• CHANSON DES BARRICADES de 1649 -CHANT DE L'ARMEE DE CHARETTE de 1793 ...

    CHANSON DES BARRICADES de 1649 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 22:24

     
    Cette chanson de Blot à propos des barricades dont se couvrit Paris en 1649 lors de la Fronde

    Cette période de révolte marque un brutal fléchissement de lautorité monarchique en France. On distingue une conjonction de multiples oppositions aussi bien parlementaires quaristocratiques et populaires.

    Début : le 25 juillet 1648 avec la Déclaration des 27 articles. Cette Déclaration faite au Parlement de Paris énonçait la limitation des pouvoirs du Souverain et préparait de fait une Monarchie parlementaire.
    Fin : le 3 août 1653 avec la Soumission de Bordeaux.

    Se manifestent donc tour-à-tour :
    un fort mécontentement populaire;
    une Fronde parlementaire: 1648-1649;
    la Fronde des Princes: 1651-1653;
    les deux Frondes réunies;
    la Fronde du Grand Condé 1651-1652.
    mais toutes cristallisent leur haine sur le 'Cardinal-ministre' Mazarin.

    Les troubles relèvent d'une conjonction de multiples oppositions aussi bien parlementaires quaristocratiques et populaires. Ils marquent, quoi qu'il en soit, un brutal fléchissement de lautorité monarchique.

    En effet, les historiens ont lhabitude de séparer deux phases : la première correspond à lopposition des cours souveraines (fronde parlementaire, 1648-1649); la seconde à lopposition des Grands (fronde des princes, 1651-1653). À ce titre, elle peut être considérée comme la dernière grande révolte nobiliaire du XVIIe siècle

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fronde_(Histoire)

    interprétée Par Germaine Montero, disque 33t , Histoire de france par les chansons 1974
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    CHANT DE L'ARMEE DE CHARETTE de 1793  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 22:27

     


    composée probablement en 1794 peut être par un officier de cette armée.

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    CHANT DES OUVRIERS de 1845 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 22:33

     
    LE CHANT DES OUVRIERS
     


    Paroles et musique de Pierre Dupont (1821-1870), chansonnier parisien, né à Lyon, interprète de ses chansons
    Pierre Dupont (Lyon 1821-1871). Un des premiers chansonniers de la classe ouvrière, anti-bonapartiste puis rallié à Napoléon III. Charles Baudelaire est particulièrement élogieux à son sujet :

    « En définitive, quand on relit attentivement ces chants politiques, on leur trouve une saveur particulière ; ils se tiennent bien et sont unis entre eux par un lien qui est l'amour de l'humanité


    interprétation : chorale populaire de Paris , disque 33t Histoire de france par les chansons, 1974

    Nous dont la lampe, le matin
    Au clairon du coq se rallume
    Nous tous qu'un salaire incertain
    Ramène avant l'aube à l'enclume
    Nous qui des bras, des pieds, des mains
    De tout le corps luttons sans cesse
    Sans abriter nos lendemains
    Contre le froid de la vieillesse.


    REFRAIN
    Aimons-nous, et quand nous pouvons.
    Nous unir pour boire à la ronde.
    Que le canon se taise ou gronde.
    Buvons (ter).
    A l'indépendance du monde !


    Nos bras sans relâche tendus.
    Aux flots jaloux, au sol avare.
    Ravissent leurs trésors perdus.
    Ce qui nourrit et ce qui pare .
    Perles, diamants et métaux.
    Fruit du côteau, grain de la plaine .
    Pauvres moutons, quels bons manteaux.
    Ils se tissent avec notre laine !


    Quel fruit tirons nous du labeur .
    Qui courbe nos maigres échines ?
    Où vont les flots de nos sueurs ?
    Nous ne sommes que des machines.
    Nos Babels montent jusqu'au ciel..
    La terre nous doit ses merveilles :
    Dès qu'elles ont fini le miel.
    Le maître chasse les abeilles..


    Au fils chétif d'un étranger
    Nos femmes tendent leurs mamelles,
    Et lui, plus tard, croit déroger
    En daignant s'asseoir auprès d'elles ;
    De nos jours le droit du seigneur
    Pèse sur nous plus despotique :
    Nos filles vendent leur honneur
    Aux derniers courtauds de boutique.


    Mal vétus, logés dans des trous,
    Sous les combles, dans les décombres
    Nous vivons avec les hiboux
    Et les larrons amis des ombres ;
    Cependant notre sang vermeil
    Coule impétueux dans nos veines ;
    Nous nous plairions au grand soleil,
    Et sous les rameaux verts des chênes.


