• Chers lecteurs et amis,

    Comme vous le savez beaucoup de temples tibétains ont été détruit par les chinois. Seules des littératures anciennes permettent de retrouver leurs traces. Quelques temples importants ont échappé souvent miraculeusement aux massacres des chefs d'oeuvre de la culture tibétaine tellement riche pour l'humanité entière.

    C'est pour cela que cette rubrique me tient à coeur et ces humbles recherches avec les outils qui sont à ma portée mais aussi par des souvenirs personnels au sujet d'un temple dans lequel j'ai vécu. J'ai tout les indices qu'il faut, en souvenir de ce temple. Outre cet aspect des temples disparus, nous parleront des temples existants, les plus importants ainsi que d'autres temples liés à la culture tibétaine hautement spirituelle.

    Il est très difficile de trouver de la littérature à ce sujet. Je me base pour démarrer cette recherche sur un livre d'un explorateur russe provenant de Mongolie et de Russie G. T. Tsybikov. Cependant, les recherches ne sont pas facile, il me faut commencer par l'histoire du Tibet et la liste des rois pour retrouver des monastères anciens.

    Nous allons donc nous pencher sur la liste des rois tibétains.

    La liste des rois et des empereurs tibétain du Tibet  de la dynastie Yarlung.

    Cette dynastie héréditaire débuta dans la période prébouddhiste. Elle participera avec Songtsen Gampo au VIIème siècle, à la première vague de l'introduction du bouddhisme ayant mené au développement du bouddhisme tibétain  et à la mise en place d'une politique impérialiste qui unifiera différents pays du plateau du Tibet, puis amènera à l'apogée de l'Empire du Tibet, attaquant les empires chinois, abbasside et ouighour.. Elle se termine par  le roi Langdarma opposé au bouddhisme et l'ère de la fragmentation  qui divisera le Tibet en différents royaumes indépendants. Royaume de gugé à l'Ouest, U Tsang au centre, Royaume de Dergé à l'Est

    L'année d'intronisation du 1er roi tibétain Nyatri Tsenpo , dont le règne débuta en l’an moins 127 au IIème siècle avant Jésus Christ et marque la première année du calendrier tibétain. 

    C'est donc en l'honneur du 1er roi du Tibet qu'est célébré le nouvel an tibétain, le Losar. Selon une légende de la religion, le premier bâtiment tibétain, Yumbulagang,  aurait été érigé pour le roi Nyatri Tsenpo.

    Il n'existe aucune source autre que la légende pour les vingt-six premiers rois. La constitution du royaume du Tibet débute avec le 31ème, Tagbu Nyasig.  

    Les souverains précédents étaient les chefs d'un territoire d'étendue limitée de la vallée du Yarlung.

    Les trois rois du Dharma furent les 33e38e et 41e souverains (Songtsen Gampo, Trisong Destsen et Tri Ralpachen). .

    Le premier d'entre eux, Songtsen Gampo  unifia le Tibet (les 2 provinces de l'U Tsang du Kham) et fonda l'Empire du Tibet en l'étendant à des régions voisines, telles que l'Amdo), notamment par la création d'une langue et d'une écriture communes pour traduire et diffuser le bouddhisme. 

    La dynastie des Empereurs du Tibet arriva presque à sa fin lorsque Langdarma de religion Bön, la  religion traditionnelle tibétaine, et, opposé au bouddhisme, se fit assassiner par Lhalung Pelgyi Dorie,  un moine bouddhique en 842,  et aboutissant à un premier morcellement entre ses deux fils de l'Empire, avec Yumten dans l'U Tsang  Osung au Ngari. 

    16. A LA RECHERCHE DES TEMPLES TIBETAINS

    Lhalung Pelgyi Dorjé est né à Dromto Gungmoche, à l'est de Lhassa. Lhalung est le nom de sa famille et dérive du lieu auquel elle est associée. Il a combattu sur le front de l'Est contre les Chinois, mais fatigué des carnages de la guerre, il commença à pratiquer la religion.

    Il s'est rendu, avec son frère Rabjor Wangpo aussi appelé Tsunpa Pelyang, au monastère de Samyé où il fut ordonné moine par VIimalamitra. Il reçut de Padmasambhava  les vœux de bodhisattva et les initiations du Vajrayana.

    Pelgyi Dorje reçut aussi les enseignements de l'Abhidharma  de Jinamitra et de Kawa Paltsek  qu'il aurait propagé dans le Kham. Il reçut de Vairocana des enseignements du Dzogchen  qu'il transmit à Nyak Jñyānakumara

    Pelgyi Dorje est surtout connu pour avoir tué Langdarma, le dernier roi de la dynastie Yarlung. Langdarma était le frère de Relpachen,  qui agrandit la taille de l'empire tibétain à sa plus grande taille et considéré comme un grand patron du bouddhisme. Langdarma aurait été un souverain anti-bouddhiste qui exécuta et bannit des moines et ferma des monastères.

    Selon la version la plus souvent mentionnée de l'assassinat, Pelgyi Dorje méditait dans une grotte à Drak Yerpa quand il entendit parler de la persécution du bouddhisme par Langdarma. Il résolut de sauver à la fois la religion et le roi en l'assassinant - l'empêchant de fait d'accumuler le terrible karma de nuire au bouddhisme. Il est présenté comme un tantrikâ, excellent dans l'art de la « libération » des ennemis. Selon une inscription découverte à Yerpa, il était en fait un moine. Une anecdote rapporte qu'il s'enfuit en Amdo  où il refusa d'ordonner un nouveau moine au motif qu'ayant commis un assassinat, il n'était plus qualifié pour ordonner d'autres personnes.

    Après une longue vie passée dans la solitude, Pelgyi Dorje est décédé, et manifesta le corps d'arc en ciel. Ses réincarnations comprennent le 1er Pelyul Pema Norbu (1679-1757), Chakri Rigdzin Nyima Drakpa (1647-1710), et les Surmang Trungpa  Tulkous, en commençant par Kunga Gyeltsen.

    Nous venons de trouver le premier temple tibétain bouddhiste au Tibet grâce à cette recherche et nous allons le découvrir dans l'article suivant.

    ©  Colinearcenciel, 30 décembre 2018

     


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