• 42. Discours d'un Rishi

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    Tandis que nous étions assis autour de notre feu de camp, la veille du jour de la grande mella, le Rishi nous expliqua le but de cet important événement.

     

    Aux Indes, presque toutes les réunions de cet ordre ont une signification beaucoup plus profonde que celle qui apparaît à la surface ou que l’on pourrait déduire de la répétition des légendes. Le Rishi continua : Il est écrit dans la première Épître aux Corinthiens (11-9) : « L’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu, le cœur de l’homme n’a pas perçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. » Il faut comprendre « pour ceux qui aiment et manifestent le Christ de Dieu ».

     

    Très peu de gens comprennent le Principe de la Vie et son but. Le Principe Intelligent est sous-jacent à toutes choses, et il est la chose principale. C’est donc, à juste titre que le proverbe conseille : « Avec tous les moyens, acquiers l’intelligence. » C’est ce que fit Salomon avec conscience et compréhension, et sa prodigieuse réussite s’ensuivit. Il demanda un cœur intelligent, fondé sur l’intelligence. Cela lui ouvrit la fontaine de la sagesse, l’éleva au sommet du pouvoir, et lui procura tant d’honneurs et de richesses qu’il fut réputé Roi de mille exploits magnifiques symbolisés sous l’appellation des « mille femmes » de Salomon.

     

    À l’époque de Salomon, une épouse symbolisait une grande œuvre, une compréhension omnisciente prophétisant toute l’histoire cosmique et les liens précis entre l’Universalité et chaque membre de l’humanité. Quand Salomon rendit ses œuvres manifestes au profit de son peuple, il lui fut donné de proférer trois mille proverbes de plus, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse, et une très grande intelligence ; et un cœur large comme le sable qui est sur le bord de la mer. »(I, Rois, IV-29 à 32). Salomon n’était pas un roi au sens littéral ou matériel du mot. Il régnait sur lui-même et sa propre famille, et conserva ce royaume. De ce trône, il dispensait amour, intelligence, sagesse, justice, et abondance à quiconque venait lui demander conseil.

     

    À cette époque, toute l’humanité vivait sous le signe de la demande. En réponse à cette demande, Salomon reçut mille fois sa part d’amour, d’intelligence, de sagesse, de justice, et d’abondance. Il gouverna avec un sceptre de fer, mais c’était là le symbole d’une loi qui ne faiblit jamais. Quand les bienfaits répandus par Salomon furent amplifiés mille fois dix mille fois et lui revinrent, son royaume, eût-il compris toute la terre, se trouva trop étroit pour contenir la récompense.

     

    La Loi (ou Seigneur Dieu) connaissait les trésors du Christ de Dieu qui allaient récompenser Salomon de sa fidélité au commandement selon lequel le Moi doit obéir au Principe. Donnez sans arrière-pensée de recevoir, et votre récompense sera si grande que vous ne pourrez l’engranger. Donnez d’abord votre amour à Dieu, et ensuite à toute la terre. Quand il vous reviendra, il aura fait le tour du monde et aura été multiplié mille fois par dix mille, car il aura traversé la pensée de millions d’hommes qui l’auront chacun amplifié à cette mesure.

     

    À son retour, peut-il y avoir place sur terre pour sa plénitude ? Seul cet amour a libéré la terre, et le ciel en est résulté. Une harmonie suprême régna. Salomon s’ordonna à lui-même d’aimer ainsi avec intelligence, sagesse, justice, abondance, et grande joie. Il s’ensuivit que la terre ne pouvait plus contenir une telle abondance.

     

    Elle cessa d’être la terre et devint le ciel. Il n’est nullement étonnant que les contemporains de Salomon l’aient appelé Grand Roi et Dieu.

