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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 1 Page 1405  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le dimanche 12 octobre 2014 22:19

    La marquise de Crequy Sur une brocante ce matin, j'ai trouvé une biographie d'une marquise du dix-huitième siècle qui a vécu du temps du Roy Louis XIV et elle vécut âgée pour l'époque car née en 1710 et décédée en 1803. Je me suis empressée de le prendre pour avoir cette mémoire d'une époque et, en faire un résumé dans la rubrique "Musique baroque" afin de mieux comprendre comment se déroulait la vie à cette époque très impressionnante de floraison des Arts.

    Cette période, en effet, couvre les dernières années du règne du Roi Louis XIV jusqu'à Napoléon Ier. Je vais donc écrire les éléments m'apparaissant les plus significatifs de l'époque au travers de cet écrit et tout ceci, agrémenté de Musique baroque. Il semble que la baronne "ait connu l'abîme". Très chrétienne, il semble qu'elle ait léguée ses écrits à son petit-fils Raoul de Créquy, avec les mots que vous trouverez dans l'article suivant. Ces articles seront numérotés pour plus de facilité.

     

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    ENCHANTEUR : SERENISSINA - RONDO VENEZIANO  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le samedi 11 octobre 2014 22:46

     

     

    SERENISSIMA

     

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, ENCHANTEUR : SERENISSINA - RONDO VENEZIANO

     

     

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    MEMOIRE d'une FEMME DU XVIIIème SIECLE : LA MARQUISE DE CREQUY 2 LE ROI FIT BATTRE TAMBOUR  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le dimanche 12 octobre 2014 22:31

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE d'une FEMME DU XVIIIème SIECLE : LA MARQUISE DE CREQUY 2 LE ROI FIT BATTRE TAMBOUR

    Voici donc ce qu'elle écrit à son petit-fils :

    "Dans tous les dangers que vous pourrez courir, - et dont je me sens navrée d'avance par une juste prévision, mon pauvre enfant, - réclamez toujours la protection paternelle et céleste de votre auguste aïeul, le roi Saint Louis, de qui vous avez l'insigne honneur d'être issu directement par otre octaïeule, Anne de Bourbon-Vendôme. Je vous exhorte encore à réclamer souvent les suffrages et l'intercession de cette Bienheureuse grand mère, saint Jeanne de Chantal,  à qui vous devez une partie si notable de votre grande fortune, et surtout à qui vous devrez, comme nous, un si riche trésor de bons exemples et d'édification. Vous n'êtes pas encore en âge d'apprécier mes observations, cher prince, mais vous y trouverez plus tard un témoignage assuré de la tendre affection de votre bonne aïeule.

    Victoire De Frouillay

    Marquise de Créquy

    "Renée-Caroline-Victoire de Froullay de Tessé, Marquise de Créquy, née au Château de Montflaux à Saint-Denis-de-Gastines le 19 octobre 1714 et morte à Paris le 3 février 1803, est une femme de lettres française célèbre par son esprit" nous renseigne Wikipedia.

    A remarquer que le petit-fils n'eût jamais ses écrits car il mourut bien avant son aïeule.

     

     

    FRENCH BAROQUE SONG  - middle XVIII century

    I. LE ROI A FAIT BATTRE TAMBOUR 

    Claire Lefilliâtre
    Serge Goubiod
    Marco Horvat

    Sylvie Moquet (viola)
    Françoise Enock, Friederike Heumann (viola da gamba)
    Vincent Dumestre (cittern, baroque guitar, theorbo)

    Le Poème Harmonique / Vincent Dumestre (conductor)
    http://www.lepoemeharmonique.fr/

