• RECIT DES SOUVENIRS D'UNE VIE ANTERIEURE A PALENQUE

    Ce récit, est celui d'une personne ayant le souvenir de plusieurs de ses vies antérieures dont une à Palenque notamment et une autre vie à Tihuanaco. Ce récit, respecte les droits d'auteur. Quoiqu'il soit anonyme, il est retranscrit ici tel que la personne a décrit les évènements et les souvenirs qui la submerge en ce qui concerne la cité royale de Palenque.

    "Je ne sais pourquoi, ni d'où venait un masque en métal se trouvant sur le mur de ma chambre lorsque j'étais jeune. Cet objet disparu au fil des déménagements, me manque encore à ce jour en tant qu'objet précieux ayant marqué mon lointain passé. Si je puis trouvé une ressemblance à ce masque, je puis le retrouver dans la représentation du soleil au travers de plusieurs images. Ce masque semblait être en cuivre et les yeux en pierre semi-précieuse de couleur rouge.

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    Cette très belle représentation vient du site ici

    La ressemblance avec "mon" masque, se trouve dans l'expression du visage. Le visage était allongé, la bouche légèrement ouverte laissant entrevoir des dents légèrement écartées. Il n'y avait aucun "crochet" mais des genres de bouches d'oreille et sur le dessus de la tête des plumes styllisées dont certaines entouraient une partie de la tête. Le masque portait un visage grave à la fois figé et vivant. Il était fascinant. Je n'avais fait aucune lecture sur les civilisations mayas, incas et aztèques. Le mystère de ce masque est que je ne sus jamais d'où il provenait. J'étais adolescente.

    Plus tard, il me vint des images de la cité des rois à Palenque et précisémment ce bâtiment image ci-dessous.

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    Le temple des inscriptions de Palenque

    Et celle-ci :

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    Le temple du soleil

    Jamais en cette vie, je n'avais pu voir une représentation picturale de ces constructions et, je me suis mis à voyager dans ce lieu sans l'avoir jamais visité en cette vie présente. Plus tard, il me vint des souvenirs plus élaborés et des images plus précises qui n'apporterons sans doute rien à l'archéologie et à l'histoire car, ce récit peut semblé fantaisiste pour certains et, de mon côté qu'ai je à perdre de raconter ce vécu sur place, dans la cité des rois.

    A mon époque en ce lieu, j'étais un homme. Oui, règnait un roi pacifique, très vénéré et très simple. Il vivait au milieu de la population en sachant qu'en cette cité vivait une population assez réduite et tout le monde se connaissait. Le roi vivait parmi nous mais remontait chaque jour les marches et les descendaient. Il était très actif. Il était mince, ses cheveux noirs, mi-long, le visage fin et sans barbe. Les hommes n'avaient pas un poil sur le visage. Ils étaient bruns de peau. Les femmes jouaient leur rôle dans la vie sociale et se tenaient à l'égalité des hommes dans les travaux divers tous partagés. Les tissus colorés existaient, la couture, les bains, les sources d'approvisionnement d'eau, la vie était extrêmement bien organisées et nous ne manquions de rien. Les métaux travaillés existaient sous forme de bijoux ou oeuvres d'art. Les pierres étaient taillées. Tous les jours, il y avait des cérémonies : le feu tenait une place importante dans notre vie lorsque le soir tombait, il constituait un acte sacré de l'allumer car il nous reliait aux cieux et nous apportait de la lumière sacrée.

    Lorsque je lis que nous pratiquions des sacrifices humains, je suis horrifié. Cependant, le roi un jour commit une erreur dont je parlerai plus loin. Sur les photos actuelles de ce site, je ne vois aucun autel ou table. Pourtant à quelques mètres des escaliers du temple des inscriptions et de divers constructions, existaient des tables de pierre. Egalement devant le temple du soleil. Parfois ces tables étaient creuses car on y allumait un feu en hauteur : les branches et branchages y étaient soigneusement rassemblés pour allumer ce feu. Nous utilisions une poudre pour que s'embrase le feu. Nous n'avions pas de briquet comme on en voit tant de nos jours. Il existait un homme qui était l'allumeur du feu, il avait sa technique qui se transmettait de père en fils. Une technique de frottement élaboré provoquant des étincelles embrasant la poudre qui elle-même embrassait les brindilles et branchages. Nous utilisions aussi de l'huile afin que le feu brûle longtemps et nous avions des récipients qui nous servaient de lampes.

    Aux alentours, des villages entrenaient des liens pacifiques avec la cité royale. Tous pouvaient aller et venir. La cité était sacrée et tous le savait. Mais il n'y avait pas besoin de gardes pour la protéger à mon époque. Il fallait bien sûr que le respect soit une valeur vitale dans notre façon de vivre et, la vie était harmonieuse. Nous avions tout ce dont nous avions besoin pour vivre pleinement dans l'harmonie et de ce fait, rares étaient les conflits.

    Notre nourriture, principalement légumières et fruiteuses suffisait à notre santé. Les habitants pouvaient vivre vieux. Les vieillards, protégés par leur famille, transmettaient tout leur savoir. Les hommes et les femmes vieillissaient bien sûr et les rides envahissaient leur  visage. Les dents ne se remplaçaient pas. Elles étaient précieuses : nous le savions tous. Les familles gardaient toujours au moins une dent de leurs ancêtres et aussi une mèche de cheveux.

    D'ailleurs, à l'âge de trente ans, une cérémonie de "la mèche de cheveux" se célébrait car nous comptions les jours de vie.

    Chaque enfant élevé de par ses capacités avait toute son importance. Aussi un fils de cultivateur pouvait devenir écrivain ou érudit si telles étaient ses capacités. L'apprentissage se faisait en fonction des capacités de chacun veillant à l'épanouissement de tous.

    S'il y avait un roi à notre époque, il vivait parmi les gens mais avaient ses aides autour de lui ; il était vénéré comme un être supérieur ou comme un prêtre. Il devait montrer l'exemple et être écouté sans abus d'autorité. Instinctivement, les gens savaient à qui ils avaient affaire.

