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    Le Temple d’Adinath à Ranakpur et plus d'image et d'explications ici . 

     

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    Ce temple, dont vous pouvez casser un fragment et voir l’ébréchure se réparer seule instantanément, ne fait que symboliser celui de notre corps, dont Jésus a parlé, le temple non construit de main d’homme, éternel dans les cieux, celui que nous avons à extérioriser ici, sur la terre.

     

    1.7. La multiplication des pains. - La parole créatrice - Le Christ dans l’homme


    À notre retour, nous trouvâmes une quantité d’étrangers rassemblés à Asmah. Ils venaient des environs. Un certain nombre de Maîtres se groupaient en vue d’un pèlerinage à un village éloigné de près de quatre cents kilomètres.

     

    Cela nous étonna, car nous avions excursionné dans cette direction et constaté qu’à cent vingt kilomètres la piste s’enfonçait dans un désert sablonneux. Ce désert était d’ailleurs plutôt un haut plateau couvert de dunes mouvantes sous l’action des vents, et où la végétation était fort maigre. Au-delà, la piste escaladait une petite chaîne de montagnes formant un contrefort des Himalayas.

     

    Le soir, nous fûmes invités à nous joindre au pèlerinage. On devait partir le lundi suivant. On nous prévint qu’il était inutile d’emporter nos bagages les plus lourds parce que nous reviendrions à Asmah avant de franchir la chaîne principale des Himalayas. Jast et Neprow avaient naturellement tout préparé, et le lundi matin, de très bonne heure, nous nous joignîmes aux trois cents partants.

     

     

    La plupart souffraient d’infirmités dont ils espéraient guérir. Tout alla bien jusqu’au samedi. Mais alors éclata le plus effroyable orage dont il nous eût été donné d’être témoins. Pendant trois jours et trois nuits il tomba des trombes d’eau qui étaient, paraît-il, annonciatrices de l’été.

     

    Nous étions campés dans un endroit très confortable, et l’orage ne nous gêna en rien. Nous avions surtout peur pour le ravitaillement, sachant qu’un retard prolongé serait très ennuyeux pour tous les
    intéressés. En effet, ceux-ci n’avaient apporté de vivres que le strict nécessaire pour le voyage, sans tenir compte des retards possibles.

     

    Le retard nous paraissait doublement grave, car nous n’apercevions pas d’autre solution que de retourner à Asmah pour recompléter nos provisions. Or, cela impliquait près de deux cents kilomètres à parcourir, dont la majeure partie à travers le désert de sable déjà décrit.

     


    Le jeudi matin, un soleil radieux se leva par temps clair, et nous songeâmes à nous remettre en route. Mais on nous informa qu’il était préférable d’attendre le séchage de la piste et la baisse des rivières. Le voyage serait plus aisé.
    L’un de nous fit part de notre crainte unanime de voir nos provisions s’épuiser. Émile, qui avait la responsabilité du ravitaillement, vint nous dire : Inutile d’avoir peur. Dieu ne prend-il pas soin de ses créatures, grandes ou petites, et ne
    sommes-nous pas ses créatures ? Regardez ces quelques grains de blé, de semence de blé. Je les plante. Cet acte affirme que j’ai besoin de blé, j’ai formé du blé dans mon esprit. J’ai accompli la loi, et le blé poussera en son temps.

     


    Le processus de la Nature pour la levée du blé est long et ardu. Est-il indispensable pour nous de subir l’attente pénible de cette lente croissance ?
    Pourquoi ne pas faire appel à une loi supérieure plus parfaite pour faire pousser le blé ? Il suffit de se recueillir, de voir le blé en idéal, et voici des grains de blé prêts à être moulus. Si vous en doutez, ramassez-les, faites-en de la farine, et cuisez le pain. En effet, il y avait devant nous du blé mûr et battu dont nous prîmes les grains pour les moudre et en faire du pain. Émile continua : Vous avez vu et cru. Mais pourquoi ne pas faire appel à une loi encore plus parfaite et produire un objet encore plus parfait, c’est-à-dire exactement celui qu’il nous faut : du pain ? Vous allez voir que cette loi plus parfaite - plus subtile, diriez-vous - me permet de produire exactement ce dont j’ai besoin : du pain.

     


    Tandis que nous étions là, sous le charme, une grande miche apparut dans les mains d’Émile, puis d’autres qu’il plaça sur la table jusqu’à ce qu’il y en eût quarante. Émile observait : Vous, voyez qu’il y en a assez pour tous. S’il n’y en avait pas assez, il en viendrait d’autres jusqu’à ce qu’il en ait en excédent.

     


    Nous mangeâmes tous de ce pain et le trouvâmes très bon. Émile continua : Quand Jésus demanda à Philippe en Galilée : « Où achèterons-nous du pain ? » c’était pour l’éprouver. Jésus savait bien qu’il était inutile d’acheter le pain dont la foule avait besoin, ou de se le procurer sur les marchés commerciaux alors existants. Il saisit l’occasion de montrer à ses disciples la puissance du pain levé ou accru grâce à l’Esprit. Que de fois les hommes ont le même concept matériel que Philippe ! Il calculait comme le font consciemment les hommes d’aujourd’hui : J’ai tant de pain, tant de provisions, ou tant d’argent visible.

     


    Jésus avait reconnu qu’en vivant dans la conscience du Christ, on ne connaît pas de limitations. Il tourna ses regards vers Dieu, source et créateur de tout, et le remercia de laisser toujours à portée de la main des hommes le pouvoir et la substance nécessaires pour satisfaire tous leurs besoins. Il rompit donc le pain et le fit distribuer par ses disciples. Et quand tout le monde fut rassasié, il y en avait encore douze paniers de reste. Jésus ne comptait jamais sur le surplus du voisin pour se nourrir ou nourrir les autres. Il enseigna que nos provisions sont à portée de la main dans la Substance Universelle où il y a provision de tout. Il nous suffit d’extérioriser cette substance pour créer tout. C’est également ainsi qu’Elisée multiplia l’huile de la veuve. Il ne fit pas appel au possesseur d’un excédent d’huile, sans quoi ses ressources auraient été limitées. Il prit contact avec l’Universel, et il n’y eut d’autre limite à l’abondance que la capacité des récipients. L’huile aurait coulé jusqu’à nos jours s’il y avait eu des vases pour la contenir.

     


    Émile continua : Il n’y a là aucun phénomène hypnotique. Aucun de vous n’a le sentiment d’être hypnotisé. Mais il y a autohypnotisme au premier chef dans votre croyance que chacun ne peut ni accomplir le parfait travail de Dieu, ni créer l’ambiance et les objets désirés. Le besoin n’est-il pas le désir de créer ?

     

    Au lieu de vous épanouir et de créer conformément à la volonté de Dieu, vous vous recroquevillez dans vos coquilles et vous dites : « Je ne peux pas. » Par autosuggestion, vous finissez par croire que vous êtes une entité séparée de Dieu. Vous déviez de votre voie parfaite, vous manquez le but de votre création.

     

    Vous ne laissez pas Dieu s’exprimer par vous comme il le désire. Jésus le grand Maître n’a-t-il pas dit : « Les oeuvres que je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez même de plus grandes » ?

     

    L’homme, dans son véritable domaine, est Fils de Dieu. La vraie mission de Jésus sur terre ne fut-elle pas de montrer que dans ce domaine l’homme peut créer aussi parfaitement et harmonieusement que Dieu ?

     

    Quand Jésus ordonna à l’aveugle de se laver les yeux dans l’étang de Siloé, n’était-ce pas pour ouvrir les yeux de la foule et montrer qu’il était envoyé par le Père pour créer exactement comme le Père ? Jésus voulait que chacun de nous en fît autant par la connaissance du Christ en soi-même et chez autrui.

     


    Je peux faire un pas de plus. La miche que j’ai reçue et tenue dans mes mains se consume comme brûlée par le feu. Qu’est-il arrivé ? J’ai fait mauvais usage de loi parfaite qui a matérialisé mon concept. J’ai brûlé ce que j’ai fait naître. Ce faisant, j’ai mésusé de cette loi parfaite, aussi précise que celles qui régissent la musique. Si je persistais à en mésuser, non seulement cette loi brûlerait mes créations, mais elle me consumerait moi-même, le créateur. Le pain est-il réellement détruit ? Admettons que sa forme soit simplement changée, car au lieu de la miche il ne reste qu’un peu de cendre. La miche n’est-elle pas retournée à l’Universel d’où elle est issue ? N’est-elle pas maintenant, sous forme non manifeste, dans l’attente d’une nouvelle manifestation ? N’est-ce pas le cas de toutes les formes disparaissent de notre champ visuel par le feu, décrépitude, ou autrement ? Ne retournent-elles pas à Dieu, la Substance Universelle d’où elles sont issues Cela n’illustre-t-il pas la phrase : « Ce qui descend des cieux doit remonter aux cieux » ?

     


    Tout récemment, vous avez vu se former de la glace sans cause apparente. Toutefois, il y avait une cause, la même qui crée le pain.

     

    Je peux me servir de la loi tant que j’emploie le pain ou la glace au profit de l’humanité, ou bien tant que je travaille avec l’amour de la loi, en accord avec elle, ou bien encore que je manifeste mon expression selon le désir de Dieu. Il est bon de faire du pain, de la glace, ou un objet désiré.

     

    Chacun devrait se hâter vers le lieu où l’on peut faire toutes ces choses. Ne voyez-vous pas qu’il faut vous servir de la loi la plus haute, la loi absolue de Dieu ? Vous produirez ce dont vous avez besoin et ce que vous avez conçu en pensée comme votre plus haut idéal ! Vous plairez davantage à Dieu en vous manifestant plus complètement, à condition de savoir comme Jésus que vous êtes des fils parfaits de Dieu.

     


    N’y voyez-vous pas la libération de l’esclavage commercial et de toutes les autres formes de servitude ? J’ai la vision de l’esclavage commercial devenant, d’ici peu d’années, la pire des servitudes. S’il progresse à son allure actuelle, il dominera l’homme corps et âme. Il est ensuite inévitable qu’il se consume lui-même avec tous les intéressés.

     

    À ses débuts, l’esprit commercial se trouvait très certainement sur un plan spirituel fort élevé. Mais on permit au matérialisme de s’infiltrer jusqu’au point où le pouvoir qui servit à créer le commerce devint le pouvoir qui le détruira. D’ailleurs, tout pouvoir créateur dont on mésuse devient destructeur.

     

    Mais, vues sous un autre angle, la pression commerciale et ses frontières étouffantes ne nous font-elles pas sentir qu’il faut en triompher ? Pour y parvenir, ne suffit-il pas de constater que notre rôle est de faire les oeuvres parfaites du Père, d’élever notre conscience à celle de Christ ? N’est-ce pas cela que Jésus nous enseigna sur terre ? Sa vie entière n’en donne-t-elle pas l’exemple ?

     


    Chers frères, pourquoi ne voyez-vous pas qu’au commencement était la Parole, que la Parole était avec Dieu, et que la Parole était Dieu ?

     

    À cette époque, tous les êtres formés plus tard existaient sous forme non manifestée dans la Substance Universelle. Certains disent qu’ils étaient dans le chaos. Dans son sens primitif, ce mot veut dire réalité, car l’Esprit est la réalité. On l’interprète de travers en lui attribuant le sens de turbulence, de guerre des éléments, au lieu du profond sens spirituel de réalité, une réalité qui attend la prononciation de la parole précise et créatrice permettant aux créatures de jaillir sous forme manifestée.


    Quand Dieu voulut créer le monde en partant de la Substance Universelle, il resta paisible et contemplatif. En d’autres termes, il eut la vision d’un monde idéal. Il maintint la Substance essentielle du monde dans sa pensée pendant le temps voulu pour en abaisser les vibrations, puis il prononça la parole, et le monde prit forme. Dieu avait fait un monde mental dans lequel la Substance initiale pouvait
    couler, et le monde fut créé selon la forme, le moule parfait, le modèle que Dieu avait médité.


    Mais Dieu aurait pu garder la pensée du monde jusqu’au Jugement dernier. Il aurait pu souhaiter indéfiniment que le monde prit forme et devînt visible. S’il n’avait pas lancé la parole dans l’éther informe, rien n’aurait été créé ou exprimé sous forme visible.

     

    Pour amener des résultats visibles ou extérioriser des formes ordonnées, il est nécessaire, même pour un Créateur infini et omnipotent, de
    prononcer résolument la parole précise : « Que la lumière soit. » Il faut donc que nous franchissions nettement ce pas. Dieu maintient dans sa Pensée le monde idéal et parfait dans ses moindres détails. Il faut que ce monde s’extériorise sous forme de ciel, demeure parfaite où tous ses enfants, créatures et créations, peuvent habiter paisiblement et harmonieusement. Tel est le monde parfait que Dieu a vu au commencement et dont il hâte la venue par sa pensée, maintenant comme toujours. La survenance de sa manifestation effective ne dépend que de notre acceptation.
    Réunissons-nous à l’endroit unique, sachons que nous sommes tous unis, ne formant qu’un seul homme. Nous sommes tous membres du corps de Dieu, tout comme un de nos membres est une partie de notre corps entier. Sachons cela et nous demeurerons dans le Royaume de Dieu, membres du royaume qui est le ciel, ici, maintenant sur la terre. 

    Pour rendre le ciel manifeste, sachez qu’il ne contient rien de matériel. Tout y est spirituel. Le ciel est un état de conscience parfait, un monde parfait sur terre, ici et maintenant. Il nous suffit de l’accepter. Il est là, autour de moi, attendant que j’ouvre mon oeil intérieur grâce auquel mon corps deviendra lumière. Cette lumière n’est ni celle du soleil ni celle de la lune mais celle du Père, et le Père est là, au plus profond de mon être. Rien n’est matériel, tout est spirituel. Pour réaliser ce monde merveilleux donné par Dieu qui est là, ici et maintenant, il faut le connaître en pensée.

     


    C’est ainsi que Dieu a tout créé. Il commença par rester paisible et contemplatif, puis vit la lumière et dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Toujours de la même manière il dit : « Qu’il y ait un firmament. » Et il en fut comme il avait dit. Et ainsi de suite il maintint fermement chaque forme ou idéal dans sa pensée, prononça la parole, et l’idéal fut manifesté.

     


    Il en est de même pour l’homme. Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance, et donnons-lui le pouvoir de dominer tout. » Dieu, le Bien total, créa toutes choses bonnes, et en dernier lieu l’homme, la plus grande de toutes, avec pouvoir sur les autres créatures. Alors, l’homme ne voyait que le bien, et tout alla bien jusqu’à ce qu’il se séparât de Dieu et aperçût une dualité : Puis
    l’homme créa la dualité par sa pensée, d’une part le bien et d’autre part, le contraire du bien. Car s’il y a dualité, il faut qu’il y ait deux antonymes, le bien et le mal. Le mal résulte donc de la capacité parfaite de l’homme de créer ce qu’il voit en pensée. S’il n’avait pas vu le mal, le mal n’aurait pas eu de pouvoir, n’aurait pas été exprimé. Seul, le bien serait exprimé, et nous serions aussi parfaits que Dieu nous voit aujourd’hui. Le ciel aurait toujours été sur terre comme Dieu le voit et comme il faut que nous le voyions tous pour le manifester. Jésus avait parfaitement le droit de dire qu’il venait du ciel, car nous venons tous du ciel, la grande Substance Universelle de la Pensée.

     

    page 40 à 47 de La vie des maîtres de Baird Spalding.

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    Note : Aucune. Approfondir ce qu'exprime Baird Spalding au fur et à mesure de ses pages permet certainement de méditer sur toutes ces choses essentielle dont la Bonté et les Êtres de lumière. Il est à remarquer que Baird Spalding fait ici une prémonition exacte quant au matérialisme excessif créant toutes sortes de dissentions. De ce fait, le terme de "prisonnier de la matrice" convient bien lorsque l'esprit est devenu prisonnier de la matière alors qu'il peut se tenir hors de la matière tout en respectant des lois inhérentes à la matière.

    Demeurer le plus proche du Père aimant et bon est certainement la meilleure formule qui soit pour être éclairé des décisions à prendre. Et nous chutons lorsque nous n'écoutons plus ce qui est souhaitable. Encore que le Christ dit :"La chair est faible".  "Quelques instants avant son arrestation, Jésus et onze de ses disciples se trouvent dans le jardin de Getsémané. Connaissant la gravité des événements qui se préparent, Jésus les encourage à prier afin de ne pas tomber en tentation. Mais dans les faits, alors qu'il est déjà tard, les disciples finissent par s'endormir et par voie de conséquence, abandonneront leur maître, faute d'être préparés à une telle situation.

    Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.(Marc 14:38)"

    Jésus apporte une solution au manquement, au péché et à la faiblesse naturelle des hommes : celle de la prière, relation ouverte rapprochant Dieu et les hommes, et élevant ceux-ci vers plus de spiritualité.

    Plus tard, l’apôtre Paul est parfaitement conscient de ce combat permanent entre la chair et l’esprit :

    "Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? (Romains 7:21-24)

    Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; (Galates 5:16).

    Les oeuvres de chair,  ce sont les excès et les discordances. L'on dit aussi que "Les oeuvres du Seigneur sont impénétrables". Sur cette terre, nous sommes tous éprouvés par les désordres y règnant ainsi que dupés par de nombreux mensonges. Jésus Christ recommande la prudence à ses brebis. Il exprime que les démons existent et on les retrouve ceux là dans différentes cultures. Il existe au point de semer le désordre. Plus les hommes s'enfoncent dans le matérialisme et la dépendance, plus les hommes sont faibles, plus l'emprise de forces négatives se fait ressentir. Il est donc d'une nécessité criante de "boire à la Source" comme le Christ le dit. S'abreuver de Lumière et de Bonté de l'Amour Divin incorruptible. Et donc, de s'attarder sur les Beautés prodiguées et les Oeuvres divines en cours et laissées en ce monde très tourmenté.

    Si ce livre de Baird Spalding est édifiant à divers égards, j'espère pouvoir approfondir sur cet espace Les Cents mille Chants de Milarépa car ce que Dieu a laissé, les hommes l'ont dispersé tel un puzzle. Si nous avons certains acquis et réponses à certaines questions, il existe des pratiques permettant de surmonter ce qui paraît insurmontable. La principale est le ressourcement au sein même des Beautés de la Création apportant à notre âme ses bénédictions. Il existe d'autres pratiques parfois fort secrètes ou mises au secret afin de ne pas édifier son prochain de façon volontaire par ceux qui souhaitent détenir tous les pouvoirs temporels et spirituels. Celui qui souhaite empreinté la Voie Etroite, trouvera son Sentier vers lequel il sera guidé. Mais tout n'est pas donné d'une seule fois, il échoie à chacun de réaliser son travail et, il est à remarquer que Jésus Christ aurait dit (d'autorité) "Ce n'est pas toi qui me choisit, c'est moi qui te choisit". Et chacun recevra selon son mérite. Plus la terre est bonne, et toutes les dispositions, plus abondantes seront les récoltes. Mais si nous nous replions derrière une muraille, enfermé dans l'intellectualisme et que nous ne permettons pas l'ouverture, nous restons prisonniers.

    Et là aussi Jésus disait :"Soyez comme les oiseaux du ciel..." ou encore "comme des enfants". La foi est un don. Certains ont une foi naturelle issue de leur propre nature ou reçue par un acte extérieur  tout comme Baird Spalding qui entra en contact avec des maîtres. C'est ainsi, que l'on ne sait se soumettre à aucune religion mais seulement à Dieu lui même,  au Père si la Lumière dispensée atteint l'âme, impossible de comprendre des rituels qui ne viennent que des humains et donc non divins.

    Ainsi, la présentation du Christ crucifié sur une croix, peut faire couler bien des larmes s'il est présenté en tant que Dieu à un enfant. Car le Christ ne peut dans ce cas apparaître comme Dieu, comme le Père. C'est que selon des écrits :"Dieu envoya son Fils..." pour "réouvrir les Cieux..." et celui ci vécut sa vie d'humain en souffrant sa crucifixion deux fois puisqu'il savait ce qu'il adviendrait. S'il fêta les noces de Canas, multipliant ce bon vin  sur la demande de sa mère car "le bon vin manquât", il aimait la joie de vivre et le bonheur. Mais il lui a fallu boire la coupe et ce jusqu'à la lie. Sa Victoire et son message essentiel est la Résurrection. Et ceci peut apparaître comme étant impossible. Et pourtant, il est des êtres, encore aujourd'hui, qui ont cette faculté d'apparaître dans un corps de chair et de vous tenir compagnie. Comme ces maîtres dont parlent Baird Spalding dont il dit qu'ils étaient capables de vivres plusieurs siècles sur cette planète. En réalité, ils ne meurent pas et réapparaissent vivant. Cela défient les lois de la science. Une science divine bien au delà des concepts humains.

    Si ces choses se passent encore aujourd'hui alors serait il possible que des pains se multiplient ? ... Tous les miracles sont t'ils possibles pour chacun ?

    Non. Il y a une raison à cela. Pourtant il est dit :"Rien n'est impossible à Dieu".

    Laissons là ce sujet, afin de poursuivre cette lecture.

    ©Colinearcenciel

     

     

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    Page 47 à 53

    Depuis que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, il a reçu le pouvoir de créer exactement comme Dieu ; et Dieu s’attend à ce que l’homme use de son pouvoir aussi librement que lui, et exactement de la même manière.

    Il faut d’abord percevoir le besoin, puis concevoir le bien, l’idéal destiné à remplir le moule maintenu dans la conscience, puis le remplir de la Substance Universelle de Pensée.

    Il faut enfin prononcer la parole, dire que le moule est plein, et il en est ainsi, et c’est bien.


    Lors de la crucifixion, Jésus donna sa chair, son extérieur, son corps visible, pour démontrer l’existence réelle d’un corps spirituel plus profond.

    C’est ce corps-là qu’il manifesta au sortir de sa tombe. C’est le même dont il parle en disant : « Détruisez ce temple, et je le rebâtirai en trois jours. » Il a voulu nous montrer que nous possédons le même corps spirituel que lui et que nous pouvons faire les mêmes oeuvres que lui. : Indubitablement Jésus aurait pu échapper à la croix s’il l’avait voulu.

     

    Il avait vu qu’un grand changement se produisait dans son corps. Les gens de son entourage étaient incapables de voir ce changement et de bénéficier eux-mêmes de cet exemple. Ils continuaient à considérer le corps comme uniquement matériel.

