• 31.

    photo de Peter Morgan de Beijing, China 

    Du 1er juillet au 10 juillet Tsybikov fait 160 à 190 kilomètres avec ses compagnons de route.  Ils arrivent à la jonction entre deux itinéraires venant du Tsaïdam (Qaidam)  par les cols de Burkhan buudai ou de Naiji, au bord d'une rivière qui s'écoule du Col de Dangla. Il ne sait connaître le nom de la rivière mais précise que le long de son cours se trouvent les trois Khavtsgai : des montagnes : Ekhiin Khavtsgai et Adag Khavtsgai et Dund Khavtsgai : c'est-à-dire : le début le milieu et la fin. désignant ainsi les saillies de collines se trouvant à gauche de ce cours d'eau : cette rivière a donc de l'importance pour situer leur parcours. 

     

     

    Les monts Tanggula littéralement : « chaîne de montagne Tanggula », Tanggula étant la translittération phonétique du terme tibétain en chinois, aussi appelés monts Dangla (tibétain : གདང་ལ་།Wylie : gdang lapinyin tibétain : dang ladialecte de Lhassa API : mont au-dessus des plateaux), sont une chaîne de montagnes entre la région autonome du Tibet1. Ils sont situés sur le plateau tibétain et leur crête principale a une hauteur d'une moyenne de 5 000 mètres. Le fleuve Yangtze ou Yangtse prend sa source dans cette chaîne de montagnes et le Geladaindong(d'une altitude de 6 621 mètres) est le plus haut sommet de la chaîne2 au sud-ouest et la province du Qinghai au nord. Le col de Tanggula soutient le plus haut chemin de fer du monde à 5 072 mètres d'altitude3.

    Monts Tanggula , chinois (Pinyin) Tanggula Shan ou T'ang-ku-la Shan, également appelé montagnes Dangla , chaîne de montagnes de la région autonome du Tibet , sud - ouest de la Chine . Sur les hauts plateaux au sud des montagnes, il y a beaucoup de grands lacs salés. Dans sa partie orientale, la chaîne constitue la limite entre le Tibet et la province de Qinghai . Bien que de nombreux sommets dépassent 5 700 mètres et que le plus haut, Basudan Ula, dépasse les 6 100 mètres, les montagnes ne semblent pas particulièrement hautes, le plateau avoisinant se situant en moyenne à 5 000 mètres environ. au dessus du niveau de la mer. La gamme est assez arrondie en contour à l'ouest; la partie la plus accidentée et profondément incisée se situe à l'est, où il y a de grandes zones de neige permanente.

    Le flanc nord des montagnes est drainé par diverses sources du fleuve Tongtian, un affluent du fleuve Yangtze (Chang Jiang). Le flanc sud-est se déverse dans la rivière Nu, le cours supérieur de la rivière Salween ; et le fleuve Mékong s’élève à l’est de la chaîne. Les montagnes sont traversées par l'important Le col de Tanggula, la route principale qui relie Lhasa (capitale du Tibet) et la région tibétaine du sud au bassin de Qaidam (Tsaidam) et au-delà, à Qinghai, au nord et à l'est. Les enquêtes sur les minéraux ont révélé des gisements de minerai de fer, de houille , de graphite et d'amiante dans la gamme.

    Après avoir fait des recherches assez longues, je constate que beaucoup de noms ont changé orthographiquement. La seule solution est de scruter le parcours sur la carte. Voici une documentation intéressante sur l'un des plus grand fleuve du monde en Chine. Celui-ci peut nous apporter des réponses : voici le LIEN pour se faire une idée en sachant que Tsybikov se dirige vers le Tibet pour tenter de rencontrer le Daïla Lama à Lhassa. Le Fleuve Bleu de Chine peut nous donner la réponse, nous y reviendrons plus tard. Nous poursuivons vers la recherche de Temples qu'il a vu en 1900 et ce qu'il a constaté dans la culture tibétaine. Ce livre est tellement ardu dans le cheminement qu'ils ont suivi avec, à chaque page de multiples données assez concentrée mais avec tant de noms que l'on ne trouve plus. Donc, nous n'allons pas nous attarder plus sur le plan géographique mais avancer vers les temples.

