• 45. XIXème siècle Journaux de voyage au Tibet par un russe

    XIXème siècle Journaux de voyage au Tibet par un russe

    Suite à la découverte du livre La vie des maître de Baird Spalding, nous avons eu des difficultés à retrouver des lieux géographiques et des cartes explicites d'où de nombreux points d'interrogation concernant les lieux visités par l'équipe.

    C'est pourquoi, j'ai fait des recherches et j'ai découvert un livre par un auteur russe G.T. Tsybikov aux éditions peuples du monde. Ce livre se nomme "Un pélerin bouddhiste dans les sanctuaires du Tibet" d'après les journaux de voyage tenus entre 1899 et 1902.

    Imaginez, l'enchaînement est parfait car ce livre détient beaucoup de schéma de cartes géographiques de l'époque. Nous n'allons peut être pas encore découvrir le Temple en T ou le Temple du Silence mais le voyage d'un explorateur russe qui nous emmènera dans des lieux où se sont trouvés l'équipe de scientifiques de Thomas Baird Spalding. De ce fait, je découvre cet ouvrage et je vais le parcourir avec vous, sans me permettre de prendre autant de chapitre mais en résumant le parcours de cet explorateur. 

    Gombojab Tsybikov, sujet de l'Empire russeexplorateur bouriate du Tibet entre 1899 et 1902 et anthropologue social en études bouddhistes et fut par la suite un éducteur et homme d'Etat important en Sibérie et en Mongolie. Surtout connu pour avoir été le premier photographe du Tibet et ses récits de premières mains sur les affaires tibétaines de l'époque dont il est une source majeure de renseignements. Il atteignit ses objectifs à l'époue où il était très difficile de pénétrer dans ce territoire.

    Depuis Hérodote, le Tibet frappait l'imaginaire et la curiosité. Au XIXème siècle une frénésie s'empara notamment des occidentaux soit par curiosité, soit par intérêts divers, à tenter d'explorer ces terres et d'y visiter les temples et constructions, civilisation avec l'intention d'atteindre Lhassa. Les sphères érudites prises d'un immense engouement pour l'Orient demandait une maîtrise de la langue ce que Tsybikov possédait c'est à dire une maîtrisee parfaite du sanskrit et de la langue tibétaine.

    Il y eut des pionniers avant lui comme B. H. Hodgson qui publie en 1843, le résultat de ses investigations au Népal ainsi que le hongrois A. Csoma de Korös qui séjourna plus de dix ans au Ladakh sans jamais pénétrer le Tibet mais grâce à ses travaux, le monde savant découvrait ls grands collections du Canon bouddhique tibétain et l'intérêt de ces textes et ce, afin de reconstituer des textes canoniques indiens perdus ou corrompus.

    Cependant, pour l'Occident, des raisons politiques  déterminaient des expéditions où des espions étaient infiltrés. Tsybirov était il l'un d'eux ? Sous couvert de recherches scientifiques : rien ne l'indique même s'il en fut soupçonné. Une rivalité opposait à l'époque l'Empire russe et les Britanniques tout deux désireux d'étendre leur influence à cette partie du monde. C'est ainsi que le Tibet s'est trouvé précipité dans les intrigues des grandes puissances de ce temps là, devenant l'enjeu de leurs ambitions.

    Nous aurons au cours de ces pages un aperçu de l'histoire du Tibet.

    La Russie à l'époque s'est taillée un immense empire en Asie centrale, incorportant des tribus mongoles converties au bouddhisme tibétain, depuis le XVème siècle. Il existait des journaux russes annonçant avec fierté l'arrivée d'émissaires du Daïla Lama. Les britanniques en étaient fort dépités. Et ils apprirent l'arrivée de Dorjiev, bouriane tout comme Tsybikov, au Tibet central (tout comme d'autres mongols) en 1880. Il entra au monastère de Drepung où il suivit un cursus d'étude et devint si érudit qu'il fait partie des maîtres de philosophie du jeune treizième Daïla Lama (1876 à 1933) et servit tout en même temps  d'émissaire entre le Tsar et le Daïla Lama où il fut affirmé que cela était uniquement à des fins religieuses.

    Tsybikov quant à lui choisit de se glisser incognito et seul dans le pays interdit, renonçant à toutes escortes et au groupe guerrier qui était généralement de mise et fourni par les occidentaux de l'époque pour leur expédition "chez les sauvages".

    Il avait simplement mis un costume de lama bouriate, sans plus.

    Tsybikov est sorti d'études universitaires de Saint Petersbourg de la faculté de langues orientales et dès lors, très passionné prend la route du Tibet. Il connaît très bien toutes les pratiques du bouddhisme tibétain et c'est ainsi qu'il pratique toutes les dévotions sans attirer l'attention.

     

     

     

     

     

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