     

    Ils seraient restés incapables de voir la différence entre le matériel et le spirituel si Jésus avait manifesté son corps spirituel sans le faire précéder d’un grand changement dans son corps matériel. C’est pour provoquer ce changement qu’il accepta le chemin de la croix.


    Tel est le Christ dans l’homme que le grand maître Jésus, universellement aimé et respecté, est venu manifester. N’a-t-il pas consacré sa vie terrestre à nous montrer le parfait chemin vers Dieu ?

    Il est impossible de ne pas aimer ce chemin idéal une fois qu’on l’a vu, soit dans la plantation des graines, soit dans les millions d’actes nécessaires à l’entretien de la vie. Toutes ces leçons nous conduisent à notre plein développement. Nous y parviendrons un jour en voyant que nous sommes vraiment des fils de Dieu et non des esclaves. Étant Fils, nous avons accès à tout ce que possède le Père, nous possédons tout et nous pouvons nous en servir aussi librement que le Père.

     


    J’admets qu’au début cela exige une foi immense. Il faut la faire grandir petit à petit et la pratiquer fidèlement comme la musique ou les mathématiques jusqu’à ce que l’on arrive au stade de la connaissance. Alors on est libre, grandiosement, magnifiquement libre.

     

    Il n’est pas de meilleur exemple de ce genre de vie que celle de Jésus. Ne pouvez-vous pas reconnaître le pouvoir inclus dans son nom, Jésus, le Christ rendu manifeste, Dieu se manifestant dans la chair de l’homme ?

     

    Jésus en était arrivé au point où il se fiait entièrement à sa profonde intelligence de Dieu, et c’est ainsi qu’il accomplissait ses oeuvres puissantes.

     

    Il ne comptait ni sur le pouvoir de sa propre volonté ni sur la forte concentration de ses pensées, mais bien sur la volonté de Dieu : « Que ta volonté soit faite, ô mon Dieu, et non la mienne. » Jésus voulait toujours faire la volonté de Dieu, faire ce que Dieu voulait qu’il fît.

     


    On dit souvent que Jésus se retirait sur une haute montagne. Je ne sais s’il y montait physiquement ou non, mais je sais qu’il nous faut tous monter dans les hauteurs, dans les plus grandes hauteurs de la conscience, pour recevoir l’illumination.

     

    Ces hauteurs sont au sommet de la tête, et si les facultés n’y sont pas développées, il faut les développer par des pensées spirituelles. Ensuite, il faut laisser l’amour se répandre à partir du coeur, centre de l’amour, pour équilibrer la pensée.

     

    Cela fait, le Christ se révèle.

     

    Le fils de l’homme perçoit qu’il est Fils de Dieu, le Fils Unique en lequel le Père trouve son plaisir. Enfin, il faut vivre cela pour tous, avec un amour continuel.


    Arrêtez-vous un instant et réfléchissez profondément. Imaginez les innombrables grains de sable des plages, les innombrables gouttes d’eau des océans, les innombrables formes de vie qui pullulent dans les eaux, les innombrables particules rocheuses de l’écorce terrestre, le nombre immense d’arbres, de plantes, de fleurs, et d’arbrisseaux qui poussent sur le sol, les innombrables formes de vie animale sur la terre. Tout cela est l’extérieur de l’idéal maintenu dans la grande Pensée Universelle de Dieu.

     


    Songez maintenant aux innombrables âmes nées sur terre. Chacune d’elles est l’expression d’une image idéale de Dieu tel qu’il se voit lui-même. Chacune a reçu le même pouvoir que Dieu pour dominer sur tout. Ne croyez-vous pas que Dieu désire voir l’homme développer ses qualités divines et accomplir les oeuvres de Dieu grâce à l’héritage du Père, grande Pensée Universelle qui est en tout et au-dessus de tout ?

     

    Comprenez que chacun de nous est une expression (hors de l’invisible, de l’Esprit) dans un moule visible, dans une forme par laquelle Dieu aime à s’exprimer. Quand nous savons cela et l’acceptons, nous pouvons vraiment dire comme Jésus : « Regardez, voici un Christ. » C’est ainsi qu’il atteignit la maîtrise sur le monde charnel. Il a reconnu, proclamé, et accepté sa divinité, puis vécu la vie sainte comme il faut que nous la vivions.

     

    1.8. La marche sur les eaux

     


    Après huit jours d’arrêt, nous levâmes le camp un lundi matin et continuâmes notre chemin. L’après-midi du troisième jour, nous arrivâmes au bord d’une grande rivière, large de six ou sept cents mètres, et coulant à pleins bords à une vitesse d’au moins cinq mètres par seconde. On nous informa qu’en temps ordinaire on pouvait facilement passer à gué. Nous décidâmes alors de camper jusqu’au lendemain pour observer la crue ou la décrue des eaux.


    Nous apprîmes que l’on pouvait traverser la rivière sur un pont situé en amont, mais que cela impliquait un détour de quatre jours par des chemins très pénibles. Nous pensâmes que si l’eau baissait, il serait plus simple d’attendre quelques jours sur place. La démonstration avait été faite qu’il n’y avait pas à nous inquiéter du ravitaillement.

     

    En effet, depuis le jour où nos provisions furent épuisées jusqu’au retour à notre quartier général d’Asmah, c’est-à-dire pendant soixante-quatre jours, toute la compagnie, comprenant plus de trois cents pèlerins, fut abondamment nourrie avec des vivres provenant « de l’invisible ».

     


    Jusqu’alors, aucun de nous n’avait compris le vrai sens des événements auxquels nous avions assisté. Nous étions incapables de voir que tout s’accomplissait en vertu d’une loi précise dont chacun peut se servir.

     


    Le lendemain matin, au petit déjeuner, il y avait cinq étrangers dans le camp. On nous les présenta comme faisant partie d’un groupe campé de l’autre côté de la rivière et revenant du village où nous nous rendions. Nous ne prêtâmes guère attention à ce détail, supposant naturellement qu’ils avaient trouvé un bateau pour
    traverser. L’un de nous dit alors : Si ces gens-là ont un bateau, pourquoi ne nous en servirions-nous pas pour traverser ? Nous entrevoyions déjà une issue à nos difficultés, mais on nous informa qu’il n’y avait pas de bateau parce que le passage n’était pas assez fréquenté pour en justifier l’entretien.


    Après le casse-croûte, nous nous rassemblâmes tous sur la berge de la rivière. Nous remarquâmes qu’Émile, Jast, Neprow, et quatre personnes de notre bord causaient avec les cinq étrangers. Jast vint vers nous, disant qu’ils aimeraient tous traverser la rivière avec les cinq étrangers pour passer un moment dans l’autre camp. On avait le temps, car on avait décidé d’attendre jusqu’au lendemain pour observer les signes de décrue.

     

    Bien entendu, notre curiosité s’éveilla Nous estimions quelque peu téméraire de vouloir franchir à la nage un courant aussi rapide, juste pour dire bonjour à un voisin. Nous n’imaginions pas que la traversée pût s’accomplir autrement.


    Quand Jast eut rejoint le groupe, les douze hommes tout habillés se dirigèrent vers la berge, et avec le calme le plus parfait mirent le pied sur l’eau, je ne dis pas dans l’eau. Je n’oublierai jamais mes impressions en voyant ces douze hommes passer l’un après l’autre de la terre ferme sur l’eau courante. Je retins ma respiration, m’attendant naturellement à les voir s’engloutir et disparaître. Je pus me rendre compte plus tard que tous mes camarades avaient pensé comme moi.

    Mais sur le moment, chacun de nous resta suffoqué jusqu’à ce que les douze eussent passé la moitié de la rivière, tellement nous étions surpris de les voir marcher tranquillement à la surface, sans la moindre gêne,
    et sans que l’eau montât au-dessus de la semelle de leurs sandales.

     

    Quand ils passèrent de la rivière sur la berge opposée, j’eus l’impression qu’on m’enlevait des épaules un poids de plusieurs tonnes. Je crois qu’il en fut de même pour tous mes camarades, à en juger par leur sourire de
    soulagement au moment où le dernier des douze eut achevé la traversée. Ce fut certainement pour nous une expérience sans précédent.


    Les sept qui appartenaient à notre camp revinrent déjeuner. Bien que notre surexcitation fût moins grande lors de cette seconde traversée, chacun de nous poussa un soupir de soulagement quand ils furent tous remontés sur notre
    berge. Aucun de nous n’avait quitté le bord de la rivière ce matin-là. Nous ne fîmes pas beaucoup de commentaires sur l’événement, étant absorbés dans nos propres pensées.
    L’après-midi, on constata qu’il nous faudrait faire le grand détour par le pont pour traverser la rivière. Nous nous levâmes de bonne heure le lendemain matin, prêts à
    faire le détour.

     

    Avant notre départ, cinquante-deux hommes de notre camp marchèrent tranquillement vers la rivière et la traversèrent comme les douze de la veille. On nous dit que nous pouvions traverser avec eux, mais aucun de nous n’eut
    assez de foi pour essayer. Jast et Neprow insistèrent pour faire le détour avec nous. Nous tentâmes de les en dissuader, disant que nous pouvions très bien suivre la colonne et leur éviter ce trajet fastidieux. Ils ne cédèrent pas et nous accompagnèrent, disant que cela ne présentait aucun inconvénient pour eux.


    Pendant les quatre jours que nous prîmes pour rejoindre ceux qui avaient traversé en marchant sur l’eau, nous n’eûmes pas d’autre sujet de conversation ni de réflexion que les événements remarquables dont nous avions été témoins pendant notre court séjour avec ces gens merveilleux.

    Au second jour, nous montions péniblement une pente raide en plein soleil, quand notre chef de détachement, qui n’avait pas dit grand-chose depuis quarante-huit heures, s’écria soudain : Mes garçons, pourquoi l’homme est-il obligé de ramper et de se traîner sur la terre ?


    Nous répondîmes en choeur qu’il avait exactement exprimé notre pensée.
    Il continua : Comment se fait-il que si certains peuvent faire ce que nous avons vu, tous ne soient pas capables d’en faire autant ? Comment se fait-il que les hommes soient satisfaits de ramper, et non seulement satisfaits, mais forcés de ramper ? Si l’homme a reçu le pouvoir de dominer sur toute créature, il doit certainement pouvoir voler plus haut que les oiseaux. S’il en est ainsi, pourquoi n’a-t-il pas affirmé sa domination depuis longtemps ? La faute en est sûrement à la pensée humaine. Tout a dû arriver par suite de la conception matérielle que l’homme se fait de lui-même.
    Dans sa propre pensée, il ne s’est jamais vu que rampant. Il ne peut donc que ramper.


    Jast saisit la balle au bond : Vous avez parfaitement raison, tout vient de la conscience de l’homme. Selon ce qu’il pense, il est limité ou illimité, libre ou esclave. Croyez-vous que les hommes que vous avez vus marcher hier sur la rivière pour s’éviter notre détour fastidieux soient des créatures spéciales et privilégiées ? Non, ils ne diffèrent en
    rien de vous par leur création. Ils n’ont pas été doués d’un atome de pouvoir de plus que vous, Ils ont simplement développé leur pouvoir divin par le bon usage de leur force de pensée. Tout ce que vous nous avez vus faire, vous pouvez le faire aussi, dans la même plénitude et la même liberté, car tous nos actes sont en harmonie avec une loi précise dont chaque être humain peut se servir à volonté.

     

    La conversation prit alors fin. Nous rejoignîmes les cinquante-deux qui avaient traversé, et nous dirigeâmes vers le village de notre destination.

