• Les super-pouvoirs du tardigrade !

    A ce jour, ils sont aussi les seuls animaux connus pour être capables de survivre dans le vide spatial.

    Mais ça n’est pas tout ! Ils peuvent également:

    Survivre à d’énormes doses de rayons X. Alors que 500 rads suffisent à tuer un homme, le tardigrade peut en supporter jusqu’à 570 000 avant de mourir. Ils résistent également à bon nombre de produits toxiques grâce à leur chimiobiose, une réponse immunitaire.

    Rester sans eau ni nourriture pendant plus de dix ans !

    Supporter des températures extrêmes: de -272, 8 (quasiment le zéro absolu) à +150 degrés Celcius.

    Se déshydrater jusqu’à ne plus contenir que 3% d’eau, puis « renaître » une fois réhydratés.

    Survivre à des pressions très importantes, jusqu’à 1 200 atmosphères.

    Être congelés et revenir à la vie une fois décongelés… même après 2000 ans passés dans la glace.

    Ces formidables propriétés font que les chercheurs s’intéressent de près aux tardigrades. En comprenant les mécanismes de leur résistance, la science pourrait trouver des applications utiles pour l’espèce humaine.

    Par exemple, les tardigrades ayant été emmenés dans l’espace n’en sont pas revenus indemnes. Les rayonnements ultraviolets très intenses (1000 fois ceux de la Terre) ont endommagé leur ADN. Certains ont pourtant survécu en parvenant à réparer d’eux-même leur ADN !

    Réussir à imiter ce procédé ouvrirait de nombreuses voies en médecine (notamment dans le traitement contre le cancer, qui tue des cellules saines en même temps que les cancéreuses).

    Qui sait ? Nous pourrons peut-être bientôt régénérer nos cellules à volonté… et nous le devront aux tardigrades ! 

    Les tardigrades, les scientifiques ont conclus qu'ils venaient de l'espace et sont arrivés sur terre via un météorite par exemple. Il y a beaucoup d'articles expliquant ceci. Il serait donc un extraterrestre avéré.

    Source : ICI : visualise la vidéo qui se trouve sur ce site, elle en vaut la peine.

    Le suédois Ingemar Jönsson, et son équipe de l’université de Kristiangard en collaboration avec l’ESA, a lancé en septembre 2007, le programmeTardis  (Tardigrades in space) destiné à tester la résistance des tardigrades.

    Ils ont embarqué dans une fusée Soyouz quatre espèces de tardigrades. Une fois en l’air, ils ont été exposés aux dures conditions de vie dans l’espace. Avant même que le vide ne provoque une “extrême déshydratation” le rayonnement ultraviolet (UV), 1000 fois supérieur à celui sur la terre, aurait détruit ses chromosomes.

    Au bout de dix jours, ces touristes spatiaux s’en sont plutôt bien sortis. La plupart d’entre eux ont survécu, ce qui confirme leur résistance hors-pair. Ce n’est finalement qu’une médaille de plus au revers de leur veste.

     

     

    Source : ICI  cliquez sur ICI en n'hésitant pas à visiter l'article et le lire au complet.

    “Petit mais costaud” : voilà qui qualifie parfaitement le tardigrade, un animal d’un demi-millimètre de longueur seulement mais d'une résistance étonnante. Capable d’endurer des conditions de vie extrêmes, s’adaptant aussi bien à 0°C qu’à 100°C, il survit également à des pressions 300 fois supérieures à celle de l’atmosphère et à des doses d’ultravioletsfatales pour le commun… des mortels. C'est en partie pour cette raison que la revue Nature Communications lui consacre un article et cherche à lever le mystère sur ses secrets de longévité.
    Cet article s’appuie sur les travaux des chercheurs de l’Université de Kyoto au Japon, qui se sont intéressés au tardigrade et plus précisément à son génome. Après avoir séquencé son ADN, ils ont identifié une protéine spécifique protégeant l’animal des irradiations. In vitro, les scientifiques ont alors travaillé sur les particularités de cette protéine et ont découvert qu’elle était pourvue des mêmes effets sur l’ADN humain.

    Le 14 septembre 2007, une fusée russe satellisait une capsule sphérique dans laquelle s'entassaient 43 expériences scientifiques. L'une d'elles concrétisait un projet un peu fou : vérifier si quelques animaux, directement exposés au vide spatial pourraient survivre. On sait que des bactéries  en sont capables mais il semblait impossible que des animaux puissent résister aux deux grands dangers de l'espace, le vide, qui fait bouillir l'eau interne, et les rayonnements ultraviolets, qui démolissent les chromosomes.

    Pourtant des biologistes suspectaient un groupe d'animaux étonnants, les tardigrades , de pouvoir relever le défi. On savait déjà qu'ils peuvent supporter un vide semblable à celui de l'espace et des zoologistes russes ont affirmé que certains avaient survécu à une sortie dans l'espace (rapporté par Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader dans Classification phylogénétique du vivant, éditions Belin). Proches des arthropodes  (donc des insectes et des crustacés), les tardigrades sont bien plus discrets, avec une taille variant entre 50 microns  et 1,2 millimètre. Protégés par une cuticule, ils marchent sur quatre paires de pattes courtes et sont plutôt rondouillards. En anglais, ils sont communément appelés water bears (ours d'eau).

    Ces animaux méconnus sont présents sous toutes les latitudes, dans l'océan et en milieu terrestre partout où il y a des végétaux et de l'eau, même en toute petite quantité. Quelques gouttes leur suffisent. On les trouve ainsi dans le sol humide, au milieu des lichens ou sur les plantes, mais aussi sur les rochers ou les cailloux. Parmi les quelque six cents espèces connues, certaines chassent des petits animaux, d'autres traquent les détritus et quelques-unes pompent le liquide interne des végétaux avec un appendice bucca  en forme d'aiguille.

    Source futura planète : cliquez sur ICI pour avoir plus de renseignements sur les Tardigrades

    Un extraterrestre avéré par la science

    Ce petit animal de 1 à 2 mm a déjà fait l'objet de beaucoup de recherches scientifiques.

    “Petit mais costaud” : voilà qui qualifie parfaitement le tardigrade, un animal d’un demi-millimètre de longueur seulement mais d'une résistance étonnante. Capable d’endurer des conditions de vie extrêmes, s’adaptant aussi bien à 0°C qu’à 100°C, il survit également à des pressions 300 fois supérieures à celle de l’atmosphère et à des doses d’ultraviolets fatales pour le commun… des mortels. C'est en partie pour cette raison que la revue Nature Communications lui consacre un article et cherche à lever le mystère sur ses secrets de longévité.
    Cet article s’appuie sur les travaux des chercheurs de l’Université de Kyoto au Japon, qui se sont intéressés au tardigrade et plus précisément à son génome. Après avoir séquencé son ADN, ils ont identifié une protéine spécifique protégeant l’animal des irradiations. In vitro, les scientifiques ont alors travaillé sur les particularités de cette protéine et ont découvert qu’elle était pourvue des mêmes effets sur l’ADN humain. Source et Suite ICI 

    Il reste tant et tant à découvrir sur les richesses des diversités d'espèces sur terre et sur d'autres planètes.

    Coline

     


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    Les mantras Shanti ou " mantras de la paix  " ou Pancha Shanti sont des prières hindoues pour la paix (shanti) trouvées dans les Upanishads. Généralement, ils sont récités au début et à la fin des rituels et des discours religieux.

    Les shanti mantras sont invoqués au début de certains sujets  . Ils sont censés calmer l'esprit du récitant et l'environnement autour de lui. Leur récitation est également censée supprimer tous les obstacles à la tâche en cours.

    Shanti Mantras se termine toujours par la syllabe sacrée Om ( Auṃ ) et trois énoncés du mot "Shanti" qui signifie "Paix". Le fait de prononcer trois fois est destiné à calmer et à supprimer les obstacles dans les trois royaumes:

    Le royaume physique ou Adhi-Bhautika peut être une source d'obstacles provenant du monde extérieur, tels que des animaux sauvages, des personnes, des catastrophes naturelles, etc.

    Le royaume Divin ou Adhi-Daivika peut être une source d'obstacles provenant du monde extra-sensoriel des esprits, des fantômes, des divinités et des demi-dieux.

    Le domaine interne ou Adhyaatmika est la source d’obstacles provenant de son propre corps et de son esprit, tels que la douleur, les maladies, la paresse et la distraction.

    Celles-ci s'appellent "Tapa-Traya" ou trois classes d'obstacles. Quand on récite des mantras Shanti, on pense que les obstacles de ces royaumes sont pacifiés.

    Les Upanishads  ; Sanskrit : उपनिषद् upanisad [ʊpɐnɪʂɐd] ), une partie des Vedas , sont d'anciens textes sanscrits qui contiennent certains des concepts philosophiques et des idées centrales de l' hindouisme , dont certains sont partagés avec des traditions religieuses comme le bouddhisme et le jaïnisme . Les enseignements de la vingt-troisième Jina Parshwanatha ont fortement influencé les premiers Upanishads. 

     Parmi les ouvrages les plus importants de l'histoire des religions et de la culture indiennes, les Upanishads ont joué un rôle important dans le développement des idées spirituelles dans l'Inde ancienne, marquant une transition du ritualisme védique aux nouvelles idées et institutions. 

    De toute la littérature védique, les Upanishads seuls sont largement connus et leurs idées centrales sont au cœur de la spiritualité des hindous. 