    Les hommes devaient protéger les femmes et les enfants mais les femmes devaient apprendre  à pouvoir se défendre des dangers que pouvaient procurer certains animaux prédateurs. Aussi la "science des soins" se transmettaient de génération en génération ainsi que les précautions nécessaires à la protection de chacun. Bien sûr, les accidents pouvaient arriver, une chute, ou autres. Dès ce moment, il était possible de soigner les fractures et de diminuer les fièvres procurées par quelques insectes ou bestioles que ce soit. L'immunité, connue, était entretenue par des soins réguliers connus de chaque famille.

    Parfois, il pouvait y avoir des conflits ou des discussions lorsqu'une erreur avait été commise par l'un ou l'autre. Un conseil pouvait alors se réunir comme une cérémonie où le silence et le respect demeurait une valeur sûre. Il se tenait toujours lorsque le soleil se couchait et parfois jusqu'au lever du soleil : entre le coucher et le lever du soleil. Celui-ci devait obtenir la résolution du problème. Le jour suivant, il ne fallait pas dormir mais se reposer dans l'après-midi. Le lendemain, souvent prêtait à rire car chacun avait parlé et exprimé ses convictions ou ses revendications : le lendemain, la bonne humeur règnait. Le problème trouvait une résolution favorable à ce que la paix revienne et la sérénité.

    Nous avions un code de communication élaboré par le rythme. Ainsi les nouvelles importantes se transmettaient par le son : les musiciens tenaient un rôle extrêmement important à cet égard. Les musiciens, nombreux, jouaient divers instruments et les sons apportaient un langage ayant la capacité de se propager au lointain. Les grands oiseaux, nos amis, transmettaient également des messages chiffrés car les chiffres chez nous, permettaient également un langage codé. Tout enfant apprenait ces langages divers. Et déjà, l'écriture ne se gravait pas uniquement dans la pierre :, les encres existantes, permettaient d'écrire sur les écorces d'arbres, les feuilles séchées de grands formats constituaient des supports d'écritures et d'art ainsi que les tissus.

    Dans chaque village existaient le sage qui, en général savait répondre à toutes les questions de la vie. Les femmes accouchaient avec l'aide des meilleurs conseillers et lorsque l'heure arrivait de mettre au monde, ils se retiraient pas loin pour laisser les femmes entre elles. J'étais un homme, à l'époque : les femmes se débrouillaient bien pour leur corps, pour nourrir les enfants. Nous étions en bonne santé ; la maladie n'existait presque pas. Ce qui donne la nostalgie de ces moments, car une vie sur terre ne dure pas, oui, ce qui donne la nostalgie : ce sont les complications du monde actuel. La période dans laquelle j'ai vécu sur cette terre-là est un sentiment de véritable nostalgie. Bien sûr nul n'était à l'abri de commettre une erreur et le roi en commis une qu'il regretta par la suite amèrement. Ce ne fut pas un sacrifice, loin de là, mais un acte de barbarie par quelque chose qui nous dépassait. Un agitateur comme nous n'en n'avions jamais vu semait le désordre et se blessait lui-même ; il était d'une grande violence, ce qui était rarissisme et jamais vu. Il fut immobilisé et mit à mort sur l'une de ces tables creuses dont je vous ai parlé et il fût brûlé car le roi, hors de lui, ne le supportait plus. Ce fut un mauvais présage. Plus tard, nous furent attaqués par des étrangers et j'y perdis la vie en recevant un choc par une attaque où je perdis mon corps mais pas mon âme.

    Ainsi, je témoigne d'une période de quelques dizaines d'années car je mourus jeune vers la quarantaine. Ce que je puis vous affirmer c'est que la longévité des personnes étaient telles qu'ils pouvaient être en bonne santé mentale et physique jusqu'à l'âge minimum de 120 ans.

    L'esclavage n'existait pas. L'idéal animait les coeurs, la spiritualité était vive en relation avec le ciel et les êtres qui y habitent et nous avons été témoins de nombreuses communications avec le ciel. Cet incident grave dont je vous ai parlé, a été un signe de grand malheur car l'homme fou, devait ressentir quelque chose de violent pour se comporter ainsi : perdant la raison, la communication était impossible. Tout le monde se rendit compte combien le présage, ce signe marquait un changement et probablement la fin de notre quiétude.

    Nous ne nous battions pas pour des biens matériels, nous travaillions ensemble et de communs accords pour réaliser nos idéaux. Et nous avons vu nos idéaux se réaliser en cette période bénie. Certaines images ont été traduite de manière inadéquate ainsi que les textes. Nous n'avions pas une grande science mais nous n'en n'avions pas besoin. Nous étions nourris de la science des sages et non manipulés : ce que nous construisions, nous l'avons fait avec conviction et la force nous habitait sans chanceler car nous formions une cohésion en groupe et individuellement, les pensées allaient profond vers l'âme. De même la communication avec les dieux étaient puissantes ce qui permettaient de capter les connaissances dont nous avions besoin. Tout avait un sens hormis la guerre et la division".

    Voilà une partie de ce témoignage sur quelques dizaines d'années de vie comme le témoigne cette personne "voyageant" en souvenir d'une de ses vies antérieures.

    Bonne journée à tous ceux qui passent par ici. Merci pour votre visite.

    ©Colinearcenciel ©Karma Samten Tcheu Dreun.

    Un très beau document, peut être aurons-nous l'avis de la personne qui a vécu à Palenque. Si c'est le cas, j'ajouterai ses remarques.

     

    Voici encore un lien intéressant "Non les mayas n'étaient pas des crétins" 

     

     

     


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  • Plus qu'un culte à des dieux (les Mayas ont une multiplicité de divinités, qui reçoivent pour symboles cultuels des éléments naturels: sources, nuages, vent, etc.), la vie religieuse et ses manifestations semblent liées au culte des ancêtres. Les stèles ou inscriptions de Copán, par exemple, représentent le roi, entouré de ses ancêtres et de son lignage.

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    Les tombeaux et les pyramides sont les signes architecturaux du pouvoir d'une dynastie, et les peintures murales, telles celles de Bonampak, glorifient ses actions. Ici Palenque et un documentaire édifiant :

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    La cosmogonie maya est le reflet d'une vision du monde pessimiste (à la tête du panthéon maya se trouve Chac ) 

    [Chac est orthographié de plusieurs manières : Chaac ou en maya : Chaahk.

    Chaahk est le dieu de la pluie des Mayas et des Toltèques.

    Avec sa hache de foudre, Chaahk peut déclencher le tonnerre et la pluie en frappant les nuages.

    Chaahk est l'équivalent du dieu Tlaloc chez les Aztèques : sa représentation ci-dessous

    La géométrie sacrée chez les Mayas

    La géométrie sacrée chez les Mayas

    La géométrie sacrée chez les Mayas

    Un dieu zoomorphe qui se plaît aux sacrifices humains) – dont témoigne le Popol-Vuh – et d'une conception de l'histoire fondée sur une succession d'ères ponctuées par des déluges ou des incendies, et que l'on découvre dans les chroniques du Chilam-Balam. Il y a des narrations de nature légendaire et là, elles montrent un jeune homme, un jeune seigneur et sa suite pataugeant dans les eaux et abordés par des guerriers. L'un de ces guerriers est un homme personnifiant la divinité de la pluie. Comprenez que, la civilisation des Mayas, dense en informations, marque à jamais le monde de son passage et que, l'archéologie et les interprétations de cette civilisation ne peuvent pas nécessairement être exactes. Nous y revenons en fin de cet article.

    Le roi, par les rites et par ses actes, assure la pérennité du monde. Le roi, à l'époque était fortement considéré et d'ailleurs, remarquez que déjà, il y avait cette notion de filiation, c'est-à-dire de données éthiques de cette filiation royale. Autant, ils furent très avancés dans la culture des plantes et leur connaissance très élaborée au niveau architectural, leur "science spirituelle" devait également l'être puisqu'ils connaissent aussi l'existence des systèmes stellaires et constellations dont celle d'Orion.

    Vous trouverez d'autres données sur ce site ici évoquant la pyramide de Kukulkan, sur le site archéologique  de Chichen Itza au Mexique. 

     

    "Cosmogonie

    Il existe plusieurs mythes qui expliquent la création du monde, mais le plus courant est celui de la légende des “cinq soleils”.

    Selon ce mythe, il existe plusieurs versions, le premier dieu est Ometeotl, qui se créa lui-même du vide de l’univers et dont la particularité principale est d’être ambivalent :

    Il est à la fois homme et femme, bon et mauvais, lumière et obscurité, feu et eau, et ainsi de suite. Il incarne le principe de la dualité qui, chez les aztèques, veut que toute chose soit complémentaire à une autre.

    Ometeotl s’est divisé par la suite en deux divinités complémentaires : Ometecuhlti, son essence masculine, et Omecihuatl, son essence féminine. de ces deux formes naitront les quatre dieux principaux, chacun étant associé à un point cardinal :

     

    Quetzacoatl, dit le “serpent à plumes”, dieu de la lumière et du vent, de la terre et des océans, dirige l’ouest

    Huitzilopochtli, dit le “colibri de gauche”, dieu de la guerre, dirige le sud

    Xipe totec, dit le “seigneur écorché”, dieu de la nature, de l’agriculture, de l’or et de la renaissance, dirige l’est

    Tezcatlipoca, dit le “miroir fumant”, dieu du jugement, de la nuit, de la sorcellerie et de la terre

     

    Ces quatre dieux créèrent conjointement les autres dieux et le premier soleil, qui correspond à la première époque du monde. A l’origine, le monde ne comportait qu’un océan dans lequel vivait une créature horrible nommée cipaclti, ressemblant à un crocodile, un poisson et une grenouille à la fois. Tezcatlipoca attira la bête avec son pied que la créature dévora, afin d’attirer le monstre plus près. De son corps, les dieux créèrent la terre qu’ils peuplèrent de géants, avant de créer d’autres dieux, notamment ceux qui sont associés à l’eau, comme tlatloc, dieu de la pluie et Chalchiuhtlicue, déesse des lacs, des rivières et des océans. Tzecatlipoca fut ensuite choisi comme soleil,  avant qu’un conflit n’éclate entre ce dernier et Quetazcoatl, qui le fit tomber du ciel. Par veangeance, Tzecatlipoca demanda à ses jaguars de dévorer tous les géants.

    Pour les 4 époques successives, qui correspondent à 4 nouveaux soleils, c’est un schéma similaire : un dieu crée un soleil et un autre finit par s’énerver pour une quelconque raison avant de tuer tout le monde.

    La dernière époque, qui est donc la 5e, est celle qui a cours durant le règne des aztèques. Le 5e soleil étant la création de Huitzilopotchli, c’est ce dieu qui est principalement vénéré par les aztèques. Selon les mythes, les étoiles et la lune sont ses enfants ou des concurrents que Huitzilopotchli chasse perpétuellement. Pour donner de la force à ce dernier, et ce afin qu’ils ne perdent pas sa bataille, ce qui conduirait à la mort du soleil, les aztèques doivent lui offrir un liquide sacré qui n’est autre que du sang humain. Selon d’autres mythes, la création du 5e soleil n’a été rendue possible que par le sacrifice des autres dieux, et notamment celui de Xolotl, frère jumeau canin de Quetzacoatl. Afin de préserver l’existence du soleil et ainsi éviter l’arrivée des Tzitzimime, ces monstres squelettiques désireux de détruire l’humanité, il faut symboliquement reproduire ce sacrifice originel.

    Et comme on a pas de dieux sous la mien et bien on prend ce qu’on a : des animaux ou… des humains. Eh oui, c’est la joie. En tout cas, c’est durant la création de ce 5e soleil que sont créés les hommes.

    Pour créer ces derniers, les dieux principaux se rendirent dans le Mictlan, royaume des morts dont le territoire est situé au plus profond de la terre. Ils y dérobèrent des ossements à Mictlantecuhtli, dieu et roi du Mictlan. Remontés à la surface, Quetzacoatl arrosa ensuite ces ossements de son sang afin de donner naissances aux humains.

