• JEANNE DEVANT PARIS - JEANNE DEVANT PARIS - C'EST UN OISEAU QUI VIENT DE FRANCE

    JEANNE DEVANT PARIS - XVème SIECLE  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:11

     

    Jeanne devant Paris le 8 septembre 1429, Jeanne d'Arc attaqua les remparts de Paris à la porte St Honoré ou elle fut blessée. cette chanson anonyme raconte cet épisode de la guerre de cent ans.

    interprétation : Ensemble vocal des professeurs de musique de l'université, disque 33t de 1955, chansons historiques françaises

    Dun côté et dautres canons
    Et couleuvrines si ruaient,
    Et ne voyait-on quempanons
    De flèches, qui en lair tiraient.

    Le lendemain, grant compaignie
    De lost des Françoys à Monceaulx
    Sen vinrent faire ung assaillie,
    Jusquau marché des Pourceaulx.

    Soubz la montaigne sembuchèrent,
    Pour illec estre à couvert,
    Et, delà, gaigner sen allèrent
    Dassault un petit bollewert.

    Adoncques Jehanne la Pucelle
    Se mist dans larrière fossé,
    Où fist de besongner merveille,
    Dun courage en ardeur dressé.

    Ung vireton que lon tira
    La vint en la jambe assener,
    Et si point nen desempara,
    Ne sen voult oncques tourner.

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    LE PRETENDU DE LA REPUBLIQUE  CHANSON DE 1848|  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:13

     
    chanson anomyme raillant le candidat Louis Napoléon lors de l'élection du président de la seconde république en 1848 ... on le prit pour un imbécile ... grave erreur !

    interprétation : Robert Marcy, disque 33t 1974, Histoire de France par les chansons

    Bonjour, aimable république,
    Je m'appelle Napoléon
    Des rois ont signé ma supplique
    prince je vous offre mon nom.
    défunt mon oncle qu'on renomme
    A votre soeur fit les yeux doux
    Pour votre époux me voulez-vous?
    Lui disait il et craque sous les verrous.
    Je veux imiter ce grand homme.
    République, marions-nous.

    Les femmes ont un faible extrême
    Pour l'uniforme en général
    Je sais bien qu'un soldat vous aime
    Mais un zouave est tres brutal.
    Il ne peut sentir d'une lieue
    Ce peuple de vos droits jaloux
    Pour votre époux le voulez-vous?
    Non sans grand sabre un jour de courroux.
    pourrait en faire un barbe bleue
    République, marions-nous.

    Je sais aussi qu'un grand poète
    Ose aspirer à votre main
    Mais le pauvre homme est trop honnete
    Pour diriger le genre humain.
    Lyre chantant sur les désastres
    C'est un mouton parmi les loups
    Pour votre époux le voulez-vous?
    aux hauts de cieux vous donnant rendez-vous.
    Il vous aimera dans les astres
    République, marions-nous.

    sourd muet aveugle et facile
    Voilà le mari qu'il vous faut
    Moi je vous offre un imbécile
    Et ce n'est pas mon seul défaut.
    Enfin, si votre coeur aspire
    À la misère jointe aux coups
    Pour votre époux me voulez-vous?
    Je vous mettrai tout sans dessus dessous
    Avec moi vous aurez l'empire
    République, marions-nous !
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    C'EST UN OISEAU QUI VIENT DE FRANCE CHANSON DE 1880 | (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:15

     
    Paroles de Camille Soubise - Musique de Férdéric Boissière

    Chanson sur la perte de l'Alsace et de la Lorraine après 1871...

    interprétation : Lisette Keray , disque 33t 1974, Histoire de France par les chansons

    I
    Un matin du printemps dernier
    Dans une bourgade lointaine
    Un petit oiseau printanier
    Vint montrer son aile d'ébène
    Un enfant aux jolis yeux bleus
    Aperçut la brune hirondelle
    Et connaissant l'oiseau fidèle
    Le salua d'un air joyeux
    Refrain
    Les cœurs palpitaient d'espérance
    Et l'enfant disait aux soldats
    Sentinelles, ne tirez pas
    Sentinelles ne tirez pas
    C'est un oiseau qui vient de France

    II
    La messagère du printemps
    Se reposait de son voyage
    Quand un vieillard aux cheveux blancs
    Vint à passer par le village
    Un cri joyeux poussé dans l'air
    Lui fit soudain lever la tête
    Et comme aux anciens jours de fête
    Son œil brilla d'un regard fier

    III
    Tous les matins et tous les soirs
    Épiant son retour, peut-être
    Une fillette aux rubans noirs
    Apparaissait à sa fenêtre
    L'oiseau charmant vint s'y poser
    En dépit des soldats en armes
    Et l'enfant essuyant une larme
    Mit sur son aile un long baiser

    IV
    Il venait de la plaine en fleurs
    Et tous les yeux suivaient sa trace
    Car il portait nos trois couleurs
    Qui flottaient gaiement dans l'espace
    Mais un soldat vise et fait feu
    Un long bruit part et l'hirondelle
    Tout à coup refermant son aile
    Tombe expirante du ciel bleu

    Il faut encore une espérance
    Rayon divin qui ne dort pas
    Mais l'oiseau qui chantait là-bas
    Mais l'oiseau qui chantait là-bas
    Ne verra plus le ciel de France
     
     
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    SUR LA NAISSANCE DE LOUIS XIV CHANSON DE 1638|  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:18

     
    Chanson anonyme pour célébrer la naissance du dauphin, futur Louis XIV , en 1638 après 20 ans d'attente sans héritier male pour le roi de France ...

    interprétation : Ensemble vocal de professeurs de musique de l'université , disque 33t 1955
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    |PAUVRE JACQUES| CHANSON DE LA FIN DU XVIIIème SIECLE|  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 13 décembre 2009 14:22

     

    Paroles et musique de la Marquise de Travanet pour la petite laitière de Gruyère, Marie Magnin qui était malheureuse loin de son amant Jacques Bosson.

    La marquise composa alors la romance naive qu'elle embellit d'un air délicieux. La reine marie Antoinette fit venir ce Jacques (de Suisse!), maria et dota les deux amants! Madame de Travanet faisait partie de la suite de Mme Elisabeth.




    On prétend encore parfois que Marie Antoinette a composé elle même les paroles de cette chanson.

    interprétation : ? , enregistrement d'une émission TV des années 1980 de JF Kahn

    refrain
    Pauvre Jacques, quand j'etais pres de toi
    Je ne sentais pas ma misere ;
    Mais à. present que tu vis loin de moi.
    Je manque de tout sur la terre. bis


    Quand tu venais partager mes travaux
    Je trouvais ma tache legere,
    T'en souviens-t-il ? tous les jours etaient beaux
    qui me rendra ce temps prospere.

    refrain

    Quand le soleil brille sur nos guerets,
    Je ne puis souffrir sa lumiere ;
    Et quand je suis a l'ombre des forets,
    ] 'accuse la nature entiere.

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