• LE TIERS ETAT CHANSON DE 1789 -L'INTERNATIONALE CHANSON DE 1881 ...

    L'INTERNATIONALE CHANSON DE 1881 ! (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:25

     
    À l'origine, il s'agit d'un poème écrit par Eugène Pottier, en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris. Il était destiné à être chanté sur l'air de la Marseillaise. La musique de L'Internationale a été composée ultérieurement par Pierre Degeyter, en 1888.
    (voir
     http://users.skynet.be/roger.romain/d... )

    À partir de 1904, L'Internationale, après avoir été utilisée pour le congrès d'Amsterdam de la IIème Internationale, devient l'hymne des travailleurs, le chant traditionnel du mouvement ouvrier. L'Internationale a été traduit dans de nombreuses langues

    Il fut l'hymne national de l'URSS (dans une version la plupart du temps expurgée) jusqu'en 1944, et est toujours l'hymne de la majorité des organisations socialistes, anarchistes, marxistes ou communistes.

    Dans de nombreux pays d'Europe, ce chant a été illégal durant des années du fait de son image communiste et anarchiste et des idées révolutionnaires dont il faisait l'apologie.

    interprétation : M Maguenat de la gaité lyrique, disque 78t des années 20

    L'InternationaleDebout les damnés de la terre
    Debout les forçats de la faim
    La raison tonne en son cratère
    C'est l'éruption de la fin
    Du passé faisons table rase
    Foules, esclaves, debout, debout
    Le monde va changer de base
    Nous ne sommes rien, soyons tout

    Refrain :

    C'est la lutte finale
    Groupons-nous, et demain (bis)
    L'Internationale
    Sera le genre humain

    Il n'est pas de sauveurs suprêmes
    Ni Dieu, ni César, ni tribun
    Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
    Décrétons le salut commun
    Pour que le voleur rende gorge
    Pour tirer l'esprit du cachot
    Soufflons nous-mêmes notre forge
    Battons le fer quand il est chaud.

    L'état comprime et la loi triche
    L'impôt saigne le malheureux
    Nul devoir ne s'impose au riche
    Le droit du pauvre est un mot creux
    C'est assez, languir en tutelle
    L'égalité veut d'autres lois
    Pas de droits sans devoirs dit-elle
    Égaux, pas de devoirs sans droits.

    Hideux dans leur apothéose
    Les rois de la mine et du rail
    Ont-ils jamais fait autre chose
    Que dévaliser le travail
    Dans les coffres-forts de la bande
    Ce qu'il a crée s'est fondu
    En décrétant qu'on le lui rende
    Le peuple ne veut que son dû.

    Les rois nous saoulaient de fumées
    Paix entre nous, guerre aux tyrans
    Appliquons la grève aux armées
    Crosse en l'air, et rompons les rangs
    S'ils s'obstinent, ces cannibales
    À faire de nous des héros
    Ils sauront bientôt que nos balles
    Sont pour nos propres généraux.

    Ouvriers, paysans, nous sommes
    Le grand parti des travailleurs
    La terre n'appartient qu'aux hommes
    L'oisif ira loger ailleurs
    Combien, de nos chairs se repaissent
    Mais si les corbeaux, les vautours
    Un de ces matins disparaissent
    Le soleil brillera toujours
     
     
     
     
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    LE TIERS ETAT CHANSON DE 1789 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:27

     
    chanson anonyme de 1789 sur l'air de "vous qui de l'amoureuse ivresse"

    interprétation : Jacques Dutey, cassette le chant du monde "la révolution française en chansons" 1989

    1.
    Si le clergé, si la noblesse,
    Mes chers amis,
    Ont pour nous si grande rudesse,
    Tant de mépris,
    Laissons-les tous en faire accroire,
    Prendre l'Etat,
    En attendant nous allons boire,
    Au Tiers Etat.

    2.
    Devant la divine justice,
    Pas plus que nous,
    A quoi leur servent l'artifice
    Et le courroux,
    Auraient-ils perdu la mémoire
    Que leur éclat
    Provient de même que leur gloire,
    Du Tiers Etat ?

    3.
    Nous devons tout à la puissance,
    Respect, égards,
    D'où l'homme a-t-il pris sa naissance,
    C'est du hasard.
    Le premier qui se rendit maître,
    Fut un soldat.
    Il fut Roi... d'où tenait-il l'être ?
    Du Tiers Etat.

