• LE TESTAMENT DE BACH

    PRELUDE BWV 639 - JEAN SEBASTIEN BACH  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 11:57

     

    A la mort de sa mère  Johann alla vivre chez son frère aîné qui lui apprit réellement l'orgue et le clavecin à Ohrdurf.

    Blog de wolfy :Classique Passionnément, Jean-Sébastien Bach
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    JEAN SEBASTIEN A LUNENBURG - CANTATE n° 147  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:00

     

     

    Le 15 mars 1700, Johann Sebastian quitte Ohrdurf pour aller à Lunenburg et  il y demeure jusqu'en 1702. À la fin de cette courte période, Johann Sebastian semble être devenu un virtuose de l'orgue. Aucun registre ne fait mention spécifique quant aux professeurs qu'il aurait pu rencontrer ni des leçons qu'il y aurait reçues. Au cours des vacances estivales de 1701, il marcha jusqu'à Hambourg (48km) pour entendre Johann Adam Reinken and Jan Pieterszoon Sweelinck.

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    Jean- Sébastien a 18 ans, en vidéo l'orgue où le grand maître BACH joua et créa  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:04

     

    En mars 1703, à l'âge de 18 ans, Johann Sebastian devient serviteur et violoniste à la cour du duc Johann Ernst of Saxe-Weimar. En août de la même année, il devient organiste à l'église d'Arnstadt.

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    La ville de ARNSTADT où BACH se promena ...  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:11

     

    Ici, comme dans ses positions ultérieures, ses tendances de perfectionniste et de ses hautes attentes de la part d'autres musiciens - par exemple, le choeur de l'église - ont choquées certains de ses collègues. Il fût partie prenante dans bon nombre de disputes durant son séjour. C'est en octobre 1705 que Johann Sebastian obtint un congé de 4 semaines pour se rendre à Lubek, à pied (une marche de 330km) pour y entendre jouer Dietrich Buxtehude. Son congé se prolongea jusqu'en janvier 1706, ce qui eut pour effet d'irriter les autorités tant civiques que religieuses. Dès lors, il devint évident que son séjour à Arnstadt allait prendre fin rapidement.

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    UN DOCUMENT SUR LA VIE ET LE TRAVAIL DE J.S. BACH I Suite de sa vie page 85  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:13

     

    Suite à  un concours tenu le jour de Pâques en avril 1707 et ce dans le but de remplacer l'organiste Johann Georg Ahle décédé le 2 décembre 1706, Johan Sébastain obtient, en juin, à l'âge de 22 ans, le post prestigieux d'organiste, cette fois, à l'église St Blasius à Mulhausen. Le 17 octobre de la même année, il épouse sa cousine, Maria Barbara Bach. Ainsi, après plus d'un an, Bach se dirige maintenant vers Weimar où il occupera le poste d'organise et de maître de concert à la chapelle ducale. Il y restera 9 ans. Cette période verra naître ses trois premiers enfants. A ce stade dans la vie, Bach avait une réputation d'être un musicien au brillant talent mais d'un caractère quelque peu inflexible. Sa maîtrise de l'orgue n'avait pas d'égal en Europe. Il était régulièrement invité commem soliste virtuose. 

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    UN DOCUMENT SUR LA VIE ET LE TRAVAIL DE J.S. BACH II  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:15

     

    Sa maîtrise grandissante des formes de compositions, telles la fugue et le canon, suscitait l'intérêt du monde musical qui était, en ces temps, l'église luthérienne.  Sa candidature au poste de maître de chapelle "Kappelmeister" ayant été ignorée en 1716, il réagit en quittant Weimar en décembre 1717 pour prendre le poste de directeur de la musique à la cour de Anhalt-Cothen. Il a à cette période beaucoup de cantates et se tourne surtout vers la musique instrumentales entre autres : les célèbres concertos Brandebourgeois, le Clavier bien tempéré, les suites anglaises et française pour clavier.

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    LES ENFANTS DE JEAN SEBASTIEN BACH - Découvrir BACH I (en anglais)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:17

     

    a femme, Maria Barbara, meurt le 7 juillet 1720. Il se marie à nouveau, le 3 décembre 1721, avec Anna Magdalena Wilcken qui était de 15 ans sa cadette.

     Il eut 13 enfants - dont seulement 6 survivront - avec sa nouvelle femme et ce, ajoutés aux 4 qu'il eut avec sa première femme. Plusieurs de ses enfants deviendront de bons compositeurs, à leur propre mérite, surtout trois de ses fils: Wilhelm Friedmann, Carl Philipp Emmanuel et Johann Christian.