    Dans cette rubrique TIBET PRECIEUX, j'ai encore beaucoup de travail à faire. Nous en restons ici, avec une interruption pour me consacrer à une autre RUBRIQUE que vous trouvez au bas de la page avec les articles qui sont numérotés de 1 à ...50 et 100 et plus au fur et à mesure de l'avancée du site.

    A bientôt.

    Colinearcenciel

     


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  • 30. Au mois de juin 1900

    En 1111 Vert clair, Dynastie Liao (Toungouses, Vert émeraude, Empire Tangout orange, expansion de la Dynastie Song (Hans)

    Nous voyageons avec notre voyageur Tsybikov au travers du Tsaïdam en Mongolie lors de son expédition commencée en fin de l'année 1898.

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    Sachons que le Tsaïdam est devenu aujourd'hui Qaïdam qui signifie en chinois "Mer bleue et verte" et tirant son nom aussi du plus grand lac salé du pays. 

    Il est bordé au nord-est par le Gansu, au nord-ouest par le Xinjiang,  au sud-est par le Sichuan et au sud-ouest par la région autonome du Tibet.  Situé au nord-est du plateau tibétain, sa superficie est de 721 000 km2. Le Qinghai compte 5 600 000 habitants et a pour capitale Xining. La province est le creuset d'un grand nombre de groupes ethniques dont les Hans, les Tibétains, les Hui, les Tu, les Mongols et les Salar. 

    Le Qinghai est également connu sous les noms mongol de Kokonor et tibétain Tso-ngön du lac qui a donné son nom à la province.

    Le Qinghai recouvre la plus grande partie de l'ancienne province tibétaine de l'Amdo et, au sud, sur le nord du Kham. Certaines cartes occidentales montrent qu'il porte déjà le nom de Qinghai sous la dynastie Qing.  La région est devenue officiellement province de la République de Chine (1912-1949) en 1928, statut qui fut confirmé en 1949, à la fondation de la République populaire de Chine.

    30. Au mois de juin 1900

     

    Carte représentant le Khanat Qoshot Oïrat (inscrit Kokonor Choschot Oelöths) en 1798« Carte de la Chine », de Johann Christian Hüttner : Voyage dans l'intérieur de la Chine et en Tartarie fait dans les années 1792, 1793 et 1794 par lord Macartney., Paris, J. J. Fuchs, « an 7 » (1798–1799). 

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    Le LAC QINGHAI, un lieu très touristique de nos jours. Nous parlons de ce lac salé au cours du voyage de Tsybikov

    30. Au mois de juin 1900

    Aujourd'hui, géographiquement

    30. Au mois de juin 1900

     

    30. Au mois de juin 1900

    Lac Qinghai aujourd'hui via google maps.

    En quittant un lieu, appellé à l'époque Ikh namag , il parcourt avec sa caravane d'aides diverses, environ 40 kms traversant une région boueuse, trop difficile et dévie leur chemin dans la région des sables solidifiés (sili en Mongol) et ce plus près des montagnes méridionales. Ils traversèrent la nuit en limite du désert à cause de la chaleur du jour et toutefois arrêté au bout de 8 kms à cause d'une tempête de sable qui les rendait aveugle. Le 2 juin, ils parcourèrent 30 kms pour arriver en un lieu appellé Dalaï. Le lendemain, reprenant la route, les animaux s'embourbent malgré leur attention envers eux et leurs charges, les animaux souffrent de ce lieu semi marécageux. Ils parcourent malgré Tout 30 kms jusqu'au lieu appellé Urd tulai. Et le lendemain 4 juin, ils parcourent la même distance versKhoit tuulai. Ils restèrent dans ce lieu une dizaine de jours malgré l'embarras de nombreux moustiques. Ils restèrent à Golnuud "les rivières" entre la bannière des Taizhnar près de Nomkhon Khot à l'est jusqu'au ravin de Kas à l'ouest. Des caravanes se rendant à Kumbum au Tibet s'arrêtent également pour faire reposer les animaux, qu'ils puissent retrouver force pour les routes difficiles à venir. Les moustiques cependant épuisaient également les animaux en ce lieu où les deux semaines prévues furent raccourcies de quelques jours.

