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    Ses paroles et ses chants furent recueillis par des auditeurs, partout où il passait en retraçant leur contexte historique, géographique et social. La source de la transmission fut verbale. Milarépa vécu “nu”, sans livre, loin des institutions et des pouvoirs, pour se livrer à ses expérimentations.

    ☼~~☼Comment les Cents mille chants de Milarépa ont traversé le temps☼~~☼

     
    Ses chants recèlent : (Les Cents mille Chants de Milarépa)
     
    1- les bases de la voie tantriques vers l’Eveil ; elles initient de façon claires, précises, vivantes la doctrine suprême de l’école Kagyupa
     
    2- le yoga de Mâhâmudra, la Grande Attitude, le Grand Geste.
     
    3- le Grand Sage indien TILOPA, premier maître de la lignée, transmit cette instruction à Naropa, lui-même à Marpa et ce dernier la traduisit du sanskrit en tibétain. C’est pourquoi Marpa le traducteur est nommé toujours ainsi.
     
    PS : r i t u e l s et e x e r c i c e s de yoga (les tantras) sont diffusés oralement sous le nom de “Quatre-vingt-quatre Siddha”. Plusieurs formes de yoga qui peuvent se traduire sur le plan pratique au travers du BHAKTI YOGA, SIDDHA YOGA, kryia YOGA. Qu’est ce que le siddha yoga , le bhakti yoga et le kriya yoga ....

    ☼~~☼Comment les Cents mille chants de Milarépa ont traversé le temps☼~~☼

     
    ☼~~☼Milarépa : Chant des six souvenirs du Lama - La bourrasque☼~~☼
     
    Milarépa se trouvait au Ford de Garuda (ce terme signifie le roi des races à plumes) de la vallée du joyau, dans la sphère de Mâhâmudrâ (c’est-à-dire qu’il se trouvait dans la grande attitude de la sagesse intérieurement née et dans l’enseignement pratique de la vacuité “si tu réalises la non - réalisation alors tu as réalisé le Mâhâmudrâ”. Il se trouvait simplement dans la voie de l’ultime réalisation dans la tradition Kagyüpa.).
     
    Un jour, il se leva pour préparer sa nourriture et constata qu’il n’y avait pas de bois, et encore moins de farine, de sel et de condiments. Il n’y avait pas non plus d’eau, ni de feu dans le foyer . Il se dit : “j’ai manifestement ignoré mes intérêts de façon excessive”.
     
    Et, pensant qu’il devait aller chercher des branchages, il vit quelques brindilles mais un vent violent soudainement déferla si fort qu’il arracha son habit de coton au moment où il avait du bois dans les bras tout en tentant de retenir son vêtement.
     
    Il se dit :” bien qu’ayant vécu longtemps en solitaire, en ermite, je n’ai pas encore abandonné mon attachement à mon ego. Celui qui n’a pas abandonné son ego à quoi peut t’il prétendre avec ses méditations et la pratique du Dharma ?”. Si le vent se réjouit du bois qu’il l’emporte ! Si le vent se complaît avec le coton, qu’il emporte ma robe !”. Il cessa donc de lutter , renonçant à ces deux exigences. Mais en raison de ses misérables moyens de subsistance et de la bise glaciale, il perdit connaissance.
    Lors qu’il revint à lui, il vit tout de suite, son vêtement qui se balançait sur une branche. Il apaisa son esprit et s’assis sur un bloc de pierre et médita sur l’immense tristesse qui était la sienne. Il pensait à Marpa le Traducteur , son Lama, son maître, et se remémorra la façon dont il fut instruit et il voulu aller le retrouver tellement sa douleur était forte par le souvenir de son Guru qui lui manquait cruellement. Dans cet état de désolation, il dit son premier chant “Les Six souvenirs du lama”, un chant de chagrin ardent qui exprimait l’étendue de son désarroi.
     