    Les Upanishads sont communément appelés Vedānta . 

    Le Vedanta a été interprété comme "les derniers chapitres, des parties du Veda" et alternativement comme "un objet, le but suprême du Veda".  Les concepts de Brahman (réalité ultime) et Atman (âme, soi) sont des idées centrales dans tous les Upanishads  et leur thème est "savoir que vous êtes l’Atman".  Avec la Bhagavad Gitaet le Brahmasutra , le mukhya Upanishads (connu collectivement sous le nom de Prasthanatrayi ) jeter les bases de plusieurs écoles ultérieures de Vedanta , parmi lesquelles deux écoles monistes influentes de l'hindouisme. 

    On connaît plus de 200 Upanishads, dont la première douzaine environ sont les plus anciens et les plus importants et sont appelés les Upanishads principaux ou principaux ( mukhya ). 

    Les mukhya Upanishads se trouvent principalement dans la partie finale des Brahmanas et des Aranyakas  et ont été mémorisés pendant des siècles par chaque génération et transmis oralement . 

    Les premiers Upanishads sont tous antérieurs à l'ère commune, cinq d'entre eux  étaient vraisemblablement pré-bouddhistes (VIe siècle avant notre ère)  , jusqu'à la période Maurya .   

    108 Upanishads font partie du canon de Muktika , composé des derniers siècles du premier millénaire avant notre ère jusqu’au quinzième siècle de notre ère. 

     

    Les nouveaux Upanishads, au-delà des 108 dans le canon de Muktika, ont continué à être composés tout au long du début de l'ère moderne et moderne , bien qu'ils traitent souvent de sujets sans rapport avec les Védas. 

    Avec la traduction des Upanishads au début du 19ème siècle, ils ont également commencé à attirer l'attention d'un public occidental. 

    Arthur Schopenhauer était profondément impressionné par les Upanishads et l'appelait "la production de la plus haute sagesse humaine".  

    Les indologues de l'ère moderne ont discuté des similitudes entre les concepts fondamentaux des Upanishads et des grands philosophes occidentaux. 

     


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    Temple du monastère d'ERDENNE KUU (Photo de l'utilisateur Doron)

    Au XVIème siècle, le khan khalkha Abataï avait acquis au Tibet la statue de Mahakala. Il franchissait le Col pour rapporter la statue dans son pays et malheureusement, celle-ci tomba par terre. Personne ne fut capable de la soulever pour la remettre en place. Le khan très énervé et furieux coupa la statue en deux et prononça des paroles :"Que les jambes indésirables restent, que le corps désirable vienne", et il en résulta que ne fut emmené que le tronc qui est maintenant révéré au monastère de Khalkha d'Erdeni-Ju.

    Voici, une statue de Mahakala dans le monastère d'Erdenne Zuu photo de  Marcin Konsek  chez  Wikimedia Commons

    Stupa doré du monastère d'Erdene Zuu photo de  Marcin Konsek  chez  Wikimedia Commons

    Aujourd'hui il s'appelle :  

    Le Monastère d'Erdene Zuu

    Le monastère Erdene Zuu (en mongol :  Эрдэнэ Зуу хийд , en chinois : 顯 寺, en tibétain :

    གྲུབ་ བདེ་ ཆེན་ གླིང་) est probablement le plus ancien monastère bouddhiste survivant en Mongolie.  Situé dans la province d'Övörkhangai,  à environ 2 km au nord-est du centre de Kharkhorin  et à proximité de l'ancienne ville de Karakorum,  il fait partie du site du patrimoine mondial du paysage culturel de la vallée de l'Orkhon. 

    Le monastère est affilié à la secte Gelug du bouddhisme tibétain. Abtai Sain Khan, souverain des Mongols Khalkha et grand-père de Zanabazar, le premier Jebtsundamba Khutuktu, ordonna la construction du monastère d'Erdenne Zuu en 1585 après ssa rencontre avec le Daïla Lama et la déclaration du bouddhisme tibétain en tant que religion d'Etat de Mongolie.

    Des pierre des ruines voisines de l'ancienne capitale mongole de Karakorum ont été utilisée pour sa construction. Les planificateurs ont tenté de créer un mur d'enceinte ressemblant à un chapelet bouddhiste tibétain avec 108 stupa (le chiffre 108 est un nombre sacré dans le bouddhisme) mais cete objectif n'a probablement jamais été atteint. Les murs du temple du monastère ont été peints et le toit de style chinois couvert de tuiles vertes.

     

    Bâtiments du monastère où l'on aperçoit bien les belles tuiles vertes. 

    Photo By Jocelyn Saurini from Las Vegas, USA - mongolia08-308, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24340628

     

    Le monastère a été endommagé en 1688 lors d'une des nombreuses guerres entre Duzungars et Khalkha Mongols.

