Nous prenons rendez-vous et une hospitalisation est prévue en neurologie pour des examens précis. Des résultats me sont donnés par téléphone. "Il s'agit d'un problème au système nerveux qui date depuis de nombreuses années", le dernier examen réalisé est tout à fait anormal dit une jeune neurologue. En médecine physique on estime urgent de commencer en médecine de la douleur. Des patch sont donnés comme anti douleur pour les douleurs osseuses. Pour la gorge, le traitement contre l'acidité est toujours conseillé...à suivre.
Pas d'autres traitements. Fin juillet une consultation en médecine de la douleur auprès du grand chef. Un autre rendez-vous fin août. La maman écrit pour savoir si les recherches vont se poursuivre... On fait savoir oralement que oui... Car le grand chef de neurologie a décidé qu'il n'y avait rien subitement en neurologie dont elle ne puisse souffrir. Pas de traitement. Depuis juin pourtant l'obligation de lui louer une chaise roulante.
Fin août, à la consultation avec le grand chef de la médecine de la douleur la conclusion est :"que votre médecin traitant me contacte au plus tôt afin que l'on mette quelque chose en place". Le médecin traitant tente de contacter sans y arriver jamais. Un mois et demie plus tard il reçoit un appel téléphonique du grand chef :" oui mademoiselle une telle devrait "lâcher les basketts de sa mère et de sa soeur"... (????)... "Je vais contacter la maman". Ce qu'il n'a jamais fait.
La maman ne reçoit pas d'appel du "grand chef". Mais elle reçoit un courrier du grand chef neurologue lui interdisant de contacter l'hôpital par téléphone mais dorénavant uniquement par courrier (?????). Elle apprend par hasard que des rendez-vous médicaux en médecine de la douleur et une autre consultation dont on ne lui a pas fait part...
La maman contacte une personne afin que tous les examens pratiqués en cet hôpital soit bien transmis et tout le dossier médical. Elle ne peut que constater l'ambigüité des grands chefs et, la remarque déconcerte de l'un d'eux ainsi que les contradictions. Elle constate dans le listing de la mutuelle des prestations qu'il y a une quinzaine de consultations comptées sur le grand chef neurologue que sa fille n'a vu que cinq minutes. Aucun nom n'est cité ni ceux des deux hôpitaux cependant, il est fort de constater que les spécialistes qui disent constater telle ou telle chose sont ensuite réduits à rien par les grands chefs cela se verra de façon flagrante tout au long de ce parcours aux multiples hospitalisations dans ces deux hôpitaux.
Elle recontacte l'oncologue qui a soigné sa fille étant petite (dans l'hôpital où tout les contrôles avaient été réalisé) et celle-ci lui dit :"elle souffre probablement d'une petite polynévrite dû aux chimios qu'elle a eut étant petite" allez donc voir tel neurologue.
La maman contacte le neurologue en question.
Premier appel :"Je vais m'enquérir du dossier médical, rappellez moi dans une semaine"
Deuxième appel :"J'ai le dossier médical mais ne l'ai pas lu, recontactez mois dans une semaine"
Troisième appel :"J'ai été surchargé mais je dois le parcourir encore recontactez moi dans une semaine".
Quatrième appel :"Il fait autant de cm ce dossier, ce n'est pas de mon ressort, j'ai des cas autrement difficiles et graves dont je dois m'occuper".... (?????? ) ...
La maman recontacte l'oncologue qui l'envoye chez un autre neurologue. Cette neurologue promet de faire tout pour sortir la jeune fille de ce problème.
Ma fille ne sait plus écrire, doit utiliser un clavier digital, elle est épuisée, souffre de grandes douleurs, des fois elle sait marcher et parfois elle ne sait plus marcher. Elle passe son temps à faire des montage de photo, des photos d'elle et autres et utilise la souris et le portable. Dès qu'elle sait marcher, elle demande à sortir et l'on fait plein de photos : ici elle est allongée épuisée, ces photos sont d'elles et elle m'a permis de les mettre sur cet espace.