    "Le souvenir du Père adoucit la détresse, 
    Le cri de douleur éteint, 
    Le mendiant se jette aux pieds de Marpa. 
    A l'est de la Vallée du Joyau de la Roche Rouge Emerge un nuage blanc, 
    Les nuées blêmes ondoient, 
    La montagne semble un puissant éléphant 
    Et le sommet paraît tel un grand lion assis. 
    Dans le temple de la Vallée du Drowo, sublime sanctuaire, 
    Il est un trône en belle pierre 
    Dont le siège est couvert d'une peau d'antilope noire. 
    Qui donc ici demeure ? 
    Ici demeure Marpa le Traducteur 
    Quelle joie si vous étiez là maintenant 
    Bien que ma dévotion soit mince, je désire tant vous rencontrer ! 
    Quand je pense, je me languis de mon Lama. 
    Quand je médite, je revois Marpa. 
    O Dagméma, Mère meilleure encore que ma propre mère, 
    Je me réjouirais si vous séjourniez là aujourd'hui 
    Bien que le voyage soit long, je désire tant vous rencontrer, 
    Même si la route est périlleuse, j'aspire tant à vous revoir ! 
    Quand je pense, je me languis de mon Lama. 
    Quand je médite, je revois Marpa.
    Quel bonheur ce serait si vous disiez en ce moment 
    Le Tantra profond de Gyépa Dordjé ! 
    Bien que mon intuition soit faible, je désire l'embrasser, 
    Même avec peu d'intelligence, j'aspire à le réciter. 
    Quand je pense, je me languis de mon Lama. 
    Quand je médite, je revois Marpa.
    Quelle béatitude si vous confériez justement 
    Les quatre initiations, symboles de la transmission orale ! 
    Bien que mes offrandes crient misère, je désire les demander, 
    Même si je manque de présents, j'aspire à les recevoir. 
    Quand je pense, je me languis de mon Lama. 
    Quand je médite, je revois Marpa. 
    Quelle satisfaction si vous transmettiez maintenant 
    Les Six Doctrines de Naropa, ces instructions parfaites ! 
     Bien que peu assidu, je désire les solliciter 
    Même si mon endurance est fragile, j'aspire à les pratiquer. 
     
    Quand je pense, je me languis de mon Lama. 
    Quand je médite, je revois Marpa. 
    Quelle allégresse si pour une fois 
    Nous étions réunis avec mes frères de Ü et de Tsang ! 
    Bien que mes investigations soient malhabiles 
    Et ma compréhension mauvaise, je désire me mesurer à vous.
      
    Quand je pense, je me languis de mon Lama. 
    Quand je médite, je revois Marpa.
    Bien qu'il ne se soit pas écarté de la vénération, 
    Le mendiant ne peut plus endurer le tourment 
    Causé par le désir et le souvenir ardent du Lama. 
    Je suis oppressé, manque d'air, perds la voix, 
    De grâce, de votre fils, soulagez le chagrin"
     
    Ainsi il a chanté.
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    Au sommet d'un nuage qui chatoyait comme une soierie déployée de cinq couleurs, le Seigneur Marpa vint en personne. Il chevauchait une lionne blanche parée jusques aux pattes et paraissait plus beau, plus resplendissant que jamais.
     
    - Grand sorcier mon fils, que t'est-il donc arrivé pour que ta terrible détresse m'appelle ? Es-tu las des Trois Précieux Joyaux , de ton voeu, de ton Lama ?
    As-tu régressé vers les régions des influences mauvaises et des pensées troublantes ?
    Es-tu entraîné, dans ta cellule même, par les dangers des huit phénomènes mondains ?
    Es-tu chagriné par la persécution de ces magiciens que sont l'espoir et la crainte ?
    De plus, n'es-tu pas parvenu à cette harmonie génératrice de vertus et qui purifie des souillures ?
    N'as-tu pas offert ces mérites-là aux êtres vivants des six mondes et accompli le service des Trois Joyaux et du Guru ?
    Quoi qu'il puisse en être, en aucune circonstance, et d'aucune façon, nous ne serons séparés, toi et moi. Par la méditation, pour le bénéfice de tous, pour celui de la Doctrine, abolis les pensées créatrices de ton appel !
    Réjoui, ébloui par le rayonnement de Marpa, Milarépa chanta. 
     
