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Par colinearcenciel le 6 Décembre 2017 à 01:49
Un être qui a inspiré tant et tant d'artistes, sous la houlette d'églises certes ; n'empêches... Il a donné tant de bonnes inspirations aux artistes, aux écrivains et aux musiciens compositeurs. Alors oui, Jésus Christ a bien sa place dans cet espace, qu'Hommage lui soit rendu !
De nos jours, beaucoup de "medium" appellés de nos jours "chanelling" car tout s'américanisent, disent donner des messages directs de Jésus Christ et l'on voit plusieurs chaînes sur youtube et ailleurs répercutant ces messages. Le sujet est délicat et donc, chacun ressent comme il veut, y croit, n'y croit pas. La mode est de parler d'Eveil ! "Eveillez vous il est grand temps !". Je tiens cependant à donner mon avis, même si certains disent avoir connu l'éveil en lisant les "lettres du Christ" écrites par une anglaise anonyme de 80 ans en 1990 ; bonne chrétienne durant 40 ans, le Christ aurait trouvé ce moyen de dicter des lettres "Et donc, pour indiquer qu’une déclaration puissante provenant de l’esprit du Christ entrait dans le mien, j’ai utilisé des italiques, des lettres en gras et des majuscules" écrit l'auteur pleinement et entièrement auteur de ces lettres.
Ce livre, vous le trouverez en PDF ici.
Voici un passage écrit :" Il faut vous rappeler sans cesse que lorsque le Christ essaie d’atteindre votre intelligence humaine, il parle de vérités qui dépassent de loin votre propre expérience de vie dans ce monde. Il vous faut entrer dans la dimension de l’infini afin d’essayer de comprendre ce qui vous est dit. Et donc, si vous passez une demi-heure à méditer un paragraphe écrit d’une manière étrange, c’est une demi-heure bien utilisée si, graduellement, votre esprit s’ouvre à de nouvelles possibilités qui dépassent votre pensée actuelle. Lorsque vous atteindrez en conscience la conscience du Christ, en demandant l’illumination, elle vous sera certainement conférée. Pas nécessairement à ce moment mais peut-être – wouaouh ! – quand vous vous y attendrez le moins, la réponse vous viendra comme une flèche à l’esprit et vous SAUREZ alors que : « OUI, C’EST CELA, C’EST LA VRAIE RÉPONSE ! » ".
Ce livre est écrit de façon à programmer à "méditer" des passages. Un malaise par rapport au chanelling et les messages du dit "Jésus Christ" me donne même la nausée. Car, on touche à l'intime de l'être et, à nouveau, il s'agit d'un conditionnement comme dans bien des religions et non d'un apprentissage édifiant logique.
Il s'agit de lettres "pensées" afin d'édicter du connu et du rabâché depuis des siècles. On sait tout que les transcriptions et retranscriptions de textes trouvent des tournures différentes et deviennent erronnées au fil du temps, sous une autorité ou une autre de ce qui devait être enseigné aux peuples par les "élus", les "puissances".
Ainsi tout ce qui vient d'autorités quelqu'elles soient de ce monde humain relèvent bien souvent d'une gouvernance à des buts de soumissions. Ainsi au XVIème siècle, Thérèse d'Avila écrit son livre "Le château intérieur" et traduit en somme ce que Paramahamsa Yogananda exprime dans la pratique du bhakti yoga de manière directe bien qu'il n'ait jamais rencontré le Christ Jésus, il s'adressait à Dieu. Le Christ Jésus dit priez comme ceci :"Notre Père". Lui même disait : adressez vous à Dieu en tant que Père.
Thérèse d'Avila fut corrigée et recorrigée par ses supérieurs et, fit preuve de soumission et d'hypocrisie au travers de cet écrit traînant en longueur l'apprentissage, émettant des avis parfois pervers afin de soumettre des femmes, à un dictat (ce qui peut choquer certains qui liront ceci). En réalité, tout appel direct du Christ Jésus en cette vie, se fait de façon individuelle et personnelle. Et les capacités des "maîtres" sont importantes puisque certains se manifestent encore de nos jours de manière concrète et dans la vie concrète non pas pour vous dire :"Repentez vous !" et toutes les phrases habituelles lues partout mais, souvent dans une aide directe tendant à résoudre une situation désespérée et tentant à "sauver" ne l'appelle t'on pas aussi le Sauveur ?
