dédicacé au prince Nikolay Golitsïn
    [opus 132 ] Quatuor n° 15 (la mineur), création 6 novembre 1825, édité à Paris & Berlin 1827, dédicacé au prince Nikolay Golitsïn
    [WoO 61a] Allegretto quasi andante en sol mineur dédicacé à Sarah Burney Payne (publié dans  « Neue Zeitschrift für Musik » (117) 1956)
    [WoO 85] Waltz en ré majeur (publié à Vienne 1825) dédicacé par l'éditeur à la Duchesse Sophie d'Autriche 
    [WoO 86] Ecossaise en mi bémol majeur (édité à Vienne 1825)  dédicacé par l'éditeur à la Duchesse Sophie d'Autriche

    1825-1826
    [opus 130 ] Quatuor n° 13 (si bémol majeur), création en mars 1827 et le 22 avril 1827 avec un nouveau final, édité à Vienne 1827, dédicacé au prince Nikolay Golitsïn [première version avec l'opus 133 comme final ; nouveau final composé en 1826]
    [opus 131 ] Quatuor n° 14 (do dièse mineur), piublié à Mainz 1827, dédicacé au baron Joseph von Stutterheim
    [opus 133 ] Grande fugue en si bémol majeur pour quatuor de cordes, création 21 mars 1826, publié à Vienne 1827, dédicacé à l'archiduc Rudolph [à l'origine, final de l'opus 130]

    1826
    [opus 134 ] Grande fugue en si bémol majeur, pour piano 4 mains (arrangement du quatuor opus 133)
    [opus 135 ] Quatuor n° 16 (fa majeur), création mars 1828, édité à Berlin & Paris 1827, dédicacé à Johann Wolfmayer

    1823-1827
    [Hess 41] Quatuor de cordes en do majeur (fragment, conservé par la transcription pour piano WoO 62), édité à Vienne 1838

    Sans date
    [WoO 17] 11 danses pour cordes et vents
     
    Mödlinger Tänze
    [WoO 29] Marche en si bémol majeur (2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons) pour vents seuls et avec cordes.

      

     


     


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    Le premier mouvement interprété par Patrice Fontanarosa : Sonate "Le Printemps" : vous entendrez ci dessous au bas de la page cette même Sonate dans son entièreté avec les quatre mouvements : un vrai délice de romantisme et de délicatesses. (Musique de cette page dont vous pouvez arrêter en cliquant sur la petite barette jaune à gauche si vous souhaitez immédiatement entendre l'oeuvre complète au bas de la page)

    Entre 1795 et 1822, le grand maître Beethoven écrit 32 sonates pour piano. Elles constituent chacune un chef d'oeuvre au point qu'elles constituent l'une des plus importantes séries d'oeuvres dans l'histoire de la musique. Elle fut appellée "Le nouveau testament de la musique par Hans von Bülow tandis qu'il appellait "L'ancien testament" le clavier bien tempéré de Jean Sébastien Bach.

    Ces Sonates étaient bien adaptées à l'interprétation en salle de concert ainsi que pour l'interprétation privée. Ses premières sonates furent fortement influencées par Haydn et Mozart mais, Beethoven étant Beethoven, celui ci a cherché de nouvelles façons de composer de façon  les construire en Quatre Mouvements, ce qui n'existait pas à son époque. Ainsi les quatre premières Sonates de son crû furent construites en quatre mouvements. La Sonate Pathétique a été la première à avoir deux tempos dans le mouvement.

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    Premières sonates

    Opus 2 : Trois sonates pour piano (1795)

    N° 1 : Sonate pour Piano n° 1 en fa mineur

    N° 2 : Sonate pour Piano n° 2 en la majeur

    N° 3 : Sonate pour Piano n° 3 en do majeur

    Opus 7 : Sonate pour piano n° 4 en mi-bémol majeur, « Grande Sonate » (1797)

    Opus 10 : Trois sonates pour piano (1798)

    N° 1: Sonate pour piano n° 5 en ut mineur

    N° 2: Sonate pour piano n° 6 en fa majeur

    N° 3: Sonate pour piano n° 7 en majeur

    Opus 13 : Sonate pour piano n° 8 en ut mineur « Pathétique » (1798)

    Opus 14 : Deux sonates pour piano (1799)

    N° 1 : Sonate pour piano n° 9 en mi majeur (1801) Arrangée par le compositeur pour Quatuor à cordes en fa majeur (H 34)

    N° 2 : Sonate pour piano n° 10 en sol majeur

    Opus 22 : Sonate pour piano n° 11 en si-bémol majeur (1800)