     Les habitants ont démantelé les fortifications en bois du monastère abandonné.  Il a été reconstruit au 18ème siècle et en 1872, il comptait 62 temples et abritait jusqu'à 1000 moines.

    Selon la tradition, en 1745, un disciple bouddhiste local, Bunia, tenta à plusieurs reprises de voler avec un appareil qu'il avait inventé, semblable au parachute ! 

    En 1939, le dirigeant communiste Khorloogiin Choibalsan ordonna la destruction du monastère dans le cadre d'une purge  qui avait anéanti des centaines de monastères en Mongolie et tué plus de dix mille moines 

    Trois petits temples et le mur extérieur avec les stupas ont survécu à l'assaut initial et en 1944, Joseph Staline a fait pression  sur Choibalsan pour qu'il maintienne le monastère (avec le monastère Gandantegchinlen à Oulan-Bator  comme pièce maîtresse pour les visiteurs internationaux, tels que le vice-président américain Président Henry Wallace,  pour prouver que le régime communiste permettait la liberté de religion. 

     En 1947, les temples ont été convertis en musées et, pendant les quatre décennies qui ont suivi, le monastère de Gandantegchinlen Khiid est devenu le seul monastère en activité de la Mongolie.

    Après la chute du communisme en Mongolie en 1990, le monastère a été confié aux lamas et Erdene Zuu est redevenu un lieu de culte. Aujourd'hui, Erdene Zuu reste un monastère bouddhiste actif ainsi qu'un musée ouvert aux touristes.

    Monastère de Gandantegchinlin

    Tel est le nom exact de ce monastère aujourd'hui.

    Le monastère de Gandantegchinlin  (en tibétain :  དགའ་ལྡན་ཐེག་ཆེན་གླིངdga'-ldan theg chen ;gling), anciennement connu sous le nom de monastère de Gandan, est un monastère bouddhiste de style tibétain situé à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie. 

    Son nom d'origine tibétaine peut être traduit par « la Grande Place de la Joie complète ». On dénombre actuellement plusieurs centaines de moines qui y résident. Restauré et revivifié à partir des années 1990, où il y eut une prise de conscience générale de la beauté et de la profondeur de la Culture spirituelle du bouddhisme tibétain,  il contient une statue de Megjid-Janraiseg, le bodhisattva Avalokiteshvara de 26,5 mètres de haut (82 pieds). En  1994, il est placé sous le contrôle de l'État mongol.

    Voici cette magnifique statue d'Avalokiteshvara

    Résultat de recherche d'images pour "statue de Megjid-Janraisig, le bodhisattva Avalokiteshvara"

    Construit en 1809,  sous le nom de Shar sum (littéralement : « le monastère Jaune ») par le 5e Javzandamba,  alors plus haut lama dans la hiérarchie du clergé mongol, il prit son nom actuel en 1838. Il devient dès lors le principal centre d'enseignement bouddhique en Mongolie. 

    En 1904, le 13ème Dalaï-lama résida dans l'un des temples de ce monastère.

    Dans les années 1930,  le régime communiste de Mongolie, sous la direction d'Horloogiyn Coybalsan  et la pression insistante de Staline,  détruit plus de 700 monastères et fait massacrer plus de 10 000 moines bouddhistes. Toutefois, le monastère de Gandantegchinlin échappa à la destruction. Il est fermé en 1938 mais ouvre à nouveau en 1944 et  est autorisé à continuer à fonctionner comme monastère bouddhique, en effectif réduit, et prend le nom de monastère de Gandan (ou Ganden) en hommage à la religion et la culture mongoles traditionnelles.La chute du régime communiste en Mongolie en 1990  voit la fin des restrictions du culte.

     
    Monastère de Gandantegchinlin, 1913
    Actuellement, le voici 
    Image associée

     

    La statue originelle, faite de cuivre, avait été érigée en 1911,  grâce à des emprunts auprès de la population mongole dans le but de faire recouvrer la vue au bogdo javzandamba (8ème jebtsündamba), également connu comme bogdo khan  et qui avait pris le titre d'empereur de Mongolie. La fabrication de la statue avait été menée à bien par Chin Wan Khanddorj, principal ministre du bogdo javzandamba. Les troupes soviétiques  démantelèrent la statue en 1937 (les débris de la statue auraient par la suite servi à confectionner des balles lors du siège de Léningrad). À la suite de la chute des régimes communistes, la statue de Megjid-Janraiseg fut reconstruite en 1996  grâce à des dons d'or venus du Népal et du Japon.  Ornée d'or et de près de 2 286 pierres précieuses, la statue pèse plus de 20 tonnes et est recouverte de près de 100 kg de vêtements de soie.  

    Le 23 novembre 2016 lors d'une visite en Mongolie à l'invitation du monastère, le 14ème dalaï-lama  a annoncé sa conviction que le 9ème Jebtsundamba Khutughtu   a repris naissance en Mongolie et qu'un processus pour identifier le 10e a commencé.

    Notes :

    Les Bogd Javzandamba khutagt (mongol ᠪᠣᠭᠳᠠ
    ᠵᠢᠪᠵᠤᠨᠳᠠᠮᠪᠠ
    ᠬᠤᠲᠤᠭᠲᠤ parfois orthographié Bogdo Gegen constituent une lignée de tulkou.  Ce sont les hiérarques de la lignée gelugpa du bouddhisme tibétain en Mongolie Extérieure, puis Mongolie. 

     Il est du même rang que le Changkya Khutukhtu . 

    Ils sont considérés comme la réincarnation du lama et lettré Taranatha, chef de l'école jonang  absorbée par les gelugpa après sa mort.

    Tulkou : Un tülkou ou tulkou, contraction de tulpekou, parfois appelé à tort bouddha vivant, est, dans le bouddhisme tibétain, une personnalité religieuse (lama en général) reconnue comme réincarnation d'un maître ou d'un lama disparu.

    Zaluu Bogd Khaan (Залуу богд хаан), 8e Jebtsundamba Khutuktu, jeune  (1869 — 1924)

    Taranatha a fini ses jours chez les Mongols khalkhas, c'est donc chez le fils de leurs princes que l'on découvre sa première réincarnation, en la personne du fils âgé de trois ans de Gombodorjo (1594-1655), petit-fils d'Abdaï Khan.  Né en 1635 et mort en 1723, il est le premier Jebtsun Damba (Jetsun étant un des noms de Taranatha), également connu sous le titre de Bogdo Zanabazar. Il prononce ses premiers vœux à l'âge de quatre ans et prend le nom tibétain de Yeshé Dorje (Jñanavajra en sanskrit), Zanabazar  est une prononciation mongole de ce nom « Vajra de Connaissance ». Ses incarnations successives sont appelées Jebtsundamba-khutukhtu.

    Zanabazar se rend au Tibet à l'âge de 14 ans, entre 1649 et 1651, et reçoit une éducation tibéto-mongole. Il est nommé par le 5ème dalaï-lama, Bogdo Gegen, « pontife éclairé », l’un des trois titres importants pour les bouddhistes mongols avec celui de dalaï-lama et de panchen lama. Extrêmement brillant, il est à la fois sculpteur, peintre, architecte et traducteur, et invente même une écriture phonétique du mongol, du tibétain et du sanskrit. À l'âge de 17 ans (ou seulement de 13 ans, d'après certaines sources), il fonde le monastère de Da Khüriye (et/ou le Monastère de Shankh) , qui devient à partir de 1778  et après plusieurs déplacements le noyau de la future Urga (aujourd'hui Oulan-Bator). Il meurt en 1723, peu après un séjour de 10 ans en Chine. 

    À partir de la troisième réincarnation, les Mandchoux de la dynastie Qing interdirent de les choisir parmi les princes mongols, et les suivants furent donc tous tibétains. Bien qu'ils soient à partir de cette époque d'origine tibétaine, les Mongols continuèrent de les vénérer et de les considérer comme les chefs de la hiérarchie bouddhiste en Mongolie.  

    Quand la Mongolie déclara son indépendance de la Chine, lors de la chute de la dynastie Qing et la révolution chinoise de 1911,  le pouvoir met en place une théocratie  dirigée par le Bogdo Khan, 8ème Jebtsundamba Khutukhtu (1869-1924)  Bogdo Gegen, sous le nom de Mongolie autonome  (ou Empire de Mongolie du Bogdo. Le Bogdo Gegen dirige avec le titre de Bogdo Khan jusqu'à sa mort.

    En 1921, les Mongols communistes aidés par les communistes russes, chassent l'armée blanche russe et les factions impérialistes mandchoues soutenus par les japonais,  ils conservent alors Bodgo Khan comme chef de gouvernement jusqu'à sa mort. À la fondation de la République populaire mongole, en 1924 est établi qu'il ne devrait plus y avoir d'autre réincarnation.

    Toutefois, le Jebtsundamba suivant, Jampal Namdol Chokye Gyaltsen , identifié à l'âge de 4 ans, est né à Lhassa, au Tibet. En 1959, il s'est enfui en Inde à Dharamsala où il vit en exil. Le 14ème Dalaï-lama l'a nommé représentant de la tradition Jonang. 