Tout n'est pas faux dans ce qu'écrit cet auteur anonyme maintenant publié sous un autre nom afin de faire de la vente mais ici sur internet, oui, il est en PDF à la portée de tous ce que souhaitait l'auteur écrivaine de ses propres écrits désirant que tous ceux qui liraient méditent ces paroles... Souhait non respecté de par le fait que ces livres soient mis en vente donc, ceux qui l'ont mis en PDF ont respecté le souhait de l'auteur.
A l'époque de Thérèse d'Avila, beaucoup de femmes entraient au couvent pour échapper à la misère. Les plus fortunées se trouvaient à la tête des couvents. Thérèse n'a pas menti de ses visions mais ses écrits n'ont pas été respecté tels qu'ils l'étaient au départ : elle s'est soumise à l'église en sachant que, de toute façon, cela permettrait à certains de prendre des raccourcis et à ceux ayant connu une expérience telle que la sienne serait heureux de lire certains passages laissés intacts et puis, elle fut assuré de Jésus lui même de sa sainteté sur terre tel les rishis hindous, ce qui me fait sourire. Elle dut jouer le jeu. Thérèse était un sacré personnage qui aimait jusqu'à l'âge de cinquante ans flirter dans le parloir jusqu'au moment où elle rencontra le Christ vivant et ressucité de chair et, celui ci par son amour l'accapara dans un plaisir plus intense : celui d'un amour englobant un amour tellement savoureux et rempli de telles délicatesses et d'honneur et de surprises surnaturelles qui ne se rencontrent nul part sur terre ce qui explique en partie, tant de vocations religieusse surtout au Carmel où l'organisation permet de donner beaucoup de temps à la méditation ou pratique de l'oraison amenant à l'état de samadhi , l'état d'Union..
Thérèse d'Avila devait se soumettre à l'Eglise selon ses voeux de religieuse et de sa propre initiative, elle n'aurait jamais pu écrire ces ouvrages afin de les diffuser. Ouvrage de lecture, à notre époque assez ingrat avec des passages très authentiques de sa relation personnelle avec la Grâce divine. Le château intérieur est l'expression utilisée par elle pour pratiquer ce que l'église catholique appelle "l'oraison". Assimiler à des yogas pratiqués depuis des millénaires. Son ami, Saint Jean de la Croix, ayant reçu lui aussi "Sa Majesté" décrit la Vive Flamme d'Amour et, son écriture en effet flamboyante en fait un Docteur de l'Eglise tout comme Thérèse. Rien de nouveau dans l'histoire, hormis qu'il s'agit de la Présence du Christ en état de samadhi. L'état de Samadhi, entendons nous qu'il est un but de la Méditation.
Par la suite, à notre époque, une femme portant une prénom tel celui d'une fleur, trouva intéressant d'imiter Thérèse d'Avila et publia de nombreux ouvrages (à des fins lucratives) précisant qu'elle voyait et parlait avec le Christ Jésus et cette femme je l'ai rencontrée. Je ne la citerai pas, elle ne vit plus actuellement mais ses livres sont encore diffusés. Il s'agit d'une supercherie comme l'avait détecté certains car, si Thérèse d'Avila, ayant menée vie légère jusqu'à l'âge de 52 ans dans les parloirs de son monastère ; l'apparition réelle du Christ Vivant la prena toute entière en lui offrant la suavité divine totale et l'énergie qui en découle et c'est ainsi qu'elle pu réalisé un travail immense et dense. Ses maux mystérieux venait du fait du passage d'un état à l'autre car la sensation éprouvée en étant en contact direct avec un tel être et un tel amour est comme une brûlure dans le corps, une force tellement puissante traversant le corps, l'esprit et l'âme, qui semble faire mal au os par la beauté de ce vécu sublime et toujours surprenant par la Douceur extraordinaire qui découle de cet être d'une très grande beauté et qui connaît tout de vous mieux que vous mêmes et ne vous juge en rien de quoi que ce soit car son seul désir est votre bonheur bien au delà de la vie incarnée.
