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12. ☼~~☼ TIBET PRECIEUX ☼~~☼
Mandala réalisé avec des grains de sable Du site à visiter : http://www.tuxboard.com/tableau-moines-tibetains-grains-de-sable/mandala-moines-tibetains-1/
Dernièrement, en regardant un documentaire sur les femmes du Tibet, il m'est revenu en mémoire les écrits d'Alexandra David O'Neel. Lors de ses longues marches dans les montagnes himalayennes, elle et son compagnon tibétain, ne mangeait que de la Tsampa et buvait du thé avec du beurre de yak. Cette atlimentation leur suffisait malgré les efforts fournis dans les hivers glacés parfois à 4.000 mètres d'altitude. De même, ces femmes cultivaient de l'orge et ramassaient à la main, avec très peu d'outils, les brins d'orge dont elles faisaient de gros tas amassés dans des paniers qu'elles portaient sur le dos. S'ensuivait tout le travail de récolte de la farine pour l'hiver entier.
Les enfants et les vieillards ne consommaient que de l'orge, du Tsampa et du thé au beurre de yak et du lait de chèvre et peu de viande. En hiver, dans la montagne, les tibétains font réserve de viande séchée de yak afin de survivre en se chauffant avec du bois : l'été est une saison très ardue à la tâche afin de préparer toutes les réserves de l'hiver. Ce qui m'a frappé, c'est le peu de diversité dans la nourriture et pourtant, on y voyait des vieillards encore en bonne santé dépassant les 80 ans. Pour aller à l'école, les enfants partaient en début d'hiver, dans la neige traversant des lieux très périlleux pour se rejoindre tous dans un monastère afin d'y poursuivre des études. Certaines fillettes étant destinées à la garde des chèvres ne se rendent pas à l'école et restent au foyer pour aider et soigner leurs vieillards, soutenir la famille. Dans les pâturages l'une d'elle exprimait que les journées étaient longues.
Ainsi, vivent des hommes et des femmes, loin des civilisations industrielles : leur vie est rude et très modeste. Leurs vêtements toujours colorés, restent toujours dignes et leur vie spirituelle élaborée, vitale, essentielle. C'est ainsi, que je fus fascinée par les écrits et documents extrêmement riches nés dans les montagnes enneigées, par des froids extrêmes, la culture tibétaine a survécu au travers de laborieux travaux et une organisation de vie particuliière leur donnant une résistance fantastique. Ainsi,beaucoup se disciplinairent à des pratiques et usages visant à la survie de leur corps au travers de la rigueur en hautes montagnes, de ces hivers long et glacés.Utilisant l'huile pour s'éclairer et le bois pour se chauffer. L'hiver signifiait beaucoup de silence sinon le vent et les tempêtes hivernales ponctuées de leurs instruments de musiques et de leur mantra : une culture littéraire extrêmement riche et très profonde touchant l'âme. Aujourd'hui, l'Himalaya est touché par les déchets nucléaires que la Chine y dépose et l'extraction de l'uranium qui les intéressaient. La culture tibétaine ne sera jamais erradiquée car, si la source de cette culture est indienne ; ils ont avancé en subtilité dans les connaissances reçues, inspirées et universelles. Les récits d'Alexandra David O'Neel restent extrêmement édifiants et certains de ses écrits touchet au sacré qui vit en nous afin de nous remémorrer ce que notre intellect a oublié c'est à dire notre identité profonde.
Tsampa
Thé au beurre tibétain
Femme tibétaine
Alexandra David O'Neel
Elle fut, en 1924, la première femme d'origine européenne à séjourner à Lhassa au Tibet, exploit dont les journaux se firent l'écho un an plus tard et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition. l'une des premières européennes à entrer dans l'univers tibétain en tant qu'exploratrice. De nombreux ouvrages écrits de sa main, racontent ses voyages orientaux.
Habillée du costume du Lama en 1933
Lachen Gomchen Rinpoché, né en 1867 à Namok dans le Sikkim) il vécut jusque 1947.
