Charles Marie Widor est né à Lyon, dans une famille de facteurs d'orgues, et a d'abord étudié la musique là-bas avec son père, François-Charles Widor,organiste titulaire de Saint-François-de-Sales de 1838 à 1889, Le facteur d'orgues français Aristide Cavaillé-Coll , rénovateur de l'art de la facture d'orgues, était un ami de la famille Widor; il s'est arrangé pour le jeuneorganiste de talent pour étudier à Bruxelles en 1863 avec Jacques-NicolasLemmens pour la technique de l'orgue et avec les personnes âgées François-Joseph Fétis, directeur du Conservatoire de Bruxelles, pour la composition.Après cette session d'études Widor s'installe à Paris, où il ferait sa maison pour le reste de sa vie. À l'âge de 24 ans, il a été nommé assistant à CamilleSaint-Saëns à l'Église de la Madeleine.

En Janvier 1870, avec le lobbying combinée de Cavaillé-Coll, Saint-Saëns, etCharles Gounod, le 25-year-old Widor a été nommé «provisoire» organiste de Saint-Sulpice à Paris, la position la plus importante pour un organiste français. L'orgue de Saint-Sulpice était le chef-d'œuvre de Cavaillé-Coll; capacitésspectaculaires de l'instrument sont révélés une source d'inspiration pourWidor. Malgré ostensiblement nature «provisoire» de son travail, Widor est resté comme organiste à Saint-Sulpice près de 64 ans, jusqu'à la fin de 1933, ila été remplacé en 1934 par son ancien élève et assistant, Marcel Dupré.

En 1890, à la mort de César Franck, Widor lui succéda comme professeur d'orgue au Conservatoire de Paris. La classe dont il a hérité a été initialementabasourdi par ce nouveau professeur, qui a soudainement demandé uneformidable technique et une connaissance de JS L'orgue de Bach fonctionne comme conditions préalables à l'improvisation efficace. Plus tard (1896), il a renoncé à ce poste pour devenir professeur de composition à la même institution. Widor avait plusieurs étudiants à Paris qui allaient devenir célèbres compositeurs et organistes dans leur propre droit, et plus particulièrement laDupré précitée, Louis Vierne, Charles Tournemire, Darius Milhaud, AlexanderSchreiner, Edgard Varèse, et Henri Gagnon canadienne. Albert Schweitzer a également étudié avec Widor, principalement à partir de 1899; maître et l'élèveont collaboré à une édition annotée des œuvres pour orgue de JS Bach publié en 1912-1914. Widor, dont le maître Lemmens propre était important exposantBach, a encouragé l'exploration théologique de Schweitzer de la musique deBach.

Parmi les principaux solistes d'orgue de son temps, Widor visité à ce titre de nombreux pays différents, y compris la Russie, l'Angleterre, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Portugal, l'Italie, la Pologne et la Suisse. En outre, il a participé àdes concerts inauguraux de plusieurs des plus grands instruments de Cavaillé-Coll, notamment Notre-Dame de Paris, Saint-Germain-des-Prés, leTrocadéro et Saint-Ouen de Rouen.

Bien connu comme un homme d'une grande culture et d'apprentissage, Widora été fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1892, nommé à l'Institut de France en 1910, et a été élu "Secrétaire perpétuel" (secrétaire permanent) del'Académie des Beaux -Arts le 18 Juillet 1914, succédant à Henri Roujon.

En 1921, Widor a fondé le Conservatoire américain de Fontainebleau avec Francis-Louis Casadesus. Il a été directeur jusqu'en 1934, quand il a été remplacé par Maurice Ravel. Son ami proche, Isidor Philipp a donné des leçons de piano là-bas, et Nadia Boulanger a enseigné à toute une générationde nouveaux compositeurs.

À l'âge de 76 ans, a épousé Mathilde Widor de Montesquiou-Fezensac, le 26Avril 1920 à Charchigné. Le 36-year-old Mathilde était un membre d'une desfamilles les plus anciennes et les plus importantes d'Europe. Elle est morte en 1960: il n'y avait pas les enfants de cette union.

Le 31 Décembre 1933, Widor démissionné de son poste à Saint-Sulpice. Trois ans plus tard, il a subi un accident vasculaire cérébral qui a paralysé le côté droit de son corps, bien qu'il soit resté mentalement alerte à la dernière. Il est mort à son domicile à Paris le 12 Mars 1937, à l'âge de 93 ans, et ses restes ont été enterrés dans la crypte de Saint-Sulpice quatre jours plus tard.

