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    LA DIVINE COMEDIE  (HISTOIRE DE LA MUSIQUE)posté le mercredi 15 octobre 2014 13:57

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LA DIVINE COMEDIE

    LDivine Comédie, un poème de Dante Alighieri écrit en tercets enchaînés d'hendécasyllabes en langue vulgaire florentine.

    Composée, selon la critique, entre 1307 et 1321, la Commedia est l'œuvre de Dante la plus célèbre et l'un des plus importants témoignages de la civilisation médiévale. Connue et étudiée dans le monde entier, elle est tenue pour l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature internationale.

    Elle est également considérée comme le premier grand texte enitalien : la langue dans laquelle elle est écrite a eu une influence considérable sur l'idiome moderne de la péninsule. Pour écrire son œuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant conflit qu'il a lui-même vécu en Italie, opposant les Guelfes (Guelfi) et les Gibelins(Ghibellini) (1125-1300). Du point de vue littéraire, Dante fait référence explicite à l'Énéide et à l'Apocalypse de Paul, les deux textes antiques les plus connus dans le genre des récits de voyage.

    Le poème est divisé en trois parties appelées cantiche : I

    Infermo : Enfer

    Purgatorio : Purgatoire

    Paradiso : Paradis

    Chacune composée de trente-trois chants (excepté l'Enfer qui contient un chant préliminaire). Le poète narre un voyage à travers les trois règnes supraterrestres qui le conduira jusqu'à la vision de laTrinité. Sa représentation imaginaire et allégorique de l'au-delàchrétien est un sommet de la vision médiévale du monde développée par l'Église catholique romaine.

    L'œuvre connut immédiatement un succès extraordinaire et contribua de manière déterminante au processus de consolidation du dialecte toscan comme langue italienne. Le texte, dont on ne possède pas l'autographe, fut copié dès les premières années de sa diffusion, et jusqu'à l'avènement de l'imprimerie, en un grand nombre d'exemplaires manuscrits. Parallèlement, se diffusa la pratique de laglose et du commentaire, donnant vie à une tradition de lectures et d'études dantesques jamais interrompue.

    On dispose aujourd'hui, en italien, d'une édition de référence réalisée par Giorgio Petrocchi. André Pézard est pour le XXe siècle le spécialiste français de Dante avec la publication en 1965 de l'œuvre complète traduite et commentée. Jacqueline Risset a publié une édition bilingue et commentée en trois volumes (en 1985, 1988 et1990) de la Divine Comédie plusieurs fois rééditée. Chez Gallimard (poésie), La Comédie - Poème sacré en un volume bilingue, due à Jean-Charles Vegliante (2012).

     La barque de Dante par Eugène Delacroix

     Musée du Louvres à Paris.

    File:Eugène Ferdinand Victor Delacroix 006.jpg

    Tout en recouvrant de nombreuses caractéristiques de la littérature et du style médiéval (inspiration religieuse, intention moraliste, langage et style basés sur la perception visuelle et immédiate des choses), la Commedia, comme l'a noté Erich Auerbach dans Mimésis, est profondément innovante, qui tend vers une représentation large et dramatique de la réalité. Cette oeuvre inspira de nombreux peintres et musiciens.

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    LA FROTOLLA au XVème Siècle à la RENAISSANCE  (CONCEPTS MUSICAUX)posté le mercredi 15 octobre 2014 19:34

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LA FROTOLLA au XVème Siècle à la RENAISSANCE

    La flûte à bec est très populaire  : celui-ci en soprano jusqu'à la flûte basse. Nous sommes au temps de la polyphonie homophobique et des chansons populaires à plusieurs voix avec accompagnement instrumental, et des phrases bien découpées comme des onomatopées musicaux : chaque syllabe, bien prononcée sur une note. C'est en Flandres que la frottola se développe avec les polyphonistes flamands : l'évolution musicale se poursuivra vers le madrigal avec les premiers compositeurs de ce genre : au XVIème siècle : Palestrina, Marenzio et, bien évidemment Monteverdi (créateur de l'Opéra en Italie). Nous entendons ici une frottola.

    Lfrottole, ou frottola (du latin médiéval « frocta », amas d'éléments divers), est une forme poético-musicale florissante en Italie au début de la Renaissance. C'était le style prédominant des chansons populaires italiennes au cours de tout le XVème siècle  et au début du XVIème siècle. Ce fut le style le plus important avant l'apparition du madrigal. Le plus grand nombre de frottoles furent composées entre 1470 et 1530.

    Frottole est un terme générique et de nombreuses variantes peuvent être distinguées, ce qui est inévitable pour un style musical qui fut en vogue pendant près d'un siècle. De façon générale, une frottole est une composition pour trois ou quatre voix (et plus encore à la fin de la période) dont la voix la plus aiguë porte la mélodie ; les voix pouvant parfois être accompagnées par un consort d'instruments. Le poème  suit en général le schéma de rimes ABBA et une strophe de type CDCDDA ou CDCDDEEA, bien que de nombreuses variantes ont pu exister. Les formes poétiques descendent de la forme balllata du XIVème siècle , alors que les formes musicales présentent une simplification par rapport à celles de la fin du XIVème siècle.

    Au niveau musical, la frottole évite la complexité du contrepoint en lui préférant la simplicité de la musique homophonique , avec des rythmes clairs et répétitifs et une mélodie linéaire. Le style est ainsi très déclamatif et on peut supposer que des frottoles furent utilisées dans des comédies et des tragédies même si elles ne furent pas composées spécifiquement dans ce but.

    Cette forme musicale fut l'un des courants précurseurs du madrigal. Cependant, elle reste essentiellement de style monodique.

    Les plus célèbres compositeurs de frottoles furent les musiciens d'Isabelle d'Este, Bartolomeo Tromboncino et Marchetto Cara, même si certaines œuvres profanes de Josquin des Prés (comme Scaramella ou El Grillo) sont stylistiquement des frottoles, bien que n'en ayant pas le nom.

    Le tableau ci-dessus est la Madone de la Victoire d'Andrea Mantegna.

     

     

     

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    La Dante Symphonie S.109 de Franz Liszt : entre la Renaissance et le Romantisme (CONCEPTS MUSICAUX)posté le vendredi 17 octobre 2014 18:34

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, La Dante Symphonie  S.109 de Franz Liszt : entre la Renaissance et le Romantisme

    Franz Liszt, pianiste hongrois et grand romantique, compose une musique très expressive et très extériorisée, pleine d'emphase. Il illustre ici le lien entre la Renaissance et le romantisme, avec l'expression exacerbée des sentiments sur l'Oeuvre Dante.

    Sa musique terrifiante pour décrire l'Enfer tandis que la suavité imprègne son oeuvre pour le Paradis, avec un choeur pour les anges évoquant tout en même temps les hautes sphères. 

     

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    GRANDES DAMES DE LA MUSIQUE (POESIES & CITATIONS)posté le mardi 14 octobre 2014 11:53

     

     

    KATLEEN BATTLE

    et

    JESSIE NORMAN

    Grandes Dames

    de la

    Musique

     

     

     

     

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    LAMENTATE - SOLITUDINE - STATE D'ANIMO de ARVO PART  (BIOGRAPHIES DE MUSICIENS & OEUVRES)posté le mardi 14 octobre 2014 11:51

     

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, BRIN DE MUGUET pour VOUS

    Merci... CLAUDINE...

     


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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XXVIIIème siècle | 15 | LOUIS XIV et ses derniers jours  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:47

     

    Dans l'attente de la suite de l'histoire de ce témoin, on ne peut qu'admirer les beautés de cette visite exceptionelle du château de Versailles.

    La marquise raconte des faits particuliers sur les derniers moments de Louis XIV.  La mort du Duc de Berry émotionna fort le roi et sa santé déclina de jour en jour. Mais la musique chaque matin sous ses fenêtre à l'heure habituelle de son réveil continuèrent jusqu'à la veille de sa mort avec soixante musiciens.

    Les dernières paroles du roi furent celles-ci :"je voudrai souffrir davantage !... Agréez-moi dans mon repentir, ô grand Dieu !"