    4.
    Sans doute, on voit plus d'un grand homme
    Parmi les grands,
    Notre coeur en bénit un homme
    Plein de talents,
    Mais tel qui se rend si sévère,
    Si délicat,
    A peut-être Monsieur son père
    Du Tiers Etat.

    5.
    Le reptile est, dessus la terre,
    Mis pour ramper,
    Mais c'est exciter sa colère
    De le frapper.
    L'imprudent devient la victime
    De ce combat,
    C'est la naturelle maxime
    Du Tiers Etat.

    6.
    Vous qui nous traitez de racaille
    Si poliment,
    Comme nous, vous payerez la taille
    Très "noblement".
    Vive le sauveur de la France,
    Necker, vivat !
    D'où ce héros tient-il naissance ?
    Du Tiers Etat.

    7.
    De Henri, notre bon monarque
    A le grand coeur
    Il veut, il fait, il nous le marque,
    Notre bonheur.
    Aimons-le toujours avec zèle,
    Servons l'Etat ;
    Qu'à Louis, soit toujours fidèle
    Le Tiers Etat.
     
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    CHANSON DE L'OIGNON CHANSON DATANT DU PREMIER EMPIRE (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:32

    chanson anonyme (date inconnue ) accompagnant les marches des soldats du 1er Empire et probablement de la révolution...
    on dit que c'était un des airs favoris les grenadiers de la garde Impériale ...


    Refrain :
    Au pas camarade, au pas camarade,
    Au pas, au pas, au pas.

    1.
    Jaime loignon frit à lhuile,
    Jaime loignon quand il est bon.

    2.
    Un seul oignon frit à lhuile
    Un seul oignon nous change en lion.

    3.
    Mais pas doignon aux Autrichiens
    Non pas doignon à tous ces chiens
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    LE REGIMENT DE SAMBRE ET MEUSE CHANSON DE 1879|  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:36

     
    le régiment de Sambre et Meuse , Robert Planquette (1879) , L'auteur évoque les armées révolutionnaires de 1792 qui défendaient la nation dans les plaines de Belgique. "Nus, mal nourris; vous n'avez ni souliers, ni habits, ni chemises, presque pas de pains..." comme dira un peu plus tard le général Bonaparte. L'auteur s'inspire de ces paroles restées célèbres, et l'image ainsi idéalisée de ces soldats avait de quoi réchauffer le cœur des français, encore traumatisés par une défaite toute fraîche dans les mémoires...

    interprétation : André Dassary, disque 33t chants et Musiques de france, coffret Reader's Digest années 1970

    Il ne semble pas que le régiment de Sambre et Meuse se soit distingué particulièrement pendant la Révolution, et les faits qui sont évoqués dans la chanson ne reposent pas sur des événements historiques.

    Tous ces fiers enfants de la Gaule
    Allaient sans trêve et sans repos
    Avec leurs fusils sur l'épaule,
    Courage au coeur et sac au dos !
    La gloire était leur nourriture,
    Ils étaient sans pain, sans souliers,
    La nuit ils couchaient à la dure
    Avec leurs sacs pour oreiller.
    Refrain:

    Le régiment de Sambre et Meuse
    Marchait toujours au cris de Liberté
    Cherchant la route glorieuse
    Qui l'a conduit à l'immortalité.

    Pour nous battre, ils étaient cent mille
    A leur tête, ils avaient des rois !
    Le général, vieillard débile
    Faiblit pour la première fois
    Voyant certaine la défaite
    Il réunit tous ces soldats
    Puis il faut battre la retraite
    Mais eux ne l'écoutèrent pas.

    Le choc fut semblable à la foudre
    Ce fut un combat de géant
    Ivres de gloire, ivres de poudre
    Pour mourir, ils serraient les rangs !
    Le régiment par la mitraille
    Était assailli de partout,
    Pourtant, la vivante muraille
    Impassible, restait debout.

    Le nombre eut raison du courage
    Un soldat restait - le dernier !
    Il se défendit avec rage
    Mais bientôt fut fait prisonnier.
    En voyant ce héros farouche
    L'ennemi pleura sur son sort
    Le héros prit une cartouche
    Jura, puis se donna la mort !

    Dernier refrain

    Le régiment de Sambre et Meuse
    Reçut la mort au cri de liberté
    Mais son histoire glorieuse
    Lui donne le droit à l'immortalité !
     
     
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    LA CHANSON DE CRAONNE  CHANSON DE 1917  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:42

     
    La Chanson de Craonne est une chanson antimilitariste écrite en 1917. Elle a été écrite à partir de l'air de Bonsoir M'amour (Charles Sablon), chantée par Emma Liebel

    Elle fut chantée par les soldats qui se sont mutinés (dans plus de soixante des cent divisions de l'armée française) après l'offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames.

