La photo ci-dessus est de Zyance, mars 2007, Porte de Papageno (détail), Théâtre sur la Vienne, Autriche
Dans le livret, on retrouve deux grandes œuvres, ou courants de pensée, qui ont inspirés Schikaneder pour sa rédaction.
La première est le Dschinnistan recueil de contes par Christian Martin Wieland et Johann August Liebeskind.
Ce conte a particulièrement inspiré le librettiste à travers différentes histoires : Lulu ou la Flûte enchantée et Les Garçons judicieux. La seconde sont les références égyptiennes : Thamos, roi d'Egypte, drame de Tobias Philipp von Gehler.
Cet opéra est composé de deux actes.
Les personnages sont : Tamino, prince d'Egypte ; Pamina fille de la Reine de la nuit et ses trois suivantes, Sarastro présenté comme le méchant mais qui symbolisera la lumière ; Trois génies, trois garçons ; Monostatos, un noir, gardien de forteresse (Osmin dans l'ENLEVEMENT AU SERAIL) ; l'Orateur.
Ce n'est pas seulement un conte mais une fable inspiré de l'Egypte ancienne dont les symboles, utilisés par la franc-maçonnerie.
Un grand maître de la franc-maçonnerie à Vienne était Ignaz von Born, maître de la loge la Bienfaisance et homme que Mozart admirait.
Mozart est initié aux rites anciens de l'antiquité. Il plante le décor de l'opéra dans des temps indéterminés de l'Egypte ancienne.
Sarastro est en fait un personnage inspiré du prophète Zoroastre, personnage religieux important qui aurait vécu entre l'an -1000 et l'an -400 selon la mythologie perse.