    ---

    Le Roi a fait battre tambour (bis)
    Pour voir toutes ces dames,
    Et la première qu'il a vu
    Lui a ravi son âme.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Marquis, dis-moi, la connais-tu ? (bis)
    Qui est cett' jolie dame ?
    Le marquis lui a répondu :
    - Sire roi, c'est ma femme.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Marquis, tu es plus heureux que moi (bis)
    D'avoir femme si belle.
    Si tu voulais me l'accorder,
    Je me chargerais d'elle.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Sir', si vous n'étiez pas le roi, (bis)
    J'en tirerais vengeance.
    Mais puisque vous êtes le roi,
    A votre obéissance.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Marquis, ne te fâche donc pas, (bis)
    T'auras ta récompense :
    Je te ferai dans mes armées
    Beau maréchal de France.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Adieu, ma mie, adieu, mon cœur, (bis)
    Adieu mon espérance !
    Puisqu'il faut servir le roi,
    Séparons-nous d'ensemble.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    Le roi l'a prise par la main, (bis)
    L'a menée dans sa chambre ;
    La belle en montant les degrés
    A voulu se défendre.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Marquise, ne pleurez pas tant ! (bis)
    Je vous ferai Princesse ;
    De tout mon or et mon argent,
    Vous serez la maîtresse.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    - Gardez votre or ! Et votre argent (bis)
    N'appartient qu'à la Reine ;
    J'aimerais mieux mon doux Marquis
    Que toutes vos richesses !

    Tralala, tralala, tralalala lala.

    La reine a fait faire un bouquet (bis)
    De belles fleurs de lyse
    Et la senteur de ce bouquet,
    A fait mourir marquise.

    Tralala, tralala, tralalala lala.

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE -VERSAILLES | 3 |  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 14:21

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE -VERSAILLES | 3 |

    Elle raconte donc, qu'elle est née le jour où sa mère est morte au château de Montfiaux où l'intendant était  frappé de paralysie et son propre père en champ de bataille  à la frontière allemande. L'état civil se tenait à la sacristie de la paroisse et c'est le vicaire qui inscrivait le nom du baptisé sur une feuille volante laquelle souvent se perdait. Son père fut prisonnier durant dix sept mois et apprit la mort de son épouse au château de Versailles.

    Le château de Montflaux où l'on voit de chaque côté une tourelle. Le château de Montflaux à Saint-Denis-de-Gastines en Mayenne est un château situé à 3 km ouest-nord-ouest sur la route de Carelles.

    Elle logeait, enfant, dans une tourelle de Montflaux où il y faisait très froid enhiver et très chaud en été  Elle dit aussi  qu'il y a un doute sur l'année de sa naissance soit les derniers jours de l'an 1699 ou les premiers jours de 1701...

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 4  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 14:28

    La Jeune enfant fut élevée dans cette tour dans le château de Montflaux, un appartement avec deux femmes pour s'occuper d'elle et un homme borgne dont elle avait très peur ; il faut remplacer dit-t'elle par un mulâtre : tout pour lui donner des émotions.

    Elle ne rencontra son père que lorsqu'elle eut  entre sept et neuf ans et y rencontra pour la première fois son frère qui avait dix-huit. Elle raconte aussi qu'elle avait deux arrières grand oncles qui étaient haut dignitaires à l'ordre de Malte dont l'un des deux vécu jusqu'à l'âge de 104 ans ! Le père ce ces deux grands oncles, le comte de Tessé, avait été chevalier d'honneur de la Reine Marie de Médicis, mère de Louis XIII.

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 4

    Marie de Médicis qui assura le régenda de son fils Louis XIII, une peinture de Frans Pourbus le Jeune réalisée en 1610

     

    Elle ne parlait à l'époque que le patois manceau. Son frère lui demanda si elle préférait devenir religieuse, bénédictine, ou bien si elle préférait se marier. Une partie de sa famille souhaitait à ce qu'elle devienne religieuse car elle avait une tante abbesse et un oncle évêque. Sa tante était pour une vraie vocation et non pour des arrangements selon les voeux des familles et c'est cette tante-là qui commença à s'occuper de son éducation et de ses études.

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      |DANS LES JARDINS DE L'ALHAMBRA, une chanson de 1923  (ANNEES 1920)

    posté le dimanche 12 octobre 2014 19:27

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, DANS LES JARDINS DE L'ALHAMBRA, une chanson de 1923

    Paris, 1923 : Dans les Jardins de l'Alhambra Fox-trot chanté - (Benech) - chanté par M. Jysor, de la Gaîté-Lyrique
    Disque Gramophone vert n°K-2285 / mx. 2-232384


    "Dans les Jardins de l'Alhambra" est un des succès de l'été 1923. C'est un exemple des chansons qui marchaient bien en France avant l'arrivée du Charleston à Paris en 1925, les rythmes américains étant un peu plus dansants que ce genre de chanson. Benech a composé beaucoup de chansons à succès dans les années 1920, par exemple "Nuits de Chine" ou "Riquita". "Riquita" qui sera d'ailleurs le plus gros succès de Robert Jysor en 1926.
    Plus d'infos sur Jysor: http://www.chanson.udenap.org/fiches_...