    Cette chanson anonyme a sûrement plusieurs auteurs. Elle a continuellement évolué au cours de la guerre en fonction des lieux principaux de combat[2]. Elle apparaît sous le nom de La Chanson de Lorette évoquant la bataille de Lorette à Ablain-Saint-Nazaire se déroulant entre octobre 1914 et octobre 1915. Ensuite, la chanson est transformée pour évoquer le plateau de Champagne au cours de l'automne 1915. En 1916, elle devient une chanson sur Verdun... plus de renseignements (dont les paroles retrancrites par Paul Vaillant Couturier) :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chans...

    interprétation : Eric Amado, disque 33t "Histoire de france par les chansons " 1974, Vernillat/Barbier

    Paroles les plus connues :

    Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
    On va reprendre les tranchées,
    Notre place est si utile
    Que sans nous on prend la pile
    Mais c'est bien fini, on en a assez
    Personne ne veut plus marcher
    Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
    On dit adieu aux civ'lots
    Même sans tambours, même sans trompettes
    On s'en va là-haut en baissant la tête

    - Refrain :
    Adieu la vie, adieu l'amour,
    Adieu toutes les femmes
    C'est bien fini, c'est pour toujours
    De cette guerre infâme
    C'est à Craonne sur le plateau
    Qu'on doit laisser sa peau
    Car nous sommes tous condamnés
    C'est nous les sacrifiés

    Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
    Pourtant on a l'espérance
    Que ce soir viendra la r'lève
    Que nous attendons sans trêve
    Soudain dans la nuit et le silence
    On voit quelqu'un qui s'avance
    C'est un officier de chasseurs à pied
    Qui vient pour nous remplacer
    Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
    Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

    - Refrain -

    C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
    Tous ces gros qui font la foire
    Si pour eux la vie est rose
    Pour nous c'est pas la même chose
    Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
    Feraient mieux d'monter aux tranchées
    Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien
    Nous autres les pauv' purotins
    Tous les camarades sont enterrés là
    Pour défendr' les biens de ces messieurs là

    - Refrain :
    Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront
    Car c'est pour eux qu'on crève
    Mais c'est fini, car les trouffions
    Vont tous se mettre en grève
    Ce s'ra votre tour messieurs les gros
    De monter sur l'plateau
    Car si vous voulez faire la guerre
    Payez-la de votre peau

     

    |LE CONVOI DU DUC DE GUISE | CHANSON DE 1563 | page 800 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 27 décembre 2009 15:26

     

    Improvisée par les soldats du Duc de Guise, mort pendant les guerres de religion en 1563, cette chanson est sans aucun doute l'ancêtre de l'incoutournable "Malbrough s'en va-t-en guerre".

    interprétation : Ensemble vocal des professeurs de musique de l'université, disque 33t 1955, "chansons historiques de France"

    Qui veut ouïr chanson ? (Bis)
    C'est le grand Duc de Guise
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Qu'est mort et enterré.

    Qu'est mort et enterré (Bis)
    Aux quatre coins du poële
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Quat' gentilshomm's y'avait!

    Quat' gentilshomm's y'avait! (Bis)
    Dont l'un portait son casque
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Et l'autre ses pistolets.

    Et l'autre ses pistolets (Bis)
    Et l'autre son épée
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Qu'a tant d'Huguenots tués!

    Qu'a tant d'Huguenots tués! (Bis)
    Venait le quatrième
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Qu'était le plus dolent!

    Qu'était le plus dolent (Bis)
    Après venaient les pages
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Et les valets de pied!

    Et les valets de pied (Bis)
    Avecque de grands crêpes
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Et des souliers cirés.

    Et des souliers cirés (Bis)
    Et des beaux bas d'étames
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Et des culotes de piau.

    Et des culottes de piau (Bis)
    La cérémonie faite
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Chacun s'alla coucher.

    Chacun s'alla coucher (Bis)
    Les uns ave leurs femmes
    Et bon bon bon bon
    Di dan di dan bon
    Et les autres... tout seuls

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    | LES IMPOTS | CHANSON DE 1861 | Mais oui déjà...  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 27 décembre 2009 15:37

     
    de Nadaud, Gustave (1820-1893), auteur, compositeur, interprète et écrivain français.

