• Une civilisation restée mystérieuse : les Mayas

    Plus qu'un culte à des dieux (les Mayas ont une multiplicité de divinités, qui reçoivent pour symboles cultuels des éléments naturels: sources, nuages, vent, etc.), la vie religieuse et ses manifestations semblent liées au culte des ancêtres. Les stèles ou inscriptions de Copán, par exemple, représentent le roi, entouré de ses ancêtres et de son lignage.

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    Les tombeaux et les pyramides sont les signes architecturaux du pouvoir d'une dynastie, et les peintures murales, telles celles de Bonampak, glorifient ses actions. Ici Palenque et un documentaire édifiant :

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    La cosmogonie maya est le reflet d'une vision du monde pessimiste (à la tête du panthéon maya se trouve Chac ) 

    [Chac est orthographié de plusieurs manières : Chaac ou en maya : Chaahk.

    Chaahk est le dieu de la pluie des Mayas et des Toltèques.

    Avec sa hache de foudre, Chaahk peut déclencher le tonnerre et la pluie en frappant les nuages.

    Chaahk est l'équivalent du dieu Tlaloc chez les Aztèques : sa représentation ci-dessous

    La géométrie sacrée chez les Mayas

    La géométrie sacrée chez les Mayas

    La géométrie sacrée chez les Mayas

    Un dieu zoomorphe qui se plaît aux sacrifices humains) – dont témoigne le Popol-Vuh – et d'une conception de l'histoire fondée sur une succession d'ères ponctuées par des déluges ou des incendies, et que l'on découvre dans les chroniques du Chilam-Balam. Il y a des narrations de nature légendaire et là, elles montrent un jeune homme, un jeune seigneur et sa suite pataugeant dans les eaux et abordés par des guerriers. L'un de ces guerriers est un homme personnifiant la divinité de la pluie. Comprenez que, la civilisation des Mayas, dense en informations, marque à jamais le monde de son passage et que, l'archéologie et les interprétations de cette civilisation ne peuvent pas nécessairement être exactes. Nous y revenons en fin de cet article.

    Le roi, par les rites et par ses actes, assure la pérennité du monde. Le roi, à l'époque était fortement considéré et d'ailleurs, remarquez que déjà, il y avait cette notion de filiation, c'est-à-dire de données éthiques de cette filiation royale. Autant, ils furent très avancés dans la culture des plantes et leur connaissance très élaborée au niveau architectural, leur "science spirituelle" devait également l'être puisqu'ils connaissent aussi l'existence des systèmes stellaires et constellations dont celle d'Orion.

    Vous trouverez d'autres données sur ce site ici évoquant la pyramide de Kukulkan, sur le site archéologique  de Chichen Itza au Mexique. 

     

    "Cosmogonie

    Il existe plusieurs mythes qui expliquent la création du monde, mais le plus courant est celui de la légende des “cinq soleils”.

    Selon ce mythe, il existe plusieurs versions, le premier dieu est Ometeotl, qui se créa lui-même du vide de l’univers et dont la particularité principale est d’être ambivalent :

    Il est à la fois homme et femme, bon et mauvais, lumière et obscurité, feu et eau, et ainsi de suite. Il incarne le principe de la dualité qui, chez les aztèques, veut que toute chose soit complémentaire à une autre.

    Ometeotl s’est divisé par la suite en deux divinités complémentaires : Ometecuhlti, son essence masculine, et Omecihuatl, son essence féminine. de ces deux formes naitront les quatre dieux principaux, chacun étant associé à un point cardinal :

     

    Quetzacoatl, dit le “serpent à plumes”, dieu de la lumière et du vent, de la terre et des océans, dirige l’ouest

    Huitzilopochtli, dit le “colibri de gauche”, dieu de la guerre, dirige le sud

    Xipe totec, dit le “seigneur écorché”, dieu de la nature, de l’agriculture, de l’or et de la renaissance, dirige l’est

    Tezcatlipoca, dit le “miroir fumant”, dieu du jugement, de la nuit, de la sorcellerie et de la terre

     

    Ces quatre dieux créèrent conjointement les autres dieux et le premier soleil, qui correspond à la première époque du monde. A l’origine, le monde ne comportait qu’un océan dans lequel vivait une créature horrible nommée cipaclti, ressemblant à un crocodile, un poisson et une grenouille à la fois. Tezcatlipoca attira la bête avec son pied que la créature dévora, afin d’attirer le monstre plus près. De son corps, les dieux créèrent la terre qu’ils peuplèrent de géants, avant de créer d’autres dieux, notamment ceux qui sont associés à l’eau, comme tlatloc, dieu de la pluie et Chalchiuhtlicue, déesse des lacs, des rivières et des océans. Tzecatlipoca fut ensuite choisi comme soleil,  avant qu’un conflit n’éclate entre ce dernier et Quetazcoatl, qui le fit tomber du ciel. Par veangeance, Tzecatlipoca demanda à ses jaguars de dévorer tous les géants.

