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    Sumer et Babylonie

     

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    Si le souvenir des Assyriens et des babyloniens  avaient été préservés grâce aux textes bibliques  et grecs antiques, les Sumériens, par contre avaient été depuis longtemps effacés de l'histoire quand les premières fouilles de sites de la Mésopotamie antique débutèrent durant la première moitié du XIXème siècle.

     

    Or, celles-ci portaient sur des sites archéologiques présentant avant tout des niveaux du Ier millénaire , et de surcroit situés en Assyrie et donc  en dehors de l'ancien pays de Sumer.

    Ce n'est que quelques décennies plus tard que les archéologues tournèrent leur effort vers les sites du Sud, pour y rechercher les débuts de la civilisation mésopotamienne.

    La volonté de découvrir les lieux originaires de cette civilisation habitait nombre de chercheurs à cette période, et le déchiffrement des tablettes assyriennes avait déjà incité certains à émettre des hypothèses sur l'existence d'un peuple plus ancien que ceux connus alors.

     

    Les textes cunéiformes comportaient en effet, aux côtés des signes phonétiques akkadiens, langue appartenant au groupe sémitique  donc assez aisée à comprendre pour ces érudits, des signes dits « idéographiques », dont la transcription phonétique révélait une langue qui n'avait rien de connu.

     

    Les premiers déchiffreurs cherchèrent sans succès à la rattacher à une langue précise, et tâtonnèrent avant de lui trouver un nom et penchèrent d'abord pour « akkadien », Akkad n'étant pas encore identifié comme un pays sémitique, avant que Jules Oppert ne mette en évidence le fait qu'il fallait plutôt la rattacher au terme akkadien Šumerum.

    Il désigna donc cette langue comme étant du « sumérien », et les recherches suivantes lui donnèrent raison.

     

    Encore fallut-il admettre qu'il s'agissait bien d'une langue qui avait été parlée :il s'agissait pourtant bien d'une langue qui avait eu de nombreux locuteurs, ces idéogrammes étant des termes sumériens conservés dans les textes en akkadien pour en faciliter l'écriture, vestiges des plus anciens temps de l'écriture, quand le sumérien était dominant.

    Les partisans de la théorie selon laquelle il s'agissait bien d'une ancienne langue eurent finalement gain de cause vers 1900.

     

    Avec la mise au jour du site de Tello, l'antique cité sumérienne de Girsu, une moisson de textes écrits uniquement en sumérien devinrent accessibles aux chercheurs. Il incomba à François Thureau Dangin  d'en publier les premières traductions (notamment dans ses Inscriptions de Sumer et d’Akkad, 1905), marquant ainsi une étape décisive dans la compréhension du sumérien.

     

    Celle-ci progressa ensuite grâce à la rédaction des premières grammaires visant à décrire cette langue, par Friedrich Delitzsch en 1914 puis Arno Poebel  en 1923.

     

    Sumer est une région située à l'extrême sud de la Mésopotamie  antique (actuel Irak), couvrant une vaste plaine parcourue par le Tigre et l'Euphrate, bordée au sud est par le golfe Persique.

    Il s'y est développé une importante civilisation à compter de la fin du IVème millénaire avant Jésus Christ et durant le IIIème millénaire av. J.C.  Les synthèses récentes sur Sumer tendent, pour ces périodes, à couvrir toute l'histoire de la Basse Mésopotamie, sans s'arrêter au pays sumérien stricto sensu.

    Complètement oubliée après les débuts de notre ère, la civilisation de Sumer est redécouverte durant la seconde moitié du XIX ème siècle  grâce aux fouilles de sites archéologiques du Sud mésopotamien.

     

    Celles-ci se sont poursuivies avant d'être arrêtées en raison des guerres qui affectent l'Irak à partir des années 1990. 

    En plus d'œuvres architecturales et artistiques souvent remarquables, elles ont mis au jour des dizaines de milliers de tablettes en écritures cunéiforme, qui constituent la plus ancienne documentation écrite connue avec celle de l’Egypte antique,, et font de Sumer l'une des plus anciennes civilisations historiques connues.

    Elle a mis au point son système d'écriture durant les derniers siècles du IVème millénaire avant Jésus Christ !

    Le sumérien n'appartient à aucune famille de langues connue. Les locuteurs de cette langue, majoritairement localisés dans le pays de Sumer, ont été appelés « Sumériens » par les chercheurs qui l'ont découverte, mais il ne semble pas qu'une dénomination équivalente ait existé dans l'Antiquité.

    Figurine noire et or d'un bouquetin dressé sur ses pattes arrières pour accéder à un arbre.
     
    Statuette d'un bouquetin se nourrissant des feuilles d'un arbuste, retrouvée dans les tombes royales d'Ur, 2500 av. J.-C.,British Museum. .

    L'analyse de cette documentation a montré que les Sumériens ont eu une grande influence sur les civilisations antiques qui suivirent la leur, en particulier celles de la Mésopotamie.

    Même s'ils n'en ont pas été les seuls protagonistes, les Sumériens ont joué un rôle déterminant dans la mise en place de la civilisation mésopotamienne. Ils ont en particulier contribué à l'apparition des premiers Etats avec leurs institutions et administrations complexes, au développement des premières sociétés urbaines ainsi qu'à la mise au point de différentes techniques dans les domaines de l'agriculture, de la construction, métallurgie et échanges commerciaux. Enfin, ils ont participé à la mise en place de système de numération  qui ont influencé les cultures postérieures.Remarquons que, selon les sources, les datations ne sont pas toujours précises et nous tenterons de faire en sorte qu'elles le soient en faisant d'autres recherches de documentation.