    Sonates du milieu

    Après avoir écrit ses premières treize sonates (jusqu'à op. 28), il écrit à Wensel Krumpholz :

     « à partir de maintenant, je vais prendre un nouveau chemin. »

    Les sonates de Beethoven, à partir de cette période, sont très différentes des précédentes. Il à tendance à abandonner la forme sonate commune héritée de Haydn et de Mozart et la remplace par des moyens plus profonds de générer une sonate. Beaucoup de compositeurs romantiques de la période ont été fortement influencés par ces sonates de Beethoven. Après 1804, Beethoven abandonne les opus en groupes sonates et compose uniquement un opus par sonate. On ne sait pas pourquoi il a fait ainsi.

    Opus 26 : Sonate pour piano n° 12 en la-bémol majeur, « Marche funèbre » (1801)

    Opus 27 : Deux sonates pour piano (1801)

    N° 1 : Sonate pour piano n° 13 en mi-bémol majeur « Sonata quasi una fantasia »

    N° 2 : Sonate pour Piano n° 14 en do-dièse mineur « Sonata quasi una fantasia » (« clair de lune »)

    Opus 28 : Sonate pour piano n° 15 en ré majeur « Pastorale » (1801)

    Opus 31 : Trois sonates pour piano (1802)

    N° 1 : Sonate pour piano n° 16 en sol majeur

    N° 2 : Sonate pour piano n° 17 en mineur « la Tempête »

    N° 3 : Sonate pour piano n° 18 en mi-bémol majeur, « La Chasse »

    Opus 49 : Deux sonates pour piano (composées en 1795/56, publiées en 1805)

    N° 1: Sonate pour piano n° 19 en sol mineur

    N° 2: Sonate pour piano n° 20 en sol majeur

    Opus 53 : Sonate pour piano n° 21 en do majeur « Waldstein » (1803)

    WoO 57 : Andante Favori — Original du mouvement centrale de la sonate « Waldstein » (1804)

    Opus 54 : Sonate pour piano n° 22 en fa majeur (1804)

     
     
     

    Opus 57 : Sonate pour piano n° 23 en fa mineur « Appassionata » (1805) ici : 

    Opus 78 : Sonate pour piano n° 24 en fa-dièse majeur « A Thérèse » (1809)

    Opus 79 : Sonate pour piano n° 25 en sol majeur (1809)

    Opus 81a : Sonate pour piano n° 26 en mi-bémol majeur « Les adieux / Das Lebewohl » (1810)

    Opus 90 : Sonate pour piano n° 27 en mi-mineur (1814)

    Dernières sonates

    Les dernières sonates de Beethoven sont parmi les œuvres les plus difficiles du répertoire. Une nouvelle fois, sa musique trouve un nouveau chemin. À cette époque, son style Classique et son ouïe ont complètement disparu, remplacés par les origines de la musique Romantique. La Sonate "Hammer klavier" a été jugée par le Maître comme la sonate la plus difficile.. En fait, elle était considéré comme injouable, jusqu'à ce qu'un garçon de presque 15 ans la joue en concert : Franz Liszt.  

    Avec ces cinq dernières sonates, Beethoven soliloques et s'élève à l'universel ; il devient selon Stravinski « pour toujours notre contemporain ».

    Opus 101 : Sonate pour piano n° 28 en la majeur (1816)

     
     
     
    L'Adagio de l'opus 106.

    Opus 106 : Sonate pour piano n° 29 en si-bémol majeur, « Hammerklavier » (1819)

    Opus 109 : Sonate pour piano n° 30 en mi majeur (1820)

    Opus 110 : Sonate pour piano n° 31 en la-bémol majeur (1821)

     
     
     

    Opus 111 : Sonate pour piano n° 32 en ut mineur (1822)

     

    Voici maintenant : la Sonate du printemps qui est la plus populaire des sonates pour violon de Beethoven avec la Sonate à Kreutzer, et d'une de ses œuvres les plus poétiques.

    La dédicace, cette fois,  alla au comte Moritz von Fries, mécène du compositeur auquel Beethoven dédia également, dix ans plus tard, sa Septième symphonie.

    Elisabeth Vigée-Lebrun - Moritz von Fries - WGA25087.jpg

     

    Le Comte Morrizt von Fries (né le 6 mai 1777 à Vienne et partile 26 décembre 1826). Il fut l'amie de Ludwig et le soutient financièrement comme il l'a fait également pour Franz Schubert. Il sert aide durantt quelque temps à servir d'intermédiaire  dans les négociations de Beethoven avec l'éditeur écossais George Thomson. Fries commande à Beethoven le Quintette opus 29 et bien probablement les sonnates 23 et 24 dont Beethoven lui dédiera et de meme que la VIIème Symphonie qui lui fut dédicacée par Ludwig.