    A chaque fois que par torrents
    Notre sang coule sur le monde,
    C'est toujours pour quelques tyrans
    Que cette rosée est féconde ;
    Ménageons le dorénavant,
    L'amour est plus fort que la guerre ;
    En attendant qu'un meilleur vent
    Souffle du ciel ou de la terre.
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    REVEILLEZ-VOUS PICARD ! de 1480 ! (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 22:37

     

    L'air de « Réveillez-vous, Picards » emprunte vraisemblablement un thème de "Réveillée" connu sous le timbre de « Marseille la Jolie ». Mais il semble qu'il ait été amputé de quelques couplets, eux aussi perdus au cours des guerres... ou du temps.

    La chanson nous entraîne au pas cadencé de ces troupes mercenaires qu'il fallait sans cesse engager à l'époque où l'armée régulière n'existait pas. Ces aventuriers sans scrupules « mangeant force poulailles » et « jouant du bâton » étaient toujours à la solde du plus offrant.

    Ici les voici à la recherche du Duc d'Autriche ; sans doute s'agit-il de Maximilien qui défendait, contre Louis XI, l'héritage de sa femme, Marie de Bourgogne, et dont l'action fut entravée, après Guinegate, par l'hostilité des Etats de Flandres

    interprétation : ensemble vocal des professeurs de musique de l'Université , disque 33t Chansons historiques françaises , 1955)



    Réveillez vous Picard, Picards et Bourguignons
    Et trouvez la manière d'avoir de bons bâtons
    Car voici le printemps et aussi la saison
    Pour aller à la guerre donner des horizons

    Tel parle de la guerre qui ne sait ce qu'elle est
    Je vous jure mon âme que c'est un piteux fait
    Et que maint homme d'armes et gentil compagnon
    Y ont laissé la vie, et robe et chaperon.

    Quand seront en Bourgogne et en Franche-Comté
    Ce sera qui qu'en grogne le temps de festoyer
    Bout'rons le roy de France dehors de ces costeaux
    Et mettrons en nos panses le vin de nos tonneaux.

    Adieu, adieu Salins, salins et Besançon
    Et la ville de Baulne là où les bon vins sont
    Les Picards les ont bu, les flamands les paieront
    Quatre pastards la pinte, ou bien battus seront.

    Nous lansquenets et reîtres et soudards, si marchons
    Sans finir ni connaître où nous arriverons
    Priez Dame Marie et saints qui là haut sont
    Qu'accordent longue vie aux routiers Bourguignons.

    Quand mourrons de malheure nostre hacquebutte au poing
    Que Dieu notre seigneur le paradis nous doit
    Et que dedans la terre où tous nous dormirons
    Fasse le repos guerre aux braves Bourguignons.

    Et quand viendra le temps où trompes sonneront
    Au dernier jugement quand nos tambours battront
    Nous lèverons bannière au ducque Bourguignon
    Pour aller à la guerre donner des horions

     

     

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    COMPLAINTE DE LOUIS XVI de 1793 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 22:40

     

    Complainte de Louis XVI aux français , chanson anonyme, et très populaire dit- on, de 1793 (ou fin 92 ?) sur l'air de "pauvre jacques"

    interprétation : ? , enregistrement d'une émission TV des années 80 de JF Kahn

    O mon peuple que vous ai-je donc fait ?
    Jaimais la vertu, la justice ;
    Votre bonheur fut mon unique objet
    Et vous me traînez au supplice


    Français, Français, nest-ce pas parmi vous
    Que Louis reçut la naissance ?
    Le même ciel nous a vu naître tous
    Jétais enfant dans votre enfance (bis)

    O mon peuple ! ai-je donc mérité
    Tant de tourments et tant de peines ?
    Quand je vous ai donné la liberté
    Pourquoi me chargez vous de chaînes ? (bis)

    Tout jeune encore les Français en moi
    Voyaient leur appui tutélaire ;
    je n'êtais pas encore votre roi
    Et déjà j'étais votre père. (bis)

    Quand je montai sur ce trône éclatant
    Que me destina ma naissance,
    Mon premier pas dans ce poste brillant
    Fut un édit de bienfaisance. (bis)

    Le bon Henri longtemps cher à vos coeurs
    Eut cependant quelques faiblesses :
    Mais Louis seize, ami des bonnes moeurs,
    N'eut ni favoris, ni maîtresses. (bis)

    Nommez les donc, nommez moi les sujets
    Dont ma main signa la sentence
    Un seul jour vit périr plus de Français
    Que les vingt ans de ma puissance. (bis)

    Si ma mort peut faire votre bonheur
    Prenez mes jours, je vous les donne ;
    Votre bon roi, déplorant votre erreur,
    Meurt innocent et vous pardonne. (bis)

    O mon peuple ! recevez mes adieux,
    Soyez heureux, je meurs sans peine
    Puisse mon sang en coulant sous vos yeux
    Dans vos coeurs éteindre la haine (bis)

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