    Ils tombaient à genoux pour l’adorer, croyant qu’il pouvait satisfaire tous leurs besoins. En quoi ils se trompaient, ne comprenant pas que Salomon était l’exemple à suivre. Dieu dit à Salomon : « Il n’y aura personne de semblable à toi sur la surface de la terre. » En effet, il ne pouvait y avoir personne de semblable à lui sur terre, car seul il avait renoncé au domaine terrestre. Il régnait dans le domaine céleste au même titre que ses pairs. Il montra l’héritage de l’homme, le chemin de Dieu que les hommes doivent suivre

     

     

    Un tel roi ne pouvait condamner à mort un de ses pairs, un autre roi, car il se serait condamné à la même mort multipliée mille fois par dix mille. Il régna en justice, non sur des rois, mais avec des rois, sans le moindre besoin de pompe, de splendeur, ni de recherche extérieure. Il n’avait même pas besoin de faire briller sa couronne, car toute l’humanité le reconnaissait. Un tel roi règne vraiment, non sur un petit nombre, mais avec chaque individualité humaine, et chacune règne avec lui.

     

    Tel est le règne suprême de l’homme et de Dieu. C’est la Maison d’Israël quand la maison devient l’arbre, la racine, la branche, la branchette, la feuille, la fleur, et le parfum de la fleur, l’esprit véritable de toutes les races. Une race semblable a déjà habité cette terre, et une race semblable l’habitera encore.

     

    Je vous le dis en vérité, ne vous troublez pas. Le ciel est là, pourvu que chaque unité humaine y contribue. Quand les hommes refusent de prêter attention à l’appel, ils trépassent, puis reviennent connaître les épreuves et les tribulations d’une réincarnation terrestre. Ils passent et repassent ainsi par la mort jusqu’à ce qu’ils aient enfin appris la leçon, à savoir que toute la famille humaine est bâtie sur le roc de la perfection spirituelle absolue. Pour une race qui en est arrivée là, la mort n’existe plus. Le karma n’existe pas davantage, car c’est la rétribution de ceux qui rendent manifeste la discorde et l’inharmonie. En substituant la renonciation à la rétribution, on supprime la cause du karma, car il n’existe que dans la pensée des hommes décidés à le manifester.

     

    L’état de choses inférieur disparaît devant le supérieur. On a élevé les vibrations du corps au-dessus de celles qui permettent l’existence du karma. La mort n’écarte, ne supprime, ni ne détruit le karma. Elle y ajoute, le multiplie, et l’amoncelle en grandes vagues sur chaque unité humaine. Dès que l’on renonce à la mort et à la renaissance, on est libéré de la mort et du karma. Tous deux sont supprimés, donc oubliés. Et s’ils sont oubliés, ils sont pardonnés. À ce stade, si l’on n’est pas capable de percevoir la permanence de la vie, donc de la concevoir et de la manifester, il existe contre la faute de la mort l’ultime remède de la réincarnation.

     

    C’est une lumière qui guide sur le chemin aveugle de la mort et grâce à laquelle on peut triompher de la mort par une série d’expériences terrestres  successives qui enseignent l’abandon des dogmes et croyances humains imposés du dehors par les hommes. Après quoi l’on peut réintégrer la pleine gloire de Dieu et rentrer dans la lumière qui n’a cessé de briller. Si elle a semblé pâlir, c’est que nous nous sommes écartés de la Maison du Père, celle de notre véritable Moi non souillé par la superstition.

     

    Sur le chemin qui nous rapproche de la maison, la lumière brille un peu plus à chaque pas. En entrant dans la maison, nous la trouvons illuminée de chaleur et de beauté. Nous y retrouvons la paix, la tranquillité, et le repos au milieu desquels nous pouvons festoyer à notre gré. Nous aurions aussi bien pu ne jamais sortir de la maison, ni errer dans les liens de la superstition. Au bout de la route, tout est oublié, pardonné, et cela aurait pu l’être avant le commencement.

     

    Restez tranquilles pour percevoir le Salut du Seigneur en vous. Restez physiquement complètement au calme, et percevez le salut que le Seigneur Christ de Dieu, votre Moi supérieur, peut vous apporter. C’est ainsi que j’ai perçu et exposé la loi dont Abraham s’est servi il y a si longtemps. Elle est tout aussi opérante aujourd’hui qu’alors.