    Né à Roubaix au sein dune famille de riches négociants en tissus, Gustave Nadaud suit de brillantes études secondaires avant dêtre affecté à la comptabilité de la maison paternelle. En 1840, son père lenvoie gérer sa succursale parisienne. Fasciné par lambiance des cénacles littéraires quil commence à fréquenter, il abandonne bientôt le commerce des tissus pour la poésie et la chanson.

    À partir de 1849, il ne vit plus que de sa plume, avec une fécondité qui lui permet d'aborder presque tous les genres, du roman à l'opéra, en passant par les recueils de souvenirs, les récits de voyages ; sans oublier plusieurs centaines de poèmes et de chansons. Rapidement comblé d'honneurs, Nadaud est le type même du chansonnier mondain, spirituel et aimable mais sachant garder sa liberté desprit et de parole, et dont la légèreté de ton naltère en rien le sens de la satire.

    Protégé de la princesse Mathilde, dont le salon littéraire est réputé, il est souvent l'invité de Napoléon III au château de Compiègne, ce qui n'empêche pas certaines de ses chansons de se heurter à la censure du régime (« les Deux Gendarmes », « les Impôts », « le Carnaval à lAssemblée nationale »).

    Particularité assez rare pour lépoque, Gustave Nadaud composait lui-même la musique de ses chansons. À près dun siècle de distance, il est l'un des principaux modèles avoués de Georges Brassens, qui a enregistré quelques-uns de ses textes (« le Roi boiteux », « Carcassonne »).
    "Nadaud, Gustave" Encyclopédie Microsoft® Encarta® en ligne 2008
    http://fr.ca.encarta.msn.com © 1997-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

    Interprétation : Robert Rocca, disque 33t 1974, "Histoire de france par les chansons " Vernillat /Barbier

    P A R O L E S



    Bien que j'ai une patente
    une femme et des enfants
    je n'aime pas qu'on plaisante
    des impots je le défend
    d'enrichir notre patrie
    nous devons être content
    augmentez les je vous prie ,
    messieurs les représentants

    Mon voisin me scandalise,
    par un luxe injurieux
    tous les jours sous sa remise,
    roulent des chars orgeuilleux
    j'entend dans son écurie
    hénir trois chevaux fringants
    imposez les je vous prie
    messieurs les représentants

    Ma femme est assez jolie
    j'en suis même un peu jaloux
    car elle aime à la folie
    les chats blancs et les chiens roux
    de cette ménagerie
    j'abhorre les habitants
    imposez les je vous prie
    messieurs les représentants

    Je ne bois que de l'eau claire
    par gout je ne fume pas
    frappez le vin et la bière
    n'épargnez point les tabacs
    seulement l'épicerie
    souffre depuis bien longtemps
    dégrevez la je vous prie
    messieurs les représentants
     
     
     
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    |OR ECOUTEZ PETITS ET GRANDS| CHANSON DE 1774 au temps de LOUIX XVI |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 27 décembre 2009 15:47

     
    Chanson de Monsieur Collé sur le début du règne de Louis XVI. Enregistrement d'une émission TV des années 1980 animée par J F Kahn

    Or écoutez petits et grands
    l'histoire d'un roi de 20 ans
    qui va nous ramener en france
    les bonnes moeurs et l'abondance
    d'après ce plan que deviendrons
    et les catins et les fripons

    S'il veut de l'honneur et des moeurs
    que deviendront nos grands seigneurs
    s'il aime les honnêtes femmes
    que feront tant de belles dames
    s'il bannit les gens déréglés
    que feront nos riches abbés ?

    S'il dédaigne un fribvole encens
    que deviendront les courtisans
    que ferons les amis du prince
    autrement nommés en province
    que deviendrons les partisans
    si ces sujets sont ces enfants

    S'il veut qu'un prélat soit chrétien
    un magistrat homme de bien
    combien de juges mercenaires
    d'évèques et de grands vicaires
    vont changer de conduite ?
    Amen domine salvum fac regem
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    | TE SOUVIENS-TU | CHANSON de 1819 | (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 27 décembre 2009 15:52

     
    Chanson nostalgique de l'épopée Napoléonnienne mettant en scène des "demi soldes"
     
    Te souviens-tu ? ou Souvenirs d'un vieux militaire
    1819 - Paroles d'Émile Debraux , Musique de Doche père

    interprétation : Eric Amado, disque 33t 1974n "Histoire de France par les chansons " , Vernillat / Barbier

    Te souviens-tu, disait un capitaine,
    Au vétéran qui mendiait son pain
    Te souviens-tu qu'autrefois dans la plaine
    Tu détournas un sabre de mon sein?
    Sous les drapeaux d'une mère chérie
    Tous deux jadis nous avons combattu
    Je m'en souviens, car je te dois la vie:
    Mais, toi soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?
    Je m'en souviens, car je te dois la vie:
    Mais, toi soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?

    Te souviens-tu de ces jours trop rapide
    Où le français acquit tant de renom?
    Te souviens-tu que sur les pyramides
    Chacun de nous osa graver son nom?
    Malgré les vents, malgré la terre et l'onde,
    On vit flotter, après l'avoir vaincu
    Notre étendard sur le berceau du monde:
    Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?

    Te souviens-tu que les preux d'Italie
    Ont vainement combattu contre nous?
    Te souviens-tu que les preux d'Ibérie
    Devant nos chefs ont plié les genoux?
    Te souviens-tu qu'aux champs de l'Allemagne
    Nos bataillons arrivant impromptu,
    En quatre jours ont fait une campagne:
    Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?

    Te souviens-tu de ces plaines glacées
    Où le français, abordant en vainqueur
    Vit sur son front les neiges amassées
    Glacer son corps sans refroidir son coeur?
    Souvent alors au milieu des alarmes
    Nos pleurs coulaient, mais notre oeil abattu
    Brillait encore lorsqu'on volait aux armes:
    Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?

    Te souviens-tu qu'un jour, notre patrie,
    Vivante encore, descendit au cercueil
    Et que l'on vit dans Lutèce flétrie
    Des étrangers marcher avec orgueil !
    Grave en ton coeur ce jour pour le maudire
    Et quand Bellone enfin aura paru,
    Qu'un chef jamais n'ai besoin de te dire
    Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?

    Te souviens-tu... mais ici ma voix tremble
    Car je n'ai plus de noble souvenir,
    Viens-t-en l'ami, nous pleurerons ensemble
    En attendant un meilleur avenir
    Mais si la mort, planant sur ma chaumière
    Me rappelait au repos qui m'est dû
    Tu fermeras doucement ma paupière
    En me disant : Soldat, t'en souviens-tu?
     
     
     
     
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    |AUX PLAINES DE FONTENOY | CHANSON de 1745 | écrite par MADAME DE POMPADOUR|  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 27 décembre 2009 16:02

     
    Sur l'air "reçois dans ton galetas" , chanson attribuée à Mme de Pompadour (citation tirée des "lettres de Mr de Marville, lieutenant général de police au ministre Maurepas" 1745, et le "chansonnier historique du XVIIIe siècle"

    Interprétation : Ensemble vocal des professeurs de musique de l'université, disque 33t 1955, "chansons historiques françaises"

    1
    J'ons vu le poëm' fringant
    Fait par ce maître Voltaire
    Quoiqu'il ait de l'esprit tant
    Est-ce que nous devons nous taire ?
    Pour briller tout comme lui
    Je n'avons qu'à chanter Louis. (bis)

    2
    Aux plaines de Fontenoi,
    Si t 'avois vu ce monarque,
    Son air inspirait l'effroi
    Sembloit commander à la Parque
    Ses ennemis crioient tous ;
    Le voilà, morbleu, sauvons-nous. (bis)

    3
    On voyait aussi partout
    Le mari de la Dauphine ;
    De son Père il a le goût,
    La bonté, le coeur et la mine
    C'est grand bien d'être Papa
    Quand on a des Enfans comm ça. (bis)

    4
    Et toi brave Maréchal,
    Toi de Saxe le grand Comte,
    Si l'on trouvoit ton égal,
    Je dirois, bon que chien de Comte,
    Car je n'y vois que ce Roi
    Qui puisse l'emporter sur toi (bis)

    5
    Vous aussi, braves guerriers
    Colonels et capitaines,
    Et vous autres officiers,
    Cueilleurs de lauriers par centaines,
    J'dirai ce qui vous convient,
    Mais un moment. Voilà, ça vient ! (bis)

    6
    Les Anglais à leurs dépens
    Connoissent votre courage,
    A tous vos coups foudroyans
    En vain ils opposoient leur rage ;
    Ceux qu'échappent à l'armement
    Sont contraints de ficher le camp. (bis)
     
    ____________________
    H I S T O I R E
     
     
     
