• 18. Les bienfaits de la Dévotion (bhakti)

     

    Les bienfaits de la Dévotion (bhakti)

     

     

     

    Ce Bhâgavata Pürana, entièrement opposé à tout acte de religion que motive un quelconque désir matériel, dévoile la vérité la plus haute, accessible aux dévots dont le cœur est pur Cette vérité la plus haute est la pure réalité, qu'il distingue, pour le bien de tous, de l'illusion, et elle met fin aux trois formes de souffrance. Ce magnifique bhagavatam, compilé par le grand sage Sri Vyasadeva, suffit en lui même à conférer la réalisation spirituelle, la réalisation de Dieu, et celui qui écoute son message de manière attentive et soumise s'attache dès lors fermement au Seigneur Suprême.

    (VERSET II)

     

     A la fois, puisant dans les données explicatives officielles, ayant une expérience de plusieurs dizaines d'années dans ce domaine, j'ajouterai ce qui me semble totalement adéquat afin d'alimenter en toute humilité, des données essentielles parfois courtes ou plus élaborées. Tout comme la Bible, les documents sacrés demeurent un patrimoine universel qui doit être à la porté de tous même si le Christ dit une parole qui est, à priori, choquante et pourtant bien réfléchie :"on ne donne pas de perles aux pourceaux" ce qui peut signifier qu'on ne peut accorder sa confiance à tous, ou encore, qu'il faut savoir garder des trésors afin qu'ils ne soient pas corrompus.

     Ce verset explicite les bienfaits de la dévotion (bhaki) que pratique le bhakta. Les explications laissées par le traducteur explique avec le terme "religion" que les temples, mosquées, églises sont désertées de nos jours à cause d'un matérialisme excessifs. Le dévôt retire de sa pratique beaucoup de bienfaits. Les humains cherchent en général à satisfaire leur sens et vivraient comblés par la satisfaction de la prospérité économique qui primerait sur la vie spirituelle et les religions. Or, la spiritualité peut se vivre librement, indépendante de toutes les religions comme dirait le Christ "prie dans ta chambre". Je n'oppose aucunement une religion à une autre, la faiblesse humaine a dispersée les données divines en multiples livres et religions alors qu'Il est Un. Nous ne pouvons détenir la Vérité sans Dieu qui est la Connaissance Suprême. Chez les chrétien, le Saint Esprit éclaire, il est oiseau représenté par une colombe ; chez les hindous il est représenté par le Cygne, l'oiseau qui voyage entre le ciel et la terre. Le cygne en sanskrit se nomme HAMSA. Parahamsa Yogananda l'utilise comme un mantra, une excellente pratique du kryia yoga originel depuis lors corrompu car, tout est devenu monopolisé, par le matérialisme excessif, et des cours, des séminaires sont organisés, très coûteux, pour ceux qui souhaitent connaître le fonctionnement de pratiques de méditations permettant en effet de s'abreuver directement à la source divine intérieure et extérieure, développant de ce fait la Conscience et la sensibilité à l'écoute et au "voir" et le développement des capacités de chacun. Le consumérisme étant poussé à l'extrême, de nos jours, les religions sont aussi un moyen de détenir un pouvoir spirituel et matériel sur des populations néanmoins, le patrimoine spirituel sous forme d'écrits demeure d'une grande richesse pour l'épanouissement de l'érudition spirituelle développant également l'érudition matérielle. En réalité, tout se rejoind dans le Un, Dieu : une simplification maximale permet d'avancer humblement sur ce chemin. Dieu Créateur, Intelligence Suprême nous abreuve pourvu que nous puissions écouter Ses Messages ou par intermédiaires matérialisés ou formés subtilement. Ce n'est pas par hasard que nous nous trouvons sur ce plan matérialisé. Ce n'est pas en un seul texte que nous pouvons développéer toutes ces données. Ainsi attachons nous en ce moment à ce qui émane des propos du traducteur, explicitant ce passage le deuxième Verset, mis entre guillemet dans ce texte. Toutes questions est bienvenue sur ce sujet.