    La Sonate du printemps à laquelle nous revenons comporte quatre mouvements :

    Allegro

    Adagio molto espressivo

    Scherzo. Allegro molto

    Rondo. Allegro ma non troppo

     

    Voici la merveilleuse

    Sonate pour Violon N° 5, Op. 24

     interprétée par David Oistrakh, musicien virtuose.

     

    Nous parlerons de la forme sonate et de la Sonate dans la rubrique CONCEPT MUSICAUX, rubrique en cours de construction, que vous trouverez à la gauche de cette page.

     


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    C'est toujours émouvant d'écouter cette oeuvre absolument magnifique et remplie de vigueur du Maitre Ludwig van Beethoven, lui que l'on décrivait comme étant "petit, très mince, marqué de la petite vérole ; le visage rond, le nez épaté, les yeux assez enfoncé dans l'orbite, le regard perçant ; des cheveux noirs tout plats et pauvrement vêtu, qui n'a ni manière, ni conversation et que l'on dirait bien qu'il se fait un point d'honneur à n'en pas avoir ! " "Une sorte de jacobin ". C'était bien le jeune homme qui était allé voir Mozart mais oui, c'était bien lui dont Wolfgang Amadeus Mozart avait fait l'éloge ! L'auteur du livre "Le roman d'un génie" qui a réellement approché de près le Maitre, raconte à quel point il fut bouleversé de l'entendre jouer !

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    "Oh certes, la musique m'avait souvent ému avant que je ne rencontre Beethoven. Mais l'émotion était différente, indirecte, et en quelque sorte furtive. Depuis que Beethoven nous a appris à saisir la beauté artistique et la signification d'une oeuvre musicale tandis que l'émotion nous tient, je trouve évidemment ridicule d'avoir pu être déconcerté à cette première audition. Mais, à l'époque, c'était normal. Pour nous, son jeu révélait un mépris total de certaines règles, un acte pourrait on dire, de folie révolutionnaire, une chose qui dépassait toute limite établie, comme le Räuber de Schiller ou Les confessions de Rousseau. Aujourd'hui peut être, je devrais être néanmoins surpris par la façon dont Beethoven nous laisse interdits et perplexes lors de ce  fameux après midi chez Lichnowski, que par son adresse à nous imposer malgré tout son talent. Je sais maintenant que, si nous nous laissâmes prendre par son art, c'est que nous étions mûrs pour l'ère nouvelle qu'il personnifiait. Je sais maintenant que Mozart et Haydn, au nom desquels beaucoup voulurent d'abord condamner Beethoven et qui nous aidèrent directement à le comprendre. Mais je sais aussi qu'en ce temps là, je n'aurais pas pu le comprendre.

    Je me souviens des questions auxquelles mon coeur seul pouvait suggérer la réponse, à savoir que le jeune homme qui nous venait de Bonn était un génie extraordinaire, qu'il valait beaucoup mieux pour moi que je lui donne ma confiance et que j'écoute attentivement ce qu'il avait à nous apprendre au lieu de me perdre en sottes et vaines critiques. En vérité, Beethoven y avait déjà réussi,que je le voulusse ou non".

     

    D'autres extraits vont nous permettrent d'approcher le Maître dans toute l'ardeur qui l'habitait et le courage, le travail intense et les exigences qui étaient les siennes avec la musique au centre de sa vie et de sa vocation intrinsèque ! Un vrai délice de découvrir cette personnalité remarquable et cette âme si bonne et généreuse,cette force de la nature qui l'habitait !

     

    La Sonate pour piano no 23 en fa mineur, op.  57, dite l'Appassionata, a été composée entre 1804 et 1805. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick, ami et admirateur du musicien. La première édition a été publiée en février 1807 à Vienne.  Elle fait partie avec la Waldstien, op. 81a des  trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».

    Contrairement à la Pathétique, op. 13. l'Appassionata n'a pas été surnommée ainsi du vivant de Beethoven, mais en 1838 par un éditeur qui en a publié un arrangement pour piano à quatre mains ! 

    L'Appassionata, qui est une de ses plus grandes sonates pour piano et l'une des plus difficiles techniquement, a été considérée par Beethoven comme sa sonate la plus impétueuse avant sa 29ème l'Hammerklavier.

    L'exécution de l'Appassionata dure en moyenne vingt-trois minutes.