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    Découvrir J.S. BACH II - Un très grand compositeur diversifié et complet (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:21

     

    Après avoir, pendant sept ans, dirigé l'orchestre de la cour à Cothen et avoir composé pour lui, Johann se voit offrir et obtient, le 5 mai 1723, le poste prestigieux de directeur de la musique (cantor) à l'église St. Thomas de Leipzig après que ce poste eut été refusé par deux autres compositeurs (Georg Philipp Telemann et Christoph Graupner). Le poste était très exigeant: il devait composer des cantates pour les 4 églises de Leipzig (St. Thomas, St. Nicolas, St. Peter, Neue Kirche), diriger les choeurs et enseigner le latin à l'école du choeur de St. Thomas. Ici encore, ses relations avec les autorités de l'église de Leipzig lesquelles devinrent souvent houleuses et graduellement, il devint insatisfait avec son poste tant au niveau financier qu'en terme de facilités musicales. Tout de même, il persistera, polissant le contenu musical des offices liturgiques et continuant à composer des oeuvres de tout genre avec un niveau d'adresse et d'habileté et une profondeur émotionnelle qui lui sont propres.

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    DECOUVRIR J.S. BACH LE GRAND COMPOSITEUR PAR EXCELLENCE III (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:23

     

     

    À partir de mars 1729, Johann assume la direction du Collegium Musicum et se concentre de plus en plus à de nouveaux projets musicaux. Durant cette période, il compose bon nombre de cantates religieuses et profanes ainsi que divers oratorios (Noël, Pâques, Ascension).

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    DECOUVRIR J.S. BACH IV page 86  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:25

     

    En 1736, il est nommé "Kappelmeister" et compositeur auprès de l'Électeur de Saxe, Frederick Augustus II à Dresde. Contrairement à Leipzig, Dresde possède une vie musicale intense avec beaucoup de musiciens (Johann Georg Pisendel, Pierre Gabriel Buffardin, Jan Dismas Zelenka, Johann Adolf Hasse, etc.). Durant cette période, il produit entre autres, la Messe en si mineur, les Variations Goldberg, les Variations canoniques, le Clavier bien tempéré II, et l'Art de la fugue (incomplet au moment de sa mort).

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    DECOUVRIR J.S. BACH V  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:26

     

    Il restera à son poste à Leipzig jusqu'à sa mort, le 28 juillet 1750. Il a été un génie créateur jusqu'à la fin, et ce, malgré les problèmes de cataractes qui le rendirent presqu'aveugle. Selon la tradition, sa dernière composition, un prélude de choral intitulé: "Devant ton trône, je me présente, Seigneur" a été dicté à son gendre (Johann Christoph Altnickol) peu avant sa mort.

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    DECOUVRIR J.S. BACH VI , LE MAITRE DU CONTREPOINT  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 12:48

     

    BACH est un de ces rares compositeurs dont le génie ne peut être égalé même approximativement et de quelque façon que ce soit. Il était le maître suprême du contrepoint, de la fugue, de l'écriture vocale, de la composition de chambre, du répertoire pour intrument solo... la liste est sans fin. 

    SUITE POLONAISE - J.S. BACH page 87 (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le lundi 11 avril 2011 13:21

     

    Veuillez fermer le son de la première vidéo car, par erreur, deux vidéos se mettent en route : bon week-end à vous mes fidèles amis.

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    LES TESTAMENTS DE BACH (Introduction) par Remi SCHULZT  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 19 janvier 2007 02:48

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LES TESTAMENTS DE BACH (Introduction) par Remi SCHULZT

     

     LE TESTAMENT

     

     DE BACH

     

    Deux œuvres sont généralement reconnues comme les « testaments » de Bach, la Messe en si mineur BWV 232, souvent appelée Opus Ultimum, et l’Art de la Fugue BWV 1080, un mythe voulant que Bach  soit mort la plume à la main en tentant d’achever sa dernière fugue. Une première version de la Messeapparaît dès 1733, puis  Bach ne cesse de la modifier, jusqu’en 1749, peu avant sa mort, où il ajoute de nouvelles pièces au Credo, le moment le plus intense de cette messe.

    Je reprends la division immédiate de ce Credo en pièces de chœurs et arias :

    – 129 mesures de deux pièces de chœurs (45+84)

    –   80 mesures d’une aria en duo

    – 233 mesures de trois pièces de chœurs (49+53+131)

    – 144 mesures d’une aria solo

    – 251 mesures de chœurs en une seule pièce, mais avec des changements de tempo et de tonalité : vous pouvez entendre ce credo ci-dessous.

     

     

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 2)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:34

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 2)

    Ma première analyse portait sur la reconnaissance en 144 et 233 de deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci, dont le rapport 233/144 donne 1.61805..., excellente approximation du nombre d'or, de φ, nombre irrationnel dont les premières décimales sont 1.618033...

    Le premier groupe de chœurs totalise 129 mesures, et 129/φ donne 79.73 ; le plus proche entier est 80, qui est précisément le nombre de mesures du duo qui suit (écoute le credo de la messe en si mineur dans l'article précédent.

    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 3) et CONTRAPUNCTUS (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:35

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 3) et CONTRAPUNCTUS

    J'examine la question plus en détail sur la page précitée, et j'en viens à l'autre œuvre testamentaire. Si la Messe témoigne de toutes les facettes du génie de BACHen matière de musique vocale, l'Art montre à quel point BACH a creusé la forme musicale qui lui était la plus chère, la fugue. C'est aussi une œuvre à laquelle il a consacré de nombreuses années, dont une partie existe déjà dès 1740, qui a connu divers remaniements, et dont la publication semblait être prévue pour 1749. La maladie et la mort n'ont pas permis cette publication, mais des recherches récentes ont permis d'établir avec exactitude ce que devait être l'Art de la Fugue tel que BACH désirait l'éditer, soit, séquentiellement, 14 fugues intitulées Contrapunctus I à XIV, suivies de 4 canons, la nature des fugues permettant un classement immédiat (je ne fais que reprendre ici celui donné par Davitt Moroney) :

    4 fugues simples construites sur le Grand Thème, soit rectus, soit inversus, totalisant 372 mesures.

    3 fugues plus complexes, mélangeant les formes rectus et inversus, totalisant 230 mesures.

    4 fugues doubles, mélangeant le Grand Thème et un autre thème, totalisant 622 mesures.

    3 fugues très complexes, totalisant 366 mesures écrites, mais la fin de la dernière fugue a été perdue ; on sait néanmoins que la fin perdue aurait au moins 14 mesures et ne saurait excéder une trentaine de mesures

    4 canons enfin, totalisant 372 mesures.

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 4) CONTRAPUNCTUS (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:39

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 4) CONTRAPUNCTUS

    Le premier point, c'est le rapport d'or parfait entre les deux premiers groupes, 372/φ donnant 229.9..., s'arrondissant à 230.

    C'est une première ressemblance avec le Credo, où les deux premiers groupes de pièces sont également en rapport d'or, 129/80, et je redonne les nombres de mesures des deux œuvres en vis-à-vis :

     

    Credo

    Art

    129

    372

      80

    230

    233

    622

    144

    380 à 396 ?

    (251)

    (372)

     

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 5)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:42

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 5)

    Les 233 mesures du groupe suivant excédaient légèrement le total des pièces précédentes, 209, et c'est encore le cas pour l'Art où les 622 mesures des 4 fugues doubles excèdent de peu les 602 mesures des fugues précédentes. Le rapport 233/144 du Credo était idéalement d'or, et 622/φ donne 384.4..., s'arrondissant à 384, dans la fourchette envisagée.

    J'étudierai plus loin les cinquièmes groupes de 251 et 372 mesures qui ont un rôle à part dans les deux œuvres, et je reviens sur la possibilité précédente. Les 3 fugues très complexes sont deux fugues « miroir » à 4 et 3 voix, de 56 et 71 mesures. Chacune de ces fugues est écrite deux fois, la seconde résultant dans chaque voix du renversement exact d'une voix de la première. Pour ce qui importe ici, on peut choisir de comptabiliser les mesures de chaque fugue deux fois, auquel cas il ne faut plus songer à un rapport d'or entre les 7 dernières fugues, mais on peut choisir aussi de ne compter chaque fugue qu'une fois, car BACH n'a pas écrit deux fugues de 56 mesures, par exemple, mais une seule fugue pouvant se lire de deux façons. Dans d'autres occasions,L'Offrande musicale par exemple, BACH  a utilisé la même technique mais en n'écrivant qu'une seule fois la pièce, avec deux clefs sur chaque portée.