    Le bouddhisme mongol est une forme de bouddhisme tibétain particulièrement lié aux Gelug et à leur chef temporel le dalaï-lama. Après que Gengis Khan (1167-1227) eut entrepris de conquérir l’Asie, les Mongols arrivèrent aux frontières tibétaines. Au XVIème siècle,  lors d'un siège, deux moines de l’« École des vertueux » (Gelugpa) furent fait prisonniers par une tribu mongole. Le prince Altan Khan,   qui régnait alors sur les Mongols, fut séduit par leur attitude et par leur religion. Il invita par deux fois en Mongolie (1569, 1578) le chef de l'École Gelugpa, Sonam Gyatso, et se convertit au bouddhisme durant la seconde visite. Les nations mongoles orientales devinrent par la suite bouddhiste. Altan Khan  créa et offrit le titre de dalaï-lama (« Océan de sagesse ») à Sonam Gyatso, chef de l’École Gelugpa, titre qui fut appliqué rétroactivement à ses deux précédentes incarnations.

    La vénération dont le 14e dalaï-lama jouit dans la population mongole fut mise en évidence lors de ses cinq visites à Oulan-Bator.  Lors de la première visite du Tenzin Gyatso en septembre 1991, 700 000 personnes avaient convergé vers la ville pour l'accueillir. La dernière visite du dalaï-lama en Mongolie remonte à août 2006. Il a déclaré : « Il y a longtemps, la Mongolie était comme le Tibet, les habitants de nos deux pays étaient des barbares. Mais à force d’éducation et d’apprentissage, nous sommes devenus les pays que nous sommes aujourd'hui. » Les relations entre le Tibet et la Mongolie sont en effet anciennes. La venue du Prix Nobel de la paix 1989 couronne une année de célébration pour la Mongolie, qui a fêté, en juillet 2006, les 800 ans de la création par Gengis Khan de l'État mongol. Dans les traces de ses prédécesseurs, le 14e dalaï-lama a donné une conférence dans la capitale mongole devant 10 000 personnes, au cours de laquelle il a notamment déclaré que « l'héritage bouddhiste du Tibet a aidé son peuple au cours des hauts et des bas de son histoire ».

     

     


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    27. Le lac bleu

     

    Le Lac bleu où Tsybirov s'arrêta pour une étape

    Nous sommes le 2 mai 1900. Tsybikov a atteint le Lac bleu. Voici un extrait de son récit : "Après avoir emprunté un col qui traverse la haute chaîne de l'Altan Sorghu nous avons aperçu le Lac Kokonor du haut d'une petite montagne. Dans la journée nous avons parcouru une trentaine de kilomètres et nous nous sommes arrêtés près d'une forteresse chinoise située sur la rive droite de la rivière Ar gol qui se jette dans le Kokonor. Cette construction a été édifiée, dit-on au moment des troubles qui ont lieu dans le Kokonor au milieu du XVIIIème siècle. A l'heure actuelle, elle est réduite en muraille abandonnées en briques. La diète des chefs tangut s'y réunit toutefois quand le fonctionnaire (tun shi) envoyé par le haut commissaire (amban) chinois vient ici pour s'informer des problèmes. Et, le 2 mai , nous avons longé la rivière vers l'aval et nous avons passé la nuit sur la berge après environ 25 kilomètres.

    Le 3 mai, nous avons franchi près de 40 kilomètres et fait halte pour la nuit à deux kilomètres des bords du Lac bleu appellé le Kokonor en mongol (Khökh nuur/ Köke naghur) ; il s'appelle Qinghaî en chinois et Tso ngönpo en tibétain (Tso ombbo dans la langue parlée) et ces trois noms signifie Lac bleu en raison de la belle couleur bleue de l'eau.

    Situation géographique du Lac bleu (map's google)

    27. Le lac bleu

     

    Il parcoure encore 25 kms pour se trouver face à l'île montagneuse qui se trouve au milieu du Lac bleu. Un petit monastère s'y trouve sur cette île où vivent cinq à six lamas. Ce n'est qu'en hiver lorsque le  tlac est gelé qu'ils s'approvisionnent chez les habitants des environs et ce, jusqu'à l'hiver suivant car ils ne possèdent pas de barque. Puis, le 6 mai, il parcoure encore 30 kms et le 7 mai, 35 kms il rencontre, pour la première fois un troupeau d'hémiones appellé kyang en tibétain, khulan ou hikhtei (grandes oreilles) en mongol.

    27. Le lac bleu

     

    Les hémiones

    Le 8 mai, il s'est écarté avec son convoi du Lac bleu pour prendre la direction nord ouest vers le pays des Mongols du haut. 35 kms, ce jour-là en pénétrant dans la vallée de la rivière Bukhyn gol ("la rivière du Yak sauvage) et ils ont fait halte au pied de la montagne juste sous le col après 25 kms le 9 mai. Puis le lendemain, ils ont traversé une steppe en direction du nord-est à partir du lac salé Davs nur (Tsamtso en tibétain) et ils se sont arrêtés après avoir parcouru 35 kms en entrant dans les terres  des Tangut de Kokonor connu pour le brigandage. Leur tribu est Myag ou Amdowa  et Pöpa en tibétain. Ils ont récité des prières : le lama Cheshö de Kumbum était chef de caravane et se rendait à Lhassa pour y chercher son maître qui y réside. Son intendant connaissait très bien la route pour se rendre à Lhassa. Le sel extrait du lac salé  est transporté en grandes quantités dans la ville de Donkhor et ce par les Tangut.

