• 5. De Kargil vers Leh avec Notovitch

     Nicolas Notovitch 

    5. De Kargil vers Leh avec Notovitch

     

     

    L'idée selon laquelle Jésus avait voyagé en Asie a d'abord été proposée par l’avocat et spiritualiste français Louis Jacolliot  (1837-1890) à ce sujet dès 1869 et cette idée a été reprise en 1894 par Nicolas Notovich à la suite de ses voyages en Inde et au Ladakh. .

     
    Photographie ancienne du monastère de Hemis  en 1899

    Notovičht a affirmé avoir fait un voyage en compagnie de marchands en provenance d'Inde. Il se trouvait dans le monastère de Hemis au Ladakh, en passant lors d'une de ses explorations. Il a dit que lors de son départ du monastère, il se cassa la jambe et il y fut ramené pour y être soigné. Le chef des moines lui montra durant son séjour un parchemin qui contenait le récit du voyage de Jésus en Inde. Le nom utilisé dans ces écrits était celui d'Îsâ, le même nom utilisé par les Arabes. De retour en Europe et non sans réticences, Notovič (ce nom s'écrit de deux façons) publie ce qu'il avait été autorisé à copier des rouleaux. Ces bases auraient été par exemple formellement démenties (par document signé) par les moines tibétains cités par Notovič au monastère bouddhiste de Hemis au Ladakh (Inde actuelle).  Écrit en français, la publication de l'ouvrage intitulé La Vie inconnue de Jésus-Christ, provoqua une tempête de controverses, à partir de laquelle la notoriété Notovič se disloqua.

    Le cardinal Luigi Rotelli (1833-1891) s'opposa à la publication du récit de Notovič. L'attaque principale fut menée à son encontre par l'éminent orientaliste Max Muller. Nicolaj Notovič était en contact avec Ernest Renan.  

    Ernest Renan a consacré une part essentielle de son œuvre aux religions avec par exemple son Histoire des origines du Christianisme (7 volumes de 1863 à 1881) et sa Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique. Ceci déclencha des débats passionnés et la colère de l'Eglise catholique qui mirent les livres de Renan comme ceux de Nicolas Notovič à l'Index librorum prohibitorum (index des livres interdits).

    En 1893, les travaux de Notovič ont tout d'abord été présentés à un forum international à Chicago par Sri Virchand Gandhi(en) un délégué jaïniste important du "First Parliament of the World's Religions" (Parlement des religions). Il est porté au crédit de Shri Virchand Gandhi d'avoir fait en 1894 la traduction et la publication en anglais de l'ancien manuscrit trouvé au Tibet.

    L'un des sceptiques et qui a personnellement enquêté sur Notovič était Swami Abhedananda (1866-1939), qui voyagea au monastère d'Hemis cité par ce dernier afin de trouver une copie du manuscrit ou de l'exposer comme une fraude. Son livre de voyage, intitulé Kashmir O Tibetti, raconte l'histoire d'une visite de la gompa de Hemis et comprend une traduction en bengali de 224 versets, essentiellement les mêmes que le texte cité par Nicolaj Notovič, corroborant l'existence de ces documents.

    En 1925, le philosophe russe Nicolas Roerich (1847-1947) a également voyagé au monastère. Il a apparemment vu les mêmes documents que Notovič et Abhedananda et le mentionne dans son journal de voyage.

    (L'aventure que s'attribue Nicolaj Notovič dans la découverte des rouleaux tibétains sacrés de Îsâ (Jésus) est une reprise quasi-conforme des aventures d'un autre explorateur présenté par Helena Blavatsky de la société théosophique dans Isis dévoilée (1877)).