    On peut choisir également de considérer que la question n'a aucune importance, car dans ce cas aussi les multiples modifications de l'œuvre induisent à penser que BACH ne se référait nullement à un schéma numérologique préétabli... Cependant, après avoir découvert que 6 des 8 groupes ci-dessus (129/80, 233/144, 372/230) correspondent on ne peut plus immédiatement à des rapports d'or idéaux, une saine curiosité me semble commander d'étudier ce que devient l'Art si les deux groupes restants formaient parallèlement un autre rapport d'or idéal, si le dernier groupe comptait 384 mesures, soit 257 mesures pour la Fugue 14, 18+1 mesures pour la fin perdue de cette fugue (en comptant la mesure incomplète achevant le manuscrit).

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 6)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:44

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 6)

    Voici donc quelques conséquences de l'hypothèse Fugues 12-13-14 = 384 mesures :

    - Il existait un rapport arithmétique non immédiat entre les 251 mesures duConfiteor et les autres parties du Credo. Ici apparaît une égalité immédiate entre les 372 mesures des 4 canons et les 372 mesures des 4 premières fugues, or, puisque ces 4 premières fugues sont en rapport d'or avec les 3 suivantes, il s'ensuit que le groupe des 7 premières fugues est en rapport d'or avec les 4 canons, en excellent rapport car :

    (372+230)/372 = 1.61827... (meilleur que 372/230 = 1.61739...)

    - Si les 7 autres fugues sont aussi en rapport d'or, alors les 18 pièces de l'Art de la Fugue, dans l'ordre  selon lequel BACH désirait les éditer, offrent une section d'or idéale après la Fugue 11, avant les tours de force des fugues très complexes, soit :

    11 fugues (4+3+4) comptant 372+230+622 = 1224 mesures

    7 fugues et canons (3+4) comptant 384+372 = 756 mesures

    1224/756 se simplifie en 34/21 (nombres de Fibonacci) = 1.61904...

    - Les 18 pièces totalisent 1980 mesures, ce qui permet d'imaginer une moyenne exacte de 110 mesures par pièce. Le partage d'or idéal de 18 est 11 et 7, souligné ici par les groupes alternant 4 et 3 pièces (7 se partage de même en 4 et 3). Il aurait été joli d'avoir un partage selon cette moyenne en 11 pièces = 1210 mesures (11 x 110) et 7 pièces = 770 mesures (7 x 110), il l'est bien davantage que les totaux correspondant au partage d'or idéal de 1980 diffèrent de 14 de ces moyennes, 14 largement accepté comme signature de BACH.

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 7)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:46

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 7)

    Je n'insiste pas sur l'hypothétique et reviens au certain, les rapports d'or parfaits entre les groupes des 4 premières fugues (372), des 3 suivantes (230), et des 4 canons (372). Les rapports entre ces groupes ne sont pas seulement numériques, ils sont aussi musicaux car les pièces de ces groupes sont les seules basées sur un seul thème, avec une corrélation supplémentaire : dans le dernier canon la deuxième voix reflète la première en miroir, deux fois plus lentement, ce qui est fort proche de la Fugue 7 qui imbrique thèmesrectus et inversus en augmentation et en diminution.

    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 8) et LE NOMBRE D'OR (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:48

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 8) et LE NOMBRE D'OR

    Ces 11 pièces formant un ensemble cohérent de 3 groupes cohérents permettent donc de construire un ensemble d'or idéal de 974 mesures, autour de ses deux points d'or mineur et majeur grâce aux possibilités 4-3-4 et 372-230-372. Ce schéma se complique du fait qu'il existe un autre sous-groupe de 372 mesures : parmi les 4 doubles fugues (8-9-10-11 de 188-130-120-184 mesures), les Fugues 8 et 11 totalisant 372 mesures sont basées sur les mêmes thèmes, en renversement (les interprètes jouent fréquemment ces deux fugues successivement).

    C'est évidemment frappant d'avoir trois groupes de 372 mesures, mais, comme il l'a été dit plus haut, la seule certitude est que rien ne laisse présumer ces futures égalités dans les ébauches de l'Art de la Fugue, ébauches pourtant si élaborées que certains estiment que la version du manuscrit P200 en 14 pièces, 12 fugues et 2 canons, était suffisamment achevée pour être publiable vers 1745. (Nous évoquons le nombre d'or en musique lors d'un autre article, ici dans cet espace musical).

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 9)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:50

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 9)

    Cet avis n'engage que ceux qui l'émettent puisque BACH n'a pas publié cette version.