    Le 11 mai, ils entrent, après avoir franchi une grande chaîne montagneuse, dans la vallée de Sharga et parcourent environ 35 kms. Une journée de repos le 12 et puis le 13 mai 1900, ils passent à côté d'un monastère de Dulaan Khiid qui appartient au prince du Qinhaï que les mongols appellent Qinhaï wang. Ce monastère est construit dans la tradition du Tsaïdam : au centre un hall d'assemblée avec une enceinte de terre, près duquel se rassemble une dizaine de maisons misérable en pisé là où réside sans cesse l'abbé très révéré par les Tangut.

    A côté de ce monastère, il y a des forêts de conifères assez touffues où est pratiqué la menuiserie. Ainsi les habitants jouissent de meubles en bois. La vaisselle est faite en genévrier (upinerus pseudosabina) dont les aiguilles parfumées servent d'encens à brûler face aux bouddhas.

    27. Le lac bleu

     

    Genévrier

    27. Le lac bleu

     

    Ils logèrent un peu en dessous du monastère n'ayant fait que quinze kms et le lendemain le 14 mai, ils ont repris une petite route passant juste à côté des restes d'une ville dont la fondation  fut attribuée par la légende à Tsogt Khan. Il y eut une bataille et les murailles dont il ne reste que très peu sont appellées "Ville de Tsogt Khan". Les stupas construites y sont délabrées.

    Ils passèrent la nuit dans un endroit désert appellé Dam Namak ayant parcouru vingt cinq kms. Ils laissèrent à leur gauche le har nuur, à droite le lac salé de Serku qui fait partie des territoiresde Khükhee beile. A l'est, les restes d'un village de Khükheedei baishin détruit par des émeutes des Hui.Le 15 mai la caravane atteint le lieu appellé Dalan Türgen.

    27. Le lac bleu

     

    Lac salé du Qaïdam tou Tsaïdam

    Le 16 et 17 mai, ils restèrent à Ergitsé  ou Ergitsegül. Ils se trouvaient déjà dans le Tsaïdam (en tibétain tswa-'dam qui signifie marais salé ou boue salée.

    Pour éviter la boue et les marécages, le 18 mai, ils ont pris une route plus à l'est. Au bout de 35 kms ils ont atteint la rivière Shar gol pour faire une halte sous les tamaris. Après une route de 15 kms environ, ils se sont arrêtés au bord de la rivière Bayan Gol. Les indigènes ont parlé des russes en faisant allusion à l'expédition Kozlov et du "général au gros ventre" Nikolaï Prjevalski, ainsi que de nombreux autres voyages européens. Ils ont un certain respect pour les russes.

     

    Partie désertique du Thaïdam

    Bassin du Qaïdam au Tibet.

    Il existe de par cet endroit deux routes principales pour se rendre du Tsaïdam (ou Qaidam) au Tibet central : la première passe par le col de Burkhan buudai, la deuxième parle Naiji. La première part de la bannière de Baruun shasag, l'autre de la bannière de Taizhnar. Ce fut la seconde qui fut choisie en raison des herbages abondants et moins de route dans une partie désertique du plateau tibétain septentrional.

    Kozlov P.K. 1908. Karl Bulla.jpg

     

    Attardons nous un peu sur Piotr Kouzmitch (1863-1935) qui fut un militaire russe qui ramena beaucoup de vestiges anciens de la région que visite Tsybikov bien après lui. Nous remarquons en effet que ce personnage fut surtout connu pour avoir explorer cette région et ramené des objets datant de plus de 2.000 ans ! Voyons cela dans une biographie que voici :

    Bien que destiné par ses parents à une carrière militaire, sa rencontre avec Prjevalski est déterminante et il choisit de le suivre dans ses expéditions en Asie centrale. Après la mort de son mentor, il continuera ses voyages en Asie sous la direction de ses successeurs Pevtsov et Roborovski. En 1895, il est amené à remplacer Roborovski, souffrant, en cours d'expédition. De 1899 à 1901, il explore puis décrit plus tard dans un ouvrage, le cours supérieur du fleuve jaune, du Yang-tsé-Kiang et du Mékong. 

    Au début des années 1900,  Kozlov est en compétition avec Sven Hedin et Aurel Stein pour l'exploration du Xinjiang. Bien qu'il soit en bons termes avec Hedin et les autres explorateurs étrangers, le gouvernement britannique, représenté par le consul à Kachgar,  George Macartney, surveille ses déplacements en Asie centrale. En 1905, la rencontre de Kozlov et du 13ème dalaï lama à Ourga donne « des sueurs froides au War Office britannique » (Wendy PalaceThe British Empire and Tibet, 1900-1922, Routledge, 2005).