     

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE |16 | LES JARDINS DE VERSAILLES  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:52

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE |16 | LES JARDINS DE VERSAILLES

    C'est presque mourant que le roi pratiqua encore cet acte de charité que lui proposa un aumônier car, il était un usage où un roi mourant touche des malades et la plupart de ces malades étaient de pauvres enfants scrofuleux accompagnés de leurs pauvres parents.

    Le roi étant si faible qu'il n'était plus question qu'il endosse le grand costume de l'Ordre du Saint Esprit ni de descendre à une cérémonie. C'est pour cela que l'évêque de Chartres apporta les enfants deux à deux et les soulevait près du roi qui pût leur imposer les mains avec la formule suivante :"le roi te touche, Dieu te guérisse !" c'est la formule que répétait l'évêque aux enfants malades qui venaient demander la santé à leur vieux roi moribond parcequ'il était l'oint du Seigneur et le fils aîné de l'Eglise. Le roi se mourait mais il n'en n'était pas moins le successeur de Clovis et le consacré de l'ampoule de Reims. Il bénit tous ces pauvres enfants et les toucha sur les joues avec une charité consciencieuse. Il fit donner 5  louis d'or frappé à son effigie à chacun d'eux. Il avait demandé le saint viatique afin de se trouver en état de grâce pour toucher ces enfants malades. Il y eut soixante enfants qui vinrent près de lui, il en fut si épuisé qu'il s'évanouit de fatigue durant cinq heures. Durant ce temps Madame de Maintenon resta à prier dans la chapelle de Saint Cyr jusqu'au moment où le roi sortit de son évanouissement. Le roi mourût ensuite et le deuil traversa toute l'Europe d'une façon prolongée : l'empereur Charles VI fit le  grand deuil de 13 mois comme il l'aurait fait pour son père, les spectacles et autres divertissements furent interdits dans tous les états durant ce long deuil, le carnaval de 1715 à 1716  se trouva compris et il en fut ainsi dans toute l'Italie.

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 17| LOUIS XV  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:53

     

    La période étant devenu plus propice, je peux continuer à suivre l'histoire de la comtesse de Quécy dont vous pourrez voir les articles les uns après les autres dans la rubrique "Musique baroque".

    Le roi Louis XIV est mort et la comtesse assiste à la séance de la cour des pairs avec le jeune monarque Louis XV, jeune monarque qui fut apporté par le grand écuyer où le grand chambellan reçut le roi dans ses bras et le jeune roi fut porté sur le trône. C'est la duchesse de Ventadour la gouvernante de sa majesté qui l'accompagnait parfaite dans sa tâche.

    La comtesse nous décrit comment le jeune roi est habillé :

    "Le costume du roi consistait en une petite jaquette à plis et à manches pendantes en drap violet ; il était coiffé d'un simple béguin de crêpe violet qui paraissait doublé d'un drap d'or.  Il avait des lisières qui tombait par derrière sur la bas de sa robe. Mais ceci n'était que pour marquer son âge, car on savait très bien qu'il marchait tout seul et qu'il aurait pu courir comme un basque.... Son cordon bleu su spendait la croix de Saint-Louis avec celle du Saint-Esprit, et ses beaux cheveux bruns, naturellement frisés, tombaient sur ses épaules en bloucles flottantes. Il était d'une beauté radieuse, et pour pourrez savoir de tous ceux qui l'ont connu qu'on n'a jamais pu flatter dans ses portraits".

    Un documentaire sur Madame de Pompadour eut un rôle important près du roi Louis XV.

     

     

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    LOUIS XV LE JOUR DU SACRE (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:56

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LOUIS XV LE JOUR DU SACRE

    "Cet enfant royal avait continué à écouter paisiblement tous les discours d'apparât mais il tournait toujours la tête pour regarder la figure du cardinal de Noailles. Il ne regardait pas la foule, ni les conseillers en robes rouges, ni l'archevêque de Paris. Le vieux Maréchal de Villeroy lui fit les grands yeux et toutes sortes de mimiques pour qu'il regarde d'un autre côté. Mais le jeune roi finit pas s'impatienter et dit :"Laissez-moi donc ! Laissez-moi  !".  Ce furent les premières paroles du roi Louis XV"  Et la comtesse d'ajouter :"ce n'étaiT pas seulement la petite personne du roi qu'on y voyait  : c'était notre grande loi fondamentale et la haute maxime de l'hérédité monarchique" !