     

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    L'ANGELUS DE LA MER Chanson des années folles  (ANNEES 1920)posté le dimanche 12 octobre 2014 21:42

     

    L'Angélus de la mer (Gustave Goublier)
    chanté par M. Jysor de l'Opéra-Comique
    & Mlle. Béranger de l'Opéra avec accompagnement
    d'orchestre sour la direction de M. Nast du Palace

    Disque à saphir Idéal n°7732 / mx. ID225
    Paris, novembre 1927

    "L'Angélus de la mer" est une chanson composée par Gustave Goublier en 1882. Depuis, elle est devenue un classique de la chanson française. Son premier enregistrement date des années 1890, sur les cylindres en cire. À partir de ce moment, à peu près tous les artistes à voix ont enregistré leur propre version de cette chanson.

    Robert Jysor (1893/1982) a connu son heure de gloire en enregistrant des chansons populaires dans les années 1920. C'est lui qui a créé "Dans les jardins de l'Alhambra" en 1923 (http://www.youtube.com/watch?v=P9IP7D... ), et surtout "Riquita" en 1926 ( http://www.youtube.com/watch?v=uw2hYI... ). Il s'est tourné vers l'Opéra peu après.

    Voici les paroles de la chanson:

    A l'horizon se lève et rit l'aube vermeille...
    Marins perdus en mer !
    Voici l'heure où là-bas le vieux clocher s'éveille
    Et chante au matin clair...
    Entendez-vous ? Dans la brise qui jase
    Tinte l'écho des cloches du pays,
    Les flots joyeux que la lumière embrase
    Ondulent plus blonds que les blonds épis...

    Au loin, c'est l'Angélus !
    C'est l'Angélus qui sonne
    A genoux donc sous le ciel bleu,
    A genoux donc et priez Dieu !
    Laboureurs de la mer,
    Et que le jour rayonne !
    C'est l'Angélus !
    C'est l'Angélus !
    C'est l'Angélus !

    In English:

    On the horizon rises and laughing the rosy dawn...
    Sailors lost at sea!
    Here the time where there, the old bell wakes
    and sings in the morning light...
    Do you hear? in the blowing breeze
    Rings the echo of the country's bells,
    The happy waves, that the light inflames
    Undulate, more blonde than the blondes ears of corn

    Far away, it's the Angelus!
    It's the Angélus ringing!
    Kneeling under the bleu sky,
    Kneeling and pray God!
    Sea's plowmans,
    And that the day radiates!
    It's the Angelus!
    It's the Angelus!
    It's the Angelus!

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    CHANT DES LIGUEURS  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 12 octobre 2014 23:42

     

    Ces airs sont très populaires mais il est intéressant d'en connaître l'histoire et la source. Nous pouvons parfois en être bien étonné. Surtout en ce qui concerne les chansons très anciennes et leurs contenus.

    Armand Foucher - Jean Fromentin 1934
    une des chansons des ligues d'extrème droite qui participèrent aux journées de février 1934 (http://fr.wikipedia.org/wiki/6_f%C3%A...) contre la république parlementaire

    interprétation : Enregistrement d'époque par Marcel Girard, album "le front populaire ou la grande illusion "

    La voix des aînés nous appelle
    Tous présents, petits fils de France
    Au nom de la France immortelle
    Allons cadets, serrons les rangs
    Nous aurons la fierté suprême
    De défendre son sol ses lois
    Car nous avons tous pour emblème
    Sur notre cœur le coq gaulois

    Debout les vieux poilus de France
    Debout, soldats de l'avenir
    Soyons unis dans l'espérance
    Unis dans le fier souvenir !
    Patrie, honneur, vertu civique
    Mènent l'étendard sans pareil
    De nos phalanges magnifiques
    Vers la clarté vers le soleil

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    PARIS un film rare de 1910  (ANNEES 1920)posté le dimanche 12 octobre 2014 21:57

     

    Une vidéo très rare de Paris et de la Tour Eiffel en 1910, la crue de 1910 et la construction du nouveau métro.

