• ORNEMENTATION CHEZ JEAN SEBASTIEN BACH

    ORNEMENT MUSICAL CHEZ BACH - V- LES APPOGIATURES  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:24

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    Le terme allemand « Vorschlag » désigne les appogiatures, qui, pour C.P.E. Bach encore,comptaient «parmi les ornements les plus essentiels, qui rehaussent l’harmonie aussi bien que la mélodie.»

     

     Celles-ci se réalisent habituellement sur le degré inférieur ou supérieur de la note ornée et sont, chez Bach, le plus souvent courtes. Une petite note, de valeur indifférente,croche ou double croche, servait généralement à signaler l’appogiature, qu’elle fût longue, courte ou de passage, c’est-à-dire précédant l’attaque de la note réelle, mais Bach fit usage de plusieurs signes.

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH VI : APPOGIATURE  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:29

    Ces derniers traduits en appogiatures longues mais valables aussi pour les autres types d’appogiatures.

    L’appogiature longue se fait le plus souvent sur une note consonante, de valeur relativement longue et située sur un temps fort, sa valeur d’exécution dépendant de celle de la note réelle sur laquelle elle est placée. Quand celle-ci est suivie d’un silence, on donne le plus souvent à l’appogiature toute la place de la note réélle, qui occupe alors toute la place du silence.

    L’appogiature courte, dont la représentation est semblable à celle de l’appogiature longue, se fait dans trois cas : soit si la note ornée est une dissonance, soit entre deux notes de même son, soit sur l’une des notes les plus brèves utilisées au cours d’un passage. Sa durée est invariable, quel que soit le tempo du mouvement ou la longueur de la note ornée.

    Quant à l’appogiature passagère, elle s’utilise surtout lorsque plusieurs notes de même valeur descendent par sauts de tierces, ce qui donne une grâce toute particulière à l’interprétation.

    Définition de wikipedia de l'appogiature :

     

    Dans la musique tonale occidentale, une appoggiature est un ornement mélodique servant à retarder la note suivante — note principale — sur laquelle on veut insister. L'appoggiature prend la forme d'une petite figure de note  dont la durée doit être soustraite de la note principale. Le terme vient du verbe italien appoggiare, qui signifie soutenir.

    Le même mot désigne également une note étrangère à l'harmonie , et ce n'est pas un hasard : en effet, le plus souvent, l'appoggiature en petite note — ou appoggiature mélodique — constitue également unenote étrangère — ou appoggiature harmonique — ornant l'accord sur lequel elle se produit.
    • Une appoggiature mélodique peut être altérée.
    • Il existe deux sortes d'appoggiatures mélodiques, la longue et la brève. Toutes deux sont habituellement attaquées sur le début du temps.
    Il convient de noter toutefois, que depuis le  XIX siècle, une pratique s'est développée qui consiste à soustraire la durée de l'appoggiature de la valeur de la note précédente.

     

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH VII - Le TRILLE et TREMBLEMENT  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:30

     

    Les vidéos mises ici parle de l'ornement et pas spécifiquement chez Bach, mais elles sont utiles pour le sujet.

    Le trille ou tremblement est certainement l’ornement le plus apprécié du public à l’âge baroque, en particulier dans les opéras, où il achevait les grands airs da capo, démontrant ainsi la spectaculaire virtuosité de l’interprète.

    Le trille comporte trois éléments : l’appogiature, que l’on doit faire entendre d’abord ,le battement, fait avec rapidité, en observant une très légère progression et le « point d’arrêt », destiné à montrer nettement la résolution de l’appogiature initiale.

    Une simplification d’écriture, utilisée par Bach, pourrait donner l’impression que le trille commence par la note réelle. En fait, il s’agit du trille qui doit débuter au cours d’une note tenue, ou sur la deuxième des deux notes liées.

    Au trille était souvent ajouté d’autres ornements, permettant d’obtenir toutes sortes d’effets, comme le « tremblement porté » avec adjonction de l’appogiature longue).

     

     

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH -VIII- LE NACHSLAG ou TRILLE  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:31

    Ou encore le « tremblement et pincé », fréquent en France chez d’Anglebert et Dieupart et chez J.S. Bach.

     

    Cet ornement, dit encore « trille et mordant » ou « tremblement double » devint habituel au cours du XVIII° siècle chez tous les compositeurs européens, au point que l’on finit par l’exécuter même sans indication particulière.

     

    Ces petites notes prirent en Allemagne le nom de Nachschlag qui, selon C.P.E. Bach, servent à faire le trille plus brillant, dans un mouvement conjoint, sur des notes de valeur longue, elles doivent s’ajouter au trille que ce mouvement soit ascendant ou descendant. Le nachschlag peut aussi s’ajouter à un trille, suivi d’un mouvement disjoint.