    Voici la notation des quatre thèmes utilisés dans cette Sonate :

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Concerto "APPASSIONATA" de Beethoven et anecdotes

     

    Si l'on considère les thèmes ci dessus, l'on se rend compte, en effet, que Ludwig van Beethoven allait jusqu'au bout de ses peines dans tout le travail qu'il exigeait de lui même, et c'est pourquoi, oui cette oeuvre est difficile à interpréter, mais surtout, il faut entendre parler le Maïtre de son travail et de son exigence à souhaiter maîtriser tout ce qui était possible à l'époque, c'est à dire : tout !

    Cette Sonate représente son impétuosité et son besoin d'absolu dicté par le fond de son âme, il savait qu'il allait apporter une oeuvre nouvelle au monde, tout jeune, il l'exprima, ce que nous verrons ou entendrons par le biais de conversations retranscrites par un témoin direct avec qui, il pouvait parler intimement mais surtout, il ne savait être autrement que vrai et de ses paroles suivaient des actes qu'ils prouvaient.

    L'on pourra aussi voir comment il s'est amusé  improviser avec des thèmes imposés !

    Sa vie, son exemple demeurent à jamais un nectar de beauté, de bonté et de générosité musicale outre l'être humain qui savait s'émouvoir face aux drames de la vie en gardant une justesse de propos avec une grande sensibilité, si grande , par ailleurs, qu'elle ne servait qu'à cacher tous les mouvements qui agitaient son âme et son coeur face à la grandeur de son Destin et son Union intime avec la Nature, sa mère dans laquelle il se nourrissait en son sein comme un enfant allaité abondamment par cette Déesse inspiratrice et primodiale dans sa vie si remplie, il partait en promenade des heures durant, résistant à tous ses assauts des froidures,aux vents et aux tempêtes qu'elle représentait et avec lesquelles il communiait comme faisant partie intégrante de ces forces et des sentiments qui l'animaient. Il eut aimé les femmes qu'il se serait privé pour la musique, sachant au fond de lui, que la solitude lui était propice et sacrifiait simplement à ses besoins de manière qui semblerait rustre, consciemment, il se permettait ce que des indélicats ont trouvé dans ses comptes et répètent en riant de lui pour lui trouver une faiblesse qui n'en n'était évidemment pas une. Car ses comptes,il les tenaient minutieusement jusqu'à tout noter d'où la sobriété, la retenue dont il faisait preuve dans certains domaines afin qu'il eut le temps d'un loisir et plus de temps encore pour la Musique qui l'habitait comme un être vivant ne cherchant à Vivre et à s'exprimer au travers de lui. D'ailleurs il s'agit d'un divin passage dont il était, au plus fort, de manière innée le destinataire et le récepteur provoquant de ce fait la réalisation totale de lui même : Beethoven, Ludwig van Beethoven. 

    Voyez dans ce lien  très savant comment est analysé cette oeuvre et le génie du Maître :

    ©Colinearcenciel

     

     

     

     

     

     

     


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  • Inkakike Yeha Noha

     

    Dans la poursuite du Sri Bhagavatam,avec Visnu, le Seigneur Suprême, apparaît dans l'univers matériel, pour y délivrer les âmes que conditionne l'énergie matérielle. Les êtres distincts sont venus,eux dans cet Univers, avec l'intention d'y régir en maîtres, et de cette manière, s'engluent dans les trois gunas, et se condamnent à transmigrer d'une enveloppe matérielle à une autre. C'est Brahma qui, sous la direction du Seigneur Suprême, crée la geôle de l'Univers matériel, et Siva qui la détruit toute entière à la fin du kalpa, au terme de la vie de Brahma. Mais c'est Visnu qui assure le maintient de cette prison matérielle, tout comme un roi veille à la celui de la prison d'Etat. Aussi celui qui aspire à quitter cette prison, à s'affranchir de l'existence matérielle, où l'on souffre entre autres de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort, doit il satisfaire à Sri Visnu, qui seule peut lui accorder la libération.

    Gunas au nombre de trois : sattva guna (Vertu)

                               rajo guna (Passion)

                               tamo guna (Ignorance)

    Il s'agit de diverses influences qu'exerce l'énergie matérielle illusoire sur les êtres et les choses Il déterminent, entre autres, la façon d'être, de penser et d'agir de l'âme qu'ils conditionnent. C'est par leur interactions que l'opèrent la création, le maintien et la destruction de l'Univers.

