Où sont passés nos chansons d'antan ?
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Où sont passés nos chansons d'antan ?
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LES TEMPS
MODERNES - 1936
AMUSEZ-VOUS !
regardez...
Le 1er film de Chaplin où l'on pourra entendre sa voix. En réalité, il s'agit encore pour l'essentiel d'un film muet. L'accompagnement musical, les éléments d'ambiance sonore, et de temps en temps la voix sévère du directeur dans laquelle travaille Chaplin ne sont que des éléments accessoires. Il y a cependant un moment où Chaplin va, sinon moins parler, du moins chanter. Mais, ce chant est lui même une sorte de pantomime. Les paroles de la chanson n'appartiennent à aucune langue ; ce sont des jeux verbaux dont la puissance évocatrice est aussi efficace que les mimiques gestuelles du grand comédien.
Chaque geste, chaque battement de paupière, chaque cabriole à une signification, s'intègre dans un développement rigoureux. Chaplin veut tout à la fois, faire rire, émouvoir et faire penser. Il y parvient à un génie que nul n'a jamais égalé, grâce en particulier, à son prodigieux talent d'acteur-danseur sur des morceaux célèbres comme le ballet avec les machines dansModern Times, est une anthologie.
Il existe un dénominateur commun entre les décors, les choses et les êtres vivants qui entourent Charlie Chaplin.
Extrait des plus drôles qui soient dans les séries de CHARLOT !
L'IMMIGRANT ( deux extraits)
Charlie Chaplin a interprété CHARLOT un personnage aujourd'hui universellement connu : celui d'une sorte de vagabond, dont le chapeau melon, la canne, les grandes chaussures, le pantalon tombant et trop large, les cheveux frisés et la petite moustache sont devenus le symbole de l'art cinématographique alors que le cinéma était encore MUET et en NOIR et BLANC.
Le caractère le plus apparent de Charlot est celui d'une sorte de Pierrot lunaire, amoureux platonique de quelque Colombine Américaine, poursuivi par, les gros bandits, les gros méchants ( le contraste entre la fragilité physique de Chaplin et la musculature de ses adversaires est constant et remarquable ).
C'est un personnage assez misérable qui essaye de composer avec le monde hostile qui l'entoure , ses cambrioles ou ses trucs plus ou moins honnêtes. ( comme le fer à cheval placé dans le gant de boxe ou le coup de pied au derrière lancé dans un geste de danseur .../... ). C'est un conquérant, sûr de lui, dominant l'univers par l'idée qu'il s'en fait et enfin un personnage poétique, avec sa sensibilité et son lyrisme: Le Chaplin amoureux : - de l'aveugle dans City Lights - ou - de l'écuyère dans The Circus. C'est un personnage marginal, clown et dramaturge.
C'est surtout l'aspect triomphant et dominateur de Chaplin qui est remarquable. Quand il se bat, il gagne toujours ; les gros flics et les gros bandits n'ont qu'à bien se tenir : Chaplin est invincible ! Mieux encore, il triomphe du monde, de la société (dans Golf Rush, il finit milliardaire), du pire des dictateurs, dont il prend la place fortuitement.
Il est alors généreux pour les faibles, impitoyable pour ses adversaires vaincus. David triomphe de Goliath comme il le mime d'une manière éblouissante dans The Pilgrim.
VOYEZ :
Chaplin est un acrobate, un mime, un danseur, un comédien hors paire. Son art, essentiellement visuel, se passe totalement de la parole et des sous-titres. Il dira :
Extraits
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Etonnante animation des orgues sur film muet de cette époque fascinante.
CLARA BOW
Je vous laisse découvrir ces documents de l'époque de nos grands parents et arrières grands parents
Charlie Parker et Colemans Hatkins
Coleman Hawkins dit Bean (haricot) (21 novembre 1904-19 mai 1969) était un saxophoniste ténor de jazz. Il fut l’un des solistes majeurs du middle jazz.
Sommes-nous devenu stressés ? Guinder ? Plus très naturel ou bien plus vraiment joyeux ? Sans spontanéité ? Dans la rue les gens se disent-ils encore bonjour ? Se saluent ils avec déférence ? Ces messieurs n'enlèvent plus leur chapeau pour saluer les dames....
Tout cela semble désuet mais tellement charmant !
Il est "punké" mais la danse... bien élaborée : on n'a pas réinventer la danse.... Observez...
LES DEBUTS DE L'HISTOIRE DU CINEMA
(courts extraits, un peu trop courts... mais les images anciennes deviennent rares... )
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Ma grand-mère s'appellait Valentine. Elle m'a raconté mille fois qu'elle avait des cheveux "jusqu'en dessous des fesses" et qu'elle les avait fait couper à la garçonne (les coupes au carré actuelle) et que lorsqu'elle rentra chez elle, son mari était furieux ! Elle avait pris la liberté de faire ce qu'elle voulait, elle et pas ce que l'on interdisait auparavant !