    Notons que dans la légende des cinq soleil, huitzilopotchli, dieu principal des aztèques, est un fils comme les autres de ometeotl. Selon un autre mythe cependant, huitzilopotchli est le dernier fils de Coatlicue , cette dernière étant tombée enceinte après avoir mangé une boule de plumes.  Les autres enfants de Coatlicue,  qui étaient les 400 étoiles du sud et la lune, auraient alors mis en place un complot pour la tuer. Pour les en empêcher, huitzilopotchli serait sorti du ventre de sa mère pour les exterminer avant.

    La mort chez les aztèques

    Si parle du Mictlan, il est peut-être intéressant d’évoquer le rapport que les aztèques avaient avec leur mort.

    Pour les aztèques, il existe plusieurs endroits où les morts peuvent se rendre, selon de la façon par laquelle ils ont péri : par exemple, les guerriers et les sacrifiés montent vers le soleil avant de redescendre quatre ans plus tard incarnés en colibri, animal associé à Huitzilopotchli, dieu principal des aztèques. Ceux qui périssent par les eaux ou par la foudre rejoignent le paradis du dieu de la pluie Tlaloc. En revanche, pour le commun des mortels, c’est au Mictlan que l’on se rend après un voyage difficile de quatre années.

    Il existe donc chez les aztèques plusieurs dieux principaux associés à la mort :

    Mictlantecuhtli , dieu et roi du Mictlan, et sa femme Mictecacihuatl, déesse du Mictlan et gardiennes des os des défunts. Xolotl, le frère de Quetzacoatl, joue aussi un grand rôle depuis qu’il a été sacrifié : il fait passer les morts dans le Mictlan et il empêche également les monstres souterrains de remonter à la surface.

    Le roi du Mictlan est représenté par un squelette maculé de sang, portant autour du cou un collier composé de globes oculaires humains, ce qui était pour les aztèques un symbole de fertilité et de santé. Sa femme est quant à elle représentée par un corps écorché. Ces deux dieux sont aussi représentés la mâchoire ouverte, car selon les aztèques, ils mangeaient les étoiles qui disparaissaient à l’horizon. Xolotl est quant à lui représenté par un squelette à tête de chien ou d’axolot.

    Avant de mourir, il existait chez les aztèques un système de confession et de repentir, qui passait aussi bien par du jeûne que par du sacrifice ou de la scarification. Les morts étaient brulés ou enterrés en fonction des circonstances de leur mort, et les rites funéraires incluaient souvent des offrandes, qui devaient servir au défunt durant son périple vers le Mictlan ou qui devaient être offerte lors de son arrivée à Mictlantecuhtli. On sacrifiait également souvent un chien, symbole du dieu Xolotl, afin que celui-ci protège et guide le défunt.

    Le sacrifice humain

    Une des composantes principales de la religion aztèque, comme dans toutes les religions mésoaméricaines de l’époque, c’est le sacrifice, et plus particulièrement le sacrifice humain. Celui-ci a plusieurs fonctions : une fonction religieuse tout d’abord, puisqu’il faut continuer d’apporter du sang à Huitzilopotchli qui incarne le soleil, mais aussi une fonction politique, puisque les opposants politiques étaient régulièrement sacrifiés, ce qui devait les intimider.

    Quoiqu’il en soit, le sacrifice est un rituel qui se passe souvent de la même façon : un prêtre ouvre la victime en deux, attrape le coeur et l’extrait alors qu’il bat encore, avant de faire dévaler le corps du sacrifié du haut du temple, tout cela pendant que le public s’automutile, danse ou chante. Les organes des sacrifiés servaient ensuite à nourrir les animaux tenus en captivité, tandis que le coeur était consommé par les religieux et les cuisses par l’empereur ou son entourage. Il existe d’autres variantes pour la mise à mort en fonction des divinités et des sacrifiés : la noyade, la décapitation, l’éviscération, l’enfouissement vivant ou encore l’écorchement étaient aussi des pratiques sacrificielles. En ce qui concerne les sacrifiés, la plupart étaient surtout des esclaves, des prisonniers, des étrangers ou des volontaires.

    Oui, des volontaires. Mais n’oubliez pas qu’être sacrifié nous évite d’aller au mictlan, cette mort étant l’une des plus honorables ! Les prisonniers refusaient même souvent d’être libérés pour ne pas échapper au sacrifice qui leur était réservé.

    Par ailleurs, seuls les dignitaires aztèques avaient le droit d’offrir un autre humain en sacrifice. D’ailleurs, les aztèques étaient tous formés pour devenir guerriers, mais seuls ceux qui arrivaient à capturer un prisonnier à faire sacrifier le devenaient vraiment, les autres rejoignaient le groupe des travailleurs et perdaient ce droit. Ainsi, la majorité de la population n’avait le droit d’offrir que de la nourriture ou de petits animaux, même s’ils avaient malgré tout le droit de s’offrir eux-mêmes… d’où la présence de volontaires, qui passaient grâce à leur sacrifice du plus bas au plus haut des échelons de la société.

    Certaines cérémonies particulières demandaient en revanche des enfants, des nobles ou des vierges. La plupart de ces enfants étaient d’ailleurs issus de la haute société et offerts par leurs parents eux-mêmes. Il faut néanmoins savoir que le sacrifice humain, bien qu’il était important dans la société, n’était pas le plus répandu : les sacrifices d’animaux l’étaient bien plus, et ils pouvaient aussi bien concerner des chiens, des jaguars, des aigles, des cervidés et même des papillons. On sacrifiait aussi des objets en les cassant, ou de la nourriture en la brûlant : bref, vous l’aurez compris, le sacrifice est une composante importante de la vie religieuse aztèque".

    Source : ici

    Voici un documentaire récent sur les mayas présentant des découvertes sur la civilisation maya : la création, la bible maya qui date de bien plus de 2.000 ans et son résumé.

     

     LA CONSTELLATION D'ORION CHEZ LES MAYAS.

     Extrait de l'émission: Une construction Maya nous montre comment de manière symbolique est née l'idée de la création !
    STORY OF GOD est une émission diffusée sur la chaîne National Geographic Channel. Plus d'informations, de photos et de vidéos sur natgeotv.com.

    Pourquoi tant de civilisations anciennes ont ils eu un attachement particulier à la Constellation d'Orion ? Egypte, les Dogons, et bien d'autres civilisations antiques.

    Peut-être une réponse prochainement ...

     


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    Du site : lien

    Dans le Srimad Bhagavatam, Srila Prabhupada mentionne que les gens du «7 étoiles» adorent Svetadvip ou Sveta Vipune planète avec une énergie spirituelle puissante, située au-dessus des Krittikas (Pléiades) selon le modèle cosmique védique. 

    Les équinoxes sont les deux jours de l'année lorsque le Soleil est directement au-dessus de l'équateur. Comme la terre se déplace sur son orbite autour du soleil, la position du soleil change par rapport à l'équateur. Le soleil apparaît au nord de l'équateur entre l'équinoxe de Mars et de l'équinoxe de Septembre. Il est situé au sud de l'équateur entre le équinoxe de Septembre et le Mars prochain équinoxe. Ce qui s'est passé en 2350 avant J.C. Avec cela comme une donnée fixe, les différentes étapes de la littérature védique ont été datées par Tilak. Selon lui, le calendrier le plus ancien védique, l'hymne le plus ancien védique, était sacrificiel, et donc le sacrifice de l'année a commencé avec Aditi à l'équinoxe vernal dans ou à proximité Punarvasu. La tradition sur les débuts de vieux de l'année est mentionné dans le Samhita Taittiriya, et le même est corroborée par les plus anciennes traditions et les registres de l'Parsis et les Grecs qui ont également appartenu à la race aryenne. Sur la base des preuves fournies par des références astronomiques dans le Tilak Taittiriya Sanhita développé sa chronologie de la littérature védique comme suit. Mais prudence, Tilak a été repris par l'occultisme nazis dans les théories sur l'arctique. Notre but ici, n'est pas d'établir une théorie occulte mais d'avancer dans la recherche mystique et la compréhension du Sri Bhagavatam. Rien de politique bien évidemment. La théorie de Tilak peut- elle être discréditée de ce fait ? Il doit exister un lien entre la vie terrestre et la vie extraterrestre spirituelle ou matérielle. Puisqu'il est écrit dans le Sri Bhagavatam qu'il existe des planètes matérielles habitées et des planètes spirituelles : celles-ci se trouveraient dans les mondes parallèles. Notre étude ne prétend pas être scientifique ; elle est avant tout spirituelle et méditative.

    I. La période la plus ancienne

    La période la plus ancienne de la civilisation aryenne, qui peut être appelé Aditi ou de la période pré-Orion qui, selon Tilak, peuvent être fournis 6000-4000 tranche de temps en Colombie-Britannique. Il observe que les Parsis et les Grecs qui, quoique appartenant à la race aryenne, n'ont pas conservé la tradition de cette période, car "ils emportaient avec eux le calendrier qui était en vigueur quand ils ont quitté la maison commune, tandis que les Aryens indiens ont conservé toutes les traditions avec une fidélité religieuse et ultra scrupule. "

    II. La période d'Orion (4000 - 2500 avant JC)

    Cette période commence à partir du moment où l'équinoxe de printemps était dans l'astérisme de Ardra (Orion) et continue jusqu'à l'époque où elle a reculé à l'astérisme des Krittikas. Ce qui, selon Tilak, a été la période la plus importante dans le développement de la civilisation aryenne. Il était éminemment la période des hymnes qui contiennent un record du début de l'année où plusieurs légendes ont été conçus. (Par exemple, la légende de Vrisakapi).

    III. La période Krittika (2500 - 1400 avant JC)

    Cette période commence au moment où l'équinoxe de printemps était dans l'astérisme des Krittikas et continue jusqu'à la période enregistrée dans le Jyotish Vedanga. C'était la période de la Samhita Taittiriya et la plupart des Brahmanes ont beaucoup apparu pendant cette période. Selon Tilak, «Les hymnes du Rigveda était déjà devenu unique et incompréhensible à cette époque et les Brahmavadins engagés dans des spéculations sur la signification réelle de ces hymnes et légendes."

    IV. Pré-bouddhiste période (1400-500 avant JC)

    Ce fut la période où la littérature Sutra a été composée. Tilak conclut sa théorie avec l'énoncé suivant, "La méthode astronomique, je l'avoue, est vague dans la mesure où elle ne nous permet pas de déterminer la date exacte de tous les hymnes védiques ou des travaux, mais elle est certainement supérieure à la méthode linguistique dans la mesure où elle nous a fournit certaines définitifs, incontestables faits, par exemple, la position des équinoxes, qui peut être faite en toute sécurité les noyaux des différentes périodes de l'antiquité.'' 

    Il ajoute plus loin : «nous trouvons ainsi que de tous les peuples de l'antiquité le seul hindous avait failli déterminée avec précision le taux de la motion de la procession des équinoxes."  

    Tilak enregistre tout cela à l'Bhandarkar RG à son professeur, son professeur à Deccan College, Pune, pour lui expliquer les points de vue de certains savants allemands et Khan Bahadur Dr Dastur Hoshang Jamasp des traditions parsis.

    Le livre de Tilak à propos d'Orion : il a donné tout à fait une interprétation nouvelle et convaincante de quelque quatre-vingts versets dans le Rig-Veda plus éclairant.

    Ces versets avaient déconcerté les élèves de la littérature védique pour longtemps, même depuis l'époque de Sayanacharya. Sa théorie de la circulation `cosmique des eaux aériennes des bien expliqué le mythe d'Indra-Vrtra. Tilak datant des Védas à une telle période de début du quatrième millénaire n'était pas acceptable pour la majorité des savants occidentaux, comme par exemple, Mueller Max qui n'était pas prêt à aller au-delà du deuxième millénaire avant J.C. alors qu'il avait à un moment donné a conclu qu'il est impossible de déterminer la date de la littérature védique et qu'il peut être quatre mille ou cinq mille ans. Mais il y avait un assez grand nombre qui l'ont accepté avec Tilak. Professeur Hermann Jacobi avait simultanément, mais indépendamment, est arrivé à la conclusion que l'antiquité des Védas peut revenir à 6000 avant J.C. 9

    Le Dr Bloomfield, un éminent américain, était sceptique au début, mais, il a totalement accepté la théorie de Tilak comme étant fiable. Il a avoué qu'il était convaincu dans tous les points essentiels et que ce livre serait sans aucun doute la sensation littéraire de l'année. Il sera intéressant d'examiner la théorie de Tilak à la lumière des récentes recherches archéologiques.

    Cent ans ont passé depuis que Tilak exposa ses vues. En son temps la civilisation de l'Indus n'avait pas été découverte, mais maintenant nous la connaissons dans toute sa splendeur. Il faut dire qu'il ya un assez grand nombre qui l'identifient comme la civilisation védique Aryennes. Même si l'opinion générale semble l'attribuer à une date postharappéenne dans la seconde moitié du deuxième millénaire avant J.-C. il ne peut pas être exclu de mentionner ici que les données archéologiques récentes n'ont pas pu donné de preuve de l'invasion aryenne.  

    Par ailleurs, le début de la vie sédentaire dans le sous-continent indien remonte maintenant à près de dix mille ans en tant que ressort de l'excavation au Mehragh qui est située à l'embouchure du col de Bolan près de Quetta au Pakistan. 

    Les preuves extraites du sol continue à partir de 7500 et se terminent vers 3000 avant J.C., qui marque la phase précoce harappéenne à partir de laquelle a évolué l'Indus ou la civilisation harappéenne.

    Le changement de culture seulement perceptible dans tous les quatre millénaires et demi d'habitation continue est comprise entre 6000 ans avant J.C. à 4500 avant J.C., qui indique l'arrivée d'un nouveau groupe de personnes ou de nouvelles influences culturelles.

    Ce sont précisément les dates que Tilak a assigné à sa période pré-Orion.

    Cela peut être une pure coïncidence et il ne sera pas prudent de trop interpréter à ce stade, mais en même temps il ne peut pas être rejetée d'emblée.

    La Maison de l'Arctique

    D'autres travaux Tilak est `"Accueil de l 'Arctique dans les Védas".

    En écrivant L'Orion, il est tombé sur certaines déclarations dans la littérature védique qui l'a amené à réfléchir sur le problème de l'habitat originel des Aryens.

    Cependant, il n'a pas pu trouver le loisir nécessaire pour une telle étude sérieuse dans les conflits politiques et sociaux dans lesquels il a été engagé à cette époque. Mais quand il a été emprisonné pour sédition en 1898, il pourrait consacrer son attention à ce problème.

    Il était à cette époque en contact avec Max Mueller, le plus grand Vedaciste et lui avait envoyé une copie de la deuxième édition du Rigveda édité par lui.

    Il est intéressant de noter que Max Mueller avait développé un grand respect pour l'érudition de Tilak, bien qu'il n'était pas d'accord avec ses théories.

    En fait, le professeur d'Oxford a plaidé la clémence pour Tilak quand il a été emprisonné. Il a apposé sa signature à une pétition qui demandait l'examen à l'égard de Tilak.

    Il a écrit, «Mon intérêt pour Tilak est certainement celui d'un savant Sanskrit pour que je ne suis pas d'accord avec l'argument mis en avant dans son` Orion 'ou `Recherches sur l'Antiquité des Védas» (Bombay 1883), je ne peux pas m'empêcher de me sentir désolé qu'il devrait perdre le bénéfice de ses travaux.

    Je lui ai envoyé l'édition de mon Rigveda, mais on me dit qu'il n'est pas autorisé à lire, même sa Bible et la prière-livre en prison. "

    Tilak a admis qu'il a été publié en douze mois en raison des efforts de Max Mueller et autres. Titak était profondément intéressé dans l'édition du Rigveda qu' il a reçu de Max Mueller.

    Il a été très impressionné par la déclaration `suryodayat prak bahuni Ahani asan 'sens` plusieurs jours se sont écoulés avant le lever du soleil ».

    C'est cette déclaration qui l'a amené à tracer le foyer d'origine des Aryens dans la région de l'Arctique . Il a écrit ce livre quand il a été impliqué dans l'affaire Jagannath adoption Maharaj.

    Dans l'Orion, il avait montré, pour des raisons astronomiques, que l'antiquité des Védas peut être étirée au-delà de 4500 avant J.C.

    Tilak dit dans la préface à l'Accueil de l'Arctique, qu'il s'agit d'une suite de l'Orion, dans laquelle, il a été souligné sans équivoque que l'équinoxe de printemps était dans la constellation de Orion Mriga ou pendant la période où les hymnes védiques ont été composées, et qu'il avait reculé à la constellation des Krittikas ou les Pléiades (environ 2500 avant J.-C.).

    La prochaine étape logique était de retracer le foyer d'origine des Aryens. Tilak a commencé à réfléchir sur le problème et a été plongé dans la réflexion sur les références au soleil, jour, nuit, aube et ainsi de suite.

    Il était très heureux quand il a trouvé la déclaration que plusieurs jours se sont écoulés avant le lever du soleil car elle impliquait une très longue journée et une nuit très longue. Ce phénomène ne se produit que dans la région polaire et la conclusion logique était donc que le foyer d'origine des Aryens était dans la région du pôle Nord.

    Bien que le climat dans cette région est d'un froid extrême, quelques études ont paru dans la dernière moitié du siècle dernier selon laquelle il était doux dans la période inter-glaciaire lorsque l'habitation humaine y a été possible.

    Ceci a été établi géologiquement et plusieurs chercheurs ont donc fait valoir que le foyer d'origine de l'homme au début doit être recherchée dans la région arctique, où la vie végétale et animale a proliféré également à l'origine.

    En fait, le Dr Warren de l'Université de Boston a écrit un livre intitulé Paradise Found ou le berceau de la race humaine se trouve au Pôle Nord.

