• 35. LS ETAIENT DEUX HABILLES DE BLANC

    ILS ETAIENT
     DEUX
    HABILLES DE

    BLANC

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    Ils étaient deux habillés de blanc

    Fins, ailés et grands,

    Majestueux avec des visages d’enfant

    Avec dans les mains des plateaux d'argent

    L'un s'approcha avec un flacon de cristal teinté d'un breuvage rosé de vinaigre infernal

    L'autre s'approcha avec un flacon de cristal où reposait l'huile fatale.

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    Je demeurai éblouie de leur sublime beauté.

    Toutes les portes étaient fermées

    Ils descendirent l'unique marche d'escalier

    Me présentant leur offertoire

    Que je contemplais sans en boire.

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    Sur le divan je m'étendis et je pleurai

    Dans un salon précieux et élégant

    C'est alors que je vis un enfant

    Une lyre à la main doucement et petites ailes blanches tout proche de moi

    Une mélodie aux sons si charmants qu'ils me ravissaient et les larmes coulaient.

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    Etendue sur le divan, je pleurais D'un chagrin que je ne comprenais pas Prise d'une tristesse indicible, le coeur las Tandis que les deux habillés de blanc Comme de grands oiseaux volaient Au-dessus de moi et me souriaient Et je ne comprenais pas Ce qu'ils voulaient de moi Ils ne me parlaient pas. Eblouie cependant de ces visions que je voyais bien pourtant en trois dimensions Troublée par un chagrin inexpliqué, De la lyre et de son chant J'éprouvais un étrange sentiment Un silencieux étonnement Jusqu'à une profonde mélancolie Chaque jour y compris le dimanche il me poussait des ailes lorsque je composais des chants Pour celui le premier de mes amants

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    Vers celui de mes vénérations

    Dont le coeur brûlait de compassion

    Et donc l'amour fut toujours ma passion.

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

     

     

     

    Ils étaient deux habillés de blanc

    Côte à côte, fins ailés et grands

    Quelques années plus tard, je goûtais aux breuvages

    Dont je ne connaissais aucun avantage

    L'huile et de vinaigre rosé

    Que les deux m'avaient présentés

    L'un versé sur mes blessures

    L'autre consolait comme on rassure

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    Puis vint un moment après quelque temps

    Après ces deux habillés de blanc

    Il en vint un habillé d'écru

    Sans aile et sans plateau d'argent

    Et tout de lui était suave

    Il me donna Amour et Courage

    Pour affronter les lourds présages des deux habillés de blanc Pour affronter une lutte pour la vie

    La sauvegarde de biens précieux, plus précieux que l'or et l'argent

    Et ces deux habillés de blanc venus discrètement

    Tandis que mon âme savait ce qui nous attendait

    Ainsi mes larmes coulaient avant, bien avant Les enfantements.

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    Entre ciel et terre, il n'y a pas de mystère volent et s'envolent les oiseaux parés de duvets doux et beaux et d'arc en ciel

    Ils traversent les nuages et viennent se poser dans nos jardins Tout près de nos logis S'ils y entrent souvent pour de lourds présages Ils apportent leur sourire gracieux Et beaucoup de courage pour la traversée

    Ils préviennent et tentent d'adoucir

    Apportant avec eux de célestes visions

    Une certaine exaltation et tant de beauté

    Un tel amour scellé par une couronne

    De fleurs parfumées qui demeurent à jamais pour l'éternité.

    Bannière - Roses rouges, fond noir scintillant

    © ColinearCenCiel, extrait d'un de mes livres Ecrit en 1995, tirés de faits réels.

    « Extrait d'une peinture de ©Colinearcenciel33. LA TRAVERSEE »

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