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    LA DIVINE COMEDIE en pleine RENAISSANCE au XVème SIECLE (HISTOIRE DE LA MUSIQUE)posté le mercredi 15 octobre 2014 13:54

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LA DIVINE COMEDIE en pleine RENAISSANCE au XVème SIECLE

    Cette représentation de la Divine Comédie de Dante fut peinte en 1465 par Domenico di Michelino, et se trouve à Florence en Italie. A gauche on y voit l'enfer ; au fond le paradis avec les 7 étapes du purgatoire et à droite la ville de Florence. La Divine Comédie fut écrite par Dante Alighieri (1265-1321) et fut considéré comme le plus grand chef d'oeuvre de l'époque. Il inspira de nombreuses oeuvres picturales et musicales. Dante fut écrit par Boccace dans une biographie de cet écrivain remarquable. La Divine Comédie fut illustrée par Boticelli et cette oeuvre fut diffusée au XVème siècles dans tous les milieux humanistes. Cette oeuvre fut bien sûr influencée par la religion mais aussi par les connaissances antiques.

    Un autre grand poète vint peu après : il s'agit de Pétrarque (1304-1374)dont l'oeuvre est plus révolutionnaire pour l'époque avec des thèmes divers comme la guerre, les expéditions, l'amour, les expressions des sentiments déjà reprises dans la chanson des troubadours dont on ne retrouve que peu d'écrits.

    Un troisième grand poète de la littérature italienne de l'époque est Boccace (1313-1375), auteur du recueil de nouvelles Décaméron (signifiant "10 jours"), rédigé en italien. http://mythologica.fr/medieval/lib-decameron1.htm.

    A l'époque l'individualisme dérange les princes et l'église, dans cette période renaissance, nous voyons fleurir de très grands artistes autant dans la musique que dans les Beaux-Arts : Leonardo Da Vinci, Michellangelo, Raphaël, Josquin des Prés, Roland de Lassus et Palestrina. Le prestige de ces grands maîtres s'étend à toute l'Europe.

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 10 | L'année 1713  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:44

    Après une très longue description du Mont Saint Michel et de ses merveilles elle parle de l'année 1713  qui va marquer un tournant dans sa vie. Sa tante abbesse lui fait savoir que son père désire la rencontrer : elle ne l'avait vu qu'une seule fois de sa vie. Elle partit en "chaise de poste" avec deux postillons pour l'escorter et après six jours de voyage arrive à l'hôtel de Froulay, rue saint Dominique. Elle trouva un père qui semblait l'avoir quitté la veille et qui était aimable et charmant. Il lui dit qu'elle allait aller s'établir chez sa tante la baronne de Breteuil car sa grand-mère la marquise de Froulay faisait sans cesse la route entre Versailles et Paris. Mais il ajouta qu'elle aurait la bonté de la présenter dans certaines maisons.  C'est ainsi qu'ils partirent à l'hôtel de Breteuil qui donnait sur l'hôtel des Tuileries.

     

    L'hôtel de Breteuil n'est composée, dit-t'elle que de huit à neuf pièces par étage mais toutes les chambres y sont décorées et dorées avec un luxe miraculeux et voici comment les appartements s'y trouvaient répartis entre les Breteuils.

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XXVIIIème siècle | 11 La maison de Breteuil (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:46

     

    La marquise s'est installée à l'hôtel de Breteuil, près l'hôtel des tuileries tout à côté de Versailles. Elle y apprend les bonnes manières Son éducation est prise en main Madame de Breteuil et elle va bientôt visiter Versailles.

    Nous entendons, même si le son n'est pas au top, d'excellents musiciens.

    Quelques politesses et impolitesse de l'époque baroque :

    - Il ne fallait pas cracher sur l'habit de son voisin

    - Il ne fallait pas se moucher à table avec sa serviette

    - Il ne fallait pas se peigner dans les églises

    - Il ne fallait pas faire le signe de la croix derrière le dos de quelqu'un

    - Il fallait briser son pain et ne pas le couper au couteau

    Elle nous apprend que Monsieur de Montesquiou essuyait son nez avec la nappe.