    Le 13 juin, ils partirent tous et parcourèrent 70 kms au travers de terrains durs et sans végétation et atteignèrent la rivière Shugujn. Entre le 14 juin e le 18 juin, ils parcourent 52 kms en franchissant le Col de Köke toghunu et font une halte à l'embouchure de la rivière Dund Naiz. Et enfin le 19 juin jusqu'au 27 ils s'installent dans la vallée de Naiji gol où ils n'ont rencontré que cinq Yourtes mongoles. Dans cette région se trouvent des hordes de bandits, en petits groupes. Un des hommes de Tsybikov tomba malade à cause de l'altitude, un lama bouriate : ils leur fit boire de l'alcool chinois et lui firent une saignée ce qui le remis peu à peu d'aplomb. Il raconta qu'il était allé à Labrang et puis avait demandé au Jamya Shepa s'il pouvait se rendre à Lhasa ce qui lui fut refusé deux trois ans auparavant. Il avait renouvellé sa demande récemment et cette fois la réponse fut positive.

    Le 27 juin à l'aube ,ils sont repartis et cette fois pour escalader le Col de Naji se trouvant à une altitude de 4.450 mètres et c'est là et à partir de cet endroit qu'ils pouvaient aborder le plateau septentrional du Tibet. L'air y est extrêmement raréfié, ce qui exerce une influence considérable sur l'organisme de ceux qui n'y sont pas habitués ainsi que sur les chevaux et grands animaux. Ce phénomène est appellé chez les mongol gajarun sür ou simplement sür, ce qui signifie "grandeur" ou "force de la terre".

    En haut du col se trouve un petit lac d'eau de pluie et, après une descente abupte mais brève, la route traverse une surface de pierres et de sables étendu entre la chaîne du Taiji et celle de l'Angir Tagchen. Ils ont parcouru encore 45 kms et le 28 juin ils se sont arrêté pour la nuit avoir avoir longé 40 kms un affluent de rive gauche du Chumar (la "Rivière Rouge"). Le 29 juin ils ont parcouru 7 kms en franchissant notamment cette rivière. Ils ont pris la direction de Kökh shil avec 25 kms à leur actif en s'installant ensuite au pied du Kökh shil.Pendant le difficile voyage vers le tibet, trois lamas sont partis à la chasse et ramenèrent trois antilopes rapportant ainsi de la viande au campement et nourrissant tous les compagnons de voyage. Les lamas dérogeaient ainsi à leur règle et tradition : ils ne pouvaient tuer d'animaux. Ils dirent qu'ils avaient renoncé à leurs voeux qu'ils ne reprendraient qu'à leur retour. Au vu de ce voyage rude, il était impossible de ne pas déroger aux règles monastiques strictes.

    Nous avons une idée des conditions de voyage à l'époque, des nombreux kilomètres réalisés avec des moyens rustiques et du courage qu'il fallait pour se nourrir et s'approvisionner dans des territoires ardus de montagnes, boues, marais et de tous les obstacles rencontrés au cours de ces voyages dans ces années-là. Nous nous rendons compte également de tous les changements de l'histoire et des noms attribués qui ne sont plus les mêmes pour certains régions et lieux. Ce serait un travail extrêmement ardu de retrouver le chemin précis des voyageurs mais nous pouvons d'ores et déjà en avoir une idée générale.

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "shantideva"

     

     

    Les mantras Shanti ou " mantras de la paix  " ou Pancha Shanti sont des prières hindoues pour la paix (shanti) trouvées dans les Upanishads. Généralement, ils sont récités au début et à la fin des rituels et des discours religieux.