    âme: Infime parcelle d'énergie, partie intégrante et fragment de Dieu, l'âme est l'être en soi ; elle est différente du corps,dont elle habite le coeur, et y constitue l'origine de la conscience. Comme Dieu, comme l'Etre Suprême, l'âme a une individualité propre, et sa forme est toute d'éternité, de connaissance et de félicité. Elle demeure cependant toujours distincte de Dieu et ne L'égale jamais, car si elle En possède les attributs, c'est en infime quantité seulement.Elle constitue l'énergie marginale de Dieu, car elle peut pencher soit vers l'énergie matérielle,soit vers l'énergie spirituelle. On l'appelle également âtmâ "âme distincte" jivâtmâ ou "âme infinitésimale" : anu âtmâ,selon l'aspect sur lequel l'on désire insister.

     

    kalpa : dans un sens le plus général, durée d'un jour de Brahma (4.320.000.000 d'années),comprenant mille cycles de quatre âge, ou mahä yugas

    On ne peut tout savoir d'un seul passage du Sri Bhagavatam et des tous les écrits védiques. Il est intéressant soit de posséder l'ouvrage ou de déjà lire ce qui est écrit ici en commençant par le début surtout pour les commençants n'ayant aucune notion du sanskrit ou du tibétain car beaucoup de mots convergent au même sens profond.

     

    VERSET XXIV

    La fumée est plus sublime que la brute matière ligneuse, elle même métamorphose de la terre, mais plus haut encore est le feu source de tant de bienfaits pour qui le cultive selon la connaissances des Vedas. De même, la Passion prime sur l'Ignorance, mais la Vertu vaut mieux encore que la Passion puisqu'elle permet de réaliser la Vérité Absolue.

     

     

    L'homme ne peut s'échapper à l'existence conditionnée, à l'existence matérielle en pratiquant le service de dévotion en s'élevant au niveau de la Vertu. (Certains êtres naissent avec cette connaissance précise dès leurs premières années, même si ce n'est pas encore dit à ce stade dans le Srimad Bhagavatam : ils savent qui est leur Maître spirituel).

    Tout homme peut atteindre ce stade même s'il se trouve dans l'ignorance (tamas veut dire ignorance). Il peut trouver sur son chemin l'acarya qui le guidera dans son ascension vers la Vertu.

    Quelle grossière erreur de penser et de croire que les cultes rendus aux diverses manifestations de Dieu confèrent les mêmes fruits car aucune de ces Formes ne peut donc aider quiconque à s'élever au niveau de sattva (existence, réalité, nature, principe vital, intelligence, conscience, vérité, l'essence sainte de la pureté et de la vérité, luminosité, élément de légèreté, de transparence).

    Certains êtres naissent avec ces qualités pour accomplir  une oeuvre sur cette planète et sont unis à leur acarya ( professeur ,  maître  ou précepteur spirituel) sous une forme ou sous une autre. Beaucoup restent dans l'anonymat et vivent une vie simple. L'accès à la réalisation de la Vérité Absolue est une porte étroite, que les sphères où s'expriment les sentiments subtils de l'homme : la philosophie, les arts et les autres formes de culture ouvrent, quant elles sont fondées sur des principes d'éthique et de morale, de façon à peine perceptible (ou très perceptible selon les êtres) mais le niveau de sattva bien que toujours matériel est plus élevé encore, car il aide d'une manière tangible quiconque s'y établit à réaliser la Vérité Absolue. En conclusion, il existe une différence qualitative entre les divers modes de culte, de même qu'entre les bienfaits conférés par les trois divinités Brahma, Visnu et Siva (Hara).

    Ci dessous une heure de chant et musique

    On hour of Music and Song of Native spirituals brothers

    Remarquez lors des commentaires qu'il n'est point parlé de la fumée et du feu et pourtant le verset cite bien la fumée et le feu. Il y a une signification à cela. Cela signifie t'il une forme d'hermétisme à ce verset afin que tout ne soit pas écrit. Un être merveilleux disait : " Ne donnez pas de perles aux pourceaux" tant il est vrai que des éléments peuvent être utilisés à des fins nocives. Le bhakta, ou méditant, pratiquant exactement la Vénération par le bhakti yoga inséré dans diverses formes de méditation utilise bien souvent l'encens et le feu au travers d'une petite bougie allumée. Ce feu dont émane aussi une fumée s'élevant dans les airs. Il ne s'agit pas d'actes magiques. Sachez que nous irons beaucoup plus loin et profond au travers de ces enseignements des Védas et autres écrits dispersés dans le monde.  Ce qui reste oral doit le rester afin de respecter la tradition ancestrale. Puisque des maîtres communiquent par télépathie notamment dans la lignée kagyu tibétaine dans les différents univers où la distance n'a plus d'importance, ni le temps.

     

    ©Colinearcenciel

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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