     

    Les manifestations prennent la forme selon laquelle elles sont conçues en pensée, en paroles, ou en action, et se reproduisent conformément à votre foi. Si la pensée n’est pas bonne, changez-la, et nommez les choses, non comme elles se présentent aux sens, mais comme elles existent en esprit. Les traducteurs des textes originaux ont introduit dans votre Bible beaucoup de contresens et de fausses prophéties.

     

    Certaines fautes proviennent d’un défaut de compréhension des caractères et symboles des textes primitifs. Elles sont alors excusables, car les traducteurs étaient consciencieux et présentaient leurs conclusions de leur mieux. Mais la plupart sont de vils mensonges commis délibérément pour induire les lecteurs en erreur et dénaturer l’Évangile original de la maison d’Israël. Le nom primitif était Is-Raël, signifiant la race de Cristal, la pure race blanche, la première qui ait habité la terre, la racine originelle dont toutes les autres sont des rejetons.

     

    On la nommait aussi race de pure lumière, le mot race signifiant fréquemment rayon. C’est d’elle que naquit la race Aryenne.  La majeure partie des déformations de la Bible fut introduite au premier et au deuxième siècle de l’ère chrétienne. Le massacre des textes fut dirigé en particulier contre les livres de Daniel, Esdras, et Néhémie. La fausse présentation s’étendit aux premières œuvres de Joseph et à bien d’autres livres. Il ressort de toute évidence qu’elle fut perpétrée volontairement pour obscurcir des événements antérieurs et des données bien connues à l’époque.

     

    Les falsifications eurent également pour but de détruire l’histoire et le système chronologique précis que les Israélites avaient conservé depuis l’époque du commencement de la conscience. On écrivit des milliers de faux récits sur des événements vrais, on les substitua aux originaux, on déforma et on détruisit de longs chapitres contenant des faits historiques véritables.

     

    La race israélite et son rejeton direct, la race aryenne, employaient le même système chronologique. Nous l’avons préservé dans sa pureté. Il permet de discerner facilement les faux et les substitutions. Nous possédons en conséquence une chronologie hébraïque complète et véritable. Nous savons que l’histoire de Salomon et de ses femmes, ainsi que celle de beaucoup de chefs, d’éducateurs, et de conseillers de la Maison des dix Tribus d’Israël furent également dénaturées.

     

    Après là séparation de la Maison des Dix Tribus, le royaume principal fut connu sous le nom de Royaume ou Maison d’Israël. L’autre branche porta le nom de Tribu de Juda. Elle provenait d’Israël, mais ses membres n’étaient nullement tous Israélites. C’est non seulement une erreur commune mais une dénaturation que de citer Abraham, Isaac, et Jacob, comme des Juifs. Le terme Juif ne fut jamais appliqué à la Maison des Dix Tribus d’Israël, ni aux douze tribus d’Israël. Les Israélites n’étaient pas des Juifs, mais les Juifs formaient une tribu de la nation israélite.

     

    Quand la tribu de Juda quitta la Palestine pour aller en captivité, on appela ses membres les Juifs. Les Juifs de nos jours sont les descendants de ceux de la tribu de Juda qui rentrèrent en Palestine après leur libération. Beaucoup d’entre, eux avaient mêlé leur sang à celui des nations environnantes. Les gens qui de nos jours prennent le nom de Juifs n’ont même pas un tiers de leur sang provenant de la vraie tribu de Juda. 

     

     

    Partout où les Juifs se sont mêlés aux Israélites et aux Aryens, ils ont prospéré. C’est à ces nations qu’ils doivent leur hardiesse. À mesure que le temps s’écoule, ils se verront obligés de se tourner vers elles pour leur demander aide et protection, et il convient qu’ils gardent leur maison en ordre. La fraction de la tribu de Juda qui se joignit aux Israélites dans leurs migrations à travers l’Europe ne fait pas partie de la race actuellement dénommée juive.