    Les shanti mantras sont invoqués au début de certains sujets  . Ils sont censés calmer l'esprit du récitant et l'environnement autour de lui. Leur récitation est également censée supprimer tous les obstacles à la tâche en cours.

    Shanti Mantras se termine toujours par la syllabe sacrée Om ( Auṃ ) et trois énoncés du mot "Shanti" qui signifie "Paix". Le fait de prononcer trois fois est destiné à calmer et à supprimer les obstacles dans les trois royaumes:

    Le royaume physique ou Adhi-Bhautika peut être une source d'obstacles provenant du monde extérieur, tels que des animaux sauvages, des personnes, des catastrophes naturelles, etc.

    Le royaume Divin ou Adhi-Daivika peut être une source d'obstacles provenant du monde extra-sensoriel des esprits, des fantômes, des divinités et des demi-dieux.

    Le domaine interne ou Adhyaatmika est la source d’obstacles provenant de son propre corps et de son esprit, tels que la douleur, les maladies, la paresse et la distraction.

    Celles-ci s'appellent "Tapa-Traya" ou trois classes d'obstacles. Quand on récite des mantras Shanti, on pense que les obstacles de ces royaumes sont pacifiés.

    Les Upanishads  ; Sanskrit : उपनिषद् upanisad [ʊpɐnɪʂɐd] ), une partie des Vedas , sont d'anciens textes sanscrits qui contiennent certains des concepts philosophiques et des idées centrales de l' hindouisme , dont certains sont partagés avec des traditions religieuses comme le bouddhisme et le jaïnisme . Les enseignements de la vingt-troisième Jina Parshwanatha ont fortement influencé les premiers Upanishads. 

     Parmi les ouvrages les plus importants de l'histoire des religions et de la culture indiennes, les Upanishads ont joué un rôle important dans le développement des idées spirituelles dans l'Inde ancienne, marquant une transition du ritualisme védique aux nouvelles idées et institutions. 

    De toute la littérature védique, les Upanishads seuls sont largement connus et leurs idées centrales sont au cœur de la spiritualité des hindous. 

    Les Upanishads sont communément appelés Vedānta . 

    Le Vedanta a été interprété comme "les derniers chapitres, des parties du Veda" et alternativement comme "un objet, le but suprême du Veda".  Les concepts de Brahman (réalité ultime) et Atman (âme, soi) sont des idées centrales dans tous les Upanishads  et leur thème est "savoir que vous êtes l’Atman".  Avec la Bhagavad Gitaet le Brahmasutra , le mukhya Upanishads (connu collectivement sous le nom de Prasthanatrayi ) jeter les bases de plusieurs écoles ultérieures de Vedanta , parmi lesquelles deux écoles monistes influentes de l'hindouisme. 

    On connaît plus de 200 Upanishads, dont la première douzaine environ sont les plus anciens et les plus importants et sont appelés les Upanishads principaux ou principaux ( mukhya ). 

    Les mukhya Upanishads se trouvent principalement dans la partie finale des Brahmanas et des Aranyakas  et ont été mémorisés pendant des siècles par chaque génération et transmis oralement . 

    Les premiers Upanishads sont tous antérieurs à l'ère commune, cinq d'entre eux  étaient vraisemblablement pré-bouddhistes (VIe siècle avant notre ère)  , jusqu'à la période Maurya .   

    108 Upanishads font partie du canon de Muktika , composé des derniers siècles du premier millénaire avant notre ère jusqu’au quinzième siècle de notre ère. 

    Les nouveaux Upanishads, au-delà des 108 dans le canon de Muktika, ont continué à être composés tout au long du début de l'ère moderne et moderne , bien qu'ils traitent souvent de sujets sans rapport avec les Védas. 

    Avec la traduction des Upanishads au début du 19ème siècle, ils ont également commencé à attirer l'attention d'un public occidental. 

    Arthur Schopenhauer était profondément impressionné par les Upanishads et l'appelait "la production de la plus haute sagesse humaine".  

    Les indologues de l'ère moderne ont discuté des similitudes entre les concepts fondamentaux des Upanishads et des grands philosophes occidentaux. 


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