Widor a écrit la musique pour une grande variété d'instruments et ensembles(certaines de ses chansons pour voix et piano sont particulièrement notable)et composée de quatre opéras et un ballet, mais seulement ses œuvres pour orgue sont joués avec une certaine régularité aujourd'hui. Il s'agit notamment de: dix Symphonies orgue, trois Symphonies pour orchestre avec orgue, SuiteLatine, Trois Nouvelles Pièces et six arrangements d'œuvres de Bach sous le titre Memento de Bach (1925). Les symphonies pour orgue sont sa plus importante contribution au répertoire de l'orgue.

En 1963, lors de l'inauguration du Grand Théâtre de Limoges devenu l'Opéra-Théâtre actuel, Liliane Burton interprète Jacqueline dans Fortunio.

Vers 1966, en fin de carrière, elle aborde l'enseignement du chant à Paris, tout en continuant à chanter un répertoire plus léger, comme avec le rôle-titre deLes Noces de Jeannette, de Massé, et nombre d'autres opérettes.

Victime d'une attaque cérébrale en 2005, elle restera très diminuée et n'apparaîtra plus guère. Elle s'est éteinte à 84 ans en 2009. Si peu demandée pour le répertoire mozartien, il n'en demeure pas moins que la voici interprétant un chant des Noces de Figaro.

L'oeuvre de Charles Widor se caractérise par une écriture somptueuse et grandiose, pourtant profonde : son but n'étant certainement pas d'éblouir mais de faire parler son coeur, c'est en tout cas ce que je ressens : des exaltations lyriques et une profonde attache au Divin dans toute sa Splendeur exprimée essentiellement par les grandes orgues. Splendeur des grandes orgues au travers de l'écriture de Charles Marie Widor avec une grande puissance et force intérieure ponctuée de douceur et de sensibilité : son oeuvre ravit l'âme et le coeur. Elle élève l'esprit vers le Très-Haut par la sublimité de la ponctualité de l'écriture musicale et les accords choisit accompagné de la basse : le pédalier parle et s'exprime avec vivacité et gravité tout en même temps la jubilation de la grâce permet le lien si fort qui nous unit avec le Créé et sa Source divine. Ravir est bien le terme adapté à toute l'écriture puissante de Charles Marie Widor : ravir et ravissement tel est le cheminement exprimé par ces symphonies entraînant l'esprit à rejoindre la sublimité de la Vie réelle qui nous habite. Aucune alternative à ne pas suivre ces mélodies nous entraînant vers le but ultime et son origine et ce maintenant intense liant passé futur et présent. Telles sont mes sentiments lorsque j'écoute les oeuvres sublimes de Charles Marie Widor. Oeuvres méditatives authentiques sorties des mains d'un génie bénissant la vie et l'associant sans cesse au Divin, Source et ressource indispensable à notre condition sur terre sublimée par l'expression musicale de Charles Marie Widor.

© Colinearcenciel, 25 août 2014

Amália da Piedade Rebordão Rodrigue est née à Lisbonne le 23 juillet 1920 et décédé dans cette même ville le 6 octobre 1999. Elle chante principalement le fado, donc elle est un chanteuse fadiste et tout en même temps une actrice portugaise et elle est connue sous le nom d'Amalia Rodriguez.

Surnommée la « Reine du fado » (Rainha do Fado), c'est la chanteuse qui a le plus popularisé ce chant dans le monde. Elle a enregistré plus de 170 disques au cours de sa vie. Elle a aussi été une grande ambassadrice culturelle du Portugal et sa voix lui a valu une réputation internationale.

Elle a eu une carrière d'enregistrement et de représentations de 40 années. Sa notoriété devient internationale durant la période 1950-1970, mais ses liens assez troubles avec le régime du dictateur António de Oliveira Salazar lui valent un retrait de la scène pendant une dizaine d'années après la révolution des Œillets de 1974.

Au cours de sa carrière, elle chante majoritairement dans sa langue maternelle, enportugais, mais aussi en espagnol, en italien, en anglais et en françaiS, d'où le titre de son morceau Aïe Mourir Pour Toi. Elle a eu l'occasion de se produire dans les plus grandes salles du monde, dont l'Olympia à Paris.

Amália Rodrigues a eu une influence importante sur le fado, mais aussi sur toute lamusique portugaise et la plupart des artistes de son pays.

« Je suis toujours en train de dire à tout le monde que je n'arriverai pas jusqu'à l'an 2000. »

— Amália Rodrigues