    Paris France rare video from Eiffel tower, flood 1910, world's fair 1900, exposition universelle 1900 Marc Lavoine Paris video clip, la crue de 1910, constuction nouveau metro.

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    MAGICA MELODIOA PRIMA LUCI SULLA LAGUNA-RONDO VENEZIANO  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le dimanche 12 octobre 2014 22:04

     

     

     

    MAGICA MELODIOA PRIMA LUCI SULLA LAGUNA

     

     

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      |PSAUME DES BATAILLES DU XVIème SIECLE  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)

    posté le dimanche 12 octobre 2014 19:01

     

    Psaume 68 dit des batailles parce que les troupes protestantes l'entonnaient au moment de charger au XVIe siècle. Il reste aussi indissociable des guerres de religion et de la révolte des Camisards au début du 18e siècle (voirhttp://www.museedudesert.com/article5...)
    A l'époque de la Réforme en France, les psaumes ont été traduits par Théodore de Bèze (1519-1605) et mis en rimes par le grand poète Clément Marot (1496-1544). Leur musique a été composée par Claude Goudimel (ca 1505-1572) assassiné à Lyon lors des journées qui, après la Saint Barthémély parisienne, ont ensanglanté les villes de France.
    Les psaumes sont inséparables de la vie religieuse protestante. Aucun office, aucune cérémonie ne se conçoit sans qu'au moins un psaume ne soit lu ou chanté. A l'époque des persécutions, fidèles et pasteurs les chantaient au fond de leur prison, et souvent aussi en allant à leur supplice (pendaison ou autre).

    interprétation : album: la musique française des origines à nos jours

    1. Que Dieu se montre seulement, Et l'on verra dans un moment Abandonner la place. Le camp des ennemis épars, Epouvanté de toute part, Fuira devant sa face. On verra tout ce camp s'enfuir, Comme l'on voit s'évanouir Une épaisse fumée. Comme la cire fond au feu, Ainsi des méchants, devant Dieu, La force est consumée.

    2. Mais, en présence du Seigneur, Les justes chantent sa grandeur Et sa gloire immortelle. Et dans la grande joie qu'ils ont Qu'en fuite, les méchants s'en vont, Ils sautent d'allégresse. Justes chantez tout d'une voix Au Dieu des dieux, au Roi des rois, La louange immortelle, Car par l'orage il est porté, Son nom est plein de majesté, L'Eternel il s'appelle !

    3. Réjouissez-vous devant lui, Il est pour la veuve un appui, Pour l'orphelin le Père. Lui, l'Unique, est notre recours, Lui, qu'on adore chaque jour, Siège en son sanctuaire ! Le Dieu puissant, par sa bonté, Apporte la fécondité, Rend la femme fertile. Il sort le captif de ses fers, Il se saisit de l'homme fier, Le chasse hors de la ville !

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    L'HOMME ROUGE 1914-1918  (ANNEES 1920)posté le dimanche 12 octobre 2014 19:06

     

    Paroles de Ch.Pothier - Musique de Ch. Borel Clerc

    interprétation : Ludovic Huot (1939)

    Sur la grande route, hier, bordée de moissons blondes
    Aujourd'hui, dévastée par les soudards germains
    Un homme fuit, hagard, l'allure vagabonde
    Tandis que le canon tonne encore au lointain
    Il a des gestes fous, des sursauts de colère
    Ce paysan que le fer a chassé de chez lui
    Au milieu du chemin, il clame sa misère
    Écoutez ce qu'il dit :

    J'avais, là-bas dans mon village,
    Une ferme où j'étais heureux
    J'y travaillais avec courage
    Pour le pain d' la femme et des vieux
    J'ai trimé pendant des années
    Pour acquérir ce petit bien
    Puis la guerre s'est déchaînée
    Et de tout ça je n'ai plus rien

    Dans la flamme et dans la fumée,
    Mon pauvre toit s'est abattu
    Et ma raison s'est envolée
    Emportant mon bonheur perdu
    Mais que vois-je au lointain dans un lugubre rêve ?
    C'est lui, l'empereur sinistre. Ah, j'aperçois son glaive !