    Le mendiant a retrouvé ses forces vitales, Il a entendu les paroles et vu le visage du Lama son Père. Du plus profond de la dévotion naît la réalisation. Le souvenir de la vie du Lama, Sa compassion, sa grâce, véritablement incarnées en moi, Ont fait obstacle aux conceptions qui ne sont pas la Loi. Le mendiant ne possède rien que cette vision.
    Et votre écoute, ô Vénérable, De ce chant de chagrin ardent en mémoire du Guru. Faites encore plus !
    Par votre amour protégez-moi 
    La perfection de la patience, de la persévérance 
    Est le service qu'apprécie le Lama mon Père. 
    L'errance, la solitude des ermitages 
    Est le culte qu'affectionnent les Dakinis, Cette Doctrine sacrée, suivie sans complaisance 
    Est célébration du bouddhisme. 
    Cette uniformité de la pratique et de la vie 
    Est offrande aux êtres vivants sans protection. 
    Cette volonté de joie dans la maladie et la mort 
    Est une brosse qui défait des souillures. 
    Cet ascétisme, abandon des nourritures contaminées,  
    Est le climat propice créant l'expérience et la réalisation. 
    Le fils répond par la méditation aux bontés de son Père. 
    Seigneur Guru ! Par votre amour protégez le mendiant !
     Bénissez-le, qu'il achève sa retraite
    Ainsi il a chanté.
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    ☼~~☼Comment les Cents mille chants de Milarépa ont traversé le temps☼~~☼

    Bouddha - 37 Citations

     
    Tantra  
     
    Les trois joyaux   :
    Les étapes du chemin, comme ce Flambeau de la Certitude, apprendre ce qui est essentiel et annexe, et ensuite mettre en pratique ce que nous avons appris.
     
    Ainsi, lorsque la pratique est fondée sur l’écoute et la réflexion, nous gagnons en confiance et en foi. Nous devenons aussi des bouddhistes actuels, non parce que nous aurons choisi le bouddhisme par préférence à une autre tradition, mais parce que nous aurons utilisé notre intelligence pour examiner les raisons qui nous font prendre refuge dans les Trois Joyaux Bouddha, Dharma, Sangha.
     
    Il nous appartient donc de nous engager dans les pratiques qui nous conduisent à l’éveil. Et la première étape consiste à prendre refuge de tout notre être dans ce qui est le plus précieux, les trois Joyaux que sont le Bouddha, le Dharma (***) et la Sangha (****).
     
    (***)Dharma : Dans l'hindouisme, le mot a les sens suivants : Ordre universel cosmique ; loi éternelle ; morale, devoir ; vertu ; droiture. L’hindouisme se désigne lui-même en tant que Sanātana-Dharma (सनातन धर्म), « loi éternelle ».
     
    Le dharma est aussi « la Vérité éternelle qui règne sur le monde. »
     
    Le Dharma désigne “Non violence véracité, absence de tout désir de dérober, non-soumission au désir, à la colère et à la convoitise, activité dirigée vers ce qui est bon et agréable pour tous les êtres, tel est le dharma commun à toutes les castes”. Dharma « le Juste », peut être un sage ( Dharma « le Juste », peut être un sage (rishi) ou un saint personnifiant la justice et l'ordre naturel. Tout comme les anges, les saints ont aussi quelques défauts, ils ne sont pas parfait et pourtant reste des rishi et des saints dans leur destin : ils naissent dans l’incarnation dans l’état de rishi.
     
    (****) Sangha 
     
     
    Le Sangha est un des trois lieux de refuge dans lesquels tout bouddhiste se place quotidiennement.
    Sangha ( सङ्घ ) sanskrit voulant dire « association », « assemblée », « compagnie » ou « communauté ». Il se réfère le plus souvent aux communautés monastiques bouddhistes de moines ou de soeurs.
    À l'intérieur de cette communauté, celles et ceux qui ont atteint un plus haut niveau de réalisation sont identifiés comme étant ariya-sangha ou « noble Sangha ».
     
    D'un point de vue plus large, la sangha inclut aussi les laïcs et il y a aussi une connotation liée à l'ensemble des personnes qui possèdent un haut niveau de réalisation spirituelle.
     
