• NOEL CHEZ L'ENFANT FREDERIC CHOPIN

     

    NOEL CHEZ L'ENFANT FREDERIC CHOPIN

    Frédéric Chopin : cette photo montre la sensibilité extraordinaire de ce compositeur tant aimé des pianistes alors qu'il fut si mal aimé durant sa vie. Son oeuvre demeure comme son âme immortellement inaltérable.

    NOEL CHEZ L'ENFANT FREDERIC CHOPIN

     

    Le 24 décembre toute la famille Chopin réunie regardait par la fenêtre guettant la première étoile, selon la tradition pour commencer officiellement les réjouissances de la naissance du Sauveur et à festoyer.

    Frédéric fut le premier à la déceler, et déjà à l'intérieur, une douzaine de bougies brûlaient et des guirlandes en papier décoraient la pièce. De grandes hosties colorées étaient suspendues au plafond et Justynia en décrocha une en disant : "Que l'an qui vient nous voit toujours réunit comme aujourd'hui !"  Puis elle donna des fragments de l'hostie à tout le monde y compris à la servante qui était dans la cuisine.

    Sous la nappe pleine de bosses se trouvaient les cadeaux. Les enfants s'exclamaient impatients de les ouvrir !

     Nicolas et son épouse avait soigneusement choisi les cadeaux pour chaque enfant : une écritoire pour Ludwika, des écheveaux de soie floche pour Emilia, un diapason et un gros cahier pour Frédéric ! 

    Les enfants eux-mêmes avaient préparé une surprise pour leurs parents et dissimulée sous la nappe, Nicolas découvrit pour lui un vieux livre de français et Judwika un châle bariolé !

    Les embrassades suivirent et tout à coup un pas lourd puis des coups violents retentirent dans la porte ! Les enfants se mirent à crier : Kriss Kling ! Kriss Kling ! tandis que Monsieur Zywny fit son apparition !

    Il avait mis une fausse barbe blanche qui le rendait méconnaissable et il était chargé d'une multitude de petits paquets qu'il distribua à tous ! Frédéric était très étonné : comment un illustre professeur peut-il donc se déguiser ?

    Nicolas, son père, pensa qu'il avait un bien étrange enfant car Frédéric, au nom de la musique était choqué qu'un illustre professeur put se déguiser de la sorte !

     

    La précocité de Frédéric était extraordinaire car il ne se bornait pas à lire les partitions difficiles mais il inventait des airs tristes et élégants et il émettait sur les gens des jugements bien au-dessus de son âge et lorsqu'il écrivait c'était avec l'orthographe et le style d'un adulte. Pour le 6 décembre, la fête de son père, il avait écrit un compliment, sans l'aide de personne, dont les mots restait gravé dans le coeur de son père Nicolas Chopin.

     

    Delacroix lui demanda ce qui établissait la logique en musique, il répond : « la fugue est comme la logique pure en musique. [...] Chacune des parties a sa marche qui, tout en s’accordant avec les autres, forme un chant et le suit parfaitement ; c’est là le contrepoint. » Et on sait le soin qu’il mettait à parfaire et à retravailler ses compositions.

     

    Mozart était, avec Bach, le seul maître dont Chopin se réclamait. Lors de ses obsèques, selon son vœu, le Requiem de Mozart, qu’il appréciait particulièrement, fut interprété intégralement par l’orchestre du conservatoire de Paris.

     

     

     

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