    Dans son ample manteau soutaché de fils d'or
    En génie malfaisant, il va, semant la mort
    Arrière, bandit !
    Souverain maudit !
    Regardez-le chevaucher dans l'espace
    Voilà l'homme rouge qui passe

    J'avais une femme jolie
    Qui me donna deux chérubins
    Je les aimais à la folie
    Ma Claudinette et mes bambins
    Mais vinrent les brutes affinées
    Ivres de carnage et de sang
    Ils ont pris ma femme adorée
    Et tué mes petits enfants

    Dans la flamme et dans la fumée,
    Mon pauvre toit s'est abattu
    Et ma raison s'est envolée
    Emportant mon bonheur perdu
    Et toi, dictateur, la face grimaçante,
    Tu chemines en riant sur les ruines fumantes
    La camarde te suit, fauchant tes régiments
    N'entends-tu pas les râles et les cris des mourants ?
    Arrière, bandit !
    Souverain maudit !
    Regardez-le chevaucher dans l'espace
    Voilà l'homme rouge qui passe

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, L'HOMME ROUGE 1914-1918

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    LA GUILLOTINE composé durant la REVOLUTION FRANCAISE de 1789 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 12 octobre 2014 23:37

     

    "La guillotine en permanence" , air : la bonne aventure o gué
    une des chansons composées en "l'honneur" de la guillotine pendant la révoluton française de 1789

    inteprétation : Denise Benoit , la révolution française en chansons , cassette 1989

    Le député Guillotin,
    Dans la médecine
    Très expert et très malin,
    Fit une machine
    Pour purger le corps français
    De tous les gens à projets.
    C'est la guillotine, ô gué !
    C'est la guillotine !

    Pour punir la trahison,
    La haute rapine,
    Ces amateurs de blasons,
    Ces gens qu'on devine,
    Voilà pour qui l'on a fait
    Ce dont on connaît l'effet,
    C'est la guillotine, ô gué !
    C'est la guillotine !

    A force de comploter,
    La horde mutine
    A gagné sans y penser
    Migraine maline.
    Pour guérir ces messieurs-là,
    Un jour on les mènera
    A la guillotine, ô gué !
    A la guillotine !

    De la France, on a chassé
    La noble vermine,
    On a tout rasé, cassé
    Et mis en ruine.
    Mais de noble, on a gardé
    De mourir le cou tranché
    Par la guillotine, ô gué !
    Par la guillotine !

    Messieurs les nobles mutins,
    Dont chacun s'échine,
    Soufflant par des efforts vains
    La guerre intestine,
    Si nous vous prenons vraiment,
    Vous mourrez très noblement
    A la guillotine, ô gué !
    A la guillotine !

    Le dix nous a procuré
    Besogne de reste,
    Les traîtres ont abondé,
    C'est pis qu'une peste.
    Comme on n'en veut pas manquer,
    On punit sans déplanter,
    La machine reste, ô gué !
    La machine reste !

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    LE TOMBEAU DES REGRETS - MARIN MARAIS  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le mercredi 30 juillet 2014 00:18

     

     Un extrait qui rejoind les sujets musicaux abordés précédemment dans la rubrique MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES&COMPOSITEURS

     

     Interprété par Alexander RUDIN et Nazar KOZHUKHAR
    Grand Hall du Conservatoire de Moscou

     

     

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    CHANSON DE LA BELLE EPOQUE (ANNEES 1920)posté le dimanche 12 octobre 2014 19:20

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, CHANSON DE LA BELLE EPOQUE

    Polka des Englishs
    (Allier)
    chanté par
    M. Légal
    Paris
    Disque pour Gramophone n° 32537 / mx. 729F
    1903
    French Comic La personne qui a posté cette vidéo ajoute :