    Un sangha est un rassemblement, une communauté de personnes qui pensent de la même façon et qui pratiquent une sadhana favorisant une spiritualité qui mène vers l'éveil.
     
    Le Sangha original se considérait comme suivant la mission dictée par le Maître (sans connotation hiérarchisante), à savoir aller de l'avant (…) pour le bien du plus grand nombre, pour le bonheur du plus grand nombre, par compassion pour le monde, pour le bonheur des dieux (deva) et des hommes.
     
    Ainsi, l’incarnation est pour certain le seul but : la sangha dans ce sens précis d’apporter ce bien et ne limite pas l’incarnation à la lourdeur des erreurs sans cesse commise afin de les surmonter au fur et à mesure de leurs diverses incarnations, une vue un peu lourde et terre à terre qui ne permet pas de ressentir la noblesse de telles incarnations au niveau spirituel et accomplissement du karma dont la définition demeurerait de se fait assez limité : le karma signifie subtilement : le travail, la tâche, l’action .
     
    Le Bouddha  quant à lui est l’Etre totalement Eveillé, pur et parfait.
     
    Les Bouddhas ayant chacun leur particularité.
     
    Ce sont des êtres totalement réalisé ayant atteint la pleine conscience et signifie également “celui qui a vaincu”.
    Nous reviendrons sur les particularités des Bouddhas et des Boddhisattva qui sont eux aussi en pleine Conscience et des êtres pleinement réalisés ce qui ne veut pas dire qu’ils soient “débarrassés” d’un karma dans le sens profond et subtil du terme.
    With all my love for you take care
    ©Karma Samten Tcheu Dreun/Colinearcenciel pour le rassemblement de ces données avec reconnaissance pour tous ceux qui  les ont apporté à des fins de Bienveillance.

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  • ☼~~Milarépa et où les déboires familiaux de jeunesse l’amenèrent~~☼

    Milarépa n’avait aucunement l’intention de devenir ce qu’il devint au cours de sa vie lorsque sa mère et sa famille furent dépouillés de tous leurs bien : une rage terrible s’empara de sa mère qui l'obligea, selon  le jeune homme, à devenir un sorcier magicien et un criminel.
     
    Milarépa obéit lui aussi très révolté de l’attitude de tous ceux qui s’acharnèrent contre sa mère et tous leurs biens. Mais il n’avait pas cette intention avant que ces épreuves arrivèrent. Ainsi il arriva à détruire plusieurs vies, une trentaine, celles de coupables tout en ayant acquis des facultés de pouvoirs maléfiques à tels points qu’il utilisait les forces de la nature comme faire tomber de la grêle violemment sur un village et faire en sorte qu’un torrent dévaste une vallée et sa population. Milarépa n’avait donc aucune pitié pour les pilleurs qui avait ruiné sa mère et sous l’impulsion de celle-ci , il accomplit une vengeance vis-à-vis de ceux, faisant aussi partie de sa famille, afin de leur ôter la vie. Par la suite, il fut très accablé de ce qu’il avait fait, perdant totalement le sommeil, l’appétit, le goût de vivre. faitet devint un yogi tellement intéressant et puissant, qu’il enseigna en chantant ses diverses expériences et cela grâce à l’aide de son maître magicien qui l’incite à rencontrer Marpa.
     
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    ☼~~Milarépa et où les déboires familiaux de jeunesse l’amenèrent~~☼

    Marpa

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    Nous avancerons par petites touches dans le cheminement de Milarépa, en tâchant de faire au mieux pour en retirer les bienfaits de son expérience notamment tous les obstacles qu’il surmonta durant son édifiante pérégrination de son passage sur terre.
     
    Mais ce n’est pas un hasard s’il fut choisi comme représentant de la lignée Kagyu tibétaine comme nous le verrons au fur et à mesure des pages qui suivrons.