     

    REMARQUE : Personne ne semble avoir déposé sur la toile des renseignements sur les trajets et les lieux parcourus par l'équipe des 11 scientifiques dont Baird Spalding faisait partie. L'on sait simplement que ces faits se sont déroulés dans les territoires du Népal, du Tibet, en Inde, au Bhoutan ... Personne ne connait l'identité des 10 autres scientifiques qui se sont tus. Imaginez évidemment, la réaction des gens face à de tels prodiges. D'un autre côté, les moqueries car en ce qui concerne la marche sur l'eau, elles furent le plus moquée du monde.

    Certes, Spalding le dit :"il faut une foi solide" mais pas seulement... Il évoque les centres d'énergies se trouvant au sommet de la tête, sur le front, au niveau de la gorge, au niveau du coeur et au plexus solaire. Il y a en a sept principaux. L'aura quant à elle, ne peut donner d'information exacte et même nous tromper pour ceux qui la voient. Les apparences, toutes les apparences peuvent aussi nous tromper.

    En réalité, nous possédons un double de notre corps physique appellé communément le corps éthérique. Celui ci n'est pas compact et semble invisible et pourtant il est relié au corps physique durant la vie terrestre et possède ses organes propres intimement reliés au corps physique. Si intimement d'ailleurs  qu'en cas d'ingestion de certains aliments nocifs, de drogue ou autres substances particulières, le corps éthérique peut se trouver mal placé ainsi que les centres d'énergie.

    Or, si le corps physique a besoin de soin, le corps éthérique a besoin lui aussi d'énergie. Pour tout un chacun, le corps éthérique peut se voir facilement de manière tangible et de manière très simple à l'oeil nu. Le corps éthérique est lié aussi à la vie spirituelle. Il est notre double. Certains exercices de méditation, permettent un réapprovisionnement de ces forces mais le domaine est vaste et Baird Spalding se base sur la foi. En réalité, ils se trouvaient en présence de maître qui activait par connection leurs facultés et leurs énergies. Et lorsque c'est ainsi, en ce qui concerne le Christ cosmique qui est Jésus Christ, ils n'auraient eu d'autres choix que de marcher sur l'eau car Lui impose dans la fermeté et la douceur afin de faire connaître les capacités possibles à exercer et la puissance de Dieu au travers de ses créatures portant en eux des forces divinisées et des véhicules permettant ce qui nous semble être des prodiges de par notre petite intelligence limitée puisque nous vivons au travers d'un corps compact matérialisé avec les éléments de cette planète afin d'y exercer un rôle selon chacun.

    Dans le cas présent de la marche sur l'eau, s'il n'est pas utile à certains de la pratiquer dans ce cas ci, même le Christ n'insistera pas. Car toutes expériences vécues par Lui ont un but précis et surtout utile que l'on comprend parfois des années après les avoir traversées.

    Puisque les maîtres soutiennent les passagers de l'eau qui semblent marcher sur l'eau, l'on peut se demander, vu qu'ils ont la faculté de matérialiser des pains et de les multiplier, de faire apparaitre et matérialisé de la nourriture, s'ils n'ont pas matérialisé un support sur les pieds des passants de l'eau.

    Le monde est t'il si déchu qu'il faille des années pour construire un pont et que d'aucune des facultés extraordinaires décrites au travers de l'oeuvre de Baird Spalding ne reçoivent les facilités énergétiques utiles ou simplement la matérialisation d'un pont tout entier ou ses réparations, dans le temps présent, celui de Gênes écroulés en partie et faisant de très nombreuses victimes. Parmi ces victimes, certains exercent leur foi au quotidien et prient soir et matin. Le mystère de la souffrance en ce monde est un bien grand mystère et de même celui du destin pourtant prédestiné de beaucoup.

    Le mérite de l'histoire de la vie des maîtres est d'avoir mis sur papier des faits reliant la vie spirituelle et les récompenses inhérentes à cette vie concrétisée par des faits sur la matière et ces possibilités mis en exergue avec certaines explications. Il faut dire que la densité des faits a demandé plus de 700 pages d'écriture. Nous en bénéficions et tant mieux ! Peut on contester cette marche sur les eaux ? Simplement, nous lisons en retenant des passages et en oubliant d'autres et pas des moindres. C'est que parfois, il est utile de lire et de relire y compris ce qui se trouve entre les lignes. Je ne peux avoir la prétention de tout commenter et d'exprimer le fond de ma pensée, ni de nier quoi que ce soit. Nous sommes obligés de passer par des étapes en cheminant au travers de notre passage sur terre et de nous édifier par les apprentissages divers ou d'exercer des acquis et de rester humble car d'une extrême à l'autre, la fiction est dépassée par beaucoup de réalités.

    N'est il pas dit d'autre part que "La foi sans les oeuvres est une foi morte" Jésus Christ.

    ©Colinearcenciel.

     

     

     


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    9. Le Temple de la Guérison

     

    1.9. Le Temple de la Guérison


    Le Temple de la Guérison était situé-dans ce village. On
    prétend que depuis la fondation de ce temple, on n’y a
    exprimé que des paroles de vie, d’amour, et de paix. Les
    vibrations en sont tellement puissantes que la plupart des
    pèlerins sont instantanément guéris. On prétend aussi que
    les paroles de vie, d’amour, et de paix y ont été répétées tant de fois et qu’elles émanent du temple depuis si longtemps que leurs vibrations sont assez fortes pour annihiler toute parole d’inharmonie et d’imperfection qui viendrait à y être prononcée.

    Cela illustrerait ce qui se passe dans l’homme. Si
    l’on s’exerçait à n’envoyer que des messages de vie, d’amour, d’harmonie, et de perfection, on ne serait bientôt plus capable de prononcer un mot discordant. Nous essayâmes d’employer des mots désagréables, et constatâmes chaque fois que nous ne pouvions même pas les articuler.

     


    Le temple était le but des pèlerins qui cherchaient à être
    guéris. Les Maîtres qui résident dans le voisinage ont
    l’habitude de se réunir à des intervalles déterminés dans ce village pour se consacrer à leurs dévotions et aux gens qui veulent profiter de cette occasion pour s’instruire. Le temple est entièrement dédié à la guérison et toujours ouvert au public. Comme le public ne peut pas toujours rencontrer les Maîtres, ceux-ci l’incitent à se rendre au temple à toute époque aux fins de guérison.

     

    C’est pourquoi les Maîtres n’avaient pas dès l’abord guéri nos pèlerins. Ils les avaient accompagnés pour leur montrer qu’ils n’étaient pas différents d’eux et que chacun possède en soi les mêmes pouvoirs donnés par Dieu. En donnant l’exemple de la traversée de la rivière, je pense qu’ils avaient voulu démontrer aux pèlerins et à nous-mêmes leur faculté de triompher de toute difficulté et nous inciter à les imiter.

     


    Dans les endroits d’où le temple est inaccessible,
    quiconque vient demander secours aux Maîtres en retire de grands bienfaits.

    Il y a aussi toujours de simples curieux et
    des incroyants qui ne reçoivent pas d’aide apparente. Nous assistâmes à plusieurs rassemblements de deux cents à deux mille personnes, où toutes celles qui désiraient être guéries le furent simplement en déclarant intérieurement qu’elles le désiraient. Nous eûmes l’occasion d’observer, à différentes époques, un très grand nombre de personnes ainsi guéries.

     

    Dans 90 % des cas, les guérisons étaient durables, et pour celles effectuées dans le temple même, la proportion montait à 100 %.


    On nous expliqua que le temple est une chose concrète
    située à un endroit déterminé. Il symbolise le centre divin, le Christ individuel. Toutes les églises devraient représenter le même symbole. Le temple est toujours accessible à ceux qui veulent y aller. On peut y aller aussi souvent et y rester aussi longtemps qu’on le désire. Un idéal se forme ainsi dans la pensée des visiteurs et se fixe dans leur esprit.


    Émile dit : C’est ici qu’intervient la suggestion
    conduisant à l’idolâtrie du passé. Les hommes ont cherché à graver dans le bois, la pierre, l’or, l’argent, ou le bronze
    l’image de leur idéal. À peine l’image (l’idole) est-elle formée que l’idéal l’a dépassée. Il faut donc avoir la vision, aimer et idéaliser ce qui vient de l’intérieur de l’âme, et non donner une forme tangible nécessairement idolâtre à l’idéal que nous voulons exprimer. Un aspect plus récent de l’idolâtrie consiste à faire une idole de la personne qui exprime notre idéal. Or, il ne faut adorer que l’idéal exprimé et non la personnalité qui l’exprime. Jésus décida de s’en aller parce qu’il voyait que le peuple commençait à idolâtrer sa personne au lieu d’aimer l’idéal qu’il représentait.

     

    On voulait faire de lui un roi. Le peuple ne voyait qu’une chose, c’est que Jésus pourvoyait à tous ses besoins matériels.

     


    Personne ne reconnaissait avoir en soi-même la faculté
    de pourvoir à tous ses besoins. Personne ne voyait qu’il
    fallait se servir de ce pouvoir comme Jésus. Celui-ci dit
    alors : « Il est bon que je m’en aille, car si je ne m’en vais
    pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous. » En d’autres termes, tant que l’on se concentre sur la personne de Jésus, on ne reconnaît pas le pouvoir que l’on possède en soi-même.
    Il faut absolument regarder à l’intérieur de soi-même. Si l’on compte sur l’autre, on en fait une idole au lieu d’exprimer son idéal.


    Nous fûmes témoins de guérisons extraordinaires. Il
    suffisait à certains malades de traverser le temple pour être guéris. D’autres y passaient un temps considérable.
    Personne n’officiait jamais. Il était, paraît-il, inutile
    d’officier puisque les vibrations de la Parole vivante étaient
    si efficaces dans le temple que toute personne entrant dans sa zone d’influence en ressentait les bienfaits. Nous vîmes apporter un homme atteint d’acromégalie. Ses soudures osseuses furent complètement guéries au bout d’une heure,  et il put se remettre à marcher. Il travailla ensuite quatre mois pour notre expédition. 

    Un autre avait perdu tous ses doigts d’une main et les vit repousser. Un petit enfant au
    corps difforme et aux membres paralysés fut guéri
    instantanément et courut hors du temple. Des cas de lèpre,  de cécité, de surdité, et bien d’autres furent guéris. Nous eûmes l’occasion d’en observer un assez grand nombre deux ou trois ans plus tard. Leur guérison subsistait. Quand elle n’était que temporaire, c’était, nous dit-on, à cause du manque de véritable, vision spirituelle.

    page 53 à 60

    1.10.La Pensée universelle parfaite. - Naissance et rôle spirituel des États-Unis


    Au retour à notre quartier général d’Asmah, tout était
    prêt pour la traversée des montagnes. Après une journée de
    repos, nous changeâmes de porteurs et de montures et nous
    entreprîmes la deuxième partie de notre voyage. Il s’agissait
    de franchir effectivement la chaîne himalayenne.


    Les événements des vingt jours suivants ne présentèrent
    pas d’intérêt spécial.

    Émile nous parla de la Conscience de
    Christ. Il dit : C’est par le pouvoir de notre propre pensée
    mise en action que nous pouvons exprimer, rendre tangible
    la Conscience de Christ. Par le pouvoir de la pensée, nous
    pouvons faire évoluer nos corps jusqu’au stade où nous ne
    connaissons plus la mort, où nous n’avons plus à subir le
    changement appelé mort.