    C'est le plus vieux disque que j'ai pour le moment. J'ai essayé d'en améliorer le son. Il date de l'époque de l'Entente Cordiale entre la France et l'Angleterre. Même si sur le disque, il est indiqué "chanté par M. Légal", il s'agit bien de M. Victor Lejal. Pendant sa carrière, il prit plusieurs pseudonymes. Né en 1863 à Paris, Victor Lejal, il commence sa carrière dès 1883, sous le nom de "Monsieur Bravo". Il enregistrera quelques disques sous ce nom, à la fin du XIXème siècle, avant de devenir M. Légal, et enfin M. Léjal. En 1903, au moment où il enregistre cette chanson, il chante tous les soirs au Moulin Rouge. Dans les années 1910, son succès diminue, et quand la guerre éclate en 1914, sa carrière est terminée et il est déjà oublié des Parisiens. Il meurt en 1916. Dans les années 1930, son fils enregistrera les chansons de son père, sans connaitre le succès.
    Ce "Disque pour Gramophone" est un petit disque de 18cm. Une seule face est gravée; l'autre face ne comporte pas une chanson, mais le logo de la Gramophone and Typewriter Cie: un ange sur un disque. Tous les disques étaient monoface au début du siècle. C'est le label Odéon qui a commercialisé les premiers disques doubles faces à partir de 1904.

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    Born in 1863 in Paris, Victor Lejal begins his career in 1883, under the name of "Monsieur Bravo". He recorded under this name, at the end of the XIXth century. In 1903, as he records this song, he sings every evening at the Moulin Rouge. In the 1910s, his success decreases, and when the war bursts in 1914, his career is ended and he is already forgotten by the Parisians. He dies in 1916. In the 1930s, his son will record some songs of his father, without knowing success.
    This " Disque pour Gramophone " is a small record of 18cm. A single face has a song; the other face does not contain a song, but the logo of Gramophone and Typewriter Cie: an angel on a record. It is the label Odeon which marketed the first record with 2 songs in 1904.

     

     

     

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    MERVEILLE : LE CYGNE - CAMILLE SAINT SAENS  (SAINT-SAENS CAMILLE - SATIE ERIC -SCARLATTI)posté le samedi 11 octobre 2014 22:40

     

    La Douceur du cygne sur le miroir des lacs profonds et calmes, il chasse l'onde avec ses larges palmes et glisse, le duvet de ses flancs est pareil aux neiges d'avril qui croulent au soleil...

                                     Sully Prud'homme                                                                      

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    LCYGNE

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    Camille Saint Saens

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    CHANT MERVEILLEUX : VOICE OF SPRING - RICHARD STRAUSS  (CHANTS MERVEILLEUX)posté le samedi 11 octobre 2014 22:55

     

     

     VOICE OF SPRING

    Richard Strauss

    Katleen Battle

    Herbert Von Karajan

     

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    COTTON EYE JOE - VIOLON COUNTRY SUPER GAI  (MUSIQUE CONTEMPORAINE&JAZZ)posté le jeudi 23 octobre 2014 22:54

     

     

     

    COTTON EYE JOE

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    LES ADIEUX DE LA TULIPE : CHANSON datant de vers 1750  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 12 octobre 2014 18:56

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LES ADIEUX DE LA TULIPE : CHANSON datant de vers 1750

    ou "malgré la bataille" ou "les adieux grivois"
    " Cette chanson guerrière se rattache du reste à une campagne glorieuse, celle de 1745 et Fontenoy, et illustre à la fois nos armées et le grand général qui les commandait. Le Maréchal de Saxe, qui faisait annoncer sa victoire du lendemain par des couplets que Favart traçait la veille, dut certainement sourire à ceux-ci, qui peignaient si bien l'insouciant courage et la gaîté quand même du soldat français.
    La vogue de cette chanson fut si grande qu'on lui fit l'honneur insigne de l'attribuer à Voltaire. Elle est, ou du moins elle porte le nom de Mangenot, commissaire des guerres dans l'armée du Maréchal; mais la chronique du temps prétendit que le véritable auteur était son frère, l'abbé Mangenot, connu par de jolies églogues et quelques autres poésies du genre sérieux, mais qui dut faire passer sous l'uniforme de son frère ce qui eût paru un peu trop profane sous la soutane de l'abbé."
    voir aussi http://f.duchene.free.fr/berssous/20.htm qui la date plutot de 1736 et d ela bataille de Philisbourg ...

    interprétation : Jean Blanchard, anthologie de la chanson française, la tradition, l'histoire en chansons

    Malgré la bataille
    Qu'on livre demain
    Ca, faisons ripaille,
    Charmante catin ;
    Attendant la gloire,
    Prenons le plaisir,
    Sans lire au grimoire
    Du sombre avenir.