    ☼~~Milarépa et où les déboires familiaux de jeunesse l’amenèrent~~☼

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    ☼~~☼Milarépa rencontre Marpa☼~~☼
     
    Marpa lorsqu’il va rencontrer le grand magicien Milarépa, (celui-ayant accompli la vengeance de sa mère) avec des méthodes et des pouvoirs sur les éléments tels qu’on en lit dans la bible en Egypte ; il trouve un “petite homme” en détresse et, avant de lui donner des instructions édifiantes, l’oblige à se purifier au travers de travaux assez fatigant et difficiles. Ensuite Milarépa s’engage dans l’ascétisme, se revêti de coton ( ras-pas) et vécu un temps dans les grottes et ermitages.
    “Dans le Tibet ténébreux”s’écriera Naropa “ce disciple sera pareil au soleil levant sur les neiges” en se prosternant trois fois vers le nord.
     
    Marpa donna à Milarépa quelques “outils” avant le départ de Milarépa :
     
    1- il lui donne le manteau de Naropa, symbole d’autorité spirituelle ;
    2- il lui donne un texte su r la doctrine de la chaleur intérieure, symbole de la maîtrise du yoga et le laisse partir en errance.
     
    Milarépa s’en va dans la montagne en faisant le voeux de ne plus descendre dans des lieux habités tant qu’il n’aura pas atteint l’Eveil.
     
    ( Mahasiddha Nāropa était un érudit d'Inde et un maître reconnu du bouddhisme tibétain. Il est l'un des maillons de la Lignée du Rosaire d´Or. Nāropa naquit dans une famille royale du Bengale. Il lui fut donné le nom de Samantabhadra et devait devenir roi) (1016-1100) . (Naropa ici  ). Il est parlé de Naropa dans le document ci-après : Himalaya, Terre de Sérénité Le Lac des Yogis.
     
    A propos de Milarépa
    ©Karma Samten Tcheu Dreun/Colinearcenciel
     
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    Le célèbre ouvrage "Les cent mille chants de Milarépa" constitue un excellent livre de chevet, extrêmement riche en enseignement. 

     
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  • Saint Elisée fêté le 14 juin

     

    Elisée ressuscite le fils de la Sunamite,
    peinture de Benjamin West (1765)

    Elisée est un prophète de l'ancien testament. Son nom vient de l'hébreu El Yasa que l'on peut traduire par Dieu a aidé. Son action est décrite dans le deuxième Livre des rois.À une époque troublée où les rois d'Israël successeurs de Salomon s'adonnaient à l'idolâtrie et à la débauche. Elie et Elisée  ne cessaient de rappeler à ces derniers qu'ils devaient se détourner des divinités étrangères, Baal et Astarté,  et retourner au culte du seul vrai Dieu. 

    Après une brève mention dans le Premier livre des Rois où l'on voit Elie  désigner Élisée comme son disciple, il n'est plus fait référence à Élisée avant le chapitre 2 du Deuxième livre des Rois où nous voyons Élie enlevé par « un char de feu » dans un tourbillon. Il s'ensuit le récit des actions d'Élisée et des différents miracles qu'il accomplit jusqu'au chapitre 9. Enfin, sa mort et son enterrement sont racontés à la fin du chapitre 13.

    Il succède à Elie, sous le règne de Joram fils d'Achab, roi d'Israël.  Il a exercé son rôle de prophète à partir de la montée au ciel (dans un « char de feu ») d'Elie (-927 , -850) pendant environ 50 ans, dans le royaume d'Israël,  sous les règnes successifs de Joram, de Jéhu, de Joachaz et de Joas. 

     

    Image associée
    Le char de feu d'Elie
    Icône russe
    Datation : entre 1500 et 1600
    Dimensions :  Hauteur 99,5 * Largeur 64 cm

    Lieu de conservation : Moscou, Galerie Trétiakov

    Ascension d’Élie sur un char de feu (icône russe de l’école du nord)

    Ascension d'Elie. Cette représentation, nous fait penser à un char qui ressemble à une soucoupe. Voyons s'il n'existe pas de représentation plus ancienne de cet épisode de la vie d'Elisée.

    Résultat de recherche d'images pour "le char de feu d'Elie ancien tableau"

    Icône du XVIIIème siècle où l'on voit Elie entouré d'anges. Ses contacts avec les anges étaient très fréquents. Elisée en fut témoin.