    Pour les 4 époques successives, qui correspondent à 4 nouveaux soleils, c’est un schéma similaire : un dieu crée un soleil et un autre finit par s’énerver pour une quelconque raison avant de tuer tout le monde.

    La dernière époque, qui est donc la 5e, est celle qui a cours durant le règne des aztèques. Le 5e soleil étant la création de Huitzilopotchli, c’est ce dieu qui est principalement vénéré par les aztèques. Selon les mythes, les étoiles et la lune sont ses enfants ou des concurrents que Huitzilopotchli chasse perpétuellement. Pour donner de la force à ce dernier, et ce afin qu’ils ne perdent pas sa bataille, ce qui conduirait à la mort du soleil, les aztèques doivent lui offrir un liquide sacré qui n’est autre que du sang humain. Selon d’autres mythes, la création du 5e soleil n’a été rendue possible que par le sacrifice des autres dieux, et notamment celui de Xolotl, frère jumeau canin de Quetzacoatl. Afin de préserver l’existence du soleil et ainsi éviter l’arrivée des Tzitzimime, ces monstres squelettiques désireux de détruire l’humanité, il faut symboliquement reproduire ce sacrifice originel.

    Et comme on a pas de dieux sous la mien et bien on prend ce qu’on a : des animaux ou… des humains. Eh oui, c’est la joie. En tout cas, c’est durant la création de ce 5e soleil que sont créés les hommes.

    Pour créer ces derniers, les dieux principaux se rendirent dans le Mictlan, royaume des morts dont le territoire est situé au plus profond de la terre. Ils y dérobèrent des ossements à Mictlantecuhtli, dieu et roi du Mictlan. Remontés à la surface, Quetzacoatl arrosa ensuite ces ossements de son sang afin de donner naissances aux humains.

    Notons que dans la légende des cinq soleil, huitzilopotchli, dieu principal des aztèques, est un fils comme les autres de ometeotl. Selon un autre mythe cependant, huitzilopotchli est le dernier fils de Coatlicue , cette dernière étant tombée enceinte après avoir mangé une boule de plumes.  Les autres enfants de Coatlicue,  qui étaient les 400 étoiles du sud et la lune, auraient alors mis en place un complot pour la tuer. Pour les en empêcher, huitzilopotchli serait sorti du ventre de sa mère pour les exterminer avant.

    La mort chez les aztèques

    Si parle du Mictlan, il est peut-être intéressant d’évoquer le rapport que les aztèques avaient avec leur mort.

    Pour les aztèques, il existe plusieurs endroits où les morts peuvent se rendre, selon de la façon par laquelle ils ont péri : par exemple, les guerriers et les sacrifiés montent vers le soleil avant de redescendre quatre ans plus tard incarnés en colibri, animal associé à Huitzilopotchli, dieu principal des aztèques. Ceux qui périssent par les eaux ou par la foudre rejoignent le paradis du dieu de la pluie Tlaloc. En revanche, pour le commun des mortels, c’est au Mictlan que l’on se rend après un voyage difficile de quatre années.

    Il existe donc chez les aztèques plusieurs dieux principaux associés à la mort :

    Mictlantecuhtli , dieu et roi du Mictlan, et sa femme Mictecacihuatl, déesse du Mictlan et gardiennes des os des défunts. Xolotl, le frère de Quetzacoatl, joue aussi un grand rôle depuis qu’il a été sacrifié : il fait passer les morts dans le Mictlan et il empêche également les monstres souterrains de remonter à la surface.

    Le roi du Mictlan est représenté par un squelette maculé de sang, portant autour du cou un collier composé de globes oculaires humains, ce qui était pour les aztèques un symbole de fertilité et de santé. Sa femme est quant à elle représentée par un corps écorché. Ces deux dieux sont aussi représentés la mâchoire ouverte, car selon les aztèques, ils mangeaient les étoiles qui disparaissaient à l’horizon. Xolotl est quant à lui représenté par un squelette à tête de chien ou d’axolot.

    Avant de mourir, il existait chez les aztèques un système de confession et de repentir, qui passait aussi bien par du jeûne que par du sacrifice ou de la scarification. Les morts étaient brulés ou enterrés en fonction des circonstances de leur mort, et les rites funéraires incluaient souvent des offrandes, qui devaient servir au défunt durant son périple vers le Mictlan ou qui devaient être offerte lors de son arrivée à Mictlantecuhtli. On sacrifiait également souvent un chien, symbole du dieu Xolotl, afin que celui-ci protège et guide le défunt.

    Le sacrifice humain

    Une des composantes principales de la religion aztèque, comme dans toutes les religions mésoaméricaines de l’époque, c’est le sacrifice, et plus particulièrement le sacrifice humain. Celui-ci a plusieurs fonctions : une fonction religieuse tout d’abord, puisqu’il faut continuer d’apporter du sang à Huitzilopotchli qui incarne le soleil, mais aussi une fonction politique, puisque les opposants politiques étaient régulièrement sacrifiés, ce qui devait les intimider.

    Quoiqu’il en soit, le sacrifice est un rituel qui se passe souvent de la même façon : un prêtre ouvre la victime en deux, attrape le coeur et l’extrait alors qu’il bat encore, avant de faire dévaler le corps du sacrifié du haut du temple, tout cela pendant que le public s’automutile, danse ou chante. Les organes des sacrifiés servaient ensuite à nourrir les animaux tenus en captivité, tandis que le coeur était consommé par les religieux et les cuisses par l’empereur ou son entourage. Il existe d’autres variantes pour la mise à mort en fonction des divinités et des sacrifiés : la noyade, la décapitation, l’éviscération, l’enfouissement vivant ou encore l’écorchement étaient aussi des pratiques sacrificielles. En ce qui concerne les sacrifiés, la plupart étaient surtout des esclaves, des prisonniers, des étrangers ou des volontaires.

    Oui, des volontaires. Mais n’oubliez pas qu’être sacrifié nous évite d’aller au mictlan, cette mort étant l’une des plus honorables ! Les prisonniers refusaient même souvent d’être libérés pour ne pas échapper au sacrifice qui leur était réservé.

    Par ailleurs, seuls les dignitaires aztèques avaient le droit d’offrir un autre humain en sacrifice. D’ailleurs, les aztèques étaient tous formés pour devenir guerriers, mais seuls ceux qui arrivaient à capturer un prisonnier à faire sacrifier le devenaient vraiment, les autres rejoignaient le groupe des travailleurs et perdaient ce droit. Ainsi, la majorité de la population n’avait le droit d’offrir que de la nourriture ou de petits animaux, même s’ils avaient malgré tout le droit de s’offrir eux-mêmes… d’où la présence de volontaires, qui passaient grâce à leur sacrifice du plus bas au plus haut des échelons de la société.

    Certaines cérémonies particulières demandaient en revanche des enfants, des nobles ou des vierges. La plupart de ces enfants étaient d’ailleurs issus de la haute société et offerts par leurs parents eux-mêmes. Il faut néanmoins savoir que le sacrifice humain, bien qu’il était important dans la société, n’était pas le plus répandu : les sacrifices d’animaux l’étaient bien plus, et ils pouvaient aussi bien concerner des chiens, des jaguars, des aigles, des cervidés et même des papillons. On sacrifiait aussi des objets en les cassant, ou de la nourriture en la brûlant : bref, vous l’aurez compris, le sacrifice est une composante importante de la vie religieuse aztèque".

    Source : ici

    Voici un documentaire récent sur les mayas présentant des découvertes sur la civilisation maya : la création, la bible maya qui date de bien plus de 2.000 ans et son résumé.

     

     LA CONSTELLATION D'ORION CHEZ LES MAYAS.

     Extrait de l'émission: Une construction Maya nous montre comment de manière symbolique est née l'idée de la création !
    STORY OF GOD est une émission diffusée sur la chaîne National Geographic Channel. Plus d'informations, de photos et de vidéos sur natgeotv.com.

    Pourquoi tant de civilisations anciennes ont ils eu un attachement particulier à la Constellation d'Orion ? Egypte, les Dogons, et bien d'autres civilisations antiques.

    Peut-être une réponse prochainement ...

     

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