    Au cours de l'expédition de 1907-1909, Kozlov explore le désert de Gobi et découvre les ruines de Khara-Khoto, ville tangoute  vaincue par la Chine de la dynastie Ming  en 1372, puis abandonnée.

     

     Les ruines de Khara-Khoto, ville tangoute

    Les fouilles entreprises lui prennent plusieurs années et il ramène à Saint-Pétersbourg pas moins de 2 000 livres en langue tangoute  découverts sur le site. Kozlov a décrit ses découvertes dans un ouvrage volumineux intitulé La Mongolie, l'Amdo et la ville morte de Khara-Khoto (1923).

    "L'Amdo (tibétain : Amdo amdo) est l'une des trois anciennes provinces ou régions du  Tibet les autres étant l'Ü-Tsang et le Kham. 

    La conception de la division en trois régions que seraient l'Ü-Tsang, l'Amdo et le Kham est une conception très récente des Tibétains en exil, les trois divisions auparavant était le Ngari Korsum, l'Ü-Tsang et le Dokham  (comprenant l'Amdo et le Kham).

    L'Amdo est situé dans le nord-est du Tibet, et englobe la majeure partie de la province du Qinghai , ainsi que des régions plus petites, mais culturellement importantes, dans les provinces du Gansu et du Sichuan.

    Les populations, souvent isolées les unes des autres, y parlent des dialectes variés du tibétain.

    C'est dans l'Amdo que sont nés TSONGKHAPA (1357-1419), l'actuel dalaï-lama Tensin Gyatso  (1935 – ) et le 10e panchem-lama Choekyi Gyaltsen (1938 – 1989).

    Amdo (Do-May), qui signifie « le pays des chevaux », est situé au nord-est du Tibet, par delà le Yangtsé. Avec le Tibet central, l'U-Tsang, « le pays du dharma », et le Kham (Do-toe), « le pays du peuple », il appartient au Tibet. À l'instar d'autres zones frontalières, l'Amdo a connu dans son histoire nombre de vicissitudes. Avant le VIIème siècle, il était exclusivement peuplé de Tibétains. L'Amdo est la région où les tibétologues situent généralement l'origine ethnique des Tibétains.

    Après le milieu du xviie siècle, l'Amdo fut dirigé par des rois (gyalpos) indépendants et des seigneurs de la guerre souvent soutenus par la Chine".

    Sa dernière expédition au Tibet et en Mongolie (1923-1926) a permis la découverte d'un nombre sans précédent de tombes Xiongnu (kourganes)  à Noïn-Oula. Après avoir rapporté à Saint-Pétersbourg des échantillons de tissus de Bactriane  datés de plus de 2 000 ans, Kozlov cesse toute activité scientifique et se retire à Peterhof, ville proche de Leningrad  où il meurt en 1935.

    Shadzong Ritro en Amdo

    Shadzong Ritro, un ermitage Geluk situé dans la région de Tsongkha à Amdo et situé sur un versant d'Amnye Chi Ri, est l'un des quatre sites de méditation majeurs d'Amdo. Il a été fondé au XIIe siècle. La légende dit que Faxian (337-422) a séjourné à cet endroit lors d’un voyage en Inde.Le IVème Karmapa est resté sur le site et aurait prophétisé la naissance de Tsongkhapa,  qui a prononcé ses vœux de novice ici à l'âge de trois ans. L'ermitage a été étendu avec le temps et en 1383, une salle de temple et un stupa ont été construits pour commémorer le quatrième Karmapa. Le site a été partiellement détruit pendant la révolution culturelle. En 1999, il y avait quatre moines à l'ermitage.

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    Shadzong Ritro en Amdo

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    Amdo (constatons l'architecture remarquable de ce lieu !) Il s'agit du Monastère de Labrang 

    L'inscription de Rabatak trouvé dans le Bactriane.

    Nous voilà au coeur d'une grande aventure avec ces explorateurs des années 1900, il reste beaucoup de secret autout du "tissu de Bactriane" et de cette civilisation. Déjà, des connaissances importantes jaillirent de tous ces voyages entreprit par de nombreux voyageurs ou espions, ou aventuriers. Le mystère semble demeuré mais certainement pas pour tout le monde. Nous ne pouvons pour l'instant nous y attardons car notre quête est autre actuellement. Néanmoins voici une tombe Xiongnu  trouvée par Piotr Kouzmitch. Cliquez ICI  et sur l'image. Pour celui qui veut investiguer, je pense que ceci en vaut réellement la peine. 

    27. Le lac bleu au Qaïdam


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