    - Il fallait prononcer le mot "Monseigneur" selon qu'un personnage soit évêque ou prince de sang.

    On apprend aussi qu'à l'époque le clergé était le premier ordre de l'état et qu'il fallait faire les premiers honneurs aux ecclésiastiques. Elle ajoute que :

    "les cardinaux sont assimilables au premiers maréchaux de France,

    les archevêques aux colonels- généraux, les évêques aux brigadiers des camps et des armées.

    Dans la maison de Breteuil, il n'y avait pas moins de 40 domestiques.

     

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    | MEMOIRE D'UNE FEMME DU XXVIIIème siècle | 12 | Breteuil, Saint Cyr et rencontre avec le roi  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:47

     

    Nous avons la chance d'avoir ici une vidéo illustrant le château de Breteuil. Le récit continue nous invitant à Saint Cyr.

    La marquise de créquy, toute jeune fille, est invitée à visiter Saint Cyr et d'assister à une représentation. A peine dans le carrosse, l'équipage s'arrête subitement et l'on annonce  que c'est le roi tandis qu'on les fait descendre.

    Elle ajoute :"Le carrosse du roi était escorté de trois mousquetaires en soubreveste et par autant de chevaux-légers. Il était comme habituellement attelé de huit chevaux : il y avait deux pages aux coquilles de devant et quatre derrière.

    Le roi Louis XIV était tout seul au fond de son carrosse et, dès qu'il nous aperçut, le carrosse et le cortège s'arrêta. Sa Majesté baissa la glace de son côté où nous étions et se découvrit pour nous saluer avec une aménité remplie de considération.

    "Voilà donc ce grand roi ! m'écriais-je les larmes aux yeux !"  "Ajoutez ce bon roi, ce roi malheureux, reprit le maréchal d'un air sombre et douloureux". "

     

     

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XXVIIIème siècle | 13 | VERSAILLES | Madame de MAINTENON  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:47

     

    Elle continue son récit :

    " En arrivant à St Cyr, nous traversâmes d'abord une grande pièce où se trouvait le service d'honneur et les pages de sa Majesté qui s'était promené dans les jardins du couvant avec l'évêque de Chartres et quelques autres Seigneur.

    Madame de Maintenon se tenait dans une chambre haute, lambrissée de chêne, sans peinture, et meublée uniquement en point de Bergame.

    Devant chacun des sièges, il y avait un carreau de tapisserie pour mettre les sous les pieds, parce qu'il n'y avait même pas un grand tapis sur le parquet, tant l'ameublement était simple. Madame de Maintenon me fit approcher pour me baiser au front ; elle me regarda de l'oeil le plus intelligent et le plus doux ; ensuite elle se remit  à causer avec sa voisine, et j'allais m'asseoir à côté de ma grand-mère."

     

     

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XXVIIIème siècle | 14 | Les appartements de Mme de Maintenon  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:47

     

    On ne peut qu'admirer toutes ces merveilles artistiques, architecturales et musicales de l'époque baroque au travers du palais de Versailles.

    La marquise de Créquy poursuit :" Madame de Maintenon se leva au son d'une cloche se leva, fit une profonde révérence  et nous la suivimes à l'église. Arrivées dans la tribune dite des évêques, le roi se trouvait dans la tribune face à l'autel : il était entré avec son chapeau sur la tête qu'il ôta pour d'abord saluer l'autel ensuite il salua vers Madame de Maintenon. De belles voix de jeunes filles s'élevèrent lorsque le roi arriva et chantèrent un chant du grand Lully dont les paroles  sont les suivantes :

    Grand Dieu, sauvez le roi !

    Grand Dieu, vengez le roi !

    Vive le roi !

    Qu'à jamais glorieux

    Louis victorieux

    Voie ses ennemis

    Toujours soumis

    Grand Dieu sauvez le roi !

    Grand Dieu vengez le roi !