    Si la hallebarde
    Je peux mériter,
    Près du corps-de-garde
    Je te fais planter,
    Ayant la dentelle,
    Le soulier brodé,
    La boucle à l'oreille,
    Le chignon cardé.

    Narguant tes compagnes,
    Méprisant leurs vœux,
    J'ai fait deux campagnes,
    Rôti de tes feux.
    Digne de la pomme,
    Tu reçus ma foi ;
    Et jamais rogomme
    Ne fut bu sans toi

    Tiens, serre ma pipe,
    Garde mon briqet,
    Et si la Tulipe
    Fait le noir trajet,
    Que tu sois la seule
    Dans le régiment
    Qu'ait le brûle-gueule
    De ton cher Z'amant.

    Ah ! retiens tes larmes,
    Calme ton chagrin ;
    Au nom de tes charmes
    Achève ton vin.
    Mais, quoi! de nos bandes
    J'entends les tambours ?
    Gloire tu commandes,
    Adieu mes amours.

     

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    EN REVENANT DE LA REVUE CHANSON de 1886  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 12 octobre 2014 18:51

     

    Paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, musique de Louis-César Désormes
    Une chanson qui fait penser immanquablement au Général Boulanger, bien qu'à l'origine elle n'aie rien eu de politique. C'est Paulus qui sous le coup d'une étrange inspiration patriotique, en modifia un vers en la chantant le soir du 14 juillet 1886 à l'Alcazar. "Moi, j'faisais qu'admirer, la fière allure de nos troupiers" devint "Moi, j'faisais qu'admirer, Not'brave général Boulanger". Dans la salle, c'est du délire. Boulanger symbolisait alors le renouveau de l'armée et la revanche que tout le monde souhaitait. On le surnommait d'ailleurs "Le général La Revanche". La chanson survivra au suicide de de son héros de circonstance et restera une des plus polulaires rengaines à la gloire de l'armée jusqu'en 1914.
    voir aussi : http://www.chanson.udenap.org/50_chan...

    interprétation : Georgius (1950) http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgius

    Je suis l'chef d'une joyeuse famille
    D'puis longtemps j'avais l'projet
    D'emmener ma femme, ma sœur, ma fille
    Voir la revue du quatorze juillet
    Après avoir cassé la croûte
    En chœur nous nous sommes mis en route
    Les femmes avait pris l'devant,
    Mois, j'donnais l'bras à belle-maman
    Chacun d'vait emporter
    D'quoi pouvoir boulotter,
    D'abord moi, j'portais les pruneaux
    Ma femme portait deux jambonneaux
    Ma belle-mère comme fricot
    Avait une tête de veau
    Ma fille son chocolat
    Et ma sœur deux œufs au plat.
    Refrain:
    Gais et contents
    Nous marchions triomphants
    En allant à Longchamp
    Le cœur à l'aise
    Sans hésiter
    Car nous allions fêter
    Voir et complimenter
    L'armée française !

    Bientôt d'Longchamp on foule la p'louse
    Nous commençons à nous installer
    Puis j'débouche les douze litres à douze
    Et l'on s'met à saucissonner
    Tout à coup, on crie "Vive la France"
    Crédié ! C'est la r'vue qui commence !
    J'grimpe sur un marronnier en fleurs
    Et ma femme sur l'dos du facteur
    Ma sœur qui aime les pompiers
    Acclame ces fiers troupiers
    Ma tendre épouse bat les mains
    Quand défilent les Saint-Cyriens
    Ma bell'-mère pousse des cris
    En r'luquant les spahis
    Moi j'faisais qu'admirer
    Not' brave général Boulanger !