Les années folles, ce sont aussi les années où la femme commence à se "libérer" mais je pense aussi que les gens s'amusaient bien ! J'aime beaucoup la mode de cette époque autant pour les hommes que pour les femmes. Ce "rétro" charmant et romantique, le dix-huitième aussi.
Berthe Sylva - L'ENFANT DE LA MISERE
LE TEMPS DES CERISES
Interprétée par Hervé David, accompagné au piano par Benjamin Intartaglia.
Célèbre chanson de Jean-Baptiste Clément datant de 1866, dédiée par l'auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante, longtemps après la rédaction de la chanson.
Une raison stylistique explique cette assimilation du Temps des cerises au souvenir de la Commune de Paris : son texte suffisamment imprécis qui parle d'une « plaie ouverte », d'un « souvenir que je garde au cœur », de « cerises d'amour […] tombant […] en gouttes de sang ». Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. On est facilement tenté de voir là une métaphore poétique parlant d'une révolution en évitant de l'évoquer directement, les cerises représentant les impacts de balles ; balles auxquelles il est fait aussi allusion sous l'image des « belles » qu'il vaut mieux éviter. La coïncidence chronologique fait aussi que la Semaine sanglante fin mai 1871 se déroule justement durant la saison, le temps des cerises. Mais le simple examen de la date de composition (1866) montre qu'il s'agit d'une extrapolation postérieure. Il s'agit en fait d'une chanson évoquant simplement le printemps, et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, évoqué dans la dernière strophe). Les cerises renvoient aussi au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule à la fois une certaine nostalgie et une certaine idée de gaîté.
P A R O L E S
Les beaux dimanches de printemps - Paula Sandra
Mon coeur est un violon-Lucienne BOYER
Polka des Englishs
(Allier)
chanté par
M. Légal
Paris
Disque pour Gramophone n° 32537 / mx. 729F
1903
French Comic La personne qui a posté cette vidéo ajoute :
C'est le plus vieux disque que j'ai pour le moment. J'ai essayé d'en améliorer le son. Il date de l'époque de l'Entente Cordiale entre la France et l'Angleterre. Même si sur le disque, il est indiqué "chanté par M. Légal", il s'agit bien de M. Victor Lejal. Pendant sa carrière, il prit plusieurs pseudonymes. Né en 1863 à Paris, Victor Lejal, il commence sa carrière dès 1883, sous le nom de "Monsieur Bravo". Il enregistrera quelques disques sous ce nom, à la fin du XIXème siècle, avant de devenir M. Légal, et enfin M. Léjal. En 1903, au moment où il enregistre cette chanson, il chante tous les soirs au Moulin Rouge. Dans les années 1910, son succès diminue, et quand la guerre éclate en 1914, sa carrière est terminée et il est déjà oublié des Parisiens. Il meurt en 1916. Dans les années 1930, son fils enregistrera les chansons de son père, sans connaitre le succès.
Ce "Disque pour Gramophone" est un petit disque de 18cm. Une seule face est gravée; l'autre face ne comporte pas une chanson, mais le logo de la Gramophone and Typewriter Cie: un ange sur un disque. Tous les disques étaient monoface au début du siècle. C'est le label Odéon qui a commercialisé les premiers disques doubles faces à partir de 1904.
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Born in 1863 in Paris, Victor Lejal begins his career in 1883, under the name of "Monsieur Bravo". He recorded under this name, at the end of the XIXth century. In 1903, as he records this song, he sings every evening at the Moulin Rouge. In the 1910s, his success decreases, and when the war bursts in 1914, his career is ended and he is already forgotten by the Parisians. He dies in 1916. In the 1930s, his son will record some songs of his father, without knowing success.
This " Disque pour Gramophone " is a small record of 18cm. A single face has a song; the other face does not contain a song, but the logo of Gramophone and Typewriter Cie: an angel on a record. It is the label Odeon which marketed the first record with 2 songs in 1904.
Paris, 1923 : Dans les Jardins de l'Alhambra Fox-trot chanté - (Benech) - chanté par M. Jysor, de la Gaîté-Lyrique
Disque Gramophone vert n°K-2285 / mx. 2-232384
"Dans les Jardins de l'Alhambra" est un des succès de l'été 1923. C'est un exemple des chansons qui marchaient bien en France avant l'arrivée du Charleston à Paris en 1925, les rythmes américains étant un peu plus dansants que ce genre de chanson. Benech a composé beaucoup de chansons à succès dans les années 1920, par exemple "Nuits de Chine" ou "Riquita". "Riquita" qui sera d'ailleurs le plus gros succès de Robert Jysor en 1926.
