• 94. L'ETOILE, LA FEE ET LE BOURGEON TEXTE DE ©Colinearcenciel

    L'ETOILE, LA FEE ET LE BOURGEONposté le samedi 24 avril 2010 00:38

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, L'ETOILE, LA FEE ET LE BOURGEON | TEXTE DE COLINE©

     

    L'ETOILE, LA FEE ET LE BOURGEON

     

    Il existe une étoile dans un écrin

    Comme un bourgeon retenu par des feuilles serrées

    Qui n'a pas encore montré le bout de son nez

    Elle a beaucoup pensé et médité

    Car son regard voyait tout sans rien dire.

    .

    Il existe une étoile dans un écrin

    Qui ne demande qu'à offrir sa lumière au monde

    Et la mélodie de son coeur.

    .

    Un bourgeon prêt à grandir

    Arrosé chaque jour d'amour et de tendresse

    Recèle tant de délicatesse en lui et de liesse

    Qu'il hésite à sortir voyant le dehors des choses

    Observant la vie, les gens, le monde

    Les évènements, tout simplement

    L'attitude des gens.

    .

    L'étoile, quant à elle, en a tellement vue de choses

    Qu'elle se pose la question suivante :

    "Mes feux vont-t'ils briller sans que l'on ne rejette ma lumière ?"

    "Ceux-là préfèrent l'ombre, le sombre, la laideur ... ils sont si nombreux"

    "Vais-je éclore ?" se dit le bourgeon

    "Faut-il offrir tous ces parfums et mes couleurs ?"

    .

    Un peu plus loin une fée disait :

    "ô je vais voir ailleurs, il y fait bien plus beau !"

    En ajoutant :

    "Ils sont tellement stupides avec tous leurs jeux entre eux dont ils ne se rendent pas compte..."

    "Quelle stupidité ces êtres humains !

    Quelle méchanceté, quelle brutalité !

    Quelle malhonnêteté et quelle vanité !

    Quel manque de science vraie et profonde !"

    .

    Ainsi le bourgeon pensait de même

    La fée aussi perchée sur un saule pleureur.

    .

    L'étoile décida de sortir de son écrin

    C'était une très vieille étoile qui semblait bien jeune

    Elle décida de rejoindre les siens.

    .

    Le petit bourgeon lui,  en voyant tout çà

    Se découragea.

    .

    Quant à la fée, pourtant remplie de pouvoirs

    Elle alla jusqu'à penser jeter sa baguette magique dans l'eau

    Pour y éteindre les feux de son pouvoir.

    "Ils n'en valent pas la peine" se disait-t'elle.

    .

    L'étoile partie rejoindre les siens eut comme réflexion :

    "Ici je suis à ma place, quiconque me regardera

    Obtiendra ce qu'il voudra".

    .

    La fée garda sa baguette en se disant :

    "Je la garde pour moi et je ne la montrerai pas".

    Boudeuse.

    .

    Quant au bourgeon il prit la décision

    De ne pas ouvrir les corolles

    De ne pas offrir son parfum comme ses ancêtres l'avaient toujours fait

    Ni d'offrir ses couleurs.

    .

    Une coccinelle passant par là

    Se posa juste sur une branche juste à  côté de ce bourgeon

    Et elle se mit à chanter :

    "O vivement de belles pétales rouge, ou roses, ou violettes afin que je puisse m'y promener et respirer ces exquis parfums !"

    .

    Le bourgeon qui commençait à dépérir de ne point sortir

    De ne point vouloir grandir entendit les paroles de la coccinelle.

    Il fut saisi et il se dit :

    "Si un seul être au monde peut recevoir ce que je lui donne

    Et l'apprécier, alors je vais sortir de cette prison où je me meurs".

    Et c'est ainsi que se prépara la venue d'une nouvelle fleur.

    .

    Mais ayant traîné à le faire, il se déssèchait déjà et s'en rendant compte

    Il se mit à pleurer.

    .

    La fée, perchée pas loin de là entendit des sanglots.

    Elle pensa :"Mais qui donc pleure comme cela ?"

    Elle s'approcha pour tenter de situer les sanglots et ne trouvait pas.

    Le bourgeon sanglota plus fort encore et la fée enfin le trouva.

    "Que se passe t'il donc mon ami pour que tu pleures ainsi ?"

    .

    Et le bourgeon expliqua son malheur.

    Alors la fée sortit sa baguette magique et oublia sa bouderie

    .

    Elle toucha le bourgeon en disant des paroles sacrées :

    "Baguette, baguette, prends le feu de la vie et saperlipopette

    Permets -lui le passage : baguette ô baguette prends l'eau de la vie et imprègne d'humidité cette maudite sécheresse ; baguette ô baguette, pousse l'énergie de la terre dans les racines ; baguette ô baguette, pirouette dans l'air pour raviver le souffle ! Saperlipopette, baguette mignonnette pirouette et fais voler mille mouettes !".

    .

    Le bourgeon vit au-dessus de lui une volée de mouettes ! Mais il sentit aussi,tout au fond de lui une poussée et se retrouva tout le nez sorti des feuilles qui l'enserraient : ainsi le voilà délivré des feuilles qui commençaient aussi à sècher. Il allait enfin pouvoir éclore.

    .

    L'étoile quant à elle brillait de tous ses feux et vit toute la cène.  Elle souriait car peu d'êtres vivants savent que ce sont les étoiles en réalité, celles qui animent les baguettes magiques et qui exaucent les voeux par la parole des fées.

    © ColinearCenCiel, pour les 7 à 777 ans

     

    « 73. La douceur des oiseauxLes clés du bonheur »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :