• Les super-pouvoirs du tardigrade !

    A ce jour, ils sont aussi les seuls animaux connus pour être capables de survivre dans le vide spatial.

    Mais ça n’est pas tout ! Ils peuvent également:

    Survivre à d’énormes doses de rayons X. Alors que 500 rads suffisent à tuer un homme, le tardigrade peut en supporter jusqu’à 570 000 avant de mourir. Ils résistent également à bon nombre de produits toxiques grâce à leur chimiobiose, une réponse immunitaire.

    Rester sans eau ni nourriture pendant plus de dix ans !

    Supporter des températures extrêmes: de -272, 8 (quasiment le zéro absolu) à +150 degrés Celcius.

    Se déshydrater jusqu’à ne plus contenir que 3% d’eau, puis « renaître » une fois réhydratés.

    Survivre à des pressions très importantes, jusqu’à 1 200 atmosphères.

    Être congelés et revenir à la vie une fois décongelés… même après 2000 ans passés dans la glace.

    Ces formidables propriétés font que les chercheurs s’intéressent de près aux tardigrades. En comprenant les mécanismes de leur résistance, la science pourrait trouver des applications utiles pour l’espèce humaine.

    Par exemple, les tardigrades ayant été emmenés dans l’espace n’en sont pas revenus indemnes. Les rayonnements ultraviolets très intenses (1000 fois ceux de la Terre) ont endommagé leur ADN. Certains ont pourtant survécu en parvenant à réparer d’eux-même leur ADN !

    Réussir à imiter ce procédé ouvrirait de nombreuses voies en médecine (notamment dans le traitement contre le cancer, qui tue des cellules saines en même temps que les cancéreuses).

    Qui sait ? Nous pourrons peut-être bientôt régénérer nos cellules à volonté… et nous le devront aux tardigrades ! 

    Les tardigrades, les scientifiques ont conclus qu'ils venaient de l'espace et sont arrivés sur terre via un météorite par exemple. Il y a beaucoup d'articles expliquant ceci. Il serait donc un extraterrestre avéré.

    Source : ICI : visualise la vidéo qui se trouve sur ce site, elle en vaut la peine.

    Le suédois Ingemar Jönsson, et son équipe de l’université de Kristiangard en collaboration avec l’ESA, a lancé en septembre 2007, le programmeTardis  (Tardigrades in space) destiné à tester la résistance des tardigrades.

    Ils ont embarqué dans une fusée Soyouz quatre espèces de tardigrades. Une fois en l’air, ils ont été exposés aux dures conditions de vie dans l’espace. Avant même que le vide ne provoque une “extrême déshydratation” le rayonnement ultraviolet (UV), 1000 fois supérieur à celui sur la terre, aurait détruit ses chromosomes.

    Au bout de dix jours, ces touristes spatiaux s’en sont plutôt bien sortis. La plupart d’entre eux ont survécu, ce qui confirme leur résistance hors-pair. Ce n’est finalement qu’une médaille de plus au revers de leur veste.

     

     

    Source : ICI  cliquez sur ICI en n'hésitant pas à visiter l'article et le lire au complet.

    “Petit mais costaud” : voilà qui qualifie parfaitement le tardigrade, un animal d’un demi-millimètre de longueur seulement mais d'une résistance étonnante. Capable d’endurer des conditions de vie extrêmes, s’adaptant aussi bien à 0°C qu’à 100°C, il survit également à des pressions 300 fois supérieures à celle de l’atmosphère et à des doses d’ultravioletsfatales pour le commun… des mortels. C'est en partie pour cette raison que la revue Nature Communications lui consacre un article et cherche à lever le mystère sur ses secrets de longévité.
    Cet article s’appuie sur les travaux des chercheurs de l’Université de Kyoto au Japon, qui se sont intéressés au tardigrade et plus précisément à son génome. Après avoir séquencé son ADN, ils ont identifié une protéine spécifique protégeant l’animal des irradiations. In vitro, les scientifiques ont alors travaillé sur les particularités de cette protéine et ont découvert qu’elle était pourvue des mêmes effets sur l’ADN humain.

    Le 14 septembre 2007, une fusée russe satellisait une capsule sphérique dans laquelle s'entassaient 43 expériences scientifiques. L'une d'elles concrétisait un projet un peu fou : vérifier si quelques animaux, directement exposés au vide spatial pourraient survivre. On sait que des bactéries  en sont capables mais il semblait impossible que des animaux puissent résister aux deux grands dangers de l'espace, le vide, qui fait bouillir l'eau interne, et les rayonnements ultraviolets, qui démolissent les chromosomes.

    Pourtant des biologistes suspectaient un groupe d'animaux étonnants, les tardigrades , de pouvoir relever le défi. On savait déjà qu'ils peuvent supporter un vide semblable à celui de l'espace et des zoologistes russes ont affirmé que certains avaient survécu à une sortie dans l'espace (rapporté par Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader dans Classification phylogénétique du vivant, éditions Belin). Proches des arthropodes  (donc des insectes et des crustacés), les tardigrades sont bien plus discrets, avec une taille variant entre 50 microns  et 1,2 millimètre. Protégés par une cuticule, ils marchent sur quatre paires de pattes courtes et sont plutôt rondouillards. En anglais, ils sont communément appelés water bears (ours d'eau).

    Ces animaux méconnus sont présents sous toutes les latitudes, dans l'océan et en milieu terrestre partout où il y a des végétaux et de l'eau, même en toute petite quantité. Quelques gouttes leur suffisent. On les trouve ainsi dans le sol humide, au milieu des lichens ou sur les plantes, mais aussi sur les rochers ou les cailloux. Parmi les quelque six cents espèces connues, certaines chassent des petits animaux, d'autres traquent les détritus et quelques-unes pompent le liquide interne des végétaux avec un appendice bucca  en forme d'aiguille.

    Source futura planète : cliquez sur ICI pour avoir plus de renseignements sur les Tardigrades

    Un extraterrestre avéré par la science

    Ce petit animal de 1 à 2 mm a déjà fait l'objet de beaucoup de recherches scientifiques.

    “Petit mais costaud” : voilà qui qualifie parfaitement le tardigrade, un animal d’un demi-millimètre de longueur seulement mais d'une résistance étonnante. Capable d’endurer des conditions de vie extrêmes, s’adaptant aussi bien à 0°C qu’à 100°C, il survit également à des pressions 300 fois supérieures à celle de l’atmosphère et à des doses d’ultraviolets fatales pour le commun… des mortels. C'est en partie pour cette raison que la revue Nature Communications lui consacre un article et cherche à lever le mystère sur ses secrets de longévité.
    Cet article s’appuie sur les travaux des chercheurs de l’Université de Kyoto au Japon, qui se sont intéressés au tardigrade et plus précisément à son génome. Après avoir séquencé son ADN, ils ont identifié une protéine spécifique protégeant l’animal des irradiations. In vitro, les scientifiques ont alors travaillé sur les particularités de cette protéine et ont découvert qu’elle était pourvue des mêmes effets sur l’ADN humain. Source et Suite ICI 

    Il reste tant et tant à découvrir sur les richesses des diversités d'espèces sur terre et sur d'autres planètes.

    Coline

     


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