Ce qui est frappant de la part de cet être, c'est qu'il est reconnu par ceux à qui il apparaît comme s'il était inscrit depuis toujours à l'intérieur d'eux mêmes.
Cet Être ne fascine pas, il émeut tellement par son apparence et surtout tout ce qui émane de Lui jusqu'à sa voix suave et sa façon d'exprimer ce qu'il a à vous dire sont saisissants au point que vous ne désirez plus jamais qu'Il ne vous quitte tout en refusant sa présence et, quoique vous souhaitiez, c'est Lui qui en décidera car, vous pensez mourir en le voyant et vous êtes prise d'un désir de l'approcher plus encore et en même temps d'une grande crainte car le bonheur qu'Il apporte dépasse toute imagination terrestre.
Jésus Christ, celui qui a toujours existé et existera toujours vous rappelle que vous faites partie de son univers là où il est le roi. Votre roi et votre souverain. Qui mieux que lui ne peut Aimer ? Si aimant qu'il vous traitera avec hommage et autant de délicatesse que ne le fait le bien aimé.
Ce Être qui a fait tant couler d'encre, inspiré tant d'artistes n'est pas à cours de toute imagination subtile et de par ses connaissances ne peut que vous éblouir mais aussi par son Humilité et toutes choses indescriptibles qui ne sont pas de ce monde, vous font basculer dans le lieu où il se trouve car, Il emmène et aime à se promener avec sa "brebis" et l'entourer de mille délicatesses. De même, Il veillera à la mettre en garde car Il ne se manifeste par sa volonté pour accomplir ce qui est souhaitable et selon les uns ou les autres, il a choisi Lui de se montrer tel qu'il est en prenant toutes les précautions. Chaque mouvement venant de lui, paroles et autres restent gravées comme un sceau dans l'esprit et l'âme bien que celui puisse être tellement extraordinaire au niveau de son intelligence et de cette énergie que vous n'avez pas la capacité de tout savoir par votre intellect limitant les messages qu'Il adresse à l'âme qui, elle, sait tout.
Certaines personnes seront amenées à pouvoir en parler publiquement et d'autres à rester discrets publiquement. Notre imagination très étroite ne vit que par Dieu. Elle est un bienfait des plus importants qui soit!
Pour qui a vécu avec Lui un temps de vie, des milliers de pages peuvent y être consacré encore et encore pour les bienfaits de ses oeuvres actuelles toujours en cours et de par ses qualités dépassant largement tout ce que l'humain est capable de faire et d'imaginer dans le tout petit monde étroit dans lequel nous nous trouvons et pourtant déjà si beau de par sa nature, non seul lui sait imaginer la Bonté sous des aspects infinis et diffusés de manière tellement subtile et tellement visible que cette perfection est insupportable à la majorité des dits "humains"
Jésus apporte la beauté surnaturelle bien que naturelle de son émanation plénière et de sa connaissance cosmique au travers de toutes les dimensions des mondes infinis. Il peut être très difficile pour ceux qui connaissent cette expérience de garder silence surtout auprès des personnes de confiance et que l'on affectionne en particulier. Tout ce qui est dit à ce sujet se trouve dans tous les écrits de ceux qui ont eu le bonheur de rencontrer le Christ Jésus sur terre et qui vivent à ses côtés. La cruauté est celle de la séparation de quelques heures à quelques années... Surtout si la proximité matérialisée a pu duré des mois ou des années et même s'Il reste toujours présent, Il ne manifeste sa présence matérialisé pour donner de la force afin d'accomplir ce qui doit être dans le bien.
Cependant, certains êtres n'ont jamais cru en Jésus Christ et se sont trouvés en sa présence tout à coup et en état de grâce. Le réflexe est de se tourner immédiatement vers la religion chrétienne, celle qui dit rassembler les "brebis" du Christ. Le Christ n'a pas obligé quiconque à rejoindre une religion qu'il n'a probablement pas créée.