    Tilak très minutieusement employé toutes les preuves scientifiques très judicieusement et a développé sa théorie de la maison de l'Arctique des Aryens védiques. Il a fait valoir que ci-dessous :

    1. Selon les dernières données géologiques, qui ne peut pas être écarté à la légère, la dernière période glaciaire et post-glaciair s'est terminée à environ 10.000 ans, ou 8000 avant J.C. au mieux, et la fraîcheur des gisements de fossiles de Sibérie est favorable de ce fait.à

     2. Il y avait au moins deux périodes glaciaires et un interglaciaires, et la répartition géographique des terres et des eaux sur la terre pendant la période inter glaciaire était tout à fait différente de ce qu'elle est à l'heure actuelle.

    3. Il y avait de grandes vicissitudes du climat dans la période du Pléistocène, très froid et des intempéries au cours de l'ère Glaciaire, et doux et tempéré  dans la période inter-glaciaire, même loin que des régions polaires.

    4. Il y a suffisamment de preuves pour montrer que les régions de l'Arctique, à la fois en Asie et en Europe, ont été caractérisés dans la période inter-glaciaire par des étés frais et des hivers doux - une sorte de printemps perpétuel, et que des endroits comme le Spitzberg, où le soleil descend en dessous de l'horizon de Novembre à Mars, étaient autrefois le siège d'une végétation luxuriante qui pousse à l'heure actuelle, seulement dans la zone tempérée ou le climat est tropical .

    Il a été récemment suggéré que Tilak  a été influencée par les écrits de Ruben   sur les mythes hindous en 1789.

    Il était d'avis que l'équateur se trouvait plus au nord et que le climat tempéré fois a prévalu en Sibérie. Les régions polaires ont des lumière et de six mois six mois l'obscurité et le soleil brille dans le pôle Nord sans interruption pendant six mois.

    Tilak cite le Dr Warren qui, à son tour cite le capitaine Pim, "Le 16 mars le soleil se lève, précédé par une longue aube de quarante-sept jours, à savoir, à partir du 29 Janvier, quand les premières lueurs de la lumière apparaît. Sur le 25 Septembre le soleil se couche, et après un crépuscule de quarante-huit jours, à savoir sur le 13 Novembre, l'obscurité règne en maître. pour autant que le soleil est concerné, pour soixante dix et six jours suivis d'un longue période de la lumière, le soleil reste au-dessus de l'horizon de cent 94 jours.

    L'année est donc ainsi divisé au pôle de 194 jours de soleil, 76 l'obscurité, 47 jours, 48 l'aube au crépuscule ". Les caractéristiques de la région polaire, qui, comme indiqué par Tilak, sont les suivantes :

    1. Le soleil se lève dans le sud.

    2. Les étoiles ne se lèvent pas et défini, mais tournent, ou faire tourner rond, dans des plans horizontaux complétant un tour en 24 heures. L'hémisphère nord céleste est seule tête et visible pendant toute l'année, et le sud ou le bas monde céleste est toujours invisible.

    3. L'année se compose d'une seule journée et une longue nuit de six mois chacune.

    4. Il n'y a qu'un seul matin et un soir, ou le soleil se lève et fixe seulement une fois par an. Ces phénomènes sont si particulière au pôle Nord que l'on peut attendre de leurs traces dans les traditions et les mythes des personnes qui y ont vécu. L'idée de la journée et la nuit des dieux, chacun étant d'une durée de six mois, est reflétée dans les Puranas comme aussi dans les œuvres astronomiques.

    Le mont Meru est le pôle Nord terrestre de nos astronomes. Le Surya Siddhanta (XII, 67) stipule clairement:

    «À dieux Mont Meru voir le soleil après, mais une seule augmentation au cours de la moitié de son début la révolution avec le Bélier."

    Selon Tilak, "Le jour des dieux correspond avec le passage du soleil du printemps à l'équinoxe d'automne, quand le soleil est visible au pôle Nord, ou le Meru et la nuit avec le passage du sud du soleil, de l'arrière automnal à l'équinoxe vernal ". Il est donc justifié en observant que "Si les ancêtres des bardes védiques n'ont jamais vécu près du pôle Nord, les conditions cosmiques ou météorologiques de l'endroit n'auraient pas manqué d'influer sur la mythologie de ces peuples, et si notre théorie est vraie, un examen attentif des mythes védiques doivent divulguer des faits qui ne peuvent pas être expliqués par une autre théorie. "

    Dans le 19 ème siècle une grande partie de la preuve à l'égard du problème aryen était de nature linguistique, et il était sur la base de la philologie comparée que les théories sur l'antiquité des Védas et la patrie d'origine des Aryens ont été développés.

    Les recherches Tilak ont apporté une bouffée d'air frais dans cette atmosphère rassies car il a employé des références atronomiques fiables dans les Védas pour eux et permettant de dater et aussi de donner des éléments pour l'Arctique et mobilisé des preuves,  non seulement de la philologie comparée, mais aussi de la géologie, l'archéologie, l'ethnographie et ainsi de suite . C'est en quelque sorte est une bonne illustration de l'approche multidisciplinaire qui est très en vogue à l'heure actuelle. Il y avait quelques érudits qui ont accepté de travailler avec Tilak.

    Parmi ceux-ci le Dr FW Warren, alors président de l'Université de Boston aux Etats-Unis, qui a été impressionné par le tableau des éléments de preuve rassemblée par Tilak et donc son jugement a été beaucoup plus concluant que toute autre mise en avant par tous les chercheurs indo aryen.

    Pour le Bhagavad-Gita Tilak est plus connu pour ses Gita-Rahasya que ses autres ouvrages savants. Il a demandé une fois à son père, qui était sur son lit de mort, de lui lire la Gita à lui. Il était alors un jeune garçon de seize ans en 1872, il pensait déjà à ce qui était vraiment le message de la Gita.

    Il a réfléchi sur sur cet écrit et était déjà très intéressé par l'écriture, mais ne pouvait pas le faire à cause de ses multiples activités - sociales et politiques, et a donc dû reporter à chaque fois.