     

    "Le Srimad Bhagavatam se situe au delà de toute entreprise matérielles sensorielles afin d'éviter toute vaine compétition afin d'assouvir les sens". En effet, la pratique de méditation peut servir à assouvir également les sens et les objectifs vénaux ou de compétition. Il ne s'agit pas dans ce cas de spiritualité pure mais de technique visant à se faire remarquer aux yeux des autres jusqu'à la domination d'autrui car il existe bien sûr, des manipulations dans le monde subtil avec les mensonges qui en découlent et ce, à des fins de domination et, d'hypocrisie. Cependant, il est à souligner, que la pratique mystique apporte plus de plaisir sensuel par la beauté qui en découle et les sensations ressenties au contact du Divin par émanation. Les extases en sont un exemple au travers de l'Union décrite dans l'église chrétienne par un mot l'oraison dont Sainte Thérèse d'Avila parle dans son livre "Le château intérieur". Or, aucune église, aucune religion ne possède le monopole de cet état et des moyens d'y arriver. Nous reviendrons sur Thérèse d'Avila et Saint Jean de la Croix. Il ne m'a pas fallu lire ces ouvrages pour arriver à cette pratique par des voies différentes puisque Dieu est venu à moi très tôt dans ma vie et hors de toute religion, si bien qu'il me semblait dèsl'âge de six ans, par les enseignements reçu au catéchisme, me trouver dans une pièce de théâtre où toutes les données reçues me semblaient désespérément faussées. Ce fut un sentiment d'immense tristesse devant la transformation d'un homme pendu et ensanglanté sur une croix : c'était pour moi, quelque chose qui me fit pleurer toute une journée le jour de ma communion privée, je fus en larme car je ne reconnaissais pas mon Dieu sous cette image du supplicié telle qu'on me la présentait. 

    Les voies du Seigneur sont impénétrables dit on.

    "Les spiritualites véritables possèdent un coeur pur et ne nourrissent aucune envie" ; ceci est exact mais le désir est pourtant là, celui de l'union divine, de l'amour divin, de s'abandonner totalement au Divin au delà de toutes les affections humaines, Lui demeure le Premier dans le Coeur car Il est le Parfait, Celui qui sait et éclaire dans nos obscurité que confère notre état de petit être matérialisé, Lui sait tout de nous et j'y reviendrai car il s'agit bien de concrèt et non de simples paroles.

     

    Commentaire autour du VERSET II

     

    Les indiens parlent du grand Esprit et ont vécu et pour ceux qui vivent encore, en étroit lien avec la nature, la connaissance de celle ci liée à la planète bleue, et sont actuellement exterminés par les esprits avides de biens matériels, souhaitant s'enrichir, dans un but celui de la domination globale des biens de cette humanité si tragique de par tous les conflits et les inégalités.

    "Bref, que l'on considère les trois voies d'action recommandées par les Vedas : l'action intéressée accomplie en vue d'atteindre des planètes aux conditions de vie meilleures, le culte des devas pratiqué en vue d'atteindre leurs planètes respectives, et la réalisation de l'aspect impersonnel de la Vérité Absolue en vue de ne faire plus qu'Un avec Elle ou bien les activités ordinaires de la généralité des hommes, la base de l'existence matérielle reste toujours le plaisir des sens".

     

    "L'aspect impersonnel, ou l'aspect Brahman, de la Vérité Absolue n'est pas le plus élevé. Au delà se trouve encore l'aspect paramâtma, qui est l'aspect "localisé" de la Vérité Absolue,  puis l'aspect Bhagavân , qui en constitue l'aspect personnel".

    Paramâtma : L'Âme Suprême, émanation plénière de Krsna (f) qui vit dans le coeur de chaque être, en chaque atome de la création matérielle et même entre les atomes. Il constitue l'aspect localisé, omniprésent, de la Vérité Absolue, et représente le degré inntermédiaire de réalisation de l'Absolu."

     

    "Par l'étude du Srimad Bhagavatam, on peut en venir à connaître et la subsstance la Vérité Absolue, ou le Seigneur Suprême et les catérories, c'est à dire les diverses émanations de la Vérité Absolue qui constituent toutes des manifestations relatives de l'énergie du Seigneur. Rien n'est séparé de la substance fondamentale, mais les diverses énergies, ou catégories, n'en demeurent pas moins distinctes de cette substance".

     

    Il est donné sur cet ouvrage remarquable un précision importante :"Essentiellement, le Srimad Bhagavatem est une commentaire personnel que donne Vyäsadeva du Vedanta sütra, un autre de ses ouvrages. Le Sri Bhagavatam fut rédigé par lui après qu'il ait atteint la maturité spirituelle, par la grâce de son maitre Närada. Sri Vyäsadeva est un avatara, unen manifestion authentique de Närâyana, le Seigneur Suprême. Auteur de tous les textes védiques, il recommande cependant l'étude du Srimad Bhagavatam de préférence à tout autre.

     

    ©Colinearcenciel

     

    « Le merveilleux CANTATE BWV 147 de J.S. BACH 19. Le Seigneur Suprême joue le rôle de simples humains, fin du PREMIER CHANT »

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