    Par le processus de la pensée, par
    la Conscience intérieure de Christ, nous pouvons transmuer notre entourage et nos conditions de vie. Tout cela se fait entièrement par le pouvoir donné à l’homme de concevoir un idéal et de réaliser l’objet correspondant. Il faut d’abord savoir, percevoir, croire par la foi que Christ est en nous. Il faut ensuite comprendre le vrai sens de la doctrine de Jésus, maintenir uni à Dieu notre corps spirituel fait à son image
    et à sa ressemblance. Il faut le fondre dans le corps parfait
    de Dieu, car c’est ainsi fondus que Dieu nous voit. Alors
    nous avons idéalisé, puis conçu et manifesté le corps parfait
    de Dieu. Nous sommes vraiment « nés de nouveau » dans le
    Royaume de l’Esprit de Dieu, et nous en faisons partie.


    En pensant de la sorte, on peut réintégrer toutes choses
    dans la Substance Universelle d’où elles sont issues et les en
    retirer parfaites dans leur forme extérieure de
    manifestation. On les maintient en pensée dans leur état
    parfait, pur et spirituel, puis on abaisse leur rythme de
    vibration et elles se manifestent sous forme parfaite.

    Par ce procédé, on peut reprendre toutes les fausses croyances, tous les anciens ennuis, tous les péchés de notre vie passée, bonne ou mauvaise. Peu importe le monceau d’erreurs, de doutes, d’incrédulité, ou de craintes qui a pu être érigé sur
    notre chemin par nous-mêmes ou par d’autres. À toutes ces
    choses, on peut dire : Je vous réintègre dans le grand Océan
    de la Pensée Universelle, dans la Substance Cosmique d’où
    tout provient, où tout est parfait, et d’où vous êtes issues.

     

    Dissolvez-vous et redevenez les éléments qui ont servi à vous
    créer. Maintenant, je vous ressors de cette pure substance,
    parfaites et telles que Dieu vous voit. Je vous maintiens dans
    cet état de perfection absolue. Dans l’ancien ordre des
    choses, je vous avais ressorties imparfaites, et votre
    manifestation était imparfaite. Comprenant la vérité, je vous
    reproduis maintenant parfaites comme vous l’êtes aux yeux
    de Dieu. Vous êtes nées de nouveau à l’état parfait. « Et il en
    est ainsi. »


    Le divin alchimiste intérieur prend en charge ce que
    vous lui apportez. Il transmue, raffine, perfectionne ce que
    vous lui rendez après l’avoir manifesté sous forme
    imparfaite. Il en est de même pour votre corps qui est
    transmué, raffiné, perfectionné. Dieu vous le rend
    incorruptible, joyeusement parfait, magnifiquement libre.
    Telle est la parfaite Conscience de Christ, en tous et pour tous. C’est la vie « profondément cachée en Christ avec Dieu ».


    Au matin du 4 juillet, nous arrivâmes au sommet du col.
    La veille au soir, Émile avait estimé que nous méritions un
    jour de repos et qu’aucune date n’était plus indiquée que
    celle-là. Au petit déjeuner, Émile dit : Nous sommes le
    4 juillet, fête anniversaire de la naissance de votre
    indépendance. Ce jour, tombe merveilleusement à propos. Je
    sens que vous devez avoir quelque peu confiance en nous et
    je vais parler librement. Dans quelques jours, nous vous
    démontrerons péremptoirement que mes affirmations sont
    exactes.


    Nous aimons prononcer le nom de votre pays, l’Amérique, et celui de ses habitants, les Américains. Vous ne saurez jamais la joie que m’apportent, en ce jour si important, ces quelques moments de conversation avec des Américains que je puis voir face à face, et qui sont nés, à une exception près, sur ce grand territoire. Certains d’entre nous ont joui du privilège de voir votre pays bien avant le départ de la mémorable expédition de Christophe Colomb. Il y avait eu d’autres tentatives de découverte qui avaient échoué. Pourquoi ? Simplement par suite du manque de cette qualité divine : la foi. Le courageux croyant capable de réaliser sa vision n’avait pas, encore paru.

    Un jour s’introduisit dans une âme la certitude que la terre était sphérique et qu’il devait y avoir aux antipodes une surface émergée équivalente à celle déjà connue. Aussitôt, nous vîmes qu’une nouvelle grande époque historique commençait à se dérouler.
    Seul le grand Omnipotent, Dieu qui voit toutes choses,
    pouvait éveiller cette graine de foi dans l’âme de Colomb.
    Voici les premières paroles de l’explorateur le jour où il se
    présenta devant la reine d’Espagne en refusant de s’incliner
    devant les autorités : « Reine bien-aimée, je suis fermement convaincu que la terre est ronde et je désire m’embarquer pour le prouver. » Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais ces paroles étaient inspirées de Dieu, et
    Colomb fut classé parmi les gens décidés à exécuter ce qu’ils
    entreprennent.


    Alors commença le déroulement de la longue suite
    d’événements dont nous avions eu la vision quelques années
    plus tôt. Tout ne nous avait pas été montré, mais nous en
    savions assez pour en suivre le fil. Bien entendu, nous
    n’imaginions même pas en rêve les merveilles presque
    incroyables qui devaient s’accomplir en un si petit nombre
    d’années. Mais ceux d’entre nous qui ont le privilège d’avoir
    vécu toute cette période comprennent parfaitement que des
    prodiges encore bien plus étonnants sont tenus en réserve
    pour votre nation. Le moment est venu pour elle de s’éveiller
    à la connaissance de son véritable rôle spirituel. Nous avons
    le désir de faire tout notre possible pour vous aider à le
    réaliser. (Je pense que si les Maîtres s’intéressaient à nous,
    c’était à cause de leur grand désir de voir l’Amérique
    accepter la Conscience de Christ et prendre connaissance de
    ses possibilités. Ils croient que ce pays a été fondé sur des
    bases vraiment spirituelles, et qu’il est, en conséquence,
    destiné à guider le monde dans son développement
    spirituel.)


    Émile continua : Songez que la découverte de l’Amérique
    résulte de la petite graine de foi plantée dans l’âme d’un seul
    homme et laissée libre de se développer. Les conséquences
    en sont inimaginables. Colomb fut considéré en son temps
    comme un rêveur stérile. Mais nous approchons tous du lieu où l’on croit et où l’on sait, que les rêves d’hier deviennent les réalités d’aujourd’hui. Qui donc peut se targuer d’une grande réussite sans avoir d’abord été qualifié de rêveur ?
    Colomb rêvait-il vraiment ? Ne s’agissait-il pas d’idéaux de
    la Grande Pensée Cosmique conçus dans l’âme de celui qui
    les manifesta comme de fortes vérités ? Colomb partit sur un
    océan inexploré, ayant dans sa conscience la claire vision
    des terres d’outremer. Je ne sais pas s’il entrevit la prééminence future du continent qu’il allait découvrir, ni même le nom d’Amérique qu’il devait porter. Ce fut plutôt
    l’apanage des ouvriers de la seconde heure. Mais la question
    subsiste : au début, s’agissait-il d’un rêve ou d’une vision ?


    Nous voyons déjà une partie des prodiges réalisés, mais
    notre vision des prodiges suivants reste liée à la vision
    initiale de Colomb. On peut se remémorer, de cette manière,
    les nombreuses visions qui ont fait de la terre une résidence
    meilleure. C’est par elles que Dieu s’exprime, se manifeste à
    travers chacun. Les hommes qui ont déjà abouti sont ceux
    qui avaient, consciemment ou non, la plus grande foi en
    Dieu. Songez à cette âme partant sur un océan encore
    inexploré, à ses peines, à ses épreuves, à ses
    découragements, mais songez aussi qu’elle vivait avec une
    idée maîtresse dans sa pensée : celle du but à atteindre.


    Les événements suivirent une marche toujours
    ascendante jusqu’au jour où une poignée d’hommes
    s’embarqua sur le Mayflower, recherchant la liberté d’adorer
    Dieu à leur manière. Songez-y : à leur manière. À la lumière
    de l’Esprit et des événements subséquents, commencez-vous
    à saisir la vérité ? La construction de ces hommes n’a-t-elle
    pas dépassé leur pensée ? N’apercevez-vous pas la main du
    Grand Omnipotent planant sur la scène ?


    Puis vinrent les jours sombres où il sembla que les
    premières colonies seraient anéanties. Mais quand Dieu a
    mis la main à une oeuvre, il faut qu’il triomphe. Puis vint le
    grand jour où fut signée la Déclaration d’Indépendance, le
    jour du choix entre Dieu et les oppresseurs. Qui a prévalu,
    qui est forcé de prévaloir toujours ? Les luttes d’un petit
    noyau d’hommes pendant ces jours mémorables et
    l’apposition de leurs signatures sur le document marquent
    une des plus grandes dates de l’histoire depuis la venue de
    Jésus sur terre.


    Puis les premiers coups de la Cloche de l’indépendance
    résonnèrent. Que vous le croyiez ou non, nous les perçûmes
    aussi sûrement que si nous avions été près de la cloche. Elle
    amplifia et répandit les vibrations émanant de ce petit
    centre avec une force qui les fera pénétrer un jour dans les
    coins les plus obscurs et les plus reculés de la terre. Les
    consciences les plus ténébreuses s’en trouveront illuminées.

    ☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼☼

     Extrait du livre "La vie des maitres" de Baird Spalding (page 53 à 60).

    Remarque : S'il est un lieu où l'on trouve la guérison du corps, un temple, et que l'on souhaite partager des informations concrètes pour permettre à des personnes de s'y rendre, il est important de situer exactement le lieu. Or, le temple de la guérison n'est pas précisément situé par l'auteur. Répandre le bien c'est partager concrètement une information de taille. Il affirme des guérisons de maladies graves de 80 % à 100 %. Imaginez tous les accablés de maladies importantes : un seul voyage les guériraient en exprimant simplement le voeu de la guérison. Nous constatons une deuxième fois, une erreur de situation géographique. Qui était Baird Spalding pour en "oublier" à ce point, un lieu tellement important et de ne donner que le nom vague d'un village. A moins qu'il ne s'agisse du même temple déjà décrit dans les pages précédentes.

    Si déjà à l'époque 200.000 personnes s'y trouvaient, imaginez aujourd'hui ... Car à l'époque la terre contenait 1 milliard d'êtres humains, aujourd'hui, nous sommes plus de 8 milliards et que de souffrances sur cette sphère ! Qui a pu trouvé ce temple de la guérison ? Et où se situe t'il. La recherche en vaut la peine... et s'il y avait d'autres témoignages... Il existe un temple dont je parle dans une autre rubrique, où il s'opére par les lieux, un soulagement de la souffrance et certaines guérisons. J'ajouterai le lien sur cette page dès que je pourrai, sans certitude que ce ne soit la vérité. Il existe  une technique de pratique de méditation très poussée et tibétaine, qui permet, si l'on a acquis la technique avant d'être très malade, d'être fort soulagée de certaines maladies voir plus encore.  D'autre part il existe des personnes ayant le don de soulager de la souffrance. Avant les guérisseurs étaient plus nombreux et très efficaces. Aujourd'hui, la compactisation, le matérialisme obstrue des capacités et l'ère spirituelle tant attendue et prédite par tant de personnes n'arrive pas, que du contraire. En ce, le Christ avait raison car déjà à l'époque il parlait de rareté en ce domaine.