    Enfin, quand il a été emprisonné en 1908 à Mandalay, il a demandé au gouvernement de lui permettre de prendre quelques livres avec lui. Cela lui a été accordé et il a noté dans la Préface à la Rahasya Gita que, dans l'hiver de 1910-11, il écrivit la première version, puis a apporté des améliorations au fur et à mesure du possible, mais comme il n'avait pas avec lui les livres de référence requis, il finalement terminé le travail durant son séjour à Sinhagad près de Pune. Même alors, il a estimé que ce  n'était pas assez approfondie et complet à tous égards comme il le désirait. Il a été le dicter à son assistante, quelques 10-12 pages par jour, et ce dernier a écrit à la main. Il l'a écrit en quatre mois et son livre a été publié en Juin 1915.

    Parmi les anciens commentaires sur la Gita,  seulement ceux de Shankaracharya sont disponibles, car il est fort probable qu'il y en avait d'autres aussi.

    Il est bien connu que le Prasthana-trayi constitué des Upanisads les Brahma-Sutras et la Gita-sont  le fondement de la philosophie de l'hindouisme.  Sankaracharya a préconisé advaita, et prêché que seul Sanyasa conduit au salut final (moksa).

    Tilak, d'autre part, fait valoir que la Gita nous apprend à faire notre devoir dans quelque rang de la vie que nous sommes. Le message de la Gita est donc le Karma-yoga .

    Sur le champ de bataille, au début même de la guerre du Mahabharata, Arjuna était perplexe que l'ennemi avait ses propres parents et amis, et était en doute entre deux idées : se battre ou pas.

    Ainsi Krishna, qui était aussi son cocher, devait lui faire comprendre qu'il doit faire son devoir, qui est à combattre. Ce que le Seigneur met l'accent sur, c'est que l'on doit faire son devoir ordonné et si ce devoir est exécuté, il ne faut pas s'attendre à n'importe quel fruit. Il s'agit de la niskam-karma-yoga de la Gita.

    Dans le Tilak Gita  il est  constaté que le culte du sacrifice a été remplacée par celle de la Bhakti, et qu'il a donné le message du karma-yoga, et non celle de Sanyasa que proposée par Sankaracharya.

    Le Rahasya Gita reçu de nombreuses accolades de différents quartiers, mais le plus révélateur a été la louange donnée par Sri Aurobindo qui a trouvé dans le travail "une critique originale et la présentation de l'œuvre monumentale d'éthique, l'écriture en prose du premier rang en importance ... et il est susceptibles de devenir un classique. "

    Tilak a écrit la Gita-Rahasya en marathi, et quand ses amis lui ont demandé pourquoi il ne l'a pas écrire en anglais, il a répondu que ce n'est pas un morceau de la recherche, mais un écrit pour l'homme du commun qui devrait imprégner le karma-yoga tel qu'il est interprété par lui. En outre, il a dit que les personnes dans le monde occidental ont déjà pratiqué le karma-yoga, et c'est pourquoi ils ont prospéré, d'où ils ne doivent pas être enseigné.

    Quand le livre a d'abord été publié en 1915, la première édition de six mille exemplaires ont été vendus comme des petits pains, et il y avait des files d'attente en dehors du bureau Kesari dans Gaikwad Wada. Bien que la vaste majorité des gens étaient d'accord avec l'interprétation de Tilak de la Gita, il y avait quelques-uns, en particulier dans Pune, qui l'ont critiqué par jalousie.

    Le livre a été immensément populaire comme le montre l'histoire d'impression, et a également été traduit en anglais et en plusieurs langues indiennes. Outre ces travaux de recherches importantes, Lokmanya Tilak a aussi écrit quelques articles de recherches autres : le plus intéressant parmi ceux-ci est `Chaldéenne et les Védas indiens», qui était à l'origine d'une conférence qu'il a prononcée à l'Institut Cama Oriental Research à Bombay le 6 Décembre 1904, et qui, plus tard, contribua à la commémoration  du "Volume RG Bhandarkar".

    D'intéressantes découvertes archéologiques ont été réalisés en Asie occidentale au début du XXe siècle à noter parmi lesquelles se trouvaient les tablettes inscrites découvertes en grand nombre dans la Mésopotamie qui, sur le déchiffrement, ont été trouvés pour enregistrer ce que les savants ont justement arbitré sous le nom de Veda chaldéenne.

    Tilak avait rencontré des œuvres non sanskrites et certaines au cours de son étude de l'Atharva Veda. Depuis, selon lui, le védique et de la civilisation chaldéenne ont été contemporaines, ils ont donc eu des contacts culturels.

    Il a montré comment le mot `mana» a été emprunté par le védique. Beaucoup plus intéressant et ingénieux, cependant, est la similitude des TAIMATA et Urugula de l'AV avec Tiamat et Urgala des légendes akkadiennes. Tilak a discuté de certaines autres mots qui éclairent sur les contacts entre l'Inde et l'Asie occidentale, dans le passé antique. Pourtant, un autre document traite de `Un verset manquant dans la Karikas Sankhya». Le Karika sankhya de Ishwarkrishna contenait 70 versets, mais seulement 69 sont disponibles. Tilak reconstruit le verset manquant sur la base de la preuve du commentaire de Gaudapada.

    Il y a encore quelques papiers qui ont été publiés dans un livre intitulé Chronologie védique et Jyotish Vedanga.

    Tilak a écrit une série de huit articles dans le Kesari sur le Mahabharata, qui, bien examiné les travaux monumentaux du CV Vaidya sur l'épopée, également importants pour sa clairvoyance sur le sujet. Vaidya avait datée de la guerre du Mahabharat à environ 300 avant J.C., mais Tilak a très bien montré que l'événement en toute probabilité, a eu lieu vers 1400 avant J.C. date à laquelle est en accord avec celle proposée par la majorité des savants.

    Dans beaucoup d'éditoriaux, Tilak affiche son érudition  et sa vive intelligence. Il a écrit sur une variété de sujets tels que Ramayan, Bababhatta, VishnuSahasranama, l'agnosticisme et ainsi de suite qui portent un témoignage éloquent de son génie polyvalent.

    Merci à tous ceux qui ont contribué à l'élaboration de cette page.

    ©Colinearcenciel

     

     

     


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