• 33. LA TRAVERSEE

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    LA TRAVERSEE

     

    LTRAVERSEE

     

     

    Ne jamais dormir pour rester éveiller

    Ne jamais s’enfuir pour pouvoir affronter

    Et rester reposée malgré l’adversité

    Un abîme de lassitude dressé à vos pieds

    Il faudrait être une âme avec des ailes

    Dans cette vie fragile aux bonheurs parallèles…

    Tranquille, si tranquille au fond de moi le lac

    Où nage en silence un amour immortel

    Sous le miroir où le ciel se baigne puissamment

    Une voûte pareille au plus vaste diamant

    Et les chaussons argents l’ombre des entrelacs

    Claquent comme les sillons profonds des violons

    O souffrance, tu ouvres des abîmes si larges

    Douleurs aux vivants couronnés d’épines

    A sa guise, elle va et crie :"Liberté au-delà de la marge"

    Toujours, il y a ce regard transperçant son cœur

    D’une flèche blessante et mortelle, il lui semble mourir…

    Cependant, dans le désert elle s’en est allée

    Sans pas, sans trace

    C’est lui qui l’a portée sans vie il lui semblait

    Le corps vidé de toute substance, vidé de larmes

    L’étoile cachée a pu s’échapper depuis qu’elle est née

    Elle vole sans aile de sa lueur docile

    A l’amour béant posé en son écrin

    Dans une course infinie, à jamais conduite par une main invisible

    Où se rencontrent ceux qui semblent être les plus misérables

    Dans un tableau carré où sont enfermés des fables.

    Depuis combien de temps ?

    Reste le mot toujours, éternel, éternité

    Depuis le temps où le souvenir s’efface

    Et semble ne pas laisser de traces…

    ColinearCenCiel, © 2002

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