    Quant à Christophe Colomb et l'exaltation de l'Amérique, il s'agit de l'avis de l'auteur qui trouve en Asie bien plus édifiant là où il voyage. Il ne parle pas des indiens des Amériques et dévie vers un hors sujet. Peut t'on lui en vouloir : Ô que non bien sûr ! Puisque nous nous attardons à ses écrits et à ce voyage qu'il décrivit bien des années plus tard où sa mémoire a dû faire défaut et connaître quelques oublis. Les assoiffés de perfection y trouve des éléments intéressants sur leur chemin de vie et parfois quelques similitudes d'expériences. D'autres part, de ci et de là, quelques moyens à stimuler l'âme et l'esprit à confirmer certains faits tangibles dits "surnaturels"  et très peu communs, qui ne sont pas chantés sur tous les toits. Il a osé, c'est un mérite de partager ce qui apparait comme impossible et dont beaucoup se moquent bien que son livre ait fait le tour du monde : ceci n'est pas anodin. Aussi nous poursuivons ce récit, l'esprit ouvert et convaincu de certaines réalités qui sollicité à prendre nous mêmes nos responsabilités.

    Coline.

    Complément :

    "En 1894, une expédition américaine, partie à la recherche de l'origine des religions, a été emmenée à partir des Indes jusqu'à ce site non-ordinaire. Cet édifice présentait la particularité effective de guérir toute personne qui se rendait à l'intérieur, avec un taux de réussite total à toute personne, immédiatement ou après quelques jours passés à l'intérieur.

    Sa situation au croisement de 5 pays actuels le rend difficile d'accès aujourd'hui et s'y rendre peut s'avérer dangereux; cependant, un tel site fréquenté à l'époque par des religieux aussi divers que des Musulmans, des Yogis, Hindous... laisse entrevoir que son chemin ne peut avoir été oublié. On y accèdait à partir des villages de Potal et Asmah.

    Cet endroit est décrit dans le livre "La vie des maîtres", de Baird T Spalding, qui a pris part à cette expédition, achevée en 1896. C'est le seul membre dont le nom est cité comme faisant partie du voyage. Ont participé à cette expédition des guides divers, absolument étranges, qui ont emmené ces Américains en toute sécurité en cette fin du xixe siècle.

    Jacques Weiss (pseudonyme Louis de Colombelle), ayant lu l'original, a tenu à traduire le livre et à rencontré Spalding, qui lui en a confié la traduction et la responsabilité des messages des lecteurs francophones. Jacques Weis est parti lui-même en Inde pour vérifier au moins une partie du livre et a rencontré l'un des fameux guides décrit par Spalding, guides qui sont au moins tout aussi extraordinaires que les sites décrits. (voir introduction dans la page 1)

    Parmi d'autres endroits visités par l'auteur américain, l'on cite également le temple de Pora tat Sanga, ou encore appelé aujourd'hui Paro Tak Song, perché sur une montagne du Bhoutan, et comprenant une salle, dans sa partie ancienne, amenant une personne à des perceptions non-ordinaires". (extrait de wikipédia).(Voir pages précédentes).


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    Le grain de sénevé compte parmi les plus petites
    semences. Pourtant, il a la foi de savoir qu’il possède en
    lui-même le pouvoir d’exprimer le moutardier, le plus grand
    de tous les arbustes. Quand il a grandi, il devient un arbre
    et les oiseaux peuvent venir s’abriter dans ses branches. De même que la graine sait qu’elle peut extérioriser la plante,
    de même il nous faut connaître notre pouvoir intérieur
    d’exprimer notre être le plus grand.

    En racontant cette parabole, Jésus faisait allusion à la qualité de la foi et non à sa quantité. « Si vous aviez de la foi comme un grain desénevé, vous diriez à la montagne : Ôte-toi d’ici et mets-toi là. Et elle le ferait, et rien ne vous serait impossible. »


    Les plus frêles graines de pavot, les graines des banians
    les plus colossaux, les bulbes, les boutures, et toutes les
    vraies semences savent par la foi qu’elles peuvent exprimer
    le grand être de leur espèce. Chacune se représente l’image
    exacte qu’elle doit exprimer. De même, il faut que nous nous
    représentions intérieurement une image exacte de ce que
    nous voulons exprimer. Elle doit se perfectionner d’heure en
    heure par une préparation intérieure, avant que sa
    perfection se manifeste. Jamais fleur éclatante ne s’est
    épanouie complètement sans un effort préparatoire de
    perfectionnement intérieur. À un moment donné, le
    bourgeon est confiné à l’intérieur des sépales, du sens de
    soi, de l’égoïsme. Dès l’achèvement de sa perfection
    intérieure, il éclate dans sa beauté.


    Il faut que la graine mise en terre renonce à elle-même
    pour pousser, se développer, se multiplier. Il faut aussi que
    nous renoncions à nous-mêmes pour arriver à nous
    développer. Pour que la graine pousse, il faut que son
    enveloppe éclate. De même, pour commencer notre
    croissance, il faut faire éclater notre enveloppe de
    limitations. Quand notre perfectionnement intérieur est
    achevé, nous nous épanouissons forcément dans notre
    beauté, à l’instar de la fleur.


    Cette loi vaut pour une nation comme pour un individu.
    Ne pouvez-vous imaginer une nation où la conscience du
    Christ serait arrivée à son plein développement et où les
    habitants entreprendraient quelque chose collectivement ?
    Cela se traduirait sûrement par un bienfait général, car le
    coeur d’un gouvernement prend véritablement racine dans la
    conscience des gouvernés.


    Faute d’avoir compris sa propre importance spirituelle,
    votre nation a commis de graves erreurs au cours de son
    histoire. En très grande majorité, elle est encore plongée
    dans le matérialisme. Je sais bien que de grandes âmes ont
    guidé ses destinées, mais je sais aussi combien peu elles ont
    été appréciées de leur vivant. Jusqu’ici, votre chemin a été
    dur, raboteux, et broussailleux, parce que vos citoyens n’ont

    que des conceptions limitées et se sont appuyés pour le
    tracer sur des pensées matérielles. Et pourtant, quelles
    merveilles n’ont-ils pas réalisées ?


    Mais combien ils en auraient réalisé de plus grandes s’ils
    avaient compris et appliqué le sens profond, spirituel et
    complet du message ? En d’autres termes, des prodiges
    incroyables seraient révélés aujourd’hui si le Christ avait été
    placé en poupe de votre navire gouvernemental et si chacun
    avait pu, comme Jésus, voir qu’en vérité le Christ est en tous
    et que tous ne font qu’un. Ce jour de gloire arrivera dès que
    l’on aura compris le sens spirituel profond de la devise « E
    pluribus unum ». Un pour tous, tous pour un, c’est une des
    plus grandes lois de Dieu. C’est elle qui est exprimée par la
    multitude.

     


    Considérez parmi toutes les nations celles qui ont duré le
    plus longtemps. Elles auraient toujours duré si l’on n’avait
    pas permis au matérialisme de s’insinuer et de désagréger
    progressivement leur structure. Il vint un temps où elles
    tombèrent par l’anomalie de leur propre poids ou bien furent
    consumées pour avoir mésusé de la loi qui leur avait donné
    naissance.


    Qu’arrive-t-il lors d’une telle chute ? Le Principe, la part
    de Dieu, est préservé jusqu’à ce que les faillites successives
    permettent de discerner une montée graduelle, une poussée
    vers le haut à chaque stade. Finalement, il faut que tout se
    termine en Dieu, un pour tous. Chers frères, il n’est pas
    besoin d’un prophète pour vous faire comprendre tout cela.
    Voyez la nation espagnole à l’époque du départ de
    Christophe Colomb pour son voyage de découverte, et voyez
    ce qu’elle est devenue. D’ici peu, elle sera en guerre avec son
    propre enfant. Vous constaterez sa faiblesse et son
    impuissance.

    À peine sera-t-elle capable, dans sa marche mal
    assurée, d’entreprendre un bon combat ou de se retirer d’un
    mauvais. Il faut attribuer son impuissance à son extrême
    dévitalisation. C’est toujours ce qui arrive à un corps ou à
    un pays rassasié. Convoitises ou passions produisent le
    même effet. Il peut y avoir un temps de réussite et de succès
    apparent, mais cela dure peu. La structure du pays,
    décrépite, émaciée, gaspillée, en témoigne, comme une
    marche hésitante et incertaine décèle la vieillesse. Un
    homme qui conserve et développe son pouvoir spirituel
    garde sa souplesse et son activité à cinq cents ans, à cinq
    mille, à dix mille, et même éternellement telle qu’au temps
    de l’ardeur de son adolescence.

    Nous aspirons à la lumière blanche et pure de l’Âge de
    Cristal. Nous en voyons poindre l’aurore qui s’épanouit peu
    à peu. Le monde en verra bientôt la splendeur et le plein
    éclat. Il n’y aura plus de ténèbres ni de limitations, mais un
    éternel progrès à défaut duquel tout réintégrerait le sein de
    la Substance Universelle.

    Il faut avancer ou reculer. Il n’y a pas de moyen terme ni d’arrêt possible. Quand votre nation reconnaîtra son domaine, sa vraie mission, elle tendra la main à l’Esprit, s’exprimera selon le désir de Dieu, et laissera l’esprit croître par l’intérieur. Votre grand pays
    deviendra alors une merveille défiant toute description.
    Sans doute, il a fallu la grande force du bec et des serres
    de l’aigle pour maintenir la cohésion de votre nation
    pendant son développement initial, mais la véritable lumière
    spirituelle va venir.

    On se rendra compte que la colombe est plus puissante que l’aigle, et la colombe protégera ce que
    l’aigle gardait. Contemplez les mots gravés sur les pièces de
    monnaie que vous expédiez dans toutes les ; avenues du
    commerce mondial, « In God we trust ». « E pluribus unum. »


    Tous pour un, c’est la devise de l’Esprit quand la colombe
    remplace l’aigle au sein d’une telle nation.


    Émile s’arrêta là, disant qu’il allait nous quitter quelques
    jours pour rejoindre des amis qui se réunissaient dans un
    village éloigné de trois cents ou quatre cents kilomètres. Il
    promit de nous retrouver à une centaine de kilomètres d’ici,
    dans un petit village de la frontière où nous arriverions
    dans quatre jours. Puis il disparut. Il fut exact au
    rendez-vous où il vint accompagné de quatre de ses amis.

     

    La force motrice universelle. 

    Quand nous arrivâmes à ce village frontière, il pleuvait à verse et nous étions tous trempés jusqu’aux os. On nous attribua un logis très confortable, comprenant une grande pièce meublée, extrêmement chaude et gaie, et destinée à servir de salon et de salle à manger. L’un de nous demanda d’où venait la chaleur. Notre inspection ne nous révéla ni poêle ni bouche de chaleur. Nous nous en étonnâmes un peu, mais ne fîmes guère de commentaires, car nous commencions à être habitués aux surprises et nous étions certains que tout nous serait expliqué plus tard.

    Nous venions de nous asseoir à table pour le dîner quand Émile et ses quatre amis entrèrent sans que nous sachions d’où ils venaient. Ils apparurent tous les cinq à une extrémité de la pièce où il n’y avait pas d’ouverture. Cela se fit sans bruit, très simplement. Émile nous présenta les quatre étrangers, et ils se mirent à table avec nous comme s’ils étaient chez eux. Avant que nous nous en fussions aperçus, la table fut couverte de bonnes choses à manger, mais il n’y avait pas de viande, car ces gens ne mangent rien qui ait joui d’une vie consciente.