Plus d'infos sur Jysor: http://www.chanson.udenap.org/fiches_...
C'est que l'on envoyait des cartes postales il y a près d'un siècle et ce devait être bien bon de voir passer le facteur et d'ouvrir les enveloppes et découvrir le doux mot et les beaux motifs. Avec ces beaux motifs, découvrons ou redécouvrons ce que nos grands ou arrières grands parents écoutaient et chantaie
Il y a même plus d'un siècle voici une chanson qui vous fera rire et sourire datant de 1909. Chanson qui devait se chanter de bouche à oreille aux fêtes !Et comme dirait l'auteur du post ""La bédouine et le tuba" chanson chantée par Charlus en 1909. Les paroles de cette chanson sont d'une beauté alarmante... Y'a plus de chansons comme celle-là de notre monde américanisé...
Le pauvre homme est obligé de mettre sa jolie bédouine à la porte de peur de tomber dans le coma, tellement qu'elle joue bien du tuba"
Mais oui, il s'agit bien de la musique de Scott Joplin jouée dans les années folles joué en Nouvelle Orléans avec l'orchestre HALFWAY HOUSE ORCHESTRA qui interprète "Maple Leaf Rag" enregistré par la Columbia record company en Septembre le 25 en 1925. Je ne sais pas où va se retrouver l'article soit milieu de Mozart ou Haendel ou encore Beethoven mais dès que tout sera rentré dans l'ordre au niveau des bugs actuels, le reclassement sera possible, ce qui ne nous empêche pas, pour l'instant de nous régaler musicalement. Bon dimanche à vous. Coline.
Al Capone est un des plus grands gansters connus dans le monde. Il eut cependant un lien étroit avec la musique qu'il aimait et encouragea des musiciens dont certains furent inspirés par sa personnalité. Voici un document qui parle de sa vie : dans la rubrique des années 1920
Image publiée avec les données permises
Ici on voit Al Capone toujours très élégant arborant le costume à la mode Borsalino. Et nous entendons une musique de jazz très belle, un extrait de l'époque puisqu'il finança aussi des musiciens et les aida à se produire avec la fortune qu'il avait amassée. La qualité musicale de ces oeuvres de jazz ne sont pas à contester.
Du bon son qui bouge du temps d'Al Capone. Nous rentrerons plus dans les détails des compositeurs et interprètes qu'il aida en ces temps-là. On dit que la musique réunit et apaise : il est vrai que pour arriver à pouvoir interpréter des oeuvres et à connaître une certaine notoriété et faire fortune, certains ont été amené à fréquenter de grands gansters, mais le talent est à reconnaître dans ces oeuvres toutes nouvelles pour l'époque et avangardistes et reconnaître aussi que beaucoup de baroqueux aiment également le jazz.
Paroles de Ch.Pothier - Musique de Ch. Borel Clerc
interprétation : Ludovic Huot (1939)
Sur la grande route, hier, bordée de moissons blondes
Aujourd'hui, dévastée par les soudards germains
Un homme fuit, hagard, l'allure vagabonde
Tandis que le canon tonne encore au lointain
Il a des gestes fous, des sursauts de colère
Ce paysan que le fer a chassé de chez lui
Au milieu du chemin, il clame sa misère
Écoutez ce qu'il dit :
J'avais, là-bas dans mon village,
Une ferme où j'étais heureux
J'y travaillais avec courage
Pour le pain d' la femme et des vieux
J'ai trimé pendant des années
Pour acquérir ce petit bien
Puis la guerre s'est déchaînée
Et de tout ça je n'ai plus rien
Dans la flamme et dans la fumée,
Mon pauvre toit s'est abattu
Et ma raison s'est envolée
Emportant mon bonheur perdu
Mais que vois-je au lointain dans un lugubre rêve ?
C'est lui, l'empereur sinistre. Ah, j'aperçois son glaive !
Dans son ample manteau soutaché de fils d'or
En génie malfaisant, il va, semant la mort
Arrière, bandit !
Souverain maudit !
Regardez-le chevaucher dans l'espace
Voilà l'homme rouge qui passe
J'avais une femme jolie
Qui me donna deux chérubins
Je les aimais à la folie
Ma Claudinette et mes bambins
Mais vinrent les brutes affinées
Ivres de carnage et de sang
Ils ont pris ma femme adorée
Et tué mes petits enfants
Dans la flamme et dans la fumée,
Mon pauvre toit s'est abattu
Et ma raison s'est envolée
Emportant mon bonheur perdu
Et toi, dictateur, la face grimaçante,
Tu chemines en riant sur les ruines fumantes
La camarde te suit, fauchant tes régiments
N'entends-tu pas les râles et les cris des mourants ?
Arrière, bandit !
Souverain maudit !
Regardez-le chevaucher dans l'espace
Voilà l'homme rouge qui passe