     

    Sur des notes brèves, il fait mieux dans un mouvement ascendant que descendant

    - Peuvent comporter des nachschlag, malgré le fait que les notes brèves qui succèdent aux points pourraient remplacer ces terminaisons. Les nachschlag n’y sont cependant pas

    indispensables pourvu que les tremblements durent toute la valeur des notes pointées.

    Le « pincé » ou « mordant » est un tremblement commençant et se terminant par la note réelle. Il s’effectue normalement avec le degré inférieur voisin, souvent à distance de demiton et doit être exécuté de manière très rapide.

     

    L «’acciatura» ou pincé étouffé est un pincé simple dont les deux notes sont attaquées en même temps : il ne peut donc être exécuté qu’au clavier. La note inférieure est aussitôt relâchée, la supérieure demeurant seule en place.

     

    C’est une manière peu fréquente de jouer les pincés, qui se trouve assez rarement dans l’oeuvre de J.S. Bach alors que les pincés, parfois combinés avec d’autres ornements, figurent en abondance

     

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH - IX - LE DOPPELSCHLAG  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:32

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    Le « doppelschlag », « doublé » ou « tour de gosier » sert de lien entre cette note et la suivante. Il se faisait parfois entre l’appogiature inférieure et sa note de résolution. J.S. Bach avait une prédilection pour l’exécution rapide de ces ornements.

     

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      |ORNEMENT CHEZ BACH - X - Le coulé (BACH JEAN SEBASTIEN)

    posté le dimanche 28 août 2011 14:33

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    Le « coulé » (Schleifer), se joue sans rigueur, Bach le voulant même souvent anticipant sur le temps de la note ornée.

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH - XI - LE VIBRATO  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:37

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, ORNEMENT CHEZ BACH - XI - LE VIBRATO

    Succédant à l’attaque de la note réelle, le « vibrato » ou trémolo peut être considéré comme la vibration d’une voix sur une note. Il prit des noms différents selon les instruments sur lesquels il était réalisé flattement, tremblement mineur, balancement (Bebung en Allemagne).

    … Très en vogue à la fin du XVI° et au début du XVII° siècle, puis abandonné auprofit du tremblement, cet ornement réapparaît au XVIII° siècle soue le nom de « ribattuta »ou trille de cadence finale, que Bach aimera à employer dans les passages les plus émouvants.

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH - XII - JESUS DER DU MEINE SEELE  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:42

    Les arpèges, enfin, comptent parmi les ornements les plus employés par J.S. Bach, sans doute pour leur puissante force évocatrice

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    ses compositions par des « fioritures » héritées de la tradition polyphoniques, des mélismes…

    Mais plus que d’embellir, il s’agissait d’émouvoir et de convaincre, tel l’orateur antique. Il ne faut jamais oublier que l’ornement chez Bach est avant tout rhétorique, qu’il n’est jamais gratuit mais exprime un message, un affect ou crée un climat. Musicien des paroles sacrées, attaché à la religion évangélique, il se sent investi de la mission d’en transmettre la substance : c’est avant tout le sens des mots qui guidera le choix des formes et des figures.

    Ainsi, dans le superbe choral de la Passion O Mensch, bewein’dein Sünde gross (BWV 622) la virtuosité des fioritures est fonction, non pas d’une « coloratura », mais d’un plus grand sens dramatique.

    De même, dans la cantate BWV 35 Geist und Seele wird verwirret, dernière des cantates sur texte de Lehms, conçue pour voix soliste (contralto), sans choeur, se résout en une sorte de joute virtuose entre la voix et l’instrument obligé. La premire aria, une sorte de sicilienne jubilatoire de style fleuri, la troisième, presque sur un rythme de danse, suggèrent le bonheur de l’âme libérée.

    Ce même rythme dansant se retrouve dans la cantate BWV 82 Ich habe genug , dont la dernière aria évoque la hâte de l’âme à s’unir à son sauveur.

    Ainsi, les descentes chromatiques, dans la limite d’une quarte, qui donnent une touchante mélancolie au début de la cantate BWV 78 Jesu, der du meine Seele (Ecoute vidéo ci-dessous)

    Le procédé est d’ailleurs extrêmement fréquent chez Bach qui associe en général un arpège ascendant à la préposition auf (sur) et aux idées d’ascension ou d’élévation. C’est encore par des motifs tirés de l’arpège de l’accord parfait que Bach exprime les idées de bonheur, jouissance profonde, plénitude….