    Après le repas, l’un de nous demanda comment la pièce était chauffée. Émile dit : La chaleur que vous percevez dans cette pièce provient d’une force tangible et utilisable par chacun de nous. Les hommes peuvent entrer en contact avec cette force supérieure à toute puissance mécanique, et s’en servir sous forme de lumière, de chaleur, et même d’énergie pour faire mouvoir des machines. C’est ce que nous appelons une force universelle, une puissance divine procurée par le Père à l’usage de tous ses enfants. Si vous l’utilisiez, vous l’appelleriez mouvement perpétuel. Elle peut faire tourner n’importe quelle machine, effectuer des transports sans la moindre consommation de combustible, et fournir également lumière et chaleur. Elle est disponible partout, pour chacun, sans être tarifée et sans qu’il soit nécessaire de l’acheter. L’un de nous demanda si la nourriture leur arrivait directement de l’Universel sous la forme où nous l’avions mangée, de la même manière que le pain et les provisions qui nous avaient été fournis jusqu'ici.

     

    Extrait de La vie des Maîtres de Baird Spalding Page 60 à 65. (suite à la page suivante)

    Note :

    A la fin de cette page, il est parlé de l'énergie libre. Par les temps qui courent de pollution et empoisonnement de la nature, il n'est pas question de foi pour les plantes et les fleurs, elles sont innocentes et dépendantes de la qualité de leur environnement. Nous sommes responsables chacun des dommages encourus par la nature. De nos jours, les rassemblements pour des causes nobles se font par petits groupes : les lobbys ont pris une importance considérable de pouvoir sur les nations. Le consumérisme, le rythme de vie,  l'hypermatérialime a pris une place considérable au détriment de nations affaiblies économiquement.  Il y a une sorte de nivellement vers le bas par abus de consommation de produits toxifiants. Donc, nous devons nous préserver et préserver toutes les valeurs naturelles. Nous vivons dans un système élaboré assez destructeur si nous ne prenons garde individuellement et au sein de nos proches. La violence et le savoir vivre et ses qualités de respect sont très instables et l'idéal de Baird Spalding et d'autres "voies spirituelles" à penser que nous entrerions dans une ère spirituelle respectant des valeurs n'est pas encore là au sein de ces années d'expansion d'armes nucléaires et chimiques. Cependant, les maîtres ont ils disparu ? Non. Les faux gourous ont explosé et les idoles aussi se multipliant. Cependant, le livre des maîtres reste d'actualité et reste une histoire possible malgré tous les remous. C'est pour cela que nous poursuivons cette lecture. L'exaltation d'une nation a été volontairement passé outre, au vu d'un aspect qui ne cadre pas avec tout ce qui est dit dans l'ouvrage. Thomas Baird Spalding a t'il bien retenu ce qui a été dit par Emile dans ce cas ? Emile a t'il glorifié l'Amérique comme étant une nation qui serait haute pour le monde entier ? Nous passons donc ce discours n'en comprenant pas le contexte au sein de ces écrits.

    Chacun trouve dans la lecture d'ouvrage divers ce qui peut l'édifier. Nous avons encore à parcourir cette oeuvre.

     

     

     


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    11. Un temple vieux de douze mille ans

     

    1880 Un camp indien au sein de l'Himalaya

    Émile nous invita à l’accompagner jusqu’au domicile de ses quatre amis, à trois cent cinquante kilomètres de là. Nous y verrions aussi sa mère.

    Il dit : Ma mère est une de celles qui ont tellement perfectionné leur corps qu’elle a pu l’emporter et s’avancer pour recevoir les plus hauts enseignements.

    Elle vit donc continuellement dans l’invisible. Et c’est volontairement, car en recevant les plus hauts enseignements, elle peut nous aider considérablement. Pour vous rendre la chose plus claire, je vous dirai qu’elle s’est avancée jusqu’à ce qu’elle ait atteint le Royaume céleste où est Jésus, l’endroit qu’on appelle parfois le septième ciel.

    Je suppose que cet endroit représente pour vous le mystère des mystères, mais il n’y a là aucun mystère. C’est le lieu de la conscience, l’état d’âme où tous les mystères sont révélés. Quand on l’atteint, on est invisible aux mortels, mais on peut revenir pour instruire ceux qui sont réceptifs.

    On revient dans son propre corps, car il est si perfectionné qu’on peut l’emporter où l’on veut.

    Les initiés de cet ordre peuvent revenir sur terre sans réincarnation. Ceux qui ont passé par la mort s’ont obligés de se réincarner pour disposer d’un corps sur terre. Nos corps nous ont été donnés spirituels et parfaits. Il faut les voir et les maintenir tels pour pouvoir les conserver. Quiconque a quitté son corps pour les régions de l’Esprit s’aperçoit qu’il lui faut reprendre un corps et continuer à le perfectionner.

    Avant de nous lever de table ce soir-là, nous convînmes que l’expédition se diviserait en cinq sections dont chacune serait prise en charge par l’un des hommes qui étaient apparus dans la pièce pour dîner avec nous. Ce dispositif devait rendre possible l’exploration de vastes régions. Il faciliterait notre travail tout en nous permettant de vérifier des phénomènes tels que voyages dans l’invisible et communications de pensées à distance. Chaque section comprendrait au moins deux de nous avec l’un des cinq Maîtres comme guide. Elle serait très éloignée des autres, mais le contact serait conservé grâce à ces gens qui nous témoignaient tant d’amitié et ne manquaient pas une occasion de nous laisser vérifier leur travail.

     

    1.12. Communications à distance. - Les Sauvages des neiges

    Le jour suivant, tous les détails furent arrangés. Ma section comprenait deux de mes camarades en plus de moi. Elle était accompagnée d’Émile et de Jast. Le matin suivant, chaque section fut prête à partir dans une direction différente. Il était entendu que nous observerions soigneusement tout ce qui arriverait et en prendrions note. Nous convînmes de nous retrouver au bout de soixante jours au village natal d’Émile, à trois cent cinquante kilomètres de là. Les communications entre les diverses sections devaient être assurées par nos amis. Ils s’en chargèrent en effet tous les soirs, causant l’un avec l’autre et allant de section en section. Quand nous voulions communiquer avec notre chef de détachement ou avec un camarade, il nous suffisait de confier notre message à nos amis. La réponse nous parvenait en un laps de temps incroyablement court. Quand nous donnions de tels messages, nous les écrivions en entier avec la date et l’heure. Nous notions aussi sur la réponse la date et l’heure de son arrivée.

    Quand nous fûmes réunis à nouveau, nous comparâmes nos notes et constatâmes qu’elles coïncidaient parfaitement. En outre, nos amis voyageaient d’un camp à l’autre et causaient avec les membres de chaque section. Nous notâmes soigneusement le lieu et l’heure de leurs apparitions et disparitions ainsi que les sujets abordés. Là encore tout coïncida parfaitement lors de la comparaison ultérieure de nos notes. Il arriva que nos sections se trouvèrent extrêmement éloignées les unes des autres.

    L’une était en Perse, l’autre en Chine, la troisième au Tibet, la quatrième en Mongolie, et la cinquième aux Indes.

    Nos amis parcouraient alors dans l’invisible des distances de l’ordre de deux mille kilomètres pour nous tenir au courant des événements dans chacun des camps. L’objectif de ma section était un petit village situé sur un plateau élevé, très avant dans les contreforts des Himalayas, à cent cinquante kilomètres de notre point de départ. Nous n’avions emporté aucune provision pour le voyage. Cependant, nous ne manquâmes jamais de rien, et nous pûmes toujours nous loger confortablement pour la nuit.

    Nous arrivâmes à destination le cinquième jour, au début de l’après-midi. Nous fûmes salués par une délégation de villageois et conduits à un logement convenable. Nous remarquâmes que les villageois témoignaient à Émile et à Jast un profond respect. Émile n’était jamais venu dans ce village, et Jast une fois seulement, à la suite d’un appel à l’aide. Il s’agissait alors de sauver trois villageois enlevés, par les féroces « hommes des neiges » qui habitent certaines des régions les plus sauvages des Himalayas.

    La visite actuelle répondait à un appel semblable.Elle avait également pour but de soigner les malades intransportables du village. Il semble que les « hommes des neiges » soient des hors-la-loi qui ont habité pendant de longues générations les régions glacées des montagnes et ont fini par former des tribus capables de vivre dans les solitudes montagneuses, sans contact avec aucune forme de civilisation.

    Bien que peu nombreux, ils sont très féroces et belliqueux. Ils enlèvent parfois les hommes qui ont la malchance de tomber entre leurs mains et les torturent.

    Quatre villageois ayant été enlevés dans ces conditions, les autres ne savaient plus que faire et avaient envoyé un messager à Jast qui était venu à la rescousse, amenant Émile et nous avec lui.

     

    Nous étions naturellement très anxieux de voir ces hommes sauvages, dont nous avions entendu parler tout en restant, sceptiques sur leur existence.

    Nous pensâmes, que l’on formerait une caravane de secours à laquelle nous pourrions nous joindre. Mais cet espoir fut déçu quand Émile et Jast nous informèrent qu’ils iraient seuls et partiraient immédiatement.

    Au bout de quelques instants, ils disparurent et ne revinrent qu’au soir du deuxième jour,avec les quatre captifs délivrés. Ceux-ci racontèrent des histoires fantastiques sur leurs aventures et leurs étranges ravisseurs. Il paraît que ces bizarres hommes des neiges vivent complètement nus. Ils seraient couverts de poils comme des animaux à fourrure et supporteraient bien le froid intense des hautes altitudes. Ils se déplacent très rapidement. On prétend même qu’ils sont capables de poursuivre et d’attraper les animaux sauvages de leur contrée.

    Ils ont donné aux Maîtres le nom d’Hommes du Soleil, et quand ceux-ci viennent libérer des prisonniers, ils ne leur résistent pas.

     

    Nous fûmes informés que les Maîtres avaient maintes fois essayé d’établir un contact avec les hommes des neiges, mais en vain, à cause de la frayeur qu’ils leur inspiraient.

    Quand les Maîtres vont vers eux, ces sauvages ne mangent plus, ne dorment plus, et s’enfuient dans la nature, tellement ils ont peur. Ils ont perdu tout contact avec la civilisation et même oublié qu’ils ont eu des rapports avec d’autres races parmi lesquelles ils ont des ancêtres. Leur séparation d’avec le monde est vraiment complète. Émile et Jast ne voulurent pas nous dire grand-chose des hommes des neiges. Nous ne pûmes pas davantage nous faire emmener pour les voir.

    À nos questions, ils ne répondirent que par ces commentaires : Ce sont des enfants de Dieu, comme nous, mais ils ont vécu longtemps dans la haine et la peur de leurs semblables et développé leur faculté de haïr et de craindre. Ils se sont ainsi séparés des autres hommes au point qu’ils en ont complètement oublié leur appartenance à la famille humaine et se croient les bêtes sauvages qu’ils sont. Poussant les choses à l’extrême, ils en sont arrivés à perdre même l’instinct des bêtes sauvages, car celles-ci connaissent d’instinct les êtres humains qui les aiment, et répondent à cet amour. Nous vous répéterons seulement que l’homme fait advenir les choses auxquelles il pense. Quand il se sépare à ce point de Dieu et des autres hommes, il peut descendre plus bas que les animaux. Il ne servirait à rien de vous amener vers les hommes des neiges, et en outre, cela leur ferait du mal. Nous espérons que l’un d’eux deviendra un jour réceptif à nos enseignements, et par ce canal nous les toucherons tous. Nous fûmes informés que nous étions libres de faire, de notre propre initiative, une tentative pour voir ces étranges créatures, que les Maîtres nous protégeraient certainement de tout mal et pourraient très probablement nous délivrer si nous étions capturés.