    Les premiers occupants de la période préhistorique  occupaient de modestes villages sur tout le territoire. Toutes ces populations semblent avoir été résorbées par les deux groupes ethniques Akkadiens ( Sémites ) et Sumériens.

    C'est donc en Mésopotamie ( ce qui veut dire en grec " entre deux fleuves " ) que les akkadiens ont rencontrés l'autre groupe ethnique et mystérieux, les sumériens.

    Ces deux groupes ethniques donnera naissance à la civilisation antiques de Mésopotamie, en particulier celles des Sémites d' Akkad et d' Assyro-Babylonie puis au grand empire de Babylone, qui dominera longtemps la région avant les conquêtes Perses et Macédonienes...

    Les Akkadiens venaient probablement des terres du nord ( Syrie, Liban ... ) et de l'arabie toute proche.

    Par contre, on ne sait pas d'où viennent les Sumériens.

    Ils ne sont pas originaires de Mésopotamie et leur langue, mal connue, n'est ni indo-européenne, ni sémitique.

    Le fameux mythe des " sept sages " impute la première civilisation du pays à de nouveaux arrivant étranges " arrivés de la mer ". Il est possible qu'il soient arrivés en suivant le littoral iranien, venant de l' inde ou d'asie en longeant les côtes...

    Le plus étrange est qu'ils ont coupés les liens avec leur ancienne civilisation et son passé, oubliant completement leurs origines, à la différence des akkadiens qui ont gardés des liens avec leurs cousins de Syrie notament.



    Mais le déclin rapide de la dynastie akkadienne entraîne une renaissance de Sumer et la montée en puissance de la cité d' Our ( Ur ).

    Les cités sumériennes de cette époque se dotent de ziggourats, monumentales tours à étages destinées au culte, en simples briques de terre cuite comme toutes les constructions de la région.

    L'histoire biblique de la tour de Babel est sans doute inspirée par ces ziggourats, des monuments pas très évolués contrairement aux Pyramides d'Egypte.

    Les cités-États de Babylone ne cessent de se combattre entre elles. Le pays n'était pas un royaume unifié, mais un ensemble de cités-États rivales et indépendantes ( une douzaine au sud de la Mésopotamie ), formant des royaumes au gré des alliances et des conquêtes. Ce conglomérat d'états-cités ne favorisa pas l'émergence d'une capitale précise car le centre du pouvoir se déplaçait sans cesse. Les cités d'Ourouk, Our, Eridou, Nippour, Kisch et Lagash furent les plus importantes.

    Our ( Ur ) était la ville principale vers 3000 avant J.C. et fut la capitale de Sumer sous la IIIème dynastie. Voici un très beau documentaire sur cette civilisation qui a apporté au monde beaucoup de nouveautés.

    ©Colinearcenciel

     

     

     

    Sumer est une civilisation et une région historique située dans le sud de l'Irak, la Mésopotamie. Elle a duré de la première colonie d'Eridu dans la période d'Obeïd (fin du VIe millénaire av. J.‑C.) en passant de la période d'Uruk (IVe millénaire av. J.‑C.) et les périodes dynastiques (IIIe millénaire av. J.‑C.) jusqu'à la montée de Babylone au début du IIe millénaire av. J.‑C.
    Le terme sumérien s'applique à tous les locuteurs de la langue sumérienne.
    Elle constitue la première civilisation véritablement urbaine et marque la fin de la Préhistoire au Moyen-Orient.

    Les Sumériens et leurs successeurs akkadiens possédaient une culture exceptionnellement avancée, on leur doit notamment :
    - la fondation des premières cités-États (Ur, Lagash, Uruk, Umma, etc.) ;
    - peut-être le premier système politique à deux assemblées ;
    - le travail du cuivre ;
    - l'utilisation de la brique dans la construction d'habitations ;
    - la première architecture religieuse connue (temples puis ziggourats) ;
    - le développement de la statuaire ;
    - la glyptique ;
    - l'écriture, à la base des chiffres, après pictographique, puis cunéiforme ;
    - les mathématiques et l'écriture des nombres en système sexagésimal : numérotation sumérienne ;
    - le premier système scolaire ;
    - les premières formes d'esclavage ;
    - le commerce et la notion d'argent.

    La religion sumérienne a influencé l'ensemble de la Mésopotamie pendant près de 3000 ans, ainsi que les 11 premiers chapitres de la Bible.
    Elle est une composante très importante de la vie, privée comme publique, des Sumériens et donne naissance à des représentations artistiques comme à des œuvres littéraires.

    Dans la conception sumérienne, le souverain n'est que le dépositaire de la divinité : sa fonction est sacerdotale aussi bien que politique.

    La religion sumérienne est caractérisée par son polythéisme et son syncrétisme.
    Son panthéon compte une grande variété de dieux, structurée en une hiérarchie stricte, calquée sur la société humaine. Texte de Thibaut Tibo (sa chaîne youtube).

    Portail de la Mésopotamie : ici

     

     

     

     


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