Ce domaine complexe est abordé surtout dans le sens que chaque personne entre en son âme et sa conscience et tout le reste n'est qu'apparence. La spiritualité de chacun demeure intime et le silence de beaucoup, est bien préférable ou encore l'expression musicale à tous les textes émanant du dit "Jésus Christ". Il ne parle pas aux foules de nos jours. Il y a environ deux mille ans, il parlait aux foules. L'Esprit divin parle aux foules. L'oiseau messager entre terre et ciel parle au coeur de l'âme et parfois, ces paroles remontent à l'esprit clairement aussi clairement qu'une symphonie de Beethoven à l'ouïe.
Le sujet étant des plus délicats, et demandant une attention soutenue, nous n'y avancerons pas plus loin pour le moment.
©Colinearcenciel, 4 décembre 2017
Un relecture correctrice doit être envisagée car je n'ai pas eu le temps de corriger les fautes de frappes et autres ou de penser à exprimer les idées dans des phrases et des mots bien précis.
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Par colinearcenciel le 20 Octobre 2018 à 12:25
"Dans le nord de l'Inde, a été retrouvée; dans une ville construite par un empereur mongole et aujourd'hui entièrement détruite, cette inscription arabe sur une porte au-dessus d'un pont en ruine stipulant: ' Jésus - la paix soit avec lui - dit : ce monde est un pont, passe au-dessus et ne te construis pas une maison!'" Nikolas Notovich avait déjà découvert un document similaire ( peut-être est-ce le même? ) en 1887 au Ladakh. Swami Abhedananda publia en 1929 une traduction bengali du manuscrit de Himis. Nikolaus Roerich en cite des extraits dans son journal d'Asie.
En 1939, un lama d'Himis montre trois vieux textes à la Suissesse Elisabeth Caspari en expliquant : " Ces livres disent que Jésus était ici ! ". (Voir article 10 de cette rubrique). Le monastère d'Hémis serait bien le monastère d'Hémis au Tibet. Le monastère d'Hemis au Ladakh, est le siège principal du bouddhisme ésotérique Kagyu du bouddhisme tibétain. C'est le plus grand et le plus riche monastère du Ladakh. Il a été fondé en 1630 à l'endroit même d'une grotte, devenue sanctuaire au xiiie siècle, là où sa sainteté Gyalwa Gotsangpa le 12e Gyalwang Drukpa, leader spirituel du Ladakh est venue méditer. En ce lieu, il a laissé ses empreintes. Le Rinpoche Khenpo Tsulrim Lobsang Gyatso de l'ordre Drukpa y a enseigné les huit principes de la spiritualité, il estimait que Gyalwa Gotsangpa était une émanation de Jetsun Milarépa. Le monastère abrite, à l'intérieur de son musée une importante collection de Thangkas, dont la tapisserie qui représente le Guru Padmasambhava aussi appelé Guru Rinpoché (« précieux maître »). Le musée comporte des galeries dans lesquelles sont exposés les objets nécessaires à la compréhension des symboles qui définissent le bouddhisme tantrique : les deux poissons, l'ombrelle, la bannière, le lotus, le vase, le nœud sans fin, et surtout la roue du dharma, véhicule de la parole du Bouddha. Sont aussi visibles d'anciens manuscrits anciens, divers stupas d'or et d'argent, ainsi qu'une imposante statue en cuivre doré du Seigneur Bouddha.
Le monastère de Hemis Gompa se trouve sur la rive ouest de l'Indus, il est situé à environ 47 km de Leh, la capitale du Ladakh, du district du même nom dans l'état du Jammu et Cachemire en Inde à une altitude de 3510 m.
Hémis photographie de Hemis Gompa, India 2006 —
Statue de Padmasambhava à Hémi
MONASTERE TIBETAIN AU LADAKH HEMIS
L'apocryphe Tibétain et saint Issa (ce passage rejoignant nos pages dont l'original se trouve ici et parfaitement en cohérence avec les écrits déjà cités notamment dans la rubrique Livres en PDF.
Issa عیسی est le nom persan qui désigne Jésus.