    Résultat de recherche d'images pour "le char de feu d'Elie ancien tableau"

    Voici aussi une représentation de la colonne de feu qui guidait les pas d'anciens prophètes et hauts personnages de l'ancien testament. L'on peut constater également, que cet image semble mystique et pourrait l'être, cependant, certains pensent plus à un phénomène ovni ou ufologique reliant des mondes différents, des univers autres dont il est parlé dans le Sri Bhagavatam (voir rubrique UNIVERS MYSTIQUE) où le Sri Bhagavatam est approfondi dans ses enseignements ici. Je n'ai pus trouver d'images anciennes représentant Elie face au char du ciel mais par contre d'autres représentations picturale représente un char mené par des chevaux dans le ciel avec une grand luminosité autour de ce char.

     Sa mission s'est orientée principalement envers les Israélites mais également vers quelques païens. Il est mort (« à un âge avancé » dit-on) vers -800.

    Élisée et son serviteur auraient, d'après la tradition, demeuré un certain temps dans les grottes du Mont Carmel  pour vivre en ermite et instruire ses disciples. Le passage du second livre des Rois montrant la femme Sunamite allant sur le Mont Carmel pour chercher le prophète semble confirmer cette tradition.

    Dans l'épisode où Élie est enlevé dans par « un char de feu » dans un tourbillon. Le texte nous indique alors qu'Élisée reste seul avec le manteau d’Élie.

    Élisée va alors réaliser de nombreux miracles, montrant ainsi qu'il est bien « un prophète de Dieu ».

    Le premier miracle réalisé par Élisée sera d'ouvrir le Jourdain  en deux en frappant les eaux avec le manteau d'Élie, rééditant le miracle réalisé par Élie quelques heures auparavant.

    Ce signe sera le révélateur pour les autres prophètes hébreux que « l'esprit d'Élie repose sur lui ».

    Peu de temps après, il maudit des enfants qui s'étaient moqués de sa calvitie. Deux ours sortent alors de la forêt et déchirent quarante-deux d'entre eux.

    A Jéricho, il assainit les eaux d'une source « polluée » en y jetant du sel.

    Lorsque Josaphat, roi de Juda,  part en guerre avec le roi d'Israël et le roi d'Edom,  contre le roi de Moab,  et que leurs troupes souffrent de la soif, Élisée, à la demande de Josaphat,  fait gonfler les eaux d'un torrent (à sec) pour abreuver les hommes et les chevaux. Il prophétise également la victoire militaire sur le roi de Moab.

    Une femme, dont on ne sait rien sinon qu'elle fait partie des « femmes des fils des prophètes » fait un jour appel à Élisée car devenue veuve, un créancier menace de prendre ses deux fils pour les vendre comme esclaves afin de rembourser sa dette. Élisée va alors multiplier l'huile qu'elle possède pour lui permettre de payer sa dette en sauvant ses fils.

    Un jour, alors qu'il passait dans la ville de Shounem, Élisée fut invité par une habitante à partager un repas. Dès lors il s'y rendit régulièrement, puis la femme lui fit construire une chambre pour l'accueillir.

    Apprenant qu'elle n'avait pas de fils et que son mari était âgé, Élisée lui promit qu'elle enfanterait un fils l'année suivante. Le fils naquit et grandit, mais un jour il mourut sur les genoux de sa mère à la suite d'une douleur à la tête. La Shounamite l'étendit sur le lit d’Élisée, puis décida d'aller à la rencontre du prophète au Mont Carmel.

    Comprenant son malheur, Élisée la suivit jusque chez elle. Là, il s'enferma avec l'enfant et pria, puis réchauffa son corps en s'étendant sur lui. Il réitéra cette opération ; alors l'enfant éternua sept fois et ouvrit les yeux. Plus tard, Élisée protègera à nouveau cette femme de la famine en lui annonçant l'arrivée d'une sécheresse durant 7 années et l'invitant à fuir la ville. Elle y revient sept ans plus tard et retrouve tous ses biens avec l'aide du serviteur d’Élisée.