     
    LA BATAILLE DE FONTENOY

    « …Dans le cadre de la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), les territoires belges, appartenant alors à la maison d’Autriche, furent envahis en 1744 par les forces françaises qui conquirent Menin, Ypres, La Kenokke et Furnes. »
    Déclenchant une nouvelle offensive en mai 1745, les troupes du roi Louis XV vinrent assiéger Tournai, important verrou de la vallée de l’Escaut, défendue par une garnison hollandaise. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, la tranchée fut ouverte devant la porte des Sept-Fontaines. S’étant rassemblée à Bruxelles à la fin du mois d’avril, une armée de secours, groupant des contingents hollandais, britanniques, hanovriens et autrichiens, prit la route pour libérer la ville assiégée. Dirigées par William Augustus, duc de Cumberland (1721-1765), par le maréchal autrichien Königsegg et par le prince de Waldeck, les forces alliées arrivèrent en vue des Français dans l’après-midi du 9 mai. Après s’être emparé sans grande difficulté de Vezon et des hameaux de Bourgeon et de Vezonchaux dans la journée du 10, les alliés s’apprêtèrent à livrer bataille. C’était cependant compter sans l’intelligence et le génie du maréchal Maurice de Saxe (1696-1750), commandant les forces françaises, qui avait pris d’ingénieuses dispositions.
    Dès l’apparition de l’ennemi sur son flanc droit, Saxe fit aussitôt rabattre une grande partie de ses effectifs vers la zone Antoing-Fontenoy-Gaurain. Au cours de la soirée du 10 mai, trois dernières redoutes, établies entre Antoing et Fontenoy, verrouillèrent définitivement les positions françaises…
    La bataille de Fontenoy eut lieu le mardi 11 mai 1745 de cinq heures du matin à deux heures de l’après-midi. Débouchant à la faveur d’une légère brume face à Fontenoy et à Antoing, les forces hollandaises de Waldeck furent mises en déroute à deux reprises par les artilleurs français d’Antoing, de Fontenoy et du moulin de Bruyelle. Plongés dans le chaos et démoralisés, les Hollandais restèrent dès lors passifs. Lançant ses bataillons, Cumberland tenta alors de percer les lignes françaises par le nord du village de Fontenoy. Avec un extraordinaire courage les bataillons anglo-hanovriens abordèrent la première ligne française vers les 11 heures du matin. Ce fut le moment légendaire des paroles du comte d’Anterroches ; « Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers ; tirez vous-même ! ». Culbutant les rangs français, les tuniques rouges s’avancèrent sur la plaine de Fontenoy. Attaqués par les troupes du maréchal de Saxe, les soldats de Cumberland formèrent un rectangle défensif fermé de trois côtés ; la fameuse colonne de Fontenoy. Harcelés par les bataillons français et irlandais, chargés par la cavalerie, les Britanniques restèrent inébranlables jusqu’au moment où arrivèrent enfin les réserves françaises, menées par Lowendal. Délaissé par les Hollandais, Cumberland n’eut plus d’autre choix que le repli. Au cours de la lutte, le sergent Wheelock, du régiment irlandais de Bulkeley, devait s’emparer du seul drapeau conquis par l’armée française, celui du 2e régiment des Gardes anglaises. Le combat se termina vers les deux heures de l’après-midi. Les pertes avaient été terribles : quelque 5.000 morts, 9.000 blessés et 2.000 chevaux tués, blessés ou disparus…

    Combattant dans les troupes du roi, la brigade irlandaise, formée des régiments de Clare, Dillon, Bulkeley, Roth, Berwick et Lally s’étaient particulièrement distinguées face aux anglais et comptait 657 hommes tués ou blessés. Dans la cavalerie, le régiment irlandais de Fitz-james avait perdu la moitié de ses escadrons. En 1907, une magnifique croix irlandaise fut érigée en leur mémoire au centre de Fontenoy…
    La victoire française de Fontenoy allait permettre la conquête de la ville de Tournai et serait célébrée comme l’un des plus hauts faits d’armes de l’histoire de France.
    Illustre unité irlandaise le régiment de Dillon devait particulièrement se distinguer au service des rois de France de 1691 à 1791 et portait le nom d’une des plus illustres familles d’Irlande. De Crémone (1702) à Fontenoy (1745), Lawfeld (1747) et Saint-Christopher (1782), il se couvrit de gloire. Le 11 mai 1745, à Fontenoy, il était commandé par le colonel Jacques Dillon, Chevalier de Malte, qui y fut mortellement touché. Au cours du combat, le régiment de Dillon subit une perte de 136 tués et blessés, soit 19% de ses effectifs.

    Alain Tripnaux

    référence du site :  www.philagodu.be/.../bataille_Fontenoy.html

     

     

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