     

    Un fait tangible est l'édition posthume en 1751 de l'Art de la Fugue, qui pendant près de deux siècles a constitué le seul accès à l'œuvre pour la quasi-totalité des musiciens, à l'exception des rares personnes qui pouvaient consulter les manuscrits originaux.

    Si cette édition offre diverses incohérences, elles sont si manifestes que tout musicien pouvait les repérer aisément et écarter les pièces ajoutées par l'éditeur pour restituer les 14 fugues prévues par BACH. La fantaisie de cette édition pouvait amener à écarter également les 4 canons, qu'avaient-ils à faire dans un Art de la Fugue ? Un fabuleux hasard fait que les 14 fugues, telles qu'elles ont été éditées, révèlent une possibilité d'architecture d'or en formidable corrélation avec d'autres harmonies rencontrées précédemment.

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 11)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:58

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 11)

    Je ne suggère nullement que ces divergences démontrent l'inanité des diverses théories, et c'est d'ailleurs parce qu'une de ces théories m'a semblé si cohérente que je me suis lancé à mon tour dans l'exégèse bachienne. Mais précisément la seule conviction que j'ai tirée de cette étude est qu'on ne peut que constater les équilibres numériques dans les œuvres réelles ou supposées de BACH  toute déduction normalement logique en demeurant fort périlleuse.

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 10)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:56

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 10)

    Restent deux doubles fugues totalisant 250 mesures, les deux fugues miroirs totalisant 127 mesures (toujours en ne comptabilisant qu'une forme de chacune), et la « Fugue à trois sujets » inachevée comptant 233 mesures en l'état. Là réside un double miracle car 233 est le 13e terme de la suite de Fibonacci, et les 4 autres fugues totalisent 377 mesures, le terme suivant de la suite, ce qui signifie d'abord que le rapport 377/233 est une excellente approximation du nombre d'or, à 5 millionièmes près.

    Nous savons aujourd'hui combien ces 233 mesures de la dernière fugue sont loin de révéler une quelconque volonté numérique de quiconque : le manuscrit de BACH allait jusqu'à la 239e mesure, mais l'éditeur parvenu à une fin de page n'a pas jugé utile de gaspiller une nouvelle page pour les 6 dernières mesures qui avaient pourtant un intérêt musical certain. Nous connaissons également depuis peu la structure exacte prévue par BACH pour son Art de la Fugue, qui inclut les 4 canons et n'autorise guère le groupement des 4 fugues totalisant le miraculeux 377, mais ces informations étaient jadis inaccessibles, et la découverte de la parfaite harmonie des 14 fugues telles qu'elles se présentent dans la première édition aurait pu mener à une telle vénération qu'aucun élément contradictoire n'aurait convaincu les plus chauds adeptes de la possibilité d'une série de hasards à l'origine de cette harmonie. Ainsi actuellement, alors que le bon sens dicte que BACH avait fini sa Fugue 14 sur un feuillet ensuite égaré, divers théoriciens soutiennent que BACH aurait délibérément laissé cette fugue inachevée à 239 mesures, essentiellement pour des raisons numérologiques qui divergent selon les théoriciens.

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    LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 10)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le vendredi 28 janvier 2011 10:52

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE TESTAMENT DE BACH par Rémi SCHULZT (suite 10)

    La première étape a déjà été vue. Notre musicien théorique n'aurait aucune difficulté à repérer la logique présidant à l'ordre des 7 premières fugues, et leur découpage qui s'impose en 4+3. Pour peu qu'il soit versé dans les harmonie d'or, il découvrirait le parfait rapport des 372 et 230 mesures correspondant à ce découpage.

    La seconde étape vient d'être envisagée. Notre musicien qui n'a aucune confiance dans l'ordre établi par l'éditeur est logiquement amené à grouper les Fugues 8 et 11, qui sont non seulement basées sur les deux mêmes thèmes mais dont l'élément le plus caractéristique est un contresujet entêtant, également repris en renversement dans la Fugue 11. Ces Fugues ne sont pas loin d'être des triples fugues, à trois thèmes (et c'est ainsi que Davitt Moroney les classe) ; il serait tentant de placer en tête la Fugue 11, car c'est elle qui présente la forme normale du Grand Thème, renversé dans la Fugue 8. Ayant groupé les 372 mesures de ces « triples fugues », l'amateur doré s'émerveillera de les voir compléter le schéma 372-230 précédent.

     

     

     

     
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