    Ces ornements reviennent de manière récurrente dans les oeuvres de Bach, mais le compositeur utilisa également bien d’autres manières d’ornementer, d’embellir et d’enrichir

     

     

     

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    ORNEMENT CHEZ BACH - XII -  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:41

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    O MENSCH BEWEIN DEIN SUNDEN GROSS - BWV 622  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:43

     

    O MENSCH

     BEWEIN DEIN

     

    SUNDEN GROSS

     

     

     

     

    ORNEMENT XIII - et lien vers SELIG IS DER MANN BWV 57  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:44

     

    Même intensité dramatique dans la descente chromatique de la Johannes-Passion, illustrant les larmes amères de Pierre et annonçant la solution mélismatique, ou encore dans le choeur de la mise au tombeau qui achève cette oeuvre .

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    Ainsi, dans la cantate Selig ist der Mann (BWV 57), allégorie sur le couronnement quer eprésente la mort pour le fidèle, les fioritures de l’aria du soprano créent un climat d’intense jubilation. Tout au contraire, les agréments et les petites cascades de notes de l’aria du soprano de la Passion selon Saint Jean suggèrent les « fleuves de larmes » dont parle le texte.

     

    SELIG IS DER MANN BWV 57

     

     

     

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    ORNEMENT DE BACH - XIV- page 330 (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:44

     

     

     

    Ornementation symboliste également dans les cantates profanes Herkules auf dem Scheideweg et Tönet, ihr Pauken !Erschallet, Trompeten ! : aria en écho dans la première, vocalises virtuoses de Pallas, protectrice des Muses dans la seconde. Un long mélisme orne l’aria Auf meinen Flügeln, dans laquelle la Vertu promet à Hercule de l’enlever vers les sphères les plus hautes.

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    ORNEMENT DE BACH - XV (suite)  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:44

     

    De précieuses broderies se déploient également dans la tendre aria de Phoebus dans la cantate BWV 201 Der Streit zwischen Phöbus und Pan entendue ici.



    Un des aspects du génie de Bach réside bien dans ce subtil art de l’ornementation qu’il possédait au plus haut point, utilisant toutes les possibilités offertes, souvent largement puisées dans l’écriture polyphonique, héritées des anciennes diminutions. La subtilité, c’est aussi de savoir les mêler, en jouer, pour susciter l’émotion la plus poignante, comme dans l’ariaErbarme dich de la Matthäus Passion, où les « Vorschläge » ont une particulière importance dans le dialogue bouleversant entre le violon et la voix d’alto.

    Appogiatures anormalement longues, trilles, trilles avec Nachschlag, dissonances évoquent magistralement les tourments de Pierre et son désespoir et font de cette aria un des sommets de l’oeuvre du Cantor.

    L'on n' a certes pas manqué de reprocher à Bach l'utilisation de ces procédés, identiques aux formes employées par les compositeurs d'opéra. L'on sait le scandale provoqué par la création de la Passion selon Saint Mathieu. A Leipzig: "Zu theatralisch!" Trop théâtral ! En réalité, il est évident que cette oeuvre n'est pas un opéra, mais un acte de dévotion, tout à la gloire de Dieu. Déjà, pour Luther, il n'y avait aucune différence fondamentale entre musique religieuse (geistliche) et profane (weltliche). La composition musicale s'apparente donc à la quête d'un ordre caché, d'une harmonie secrète, en un mot, divine. Une foule d'ouvrages philosophiques véhiculent ces théories, issues du XVII° siècle, et Bach en est imprégné. Dès

    lors, ces "artifices", ces ornements montrent simplement qu'une multitude de chemins permettent d'accéder à Dieu. Pour Luther, pour Bach, la musique est le seul art qui ne soit pas idolâtre. Elle est naturellement porteuse de figures : Bach ne décrit donc pas, il"figure", réalisant ainsi une inversion de sens entre musique et verbe. Même sans parole, la musique devient éloquente et, par l'utilisation des figures ornementales, Bach s'est élevé au niveau théologique, renvoyant aux Pères de l'Eglise et à la tradition médiévale.

    BIBLIOGRAPHIE

    BASSO Alberto, Jean Sébastien Bach, Paris, 1979.

    CANTAGREL Gilles, Bach et son temps, Paris, 1997.

    KASBERGEN Marinus, VAN HOUTEN Kees, Bach et le nombre, Liège, 1992.

    PIRRO André, L'Esthétique de J.S. Bach, Genève, 1973.

     

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    ICH HABE GENUG - BWV 82  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:45

     

    ICH HABE GENUG

    BWV 82

     

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    GEIST UND SEEL WIRD VERWIRRET - BWV 35  (BACH JEAN SEBASTIEN)posté le dimanche 28 août 2011 14:44

     

     

    GEIST UND SEEL WIRD VERWIRRET

    BWV 35

     

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    BWV 622

     
     
     
    « CONCERTO DE JEAN SEBASTIEN BACHLA PASSION SELON SAINT MATTHIEU de J.S. BACH I »

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