• Jean Sébastien BACH personnifie la musique baroque et son apogée. L'époque baroque se situe entre 1600 et 1750.
     

    JEAN SEBASTIEN BACH ET LA MUSIQUE BAROQUE

     
    L'opéra naît ensuite et trois genres musicaux dominent : les styles français, italiens et allemands.
     
    La musique romantique (après l'époque classique) explique des sentiments et des passions des hommes en cherchant à représenter musicalement l'idée ou l'émotion (figuralisme) par exemple, les enfers seront traduit par des sons graves tandis que les deux seront joués dans l'aigu.
     
    Mais l'époque baroque quant à elle s'intéresse à tous les genres qui peuvent mettre en valeur un soliste, qu'il soit vocal ou instrumental, et va lui imposer une virtuosité et une rapidité d'exécution toujours plus importante. Ainsi la musique en forme vocale apparaît profane cette fois et l'opéra par la suite exprimera des sujets mythologiques alors qu'avant les sujets traités seront essentiellement religieux.
     
     
    Le cantate est un opéra en miniature. La musique que vous entendez se traduit :"J'avais grande affliction en mon cœur"

    Bach écrivit cette cantate Ich hatte viel Bekümmernis, BWV 21

    probablement à Weimar en 1713 mais selon P. Brainard elle serait issue d'un premier travail datant de Mühlausen.  Il l'utilisa alors pour briguer le poste d'organiste de Halle devenu vacant après la mort de son titulaire, Friedrich Wilhelm Zachow. Bach concourut en décembre 1713 mais le duc de Weimar le nomma Konzermeister et il abandonna ses vues sur Halle.

    Cette cantate fut jouée, après révision, en la chapelle ducale de Weimar pour le troisième dimanche après la Trinité en 1774 qui tombait cette année le 17 juin. La cantate est écrite pour trois trompettes, timbales, quatre trombones, hautbois, basson, deux violons, alto, fagotto et basse continue (fagotto et orgue sont explicittement indiqués), trois solistes (soprano, ténor, basse) et choeur à quatre voix. 

    La cantate évoque des thèmes de profonde souffrance, de douleur et de deuil qui dominent la musique dans la première partie qui commence par la sinfonia  d'ouverture avec hautbois et violon solo. Un motif de soupir douloureux caractérise un sentiment sombre et oppressant, à l'image d'un torrent de larmes et d'inondation évoqué par la montée de la musique. L'ambiance change dans la seconde partie de la cantate : transformée par la confiance des pécheurs dans la grâce de Dieu, l'humeur est à la joie, le mouvement final formant un puissant hymne de louange.

    La cantate s'ouvre sur une sinfonia provenant peut-être du mouvement lent d'un concerto pour hautbois et violon.

    La musique de cette cantate du début de la carrière de Bach utilise le style motet  dans les mouvements de choral et les paroles de la Bible y sont particulièrement mises en valeur. Elles sont placées dans les mouvements de choral à la différence des autres cantates de la période de Weimar où elles étaient spécifiquement composées pour les récitatifs.

    Comme les autres cantates de cette période, les idées sont exprimées en dialogues : dans les septième et huitième mouvements, la soprano représente « die Seele » (l'âme) et la basse le Vox Christi (Jésus). Le style du poème suggère que Salomon Franck  en est l'auteur comme dans Erschallet, ihr Lieder, erklinget, ihr Saiten BWV 172.

    Le neuvième mouvement pour chœur combine les paroles de la Bible du psaume 116:7 avec les deuxième et cinquième versets du seul choral de la cantate, Wer nur den lieben Gott lässt walten. Ce mouvement servait peut-être de finale à l'origine. Pour une représentation à Leipzig, Bach fit doubler les voix par quatre trombones, uniquement dans ce mouvement

    Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 135 et 150. Le compositeur procéda à une autre révision durant les années passées à Köthen en 1720 précisément. Elle lui servit alors de matériau pour postuler aux orgues de l'église Saint-Jacques de Hambourg en novembre 1720.

    La cantate fut de nouveau jouée le 13 juin 1723 à Leipzig dans une version encore améliorée. Il est écrit sur le catalogue personnel de Bach « e per ogni tempo », ce qui indique que cette cantate était appropriée à toute circonstance, sans référence à quelque solennité que ce soit puisque les lectures prescrites et les textes étaient d'ordre très général. Il est probable que cette partition tenait une place à part dans le cœur de Bach : tant de relectures et par deux fois support de ses multiples candidatures.

     

    Ich hatte viel Bekümmernis se distingue à plus d'un titre des cantates de Bach ne serait-ce que par sa durée extraordinaire de près de 45 minutes. 

     
     
     
     
     
     
    Ces genres contiennent tous deux une forme nouvelle, l'Air.
     
    L'Air, d'origine italienne, exprime généralement deux sentimets contradictoires qui se suivent (aria da capo). En Italie apparaîtra l'opéra séria (sérieux). En France se développe, avec Lully et Rameau, la tragédie lyrique.
     
    La musique instrumentale
     
    La sonate, pour un ou deux instruments  principaux avec accompagnement de clavecin et de violoncelle (qui forment le "continue" ou "basse continue") ; le concerto qui oppose un ou plusieurs solistes et un  orchestre , la suite de danses, traitées de manière stylisée, pour un instrument seul ou  pour orchestre.
     
    La musique vocale 
     
    Ce genre n'est pas non plus négligé, même si il ressemble souvent à  de l'opéra à peine déguisé, avec  :
    la messe (en latin),
    le motet, sur des textes tirés de psaumes,
    l'oratorio (histoire tirée de la Bible qui ne s'insère pas dans un office),
    la cantate construite autour d'un choral, et pour les protestants comme Jean-Sébastien Bach : la Passion (histoire des tortures subies par le Christ et la mort de celui-ci sur la croix.
     
    Cette époque utilise presque tous les instruments disponibles en n'hésitant pas à essayer quelques mélanges audacieux. Les cuivres, les trompettes notamment, restent exceptionnels et  réserveés à de très grandes occasions.
     
    Le piano forte (ancêtre direct du piano) est inventé au début du XVIIIème siècle mais les premiers exemplaires n'ont  pas satisfait les musiciens.
     
     
    Quelques compositeurs baroques, outre Jean Sébastien BACH :
     
     
    Claudio Monterverdi (1567-1643), Italie, le plus célèbre compositeur ayant créé l'Opéra en Italie.
     
     
    Jean-Baptiste Lully (1632-1687), France, musique de divertissement
      les opéras.
     
    Antonio Vivaldi (1678-1741), Italie, 600 concertos, musique sacrée, opéras.
     
    Jean-Philippe Rameaux (1683-1764), grand composteur d'opéras français (tragédie lyrique, également théoricien de la musique française et Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Angleterre, tous les genres
     
    Source Wikipédia pour la deuxième partie.
    Bonne journée à vous qui passez par ici.
    ©Colinearcenciel

     
     
     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique