Le regard d'un oiseau où seule la lampe du soleil y tinte son éclat, possède toujours la douceur des traits de son plumage.
Ainsi au milieu des orages, il regarde pareillement, doucement, humblement et sa robe toute décoiffée ne montre pas de bec en colère ; il se tait et attend patiemment, à l'abri s'il le peut que se passe les choses pour reprendre son envol.
Le regard d'un oiseau s'il est curieux parfois, vigilant, conscient de sa fragilité, ne vous fait jamais de méchanceté ni de grimace ; sa conception et configuration ne permet en aucun cas la vulgarité de quelque façon que ce soit.
Il reste digne tout comme le chat vieilli dont la démarche robotique et le regard plus magnétique n'ôte pas de son caractère la fidélité de l'amour à son hôte. Les oiseaux vivent bien rudement les hivers et ne s'en plaignent pas. Leur instinct pour certains les emmènent bien loin à différentes saisons et d'autres sont tenus à traverses les quatre saisons.
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