    De passage à Guilgal, Élisée va nourrir la population qui souffre de la faim avec l'aide de son serviteur et en multipliant des pains d'orge.

    Le miracle le plus célèbre d’Élisée est peut-être la guérison de " Naaman",  chef de l’armée du roi de Syrie, qui souffrant de la lèpre, vient, sur les conseils d'une de ses servantes, voir le roi d'Israël pour obtenir une guérison. Élisée, sans le recevoir en personne, l'envoie se laver sept fois dans le Jourdain.  

    D'abord surpris par la réaction du prophète, Naaman, part se laver dans le Jourdain et guérit. Naaman revient vers Élisée pour lui remettre de somptueux cadeaux qu’Élisée refuse. Mais Guéhazi, le serviteur d’Élisée, tente de profiter de la situation : il rattrape Naaman et lui demande, au nom de son maître un don d'argent. Naaman dupé se montre très généreux envers Guéhazi, qui de retour chez son maître cache l'argent et ment à son maître qui a deviné son action. En punition de sa cupidité et de son mensonge, Élisée condamne son serviteur à porter la lèpre de Naaman.

    Contrairement au prophète Élie, Élisée n'est cité qu'une seule fois dans l'Evangile de Saint Luc, par Jésus de Nazareth, répondant à ses détracteurs : « Et il y avait plusieurs lépreux en Israël au temps d’Élisée le prophète ; et aucun d’eux ne fut rendu net, sinon Naaman, le Syrien. »

     

    Sa fête est fixée le 14 juin mais dans l'Eglise orthodoxe et dans les Eglises catholiques orientales  cette fête peut tomber le 27 juin du fait du décalage entre le calendrier Julien et le calendrier grégorien moderne). Dans l'Occident chrétien, il est célébré le 14 juin dans l'Ordre du Carmel.Il est également commémoré (le 14 juin) comme un prophète sur le calendrier des saints de l'Eglise luthérienne - Synode de Missouri. 

    L'empereur romain Julien (361-363) donna l'ordre de brûler les reliques des prophètes Élisée, Abdias et Jean le Baptiste, mais ces reliques furent sauvées par des chrétiens et une partie d'entre elles ont été transférées à Alexandrie.  Aujourd'hui, les reliques d'Élisée reposent dans le monastère copte orthodoxe de Saint-Macaire de Scété en Egypte. À la suite de travaux de rénovation sous le mur nord de l'église des reliquaires ont été découverts. La présence de ces reliques est confirmée dans des documents du xie et xvie siècles retrouvés dans la bibliothèque du monastère.

    Après le prophète Elie, Élisée est le second (et dernier) père de l'Ordre du Carmel  issu des prophètes de l'Ancien Testament. Sa vie et sa spiritualité nourrissent la prière et servent de modèle aux membres de l'Ordre.

    Au XVIIème siècle, des carmes viennent établir sur les pentes du Mont Carmel un monastère et célèbrent des offices dans la "grotte d’Élie". Cette grotte devient successivement une mosquée et aujourd'hui une synagogue. Mais le 14 juin, la communauté carmélitaine établie sur le mont Carmel a obtenu l'autorisation de venir célébrer la fête d’Élisée dans la grotte. Ci-dessous un pélerinage, quelques images sur un chant religieux émouvant.

     

    Elisée dans l'Islam : 

    Élisée (en arabe : اليسع) est cité deux fois dans le Coran  comme étant un grand ami d'Elie. Il avait été choisi par Dieu pour être le second prophète des hébreux qui vénéraient Baal, une ancienne divinité phénicienne. Le Coran cite Élisée :

    « Et rappelle-toi Ismaël et Elisée, et Zal-Kifl, chacun d'eux parmi les meilleurs. »

    — Sourate 38, verset 48.

    Selon le Coran, il appartient au même groupe de prophètes que Jonas, Ismaël et Loth. Élie et Élisée ont vécu dans la ville de Baalbek, nommée Héliopolis à l'époque hellénistique, prospère au temps des Antonins.