    Refrain

    En route j'invite quèqu's militaires
    A v'nir se rafraîchir un brin
    Mais à force de licher des verres
    Ma famille avait son p'tit grain
    Je quitte le bras de ma belle-mère
    Je prends celui d'une cantinière
    Et le soir, lorsque nous rentrons,
    Nous sommes tous complètement ronds
    Ma sœur qui était en train
    Ramenait un fantassin
    Ma fille qui avait son plumet
    Sur un cuirassier s'appuyait
    Ma femme sans façon
    Embrassait un dragon
    Ma bell'mère au petit trop
    Galopait au bras d'un turco !

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    CAMILLE SAINT SAENS, SA VIE X - FINALE DE LA SYMPHONIE N° 3 POUR ORGUE  (SAINT-SAENS CAMILLE - SATIE ERIC -SCARLATTI)posté le samedi 11 octobre 2014 22:37

     

    En 1906, il effectue sa première tournée aux États-Unis, donnant de nombreux concerts à Philadelphie, Chicago, et Washington.

    L’année suivante, il est à nouveau récompensé publiquement, en devenant docteur honoris causa de l’Université d’Oxford.

    En 1908, il compose pour le cinéma pour le film L’Assassinat du duc de Guise.

    Puis il revient au théâtre et écrit une pièce comique en un acte et en vers, Botriocéphale, créée à Paris.

    En 1913, encore une récompense pour le grand compositeur : il devient Grand-Croix de la Légion d’honneur, distinction suprême.

    Les années qui suivent sont l’occasion de nombreux voyages à travers le monde, notamment aux États-Unis.

    Il écrit parallèlement de nombreux articles contre la musique allemande et, évidemment, contre la vogue du wagnérisme.

    Mais il n’est plus apprécié en France comme il l’était auXIXe siècle, car la mode a changé. Face à la richesse de la production allemande (Wagner, bien sûr, mais aussi Schoenberg – le Pierrot lunaire est créé en 1912) mais aussi en comparaison des compositeurs français (Ravel, Daphnis et Chloé, Debussy, L'Après-midi d'un faune), le style classique de Saint-Saëns apparaît dépassé, le témoignage d'un temps révolu.

    En revanche, dans les pays anglo-saxons, il est considéré comme l’un des meilleurs compositeurs français.

    Sa tournée de 1915 aux États-Unis remportera ainsi un franc succès.

    L’année de sa mort, en 1921 – il a 86 ans –, il donne un concert au casino de Dieppe pour les 75 ans de ses débuts de pianiste. Il rentre à Alger pour travailler quelques partitions.

    Le 16 décembre, il meurt, en prononçant, selon la légende, ces mots : « Cette fois, je crois que c’est vraiment la fin. »

    Son corps est rapatrié à Paris et une cérémonie est organisée à l’église de la Madeleine. Il est enterré au cimetière du Montparnasse.

     

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    MERVEILLE : LE CARNAVAL DES ANIMAUX - CAMILLE SAINT SAENS page 1401  (SAINT-SAENS CAMILLE - SATIE ERIC -SCARLATTI)posté le dimanche 12 octobre 2014 14:14

     

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    Le Carnaval des animaux

    Final

     

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    BACCHANALE - CAMILLE SAINT SAENS (SAINT-SAENS CAMILLE - SATIE ERIC -SCARLATTI)posté le dimanche 12 octobre 2014 14:15

     

     

    BACCHANALE

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    CAMILLE SAINT SAENS  (SAINT-SAENS CAMILLE - SATIE ERIC -SCARLATTI)posté le dimanche 12 octobre 2014 14:16

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, CAMILLE SAINT SAENS

    Si vous avez reconnu Isaac Stern cette oeuvre merveilleusement interprété par lui :  voici la même oeuvre interprétée par Ivrys Gitlys.

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, CAMILLE SAINT SAENS

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    JOYAUX DE LA MUSIQUE : RONDO CAPPRIOCIO - CAMILLE SAINT SAENS (SAINT-SAENS CAMILLE - SATIE ERIC -SCARLATTI)posté le dimanche 12 octobre 2014 14:17

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, JOYAUX DE LA MUSIQUE : RONDO CAPPRIOCIO - CAMILLE SAINT SAENS

    Reprise de quelques plus belles oeuvres qui soient

     Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, JOYAUX DE LA MUSIQUE : RONDO CAPPRIOCIO - CAMILLE SAINT SAENS

    Camille Saint Saens

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    CAPRICCIO

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    RONDO

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