     

    D’après le programme établi pour le lendemain, nous devions partir pour visiter un temple très ancien, situé à une soixantaine de kilomètres du village.

     

     

    Mes deux compagnons décidèrent de renoncer à cette visite pour mieux se renseigner sur les hommes des neiges. Ils demandèrent avec insistance à deux villageois de les accompagner, mais se heurtèrent à un refus catégorique. Aucun habitant ne voulait quitter le village tant que la présence des sauvages était à craindre aux environs. Mes deux compagnons firent alors leur tentative tout seuls. Ils reçurent des indications d’Émile et de Jast sur la piste et la direction générale à suivre. Ils ceignirent leurs armes portatives et se préparèrent à partir.

     

     

    Émile et Jast leur avaient fait promettre de ne tirer à balle qu’en dernière extrémité. Ils pouvaient tirer à blanc ou en l’air tant qu’ils voudraient pour effrayer les sauvages, mais ils durent donner leur parole d’honneur qu’ils ne tireraient avec l’intention de tuer que s’il était impossible de faire autrement. Je fus surpris qu’il y eût un revolver dans nos bagages, car nous n’avions jamais eu à nous servir d’une arme à feu. J’avais abandonné les miennes depuis longtemps, sans pouvoir même me rappeler où. Mais il se trouva que l’un des coolies qui nous avaient aidés à faire nos bagages y avait rangé deux pistolets que personne n’avait enlevés.

     

    1.13. Un temple vieux de douze mille ans. –

    Traversée d’un incendie de forêt

    Un peu plus tard dans la journée, Émile, Jast, et moi nous partîmes pour le temple où nous arrivâmes à cinq heures et demie, le lendemain après-midi. Nous y trouvâmes deux vieux desservants qui m’installèrent confortablement pour la nuit.

     

    Le temple est situé sur un pic élevé. Construit en pierre brute, il passe pour dater de douze mille ans. Il est en parfait état de conservation. Ce serait l’un des premiers temples bâtis par les Maîtres du Siddha.

     

    (Siddha en sanskrit signifie "pouvoir" tels que les maîtres et certains saints ou rishi en pratiquent ainsi que les vrais maîtres)

    Ils le construisirent pour disposer d’un refuge où ils jouiraient d’un parfait silence.

     

    Le site n’aurait pu être mieux choisi. C’est le sommet le plus élevé de cette région, à trois mille cinq cents mètres d’altitude et mille cinq cents mètres au-dessus de la vallée. Pendant les douze derniers kilomètres, le sentier me parut presque vertical. Il franchissait des ponts, suspendus à des cordes. Celles-ci avaient été attachées plus haut à de grosses pierres et jetées ensuite dans le vide. Les poutres formant le pont servaient de sentier à deux cents mètres en l’air.

    Ailleurs, nous fûmes obligés de grimper à des échelles soutenues par des cordes qui pendaient d’en haut. Les derniers cent mètres du chemin étaient absolument verticaux. Nous les grimpâmes entièrement grâce à des échelles de ce genre. En arrivant, j’eus l’impression de me trouver au sommet du monde. Le lendemain, nous nous levâmes avant le soleil. En débouchant sur la terrasse qui formait toit, j’oubliai complètement la pénible ascension de la veille. Le temple était construit au bord d’un à-pic. En regardant vers le bas, on ne voyait rien sur les premiers mille mètres, de sorte que l’endroit paraissait suspendu dans l’air. Je ne parvenais que difficilement à effacer cette impression.

    Trois montagnes étaient visibles dans le lointain. On me dit qu’il y avait au sommet de chacune d’elles un temple semblable à celui-ci. Mais leur éloignement était tel que je ne pus distinguer ces temples, même à la jumelle. Émile me dit que le groupe de Thomas, notre chef, avait dû arriver au temple de la montagne la plus éloignée à peu près en même temps que nous ici. Il me dit que si je voulais communiquer avec Thomas, je pouvais le faire, car celui-ci se tenait avec ses compagnons sur le toit du temple, tout comme nous ici. Je pris mon calepin et j’écrivis : « Je suis sur le toit d’un temple, à trois mille cinq cents mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer. Le temple me donne l’impression d’être suspendu dans l’air. Ma montre marque exactement 4h 55 du matin.

    Nous sommes le samedi 2 août. » Émile lut ce message et fit un moment de silence. Puis la réponse vint : « Ma montre marque 5h 0l’du matin.

    Endroit suspendu dans l’air : deux mille huit cents mètres au-dessus du niveau de la mer.

    Date : Samedi 2 août. Vue magnifique, mais site vraiment extraordinaire. »

     

     

    Émile dit alors : Si vous voulez, j’emporterai votre note et vous rapporterai la réponse. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je voudrais aller causer avec ceux du temple, là-bas. Je lui donnai volontiers la note, et il disparut. Une heure trois quarts plus tard, il revenait avec une note de Thomas disant qu’Émile était arrivé à 5 h 16 et que son groupe passait un moment délicieux à imaginer nos prochaines aventures. La différence d’heure à nos montres était due à notre écart en longitude. Nous passâmes dans ce temple trois jours, pendant lesquels Émile rendit visite à toutes les sections de notre expédition, emportant mes messages et en rapportant de toutes les autres.

    Au matin du quatrième jour, nous nous préparâmes à rentrer au village, où j’avais laissé mes camarades à la recherche des hommes des neiges. Émile et Jast voulaient encore se rendre à un petit village situé dans la vallée, à cinquante kilomètres au-delà de la bifurcation de notre sentier.

     

    J’approuvai leur projet et proposai de les accompagner. Nous campâmes cette nuit-là dans une cabane de berger. Nous repartîmes de très bonne heure afin d’arriver de jour à destination le lendemain, car nous étions à pied. Faute de pouvoir aller au temple avec nos chevaux, nous les avions laissés au village de mes camarades. Ce matin-là, vers dix heures, survint un violent orage électrique avec menace de pluie diluvienne. Mais il ne tomba pas une goutte d’eau. Nous traversions un pays fortement boisé. Le sol était couvert d’une grosse herbe drue et sèche. Toute la contrée me parut exceptionnellement sèche.

    La foudre enflamma l’herbe en plusieurs endroits, et avant de nous en rendre compte nous fûmes encerclés par un incendie de forêt. Au bout de très peu de temps, l’incendie fit rage avec une folle violence et s’avança vers nous de trois côtés à la fois à la vitesse d’un express. La fumée s’étalait en nuages épais, si bien que je devins perplexe et finis par être pris de panique. Émile et Jast paraissaient calmes et recueillis, ce qui me rassura quelque peu.

     

    Ils dirent : Il y a deux moyens d’échapper. Le premier consiste à tenter de gagner un ruisseau proche qui coule au fond d’un profond ravin. Il y a huit kilomètres à franchir. Si nous y parvenons, il est probable que nous pourrons nous mettre en sûreté jusqu’à ce que l’incendie s’éteigne faute d’aliments.

    Le second moyen consiste à traverser l’incendie, mais il faut que vous ayez foi en notre aptitude à vous faire franchir la zone de feu. Je me rendis compte que ces hommes s’étaient toujours montrés à la hauteur de toutes les circonstances, et je cessai immédiatement d’avoir peur. Je me jetai corps et âme sous leur protection et me plaçai entre eux deux. Nous nous mîmes en route dans la direction où l’incendie flamboyait avec le maximum d’intensité. Il me sembla aussitôt qu’une grande voûte s’ouvrait devant nous. Nous passâmes tout droit au travers de l’incendie sans être le moins du monde incommodés par la fumée, la chaleur, ou les tisons qui jonchaient le chemin. Nous franchîmes de la sorte au moins dix kilomètres. Il me sembla que nous suivions notre chemin aussi paisiblement que si l’incendie n’avait pas fait rage autour de nous.

    Cela dura jusqu’à la traversée d’une petite rivière, après quoi nous nous trouvâmes hors de la zone des flammes. Lors de mon voyage de retour, j’eus largement le temps d’observer le chemin ainsi suivi.

     

    Tandis que nous franchissions la zone en feu, Émile me dit : Ne voyez-vous pas combien il est facile, en cas de nécessité absolue, de faire appel aux lois supérieures de Dieu et de les substituer aux lois inférieures ? Nous avons présentement élevé les vibrations de nos corps à un rythme supérieur à celui du feu, et celui-ci ne peut plus nous faire de mal. Si le commun des mortels avait pu nous observer, il aurait cru que nous avions disparu, alors qu’en réalité notre identité n’a pas varié. En fait, nous ne voyons aucune différence. C’est le concept des sens matériels qui a perdu contact avec nous. Un homme ordinaire croirait à notre Ascension, et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé.

    Nous sommes montés à un niveau de conscience où les mortels perdent contact avec nous. Chacun peut nous imiter.

    Parenthèse importante 

     

    (Lorsqu'il dit :"chacun peut nous imiter" il s'agit d'un contexte car tout qui prend à la lettre peut s'égarer et avoir un accident, donc, dans les lecteurs, soyez prudent car, dans l'exaltation, certains se sont jetés par une fenêtre en pensant qu'ils allaient voler ce qui leur a été fatal!) Les maîtres sont des êtres exceptionnels ayant des capacités qui dépassent la majorité des humains !)

    Nous employons une loi que le Père nous a donnée pour que nous en usions. Nous pouvons nous en servir pour transporter notre corps à toutes distances. C’est la loi que nous utilisons pour apparaître et disparaître à vos yeux, pour annihiler l’espace, comme vous dites. Nous triomphons tout simplement des difficultés en élevant notre conscience au-dessus d’elles. Cela nous permet de vaincre toutes les limitations que l’homme s’est imposées à lui-même dans sa conscience mortelle. Il me semblait que nous ne faisions qu’effleurer le sol. Quand nous fûmes sortis de l’incendie et nous trouvâmes sains et saufs de l’autre côté de la rivière, j’eus d’abord l’impression que je me réveillais d’un profond sommeil et qu’il s’agissait d’un rêve. Mais la compréhension des événements grandit progressivement en moi, et la clarté de leur véritable signification commença d’illuminer lentement ma conscience. Nous trouvâmes un lieu ombragé au bord de la rivière, prîmes une collation, nous reposâmes pendant une heure, et rentrâmes au village.

    Extrait du Livre des maîtres de Baird Spalding

     

    PS : Nous ne savons pas où géographiquement se situent ces faits racontés par Baird Spalding, mais nous ferons des recherches en ce sens. Tout d'abord, nous poursuivons la lecture. Bonne lecture et bonne visite.

    Coline

    Documentaire sur le yétis :

    Le savant belge Bernard Heuvelmans, lun des pères fondateurs de la cryptozoologie, est partisan de la théorie de la survivance despèces dhominidés . Le yéti, un primate velu, un ours, ou une légende ? Une réalité au Bhoutan ?

    Les hommes singes

     

     

     

     

     


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