     

    Cette fraction ne peut en aucune façon se distinguer des autres Israélites qui se fixèrent dans les îles Britanniques, sur les côtes de la mer Méditerranée, et ailleurs. Ceux-ci ont perdu toutes les caractéristiques de leurs tribus par leurs mariages mixtes et leur entourage. J’appartiens à cette race. J’en parle donc en connaissance de cause. Les Juifs vivent avec nous. Nous pouvons retracer leur histoire pas à pas au long des siècles, depuis la Maison et la Tribu de Juda jusqu’à l’époque contemporaine. Ils sont un des signes qui subsistent de la grande race qui a contribué à préserver l’idéal de Dieu jusqu’au retour de l’unité des races avec le Christ de Dieu comme facteur dominant. Ce retour sera la renaissance d’un état existant avant que la grande race d’Israél ne commençât à se disséminer et à se diviser. II n’est pas difficile de retracer la migration des Israélites à partir de Jérusalem.

     

    La trace de ceux qui se fixèrent en Grande-Bretagne se distingue aisément. Il en est de même pour ceux de la tribu de Dan.

     

    Leur nom, leur histoire, et les lieux où ils se fixèrent permettent de les identifier. Le Danube auquel ils ont donné son nom est aujourd’hui un fleuve international. Les hommes de Dan se sont disséminés en petites tribus dont certaines ont remonté la vallée du Danube pour arriver finalement en Angleterre sous le nom de Danois, Jutes, Pictes, etc. D’autres habitèrent divers pays, notamment la Scandinavie, l’Irlande, et l’Écosse, avant d’aller en Angleterre et de là aux États-Unis. L’Amérique est la terre maternelle primitive des Is-Raélites.

     

    Dans ce pays, d’où ils sont originaires, ils sont en train de perdre rapidement les caractères de leur tribu et de changer leur langage pour adopter le langage unique, celui-là même qu’ils parlaient au moment de leur départ. Ils ont erré bien longtemps loin de leur foyer, mais sont maintenant de retour dans leur pays d’origine qui s’étend à l’Amérique du Sud, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande, aux  îles des mers du Sud, et jette des ramifications jusqu’au japon et en Chine.

     

    Les Japonais et les Chinois sont restés plutôt sédentaires. Ils dérivent d’une race fondamentale qui émigra de la terre maternelle de Mu bien avant les perturbations qui causèrent l’engloutissement de son continent d’origine.

     

    On les appelait Uigours, ou tribus errantes. Ce sont les ancêtres des grandes races mongoles.

     

    C’est dans le territoire de Mu que la race blanche atteignit son plus haut degré de civilisation. Elle utilisait l’énergie émanante et radiante. Elle savait aussi libérer l’énergie atomique et l’employer à d’utiles applications. Les hommes de cette race pratiquaient la lévitation et se transportaient ainsi de place en place.

     

    Leur philosophie était entièrement dégagée des formes païennes d’adoration, des croyances, des dogmes, et des superstitions. Ils adoraient le Vrai Principe se manifestant à travers toute l’humanité, l’homme divin au même titre que Dieu. Israël-Araya symbolise le royaume unique et la sage culture.

     

    La Bible provient de cette race, et c’est aux hommes de cette race que ses préceptes suprêmes furent adressés. Leur idéal était « Christ dans l’homme », représentant la tête du sceptre, la torche portant la lumière d’une flamme perpétuelle. Pour entretenir cette flamme et la faire briller toujours davantage, ces préceptes furent relatés non seulement dans une Bible, mais dans douze, afin que les hommes ne les oublient jamais.

     

    Pour en éviter la destruction et la dénaturation, les gens construisirent douze Bibles correspondantes en pierre et les placèrent en divers endroits de la Terre Maternelle. Puis, pour les réunir en un seul faisceau et rendre ainsi éternels leurs principes, ils construisirent la Grande Pyramide. Celle-ci prouve que le Christ, fondement de toute civilisation, est solidement établi sur terre parmi les hommes et ne saurait être ni supprimé ni défiguré. Elle est destinée à durer éternellement, non seulement comme phare portant haut la lumière, mais comme réflecteur de cette lumière.