Selon l'apocryphe Tibétain découvert en 1887 par Nicolas Notovitch, Issa est arrivé en Inde à l'âge de 14 ans, y a suivi l'enseignement des Brahmanes et des Bouddhistes, a étudié leurs textes sacrés et prêché durant 6 années, puis s'en est retourné en Palestine, via la Perse, à l'âge de 29 ans.
Si Jésus a été initié durant six années à la méditation, à la guérison par imposition des mains et aux exorcismes (siddha en sanskrit) par les yogis et prêtres bouddhistes de l'Inde et du Népal, ceci expliquerait ce qu'il accomplit à son retour en Palestine.
Nicolas Notovitch publia sa traduction des manuscrits de Hémis en 1890, appelant son travail " La vie de saint Issa ". Par la suite en 1894, le livre a été publié en français, intitulé : " La vie Inconnue de Jésus Christ " et en anglais " The unknown life of Christ ".
Nikolai Aleksandrovich Notovitch
Note
Il ne faut pas perdre de vue que NN était un journaliste et non un historien. Il était originellement de religion juive. Il se peut qu'il ait orienté la mise en forme de ses notes de voyage en fonction de ce critère. Notamment, l'implication des juifs dans la condamnation de Jésus. En effet, dans " La vie de saint Issa ", contrairement aux Acta Pilati, c'est Pilate et non les notables juifs, qui souhaite et obtient la condamnation de Jésus.
En 1922, Swami Abhedananda a traversé l'Himalaya à pied et atteint le Tibet, où il a étudié la philosophie Bouddhiste et Lamaïste. Dans le monastère de Hémis, il a découvert des manuscrits sur la vie de saint Issa, qu'il a traduit et incorporé au livre " Journey Swami Abhedananda in Cachemire and Tibet " publié par le Ramakrishna Math Vedanta à Calcutta, appelée aujourd'hui Kolkata.
Swami Abhedananda ( 2 Octobre 1866 - 8 Septembre 1939 ), né Kaliprasad Chandra.
En 1939, un lama rayonnant à Hémis, a présenté une série de parchemins à Elisabeth Caspari avec les mots suivants : " Ces livres disent votre Jésus était là ! ".
Le lama de Hémis montrant les manuscrits - photo Elisabeth Caspari
Richard Bock décrit dans son documentaire, une visite à un monastère à Calcutta où un homme appelé Swami Prajnananda témoigne qu'il a entendu de la bouche de Swami Abhedananda que les manuscrits existaient effectivement à Hémis en 1922. Quelques années après cependant, ces manuscrits n'étaient plus là. « Ils ont été enlevés » a dit Swami Prajnananda à Bock, « par qui, personne ne le sait ». Swami Prajnananda a dit aussi que les rouleaux originaux écrits en langue Pali sont conservés au monastère de Marbour près de Lhassa.
Un apocryphe à lire absolument, en complément des évangiles canoniques.
A éviter, la parution aux éditions Pardès, dont le titre impropre, l'image de couverture et la préface mensongère font du tort à l'ouvrage.
Le monastère de Hémis - fondé en 1630 - altitude 3550 mètres
Il y a ce soi-disant ethnologue Christian Bouchet, qui a préfacé le livre de NN aux éditions Pardès, maison d'édition à l'éthique douteuse, puisqu'elle ne se soucie guère de l'ouvrage qu'elle édite :
De par la préface belliqueuse et mensongère de CB qui tire à boulets rouges sur l'ouvrage qu'elle publie, mais pour avoir ajouté au titre originel de la parution française, les mots " en Inde et au Tibet ". Ce qui alimente en arguments tous les détracteurs imbéciles qui se sont arrêtés au titre et n'ont pas lu l'ouvrage.
Pour preuves, les arguments de CB, qui qualifie NN de faussaire, rien de plus.
Les accusations de CB :
1. Jésus ne peut pas avoir rencontré des Bouddhistes au Tibet à son époque, ce sont des Böns.
2. Jésus ne peut pas avoir séjourné dans le temple de Jagannath car celui-ci a été construit 1000 ans plus tard.
3. Les lamas de Hémis sont des lamas rouges, et non des lamas jaunes comme raconté par NN.
in libris véritas :
1. En effet, Issa n'aurait pas pu rencontrer de Bouddhistes au Tibet, puisque le Bouddhisme n'est entré au Tibet qu'au septième siècle après JC. Mais nulle part dans le livre de NN, il n'est dit que Issa s'est rendu au Tibet. Ce sont les manuscrits, en provenance de l'Inde et du Népal, qui ont été découverts au Tibet.
Il semble que l'éditeur peu scrupuleux et le soi-disant ethnologue se soient fourvoyés l'un l'autre.
2. Au chapitre V verset 5, il est écrit que Issa passa six ans à Djagguernat, Radjagriha, Bénarès, et d'autres villes saintes ...
Nulle part, il n'est évoqué un séjour d'Issa dans le temple de Jagannath.
3. En effet, NN fait dire au lama en chef qui l'accueille à Hémis : " Nous autres lamas jaunes ".
La secte bouddhiste tibétaine Gelugpa dite des " bonnets jaunes ", fondée par Tsong Khapa en 1374, a administré le Tibet jusqu'en 1950, date de l'invasion chinoise.
Bonnets jaunes
La "secte" bouddhiste tibétaine Drukpa dite des " bonnets rouges ", fondée par Tsangpa Gyare (1161-1211) est une des écoles Kagyupa du bouddhisme tibétain.
Bonnets rouges
Pour un œil étranger, la distinction entre chacune d'elles, se fait à la forme et à la couleur de leurs coiffes cérémonielles, et non à la couleur de leurs habits.
Les lamas " jaunes " ne sont pas vêtus de jaune comme le laisse supposer CB, mais sont appelés ainsi à cause de leurs coiffes portées uniquement lors des cérémonies.
Les tuniques des lamas de Hémis sont effectivement rouges sombres, comme celles de ceux de Lahssa qui portent pourtant des coiffes cérémonielles jaunes.
Si le lama en chef rencontré par NN ne portait pas de coiffe, il y a fort à parier que NN n'ai pu faire la distinction, et se soit un peu mélangé dans ses notes une fois rendu en Europe.
Toutefois, je ne m'explique pas ce qu'aurait pu faire un lama Gelugpa à Hémis en 1887.
Pourquoi dénigrer avec autant d'obstination cet homme et cet ouvrage, quitte à recourir à quelques mensonges mal ficelés ?
L'a-t-on payé pour cela ? Ou est ce tout simplement par vanité à peine dissimulée, afin d'acquérir une certaine notoriété auprès de la communauté scientifique ?
Je n'ai pas les réponses à ces questions, et je m'en fiche.
Ce soit disant ethnologue Christian Bouchet, n'a apparemment pas lu le livre.
Lisez les textes originaux et faites vous une idée par vous-même. Privilégiez une édition sans préface d'un ethnologue imbécile. Le récit de voyage de NN se suffit à lui-même.
Vous pouvez trouver sur internet, des vidéos de fêtes célébrées à Hémis. Chaque année a lieu le Tse-Chu d’Hemis, la fête de Padmasambhava, comme décrites par NN pendant son voyage, avec un groupe de danseurs aux costumes colorés et des masques d'animaux ou de démons.
A propos de Yuz Asaf
Yuz Asaf est le surnom persan donné à Jésus.
hazrat Issa : persan, titre honorifique hazrat حضرت " sa majesté " ou " sa sainteté " et Issa عیسی " Jésus ", " sa sainteté Jésus "
Le livre Farhang i Asafia, dans le Volume 1 à la page 91, raconte que hazrat Issaguérit un groupe de lépreux qui ont été mentionnés comme asaf.
hazrat Issa acquit alors le nom additionnel de Yuz Asaf.
Se reporter à l'article intitulé " Yuz Asaf est Hazrat Issa - Origine de Yuz Asaf ".
Farhang i Asafia Volume 1 page 91
Il existe d'autres histoires de la façon dont Yuz Asaf a prêché dans toute la Perse, convertissant de nombreuses personnes. Certains de ces détails peuvent être trouvés dans le livre d'Agha Mustafai " Ahivali Ahaliau i Paras " qui confirme queYuz Asaf et Jésus sont la même personne.
Les inscriptions perses sur les parois des murs des escaliers du temple construit sur la colline « Takht i Suleiman » ou « Trône de Salomon » à Srinagar au Cachemire indiquent aussi que Yuz Asaf et Jésus sont la même personne.
Se reporter à l'article intitulé " Yuz Asaf est Jésus de Nazareth ".
" A ce moment Yuz Asaf a proclamé sa prophétie. Année cinquante quatre. "
" Il est Jésus, prophète des enfants d'Israël. "
Le Professeur Fida Hassnain est d'avis que le système de datation utilisé ici est l'ère Laukika, un système utilisé spécifiquement au Cachemire et au Penjab, qui est enregistré pour avoir commencé en 3076 BC.
" L'ère Laukika a été utilisé exclusivement au Cachemire et au Penjab. Comme cette ère a commencé en 3076 BC, la 54ème année mentionnée dans l'inscription serait soit 22 BC soit 78 AD. En effet, comme l'année Laukika 1 est 3076 BC, 3054 serait 22 BC et 3154 serait 78 AD.Comme il n'est pas possible pour Jésus-Christ d'avoir voyagé au Cachemire en 22 avant JC, je prends l'année 78 AD pour être la date exacte de son arrivée. "
Le Professeur Fida Hassnain est conservateur des Musées Nationaux du Jammu et Cachemire depuis 1954. Il est né en 1924 à Srinagar au Cachemire.
Définition de coma : Grec kôma " sommeil profond ", 1616 latin médiéval coma. Médecine : perte prolongée de conscience, de sensibilité et de motilité dans de graves états pathologiques. Le coma est le plus souvent un signe d'agonie.
La crucifixion n'est elle pas un supplice pouvant mener à l'état de coma ?
Si elle est interrompue au bout de six heures, comme ce fut le cas pour Jésus, ce que rapporte l'évangile canonique de Luc 23,44-46, Jésus n'était certainement pas mort, mais plutôt plongé dans le coma, quand il fut descendu de la croix.
Une contestation des écrits cités et de Notovitch en particulier ici par des protestants qui émettent leurs opinions. Vous trouverez plus de documentations sur mon site colinearcenciel.com dans la même rubrique.
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Par colinearcenciel le 13 Mai 2022 à 10:17
Jadis, le Ladakh faisait partie du grand Thibet. Le Ladakh connut de grande guerre de conquête pour envahir le Cachemire. Il fut donc réduit à la misère mais s'est soustrait à la politique dominatrice de Lhassa. A une certaine époque les musulmans soumirent les populations à leur religion mais ensuite, ils en furent libérés. Seul le Pakistant demeura sous les musulmans schiites. Ils en gardèrent des traces dans leurs moeurs et la pratique de la polygamie qu'ils mettent en pratique nous dit Notovitch.
Politiquement, Lhassa fut à une certaine période sous l'autorité du Maharajah de Cachemire.
L'auteur et voyageur est très curieux de la vie des thibétains à l'époque et se trouve interpellé par la polyandrie dont la source a existé bien avant l'apparition du bouddha et elle a pris des proportions considérables aux Indes. La femme selon lui, lors de son voyage et de ses observations, a une place de choix qu'envierait bien des européennes, tellement elles tiennent bien leur maison et s'habillent de manière coquette et parfois très élaborée.
Il parle aussi de la coutume longtemps usité de l'égorgement des enfants nouveaux nés afin d'éviter une population trop élevée, pratiquée durant des siècles en Indes et que les anglais n'ont pu eradiquer comme moeurs.
L'usage de l'opium était recommandé en Indes et selon lui, les brahmanistes eux mêmes le prêchaient si bien que cette coutume fut importée dans l'île de Ceylan, au Thibet, en Mongolie et en Corée. La polyandrie était bannie en Chine.
A Ceylan, elle était également pratiquée ainsi que chez les iroquois et les tasmaniens d'Amérique du nord. Mais, elle a fleuri aussi sous César qui en parle dans son De Bello Gallico livre V page 17. Cependant la polyandrie n'est pas un usage religieux.
Les femmes du Ladakh à la fin du XXème siècle.
La population au Thibet à l'époque était de 1.500.000 habitants pour une surface de terre de 1.200.000 kilomètres carrés.
Chaque famille était polyandre et un enfant de la famille était voué à devenir moine.
Dès que celui ci avait huit ans, il est confié aux caravanes qui passent et vont à Lhassa pour apprendre les traditions et les parchemins saints.
Le consentement des jeunes filles pour le mariage est obligatoire. Parfois des enfants impubères sont mariés mais ne vivent pas ensemble jusqu'au moment où ils ont dépassé l'âge nubile. Si une jeune fille est enceinte avant le mariage, elle n'est pas exposée au mépris de tous mais au contraire, chacun l'entoure de marques de plus grand respect, car elle est fertile et une foule immense d'hommes briguent la faveur d'obtenir sa main.
La femme a le droit d'avoir un nombre illimité d'amants et de maris. Si la femme est stérile et qu'elle prend un amant en étant mariée, les maris dépossédés reçoivent la nouvelle avec le plus grand plaisir du fait qu'elle s'est montrée stérile durant les trois premières années de son ou ses mariages.
Si un des maris est absent, on offre sa place à un célibataire ou à un veuf. Si un homme voyage pour ses affaires peut, par hospitalité recevoir les faveurs d'une femme mariée avec l'assentiment des maris qui offrent leur propre femme mais la femme n'est pas contrainte de s'y soumettre. L'auteur et voyageur insiste sur le fait que les femmes tibétaines sont toujours de bonne humeur. Il ajoute qu'il approuve cette façon de faire car ainsi la misère ne règne pas, ni le crime, ni les viols qui sont inconnus dans le pays entier.
Le voyageur se rend ensuite dans les différents temples et monastère et assiste à des cérémonies, danses dont on voit des images dans son livre et se lance dans des descriptions colorées des vêtements et de la musique étrange, selon lui, des musiciens.
Les spectacles expriment les enseignements de manière assez confuse car il ne semble pas comprendre ce qui est exprimé dans les mouvements et les histoires racontées ; il ne connaît rien de la spiritualité et croyances tibétaines.
Son but est de rechercher ISSA, les traces du Christ mais il s'attarde à connaître la façon de vivre tibétaine sans entrer dans leur spiritualité car il voit tout cela de l'oeil de quelqu'un qui imagine que ces thibétains ont un aspect primitif et particulier de par les masques et les sons particuliers des instruments et trouve tout cela incohérent.
Un Lama lui exprime pourtant qu'il n'y a pas de religion dont les cérémonies ne s'entourent de formes théâtrales et de rituels. Le Lama exprime cependant qu'il n'y a pas de meilleurs moyens pour instruire la foule ignorante. Le voyageur ne semble pas du tout intéressé à poser des questions pour aller plus avant dans la tradition tibétaine ; il s'attarde aux objets et choses extérieures sans en pénétrer le sens.
A force de recherche et de persévérance, le voyageur en partance vers Lhassa, se cassa la jambe par accident et arriva malgré tout à Himis et c'est là qu'il va recevoir deux gros livres anciens, cartonnés, en papier jauni et reçut la lecture de la vie d'Issa.
Ce document était rédigé sous forme de versets isolés, qui bien souvent ne se rattachait pas les uns aux autres. Le voyageur ne s'attarde pas à ce qui lui est lu et s'en repart pour Srinagar et se rendit à Bombay afin de faire voir sa jambe et rencontrer des connaissances.
Néanmoins , il avait pris beaucoup de notes sur la vie d'ISSA mais ne put rien mettre en oeuvre avant qu'il ne soit guéri de sa chute et de ses blessures.
Voici un document retraçant un parcours, dans les mêmes régions évoquées, à la recherche de manuscrits qui, depuis, probablement bien cachés et dupliqués et mis à l'abri.
Voici ci-dessous une belle vidéo qui concerne bel et bien ce dont nous nous attardons ainsi que les lieux cités.
© Coline Arcenciel ou Colinearcenciel, novembre 2017
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