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    Ce Saint mériterait d'être approfondi dans ce qu'il fut. D'abord, il est nommé Saint très tard et se trouve être un personnage biblique de l'ancien testament. Les faits concernant la proximité avec Elie et le nuage de feu, les différentes actions d'Elisée portent à réflexion notamment lorsque des enfants et nombreux puisque plus de quarante sont déchirés et tués par des ours après que ces enfants se soient moqués de sa calvitie... Ce qui est étonnant et cruel comme "punition". De même lorsque son serviteur le trompe à propos d'argent, il lui fait subir la maladie de la lèpre : ce qui est d'une grande cruauté. Pourrait t'on pensé qu'il s'agit là d'une sorte de "Saint" bien particulier. Etant ignorante à priori de cet être et de son histoire et n'ayant jamais eu bénéfice de grâces ni d'invocation à son aide, il serait utile d'approfondir sans doute, la loi étant à l'époque "Oeil pour oeil, dent pour dent", la venue du Christ a apporté une autre vue. Cependant Moïse avait reçu la Table des lois qui interdisait de tuer. Elisée semble avoir eu le droit de provoquer de grands phénomènes comme l'ouverture des eaux tout comme Moïse. Il s'agit donc, de personnages très particuliers. Nous allons donc poursuivre, la biographie de beaucoup de Saints et peut-être un jour aurons-nous réponses à certaines questions. Bonne journée à vous qui passez par ici.

    ©Colinearcenciel

     


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  • Chers lecteurs et fidèles abonnés,

                          Cet espace est encore un peu chaotique vu la diversité des sujets abordés. Je suis donc en train de réfléchir aux rubriques, afin, pour certains sujets, les séparer afin que ce soit plus clair. Ne vous étonnez pas, pour certaines rubriques, des articles incomplets ou mal présentés. Il est très difficile de reconstruire un espace en récupérant de-ci de-là des articles postés il y a des années et supprimés subitement de la toile. Je vous tiendrai donc au courant de l'évolution et éclaircir les rubriques afin que divers sujets ne soient pas mélangés et, que les informations soient cohérentes et l'espace plus harmonieux. Je vous souhaite une excellente et charmante journée semée de moments bien agréables.

                        Cordialement et amicalement.

                        Colinearcenciel.

    Résultat de recherche d'images pour "Bonne journée"

     


    2 commentaires
  • Statistique ce 14 juin 2017

     

    Copier coller pour avoir les stastitiques actuels.

    Chers lecteurs,

    Les statistiques me permettent de voir l'évolution de cet espace. Et faire le point me paraît important. Le compteur géovisite replacé ne donne pas les renseignements exacts. Le précédent avait été désactivé à mon insu. J'ai repris cet espace suite à la disparition d'un blog que j'ai tenu durant dix ans sur musicblog de blogorama disparu lui aussi sans prévenir. J'avais investi beaucoup de temps et posté un nombre très importants d'articles.  C'est pourquoi aujourd'hui, en toute transparence, je produis les statistiques d'eklablog en copier coller et le relevé de visite au 2 février 2016 soit 44.481 visites. Les visites vont augmenter, cet espace est toujours en construction ou recontruction puisque j'ai pu récupéré des articles postés sur blogorama. Je remercie tous ceux qui m'encouragent dont Antilope en particulier fidèle depuis près de 12 années déjà. Je le salue en passant. Je salue aussi ceux qui m'ont retrouvé parmi les blogueurs de blogorama qui ont vécu la même perte de leurs données sur blogorama : l'amitié a été la plus forte au travers du partage de nos travaux divers. Enfin je remercie les visiteurs et les lecteurs fidèles, les abonnés. Les commentaires font toujours plaisir.

    Je vais placer bientôt un autre compteur et je vous encourage à revoir la rubrique de J.S. Bach qui s'enrichit au travers des articles repostés mais retravaillés et documentés. Dans ce sens, pour les abonnés, vous ne recevez pas cette information, au travers de ce mot qui vous est adressé, je vous encourage si vous aimez J.S. Bach de revoir les articles des premières pages. Sachant que bien d'autres pages viendrons l'alimenter puisque mon ancien espace contenait plus de 500 articles sur le grand maître Jean-Sébastien Bach.

    Cordialement, musicalement,

    Colinearcenciel.

     


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