     

    Mieux encore, elle proclame le commandement si souvent répété : « Si les hommes ont perdu la lumière, qu’ils se tournent vers l’intérieur. » Vous y trouverez retracés tous les préceptes d’où renaîtra la lumière, laquelle pourra émaner de vous-mêmes, brebis perdues qui errez, privées de lumière. 

     

    Quiconque erre sans lumière (sans vie) est une brebis égarée du troupeau. Le troupeau est toujours là, on peut le voir et le rejoindre. Le Christ, le berger, élève la lumière de sa torche en attendant ceux qui veulent rentrer. Bien que la lumière ait été voilée à travers les âges, elle reste toujours visible à ceux qui s’approchent en la cherchant. Elle est la première expression du Cosmos. La voix, la parole de Dieu, se fait entendre.

     

    Voici la LUMIÈRE, QUE LA LUMIÈRE SOIT. Les. Vibrations s’élancent, apportant avec elles la VIE. Celle-ci n’est jamais séparée de Dieu. La Grande Pyramide, avec ses fondations solidement établies sur terre, en témoigne en dressant vers le ciel sa tête sans couronne. La pierre du couronnement sera mise en place quand l’homme acceptera Christ pour son vrai héritage, quand il reconnaîtra que le Christ de Dieu est son véritable Moi et possède les pleins pouvoirs. Alors la Pyramide se dressera comme un témoin éternel que l’homme n’errera plus jamais loin du troupeau.

     

    La Grande Pyramide est une Bible en pierre, un document bibliographique indestructible relatant les réussites et les pérégrinations des peuples élus de Dieu, non d’un seul peuple, mais de tous ceux qui acceptent la lumière de Christ. Elle ne donne pas licence à ces peuples de se conduire d’une manière inférieure à Christ. À moins que l’humanité ne s’égare, n’oublie et n’obscurcisse cette vraie lumière, la Pyramide témoigne que, du milieu des hommes, doit surgir un être pleinement décidé à figuier le Christ et à donner l’exemple avec sa torche élevée, brillante de lumière, comme Christ l’aurait donné.

     

    Pendant des âges, la civilisation a reculé. En fait, la grande race a si longtemps foulé le sentier des ténèbres qu’elle a paru devoir perdre son identité et retourner entièrement à la barbarie. Il fut reconnu que très peu d’hommes restaient seuls attachés aux concepts purs qui appartiennent à l’humanité. Il fallait que ce petit groupe fût mis à part (sanctifié) pour se réunir plus facilement, se concentrer, et émettre une lumière capable de protéger l’ensemble de l’humanité.

     

     

    Par le canal de ce groupe fut promulguée la doctrine que le monde avait besoin d’un Sauveur, d’un Dieu homme, capable et désireux de se mettre en avant. Par la pensée, la parole et l’action, le Sauveur, devait démontrer aux hommes, d’abord individuellement et ensuite aux masses, que le  Christ restait toujours aussi vivant en eux, quoique inopérant.

     

    Par leur ignorance et leur refus de vivre une vie christienne, les hommes avaient submergé la lumière de Christ. Une proclamation fut adressée à l’humanité par la parole, la prophétie, et les messages de groupes d’hommes qualifiés. Elle annonçait que le Très-Haut avait désigné un Sauveur qui vivrait à nouveau conformément aux conceptions humaines les plus élevées et se manifesterait à une époque déterminée. Les proclamateurs virent que pour attirer les hommes vers le Sauveur à venir, il serait nécessaire d’annoncer la date de sa venue et d’instruire le peuple sur la manière dont il viendrait et le but de sa vie.

     

    Il fallait même préciser à l’avance le jour exact, le mois, et l’année de sa naissance, ainsi que la date exacte de sa crucifixion. Tout cela était indispensable pour donner plus de poids et de vie à la doctrine du Sauveur et pour ramener vers un foyer central la pensée des hommes, car l’humanité s’était tournée vers des dieux étrangers et s’était égarée au point qu’elle était menacée d une mort spirituelle imminente.