    Il se casse lui aussi une jambe avant d'être transporté non pas sur les sommets du Tibet, mais en Grèce sur le mont Athos où il découvrira alors un texte qu'elle attribue à Celse  et qui parle du même Jésus ayant parcouru le monde en se révélant Grand Maître des religions : Vraie doctrine (remaniant le texte authentique de Celse : Discours véritable). Cependant les documents originaux de Blavatsky ne possèdent aucune autre référence et n'ont jamais été présentés... (Ce qui est étonnant puisqu'on en retrouve aisémment la trace). Madame Blavasky dût avoir beaucoup de déceptions vers la fin de sa vie car elle réalisa un travail immense qui fut détourné et repris par d'autres : elle était une excellente medium ayant accès à des données akashiques et certainement une très grande expérience acquise au cours de ses vies sur terre.

    "Malgré les fatigues du voyage, notre auteur se mit à gravir les pentes pour tenter d'arriver au monastère où il fut invité et, "les murs étaient garnis des inévitables statues de Bouddhas, de livres et de girouettes". Les lamas loquaces se mirent à lui expliquer le rôle et la signification de chaque objet. Il leur demanda s'ils possédaient de la documentation sur ISSA et on lui répondit que non car tout ce que concernait les saints se trouvaient à Lhassa. Mais un moine lui raconta qu'il avait vécu de nombreuses années dans un monastère au delà du Ladakh où il pu consulté et lire des milliers de livres et des rouleaux copiés (or, il existait (si les chinois ne l'ont pas détruit, un monastère pas loin du Palais de Lhassa où se trouvait la plus éminente collection d'oeuvres écrites...)). L'auteur appris que le monastère se trouvait près de Leh.

     

    (Voir situation sur carte : Inde)

    La partie claire au dessus en forme d'oiseau  et vers la droite au dessus comme une tête d'oiseau avec un oeil est le lieu de Leh.

     

    4.

     

    Leh : La plus grande ville du Ladakh, Leh est une destination majeure pour des voyageurs. Le tourisme à Leh Ladakh dépend en grande partie des routes de trekking et de plusieurs monastères dans la région. Le Monastère Hemis, le Monastère Alchi, le Monastère Thiksey et le Monastère Spituk sont les attractions touristiques majeures, tandis que, le Palais de Leh, le Palais Stok et le Fort de Général Zorawar sont aussi les monuments populaires de Leh.

    Le palais de Leh est assez récent donc, il n'est pas intéressant de s'y attarder.

    Bâti sur une hauteur, le monastère de Thiksey. date de 1430 et appartient à l'ordre Gelugpa. Le monastère de Hémis est l'un des plus grands : le voici ci dessous. 

     

    Résultat de recherche d'images pour "Monastère Hemis de Leh"

     

    Notre voyageur décide de quitter le Ladakh où il a visité tous les monastères. Rappellez vous qu'un Lama lui avait dit qu'il avait vu beaucoup de documents au delà de Leh ! Il se trouve donc dans la région indienne déjà à la fois bouddhiste et tibétaine. Il prend l'unique route menant du Cachemire au Tibet". L'auteur nous laisse cette image dessinée ci dessous :

    Résultat de recherche d'images pour "Forteresse de Khalsi à LEH"

     

    Pour plus de visibilité, l'on se rend compte que Notovitch notre voyageur et écrivain dû fournir un grand effort pour faire un si grand voyage ! De plus nous comprenons mieux son parcours car il se trouve à Kargil et se dirige ensuite vers Leh et puis part vers le Tibet par l'unique route pouvant le mener dans ce pays.

     

    Résultat de recherche d'images pour "Forteresse de Khalsi à LEH"

     

     Le monastère abrite, à l'intérieur de son musée une importante collection de Thangkas, dont la tapisserie qui représente le Guru Padmasambhava  aussi appelé Guru Rinpoché (« précieux maître »). Le musée comporte des galeries dans lesquelles sont exposés les objets nécessaires à la compréhension des symboles qui définissent le bouddhisme tantrique : les deux poissons, l'ombrelle, la bannière, le lotus, le vase, le nœud sans fin, et surtout la roue du dharma, véhicule de la parole du Bouddha. Sont aussi visibles d'anciens manuscrits anciens, divers stupas d'or et d'argent, ainsi qu'une imposante statue en cuivre doré du Seigneur Bouddha.

     

     © Coline Arcenciel ou Colinearcenciel, novembre 2017

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