    Vive le roi ! "

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      |MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 5  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)

    posté le lundi 13 octobre 2014 14:42

    Voici en quoi consista ses études. Elle dût étudier la théologie usuelle, l'histoire sacrée et profane, la géographie, la mythologie, le blason et la langue italienne, le latin, le grec en lisant et apprenant par coeur "Jardin des Racines grecques". D'elle-même, elle apprit l'écriture des anciennes langues en lisant de vieux livres dans la grande salle de l'abbaye et elle lisait des dictionnaires et des antiphonaires, tout ce qu'elle pouvait dévorer dans ce qui se trouvait à sa portée. Ce en quoi, nous sommes intéressés de savoir ce qui s'étudiait à l'époque par les jeunes enfants et adolescents.

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 5

    Le jardin des racines grecques

    (Elle apprit aussi les langues anciennes mais outre le latin et le grec nous n'en savons pas plus)

     Elle passait aussi, d'une manière bien étrange, beaucoup de temps dans les caveaux de l'abbaye.

     Il y faisait paisible. Il y avait un sarcophage noir, isolé sur le pavé de la chapelle et placé sur une estrade de trois marches, à la hauteur d'un cercueil, une belle figure couchée qui représentait une jeune abbesse de Montivilliers, de la famille de Montgommery, morte à l'âge de 19 ans et sur son épitaphe était écrit qu'elle avait été persécutée par ceux à qui elle avait procuré de grands bienfaits.

     Sur l'annulaire de la jeune religieuse se trouvait la bague qu'elle portait de son vivant ; celle-ci était ornée d'une pierre violette. Son visage, ses mains étaient en marbre. Au-dessus de sa tête des feuilles d'acanthe avec des perles d'or, son grand voile et sa robe était en marbre noir. La draperie semblait légère et sous sa tête un coussin en porphyre impérial (du plus beau violet) encadré d'un ornement en vermeil ciselé, pour imiter une galon d'arabesque avec des glands d'or.

    La jeune fille ne quittait jamais ce lieu, sans baiser la main de cette statue tombale.

    Et, quant à moi, j'aimerai trouver la représentation de cette jeune religieuse tel que décrit par la jeune marquise.... mais je n'en n'ai jamais trouvée...

     

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 6 L'Abbaye de Montivilliers (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:17

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 6 L'Abbaye de Montivilliers

    Actuellement frustrée de ne savoir où se trouve cette abbaye et la chapelle sépulcrale où la marquise aimait, jeune fille, à admirer le sarcophage en marbre noir, si jamais quelqu'un passe par ici, j'aurai aimé au minimum avoir une image mais je n'ai rien trouvé sur la toile. J'ai peu d'indices : sa tante était la soeur unique de son père, elle était professe à l'ordre de Saint Benoît... mais l'on cite l'abbaye Montivilliers... une abbaye construite au 7ème siècle  et Mme de Montgommery ... Mais voici de la documentation :

    Une abbaye normande de femmes :

    -Grâce à la charte d’exemption attribuée en 1035 par le Duc de Normandie Robert le Magnifique, qui rend à l’abbaye son autonomie et lui donne des moyens d’existence, la construction de la grande église, excellent témoin de l’architecture normande, peut être entreprise dans la seconde moitié du XIèmesiècle.

    -Tout au long du Moyen Age l’abbaye jouit d’un prestige considérable et engendre la prospérité de Montivilliers dont l’apogée se situe au XIVème siècle avec la draperie, la tannerie, la mégisserie, le port et la construction navale, le commerce et la banque.

    - Du XVIème au XVIIème siècle, l’abbaye connaît toujours un grand rayonnement, notamment sous l’abbatiat de Louise de l’Hospital.

    - La vie monastique cesse en 1792, l’abbaye deviendra alors siège du District et de la Société Populaire, prison et garnison.

    -  Au XIXème siècle, elle abrite une filature de coton, puis une raffinerie de sucre et enfin une brasserie.

    - Il faudra attendre près de deux siècles, pour voir un véritable projet redonner vie à un site majeur de la Normandie monastique.

    Du site de l'Abbaye de Montivilliers
    http://www.abbaye-montivilliers.fr/histoire-d-une-abbaye-normande-1-426-57-pix-0-fr.html

     

     

     

    Comme chaque jour, elle alla près du sarcophage et toucha cette bague de la jeune fille, mais grattant un peu trop, la bague lui resta dans la main et, gênée, elle ne put que s'en aller avec.  Elle découvrit d'autres merveilles dans la sacristie de cette abbaye : des vases sacrés, des triptyques, des reliquaires et des manuscrits du moyen âge, et plus tard, ajoute t'elle, tout fut détruit par la révolution soit disant, car en réalité, les gens de la région les avaient soustraits aux révolutionnaires et ils en expédièrent pas mal d'objets en Espagne et au Portugal ou autres provinces françaises avec un bon profit car cela fut bien vendu. Les anglais plus tard, firent de même lors de la réforme religieuse alors que soit disant ils avaient tout détruit des imageries et du reste... Peut-être que le sarcophage se trouve derrière ces images sur ce site-ci : http://www.mondes-normands.caen.fr/france/cultures/gb_fr/culture3_2.htm

    Et voici enfin un document filmé de l'Abbaye de Montivilliers qui fut restaurée récemment et créée par Saint Philibert. Voici le lien : http://www.dailymotion.com/video/xezpev_l-abbaye-de-montivilliers_travel

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 7 | Les nobles sans bien (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:31

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 7 | Les nobles sans bien

    Dans cette abbaye une nouvelle arrivée Melle de Houlières est accueillie et il s'y ensuit des commentaires sur la situation de l'époque car cette personne n'a plus aucun bien et se trouve démunie.

    "Les nobles qui deviennent pauvres aujourd'hui, sont en révolte contre leur pauvreté et dans un état d'irritation haineuse contre les grands seigneurs : ce qui fait, par un mouvement équitable et d'instinct naturel, que les riches sont dans un état permanent de contrainte, de défianc et de répulsion contre les pauvres, à moins qu'ils ne soient des mendiants résignés à leur malheureux sort. C'est un effet de l'orgueil philosophique et de l'irréligion qui nous submergent et finiront par nous abîmer dans un océan d'amertume (1)".

    On nous dit cela :"tant pis pour les pauvres !" - ... A tout prendre, c'est aussi la faute des grands seigneurs qui s'isolent du reste de la noblesse et qui se cantonnent dans leurs intérêts personnels : on n'aurait jamais trouvé jadis un pauvre gentilhomme ou une seule fille de condition, que les princes et la haute noblesse eussent eu la barbarie ou la négligence d'abandonner à l'humiliation, aux souffrances et aux tentations de la pauvreté".

    Notre marquise parle ensuite du château de Canaples d'où venait Mlle de Houlières et de ce qui s'y passait. (suite dans l'article suivant).

    (1) Voilà l'origine de cette question de la question sociale qui ne cesse de préoccuper les esprits depuis deux cents ans : l'irréligion. Aussi ne trouvera t'on qu'un seul remède au mal, le retour à l'évangile.

    L'illustration ci-dessus montre une femme du XVème siècle même si, ici nous parlons d'une femme du XVIIIème siècle, les tenues simples ne devaient pas tellement varier.

    Boccace - Le livre des cleres et nobles femmes  . Femme sculpteur

     

     

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 8 | Comment on mangeait dans un château  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:40

     

    Nous sommes au XVIIIème siècle. Voici comment on mangeait au château de Canaples.

    Il était interdit de servir à manger aux repas et il n'était pas question de parler de dîner ou de soûper ou de collationner.

    Dans une salle servant de réfectoire il y avait constamment un buffet avec des pâtés de Loutre fabriqué à Wrolland et des jambons d'ours qui venaient de ses plantations du Canada par le biais de la commande du propriétaire M. de Canaples.

     Il ne pouvait endurer les tournebroches qu'il appellait "inventions des financiers et des bourgeois" et le rôti se fabriquait chez lui comme au XIIIème siècle c'est-à-dire au moyen d'une roue tournante et à  claire-voie, dans laquelle on enfermait un gros chien qui s'y démenait comme un diable, et qui finissait toujours par enrager ! De plus sa femme ne pouvait se faire servir que par des heiduque ou par des laquais ; il avait chassé toutes les femmes disant que c'étaient les femmes de chambre qui donnaient des puces aux chiens ! Il en avait des folies de toutes les sortes !