     

    On proclama donc que le Messie sauveur serait tué, que son corps serait placé dans une tombe creusée dans le roc, et que sa résurrection complète suivrait. Cela démontrerait à nouveau aux humains qu’ils pouvaient se détourner de l’état de « fils des hommes » pour devenir « Fils de Dieu », car le Christ de Dieu demeure toujours uni à Dieu.

    En vivant la vie sainte, les hommes ne devraient jamais retomber dans la confusion. La paix et la bonne volonté devraient régner sur terre. Il fut également écrit que cette condition existe et existait avant le commencement des choses ; et que le Messie montrerait aux hommes leur véritable héritage. Le Messie existait donc. C’était le sage caché des âges, par les préceptes de qui se manifestaient la Fontaine de la Providence de Dieu et la totalité des fruits que la terre destine à l’usage de l’homme.

     

    Dès avant la venue de Jésus, ces prophéties avaient été paganisées et adultérées. L’adultération s’est propagée Jusqu’à nos jours, incitant beaucoup d’hommes à croire que les éléments de base du Christianisme ont été empruntés à des religions antérieures, au lieu de savoir que la doctrine de Christ a toujours existé et toujours représenté l’idéal suprême de l’humanité.

     

    Le corps de la mère destiné à donner naissance au Christ enfant et à le nourrir, et le corps du père destiné à le protéger physiquement furent préparés pour cette naissance immaculée. Chacun d’eux était complet en soi. Ils furent cependant couplés en un seul pour veiller sur cet enfant qui devait grandir parmi ceux qu’il aurait à instruire plus tard. Marie était la mère et Joseph le père, tous deux représentant la descendance de David, le vrai porteur de lumière. Ils étaient de la semence d’Abraham, nom qui signifie Ah-Brahm, le porteur de la lumière parachevée du grand Cosmos.

     

    Les fils de l’homme étaient redescendus si bas sur l’échelle que les vibrations de leurs corps étaient inférieures à celles des animaux. En s’avançant pour présenter le Christ depuis si longtemps oublié, le Messie savait fort bien que les hommes tenteraient de ruiner son corps plus complètement qu’aucun animal ne l’aurait fait. À moins que les perceptions humaines ne soient guidées par la lumière du Christ, elles sombrent plus bas que celles des animaux.

     

    Le sauveur savait qu’il lui faudrait communier avec le Christ dans son royaume avec une rigueur telle que les hommes ne pourraient le toucher que s’il le voulait bien. Il faut que l’homme choisissant ce rôle soit humble, sachant pleinement que ce chemin a déjà été suivi par ceux qui ont abouti à la vie en Christ.

     

    Extrait de la vie des maîtres de Baird Spalding page 373 à 382

     

    Note : Certaines affirmations viennent de l'expérience de Baird Spalding et l'on ne peut changer d'un iota ce qui a été écrit par quelqu'un. Il aurait fallu argumenté sur certaines affirmations dont il est le traducteur d'idées qui peut- être ne sont pas complètement exactes en affirmant que la race blanche était à l'origine ce qu'il exprime. Le message profond est uniquement exprimé par le Christ qui n'a jamais évoqué de "races de couleur différente" car il voit le fond de l'âme de chacune des créatures qu'elle soit humaine ou non humaine. De même il est à constater que les animaux dont il parle ultérieurement lui semble inférieur à l'humain selon ce qu'il en écrit. La polémique ne sied pas cependant ici. Quant aux transformations des textes volontaires et non volontaires en ce qui concerne la bible et autres documents, ces faits sont totalement exacts et confirmés de multiples fois au cours de l'histoire. Le message essentiel reste actuel et peut être transmis directement à l'âme qui le transmettra à la conscience. Je vous mets ici un document où Jésus-Christ est saisissant dans ses propos tiré de l'évangile de Jean.

     

     

     

     

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