Aussi appelé le Gomchen de Lachen, supérieur du monastère de Lachen, Ngawangt Kunzang Richen est un lama nyingmapa qui fut le maître spirituel d'Alexandra David-Neel en 1915. Il fut aussi un des grands maîtres rencontrés par Marco Pallis en 1936. En 1937, Anagarika Govinda le rencontra au Sikkim.
Lama Govinda au centre.
L’Arya Maitreya Mandala avait été fondé 1933 à Darjeeling par un Allemand, Ernst Lothar Hoffmann, plus connu sous le nom de Lama Anagarika Govinda. Il avait reçu l’ordination du Bouddhisme theravada à Ceylan, avant de parcourir l’Himalaya et d’adhérer au bouddhisme tibétain pour lequel il avait des préjugés l'estimant à priori diabolique. Govinda (1898-1985) s’installe à Almora en Inde du Nord où il vit pendant trois décennies. Dans les années 1960, il commence à voyager dans le monde et à donner des conférences sur le bouddhisme et l’Arya Maitreya Mandala. En Allemagne une extension de l'Arya Maitreya Mandala a été implantée en 1952 par Hans Ulrich Rieker, en Hongrie en 1953 par Ernö Hetényi. Lama Anagarika Govinda nomma Karl-Heinz Gottmann, Armin Gottmann, Robert Janssen et Volker Zotz ses régents Vajra, fonction traditionnelle qui confère la responsabilité de poursuivre la tâche d'enseignement léguée par le maître.
Il fit un pèlerinage au mont Kailash au Tibet en 1932. Après la fondation de son ordre en 1933, il vécut durant trois décennies une vie d’ermite à Crank's Ridge, près d’Almora en Inde du nord. Puis, il a entrepris des voyages dans les régions les plus éloignés du Tibet, réalisant un grand nombre de tableaux, dessins et photographies. En 1937, il rencontra Lachen Gomchen Rinpoché au Sikkim. Il a décrit ses voyages dans son livre Le Chemin des nuages blancs.
Le 14ème Dalai Lama: « Anagarika Govinda a beaucoup fait pour créer avec des gens de l'Ouest ont un intérêt pour la culture et la religion du Tibet et de promouvoir. » (Sur son 75ème anniversaire en 1973)
K. C. Ayang Rinpoché: « Lama Govinda avait une grande connaissance de la culture tibétaine et le bouddhisme tibétain, il était un pratiquant accompli et atteignit la réalisation profonde » .
Luise Rinser: « Je ne savais pas qui était ce Govinda, mais ses réponses étaient ceux qui (bien que je suis catholique et j'ai beaucoup étudié la théologie) : il m'a donné la plus profonde impression, avec des réponses qui me correspondaient comme si elles venaient de moi lui-même... Son langage et la méthode sous-jacente de la pensée étaient européens. avec cette méthode, il peut rapprocher les européens de l'Est contenu le plus dur sans simplifier illégalement et sans diluer les secrets profonds à une simple «philosophie de vie».
Anagarika Govinda, qui a été naturalisé sous ce nom en Inde, était le fils d'un père allemand et d'une mère bolivienne le 17 mai 1898 à Waldheim en Saxe au monde. Son nom de naissance était Ernst Lothar Hoffmann.
Il a travaillé à travers des études de littérature intensives des religions du monde bouddhisme et le christianisme. Le résultat de ce début conflit est apparu en 1920 à Leipzig sous forme de livre comme les idées de base du bouddhisme et sa relation à l'idée de Dieu.
Pour accéder directement aux anciens textes bouddhistes, il a appris la langue Pali dans l'auto-étude.A la découverte du Tibet et de l'Himalaya et des enseignements du bouddhisme tibétain
©Colinearcenciel ayant pris refuge avec Rimpoche Lama Karta boddhisattva qui lui donna le nom de Karma Samten Tcheu Dreun en 1989 ou 1988. Cela fera 30 ans. Lama Karta se trouve au ilieu le bras droit levé.
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