     C'est à cette époque que parut la terrible bête du Gevaudan ! Elle se terrait dans le cimetière du Freschin, où elle se réfugiait toutes les nuits : elle dévora deux enfants du capitaine des chasses et, le comte prit la détermination de tuer la bête qu'il tua d'un coup d'espingole. Il demanda alors à Melle des Houlières de lui composer des vers sur le sujet qu'elle résuma en deux phrases et il la lui faisait chanter mille fois !

    Elle a tant mangé de monde,

    La bête du Gevaudan ! (bis, bis, bis, etc.)

     Nous allons constater qu'à l'époque on faisait des pélerinages au Mont Saint Michel (dans l'article suivant).

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    MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 9 | Le Mont Saint Martin à l'époque...  (MUSIQUE BAROQUE, OEUVRES &COMPOSITEURS)posté le lundi 13 octobre 2014 15:43

    La tante de la marquise de Créquy devenue l'abesse de Montivilliers avait une obligation à remplir vis-à-vis d'Agnès de Normandie, tante de Guillaume le Conquérant. Cette obligation constistait à aller visiter une fois l'église du Mont Saint Martin. L'abbaye qui s'y trouve est de la même congrégation que celle de Montivilliers.

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MEMOIRE D'UNE FEMME DU XVIIIème SIECLE | 9 | Le Mont Saint Martin à l'époque...

    Ces deux monastères avaient été richement dotés par les ancêtres par la princesse Agnès et par le duc de Normandie, Guillaume Longue Epée, nous dit-t'elle.

     La marquise décrit les lieux :

    "C'était là, à ce qu'il me semble, au delà d'une petite ville appelée Pontorson, et c'était à lendreoit de la côte qui se trouve le plus rapproché du Mont Saint Michel. Si l'on descendait, sur la grève au-dessous d'Avranches, aussitôt qu'on aperçoit le Mont, la traversée serait de beaucoup plus longue ; cette route est souvent impraticable à cause des fondrières et des sables mouvants ; et, du reste, elle est toujours très dangereuse.

    Il me semble que nous marchâmes environ pendant une heure sur une plage sablonneuse et ferme, toute parsemée de coquillages, ayant à droit les côtes vertes boisées de la basse Normandie, à notre gauche, l'Océan breton qui n'était pas moins paisible etmoins bleu que le ciel ; et, en face de nous, un immense rocher pyramidal, dont la base est entourée de hautes murailles crénelées, avec des tours en saillie. Les flancs du rocher sont incrustés de petits édifices gothiques, entremêlés avec des pins, des figuiers, des lierres et des chênes verts, et la montagne est couronnée paru ne masse de bâtiments de la construction la plus mâle, au-dessus desquels ont oit dominer une basilique imposante avec son campanile et ses beffrois aigus. Le pinacle de l'édifice est d'un travail si riche, et néanmoins si léger, que rien ne le surpasse.  On voyait reluire au sommet de ce pinacle une grande statue dorée qui représentait l'archange Saint Michel, et qui tournait sur un pivot d'après la direction des vents. On nous dit que le mouvement et l'agitation de cette image, dont l'épée flamboyante a l'air de défier et d'écarter la foudre, avaient quelque chose de prodigieux pendant les orages et dans cette région des tempêtes."

     Elle y décrit les plages d'une façon toute aussi ravissante :

    "Je laissais nos bonnes soeurs réciter leurs litanies des saints anges, tandis que je ramassais des coquilles et de petits cailloux roulés des couleurs les plus éclatantes. J'ai reconnu longtemps après que ces matériaux étaient des fragments de porphyre, de jaspe rubané, de serpentin d'Egypte, d'agate et d'autres matières orientales, qui doivent avoir été charriées sur les côtes de l'Armorique par les courants diluviaux.  Je crois qu'on n'en trouve jamais dans la Manche, ni dans les autres Méditerranées."

     

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