• LES TEXTES DES QUATRE SAISONS

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, PURE MERVEILLE : LES QUATRE SAISONS - L'HIVER - ANTONIO VIVALDI

     

    Antonio VIVALDI

    L'été

    Sous la dure saison écrasée de soleil se languit l'homme, se languit le troupeau et s'embrase le pin. Le coucou se fait entendre, et bientôt, d'une seule voix, chantent la Tourterelle et le Chardonneret.

    Zéphyr souffle doucement, mais, tout à coup, Borée s'agite et cherche querelle à son voisin. Le pâtre s'afflige, car il craint l'orage furieux, et son destin.

    A ses membres las, le repos est refusé par la crainte des éclairs et du fier tonnerre, et par l'essaim furieux des mouches et des taons.

    Ah, ses craintes n'étaient que trop vraies, le ciel tonne et fulmine et la grêle coupe les têtes des épis et des tiges.

     

    L'Automne.

    Par des chants et par des danses, le paysan célèbre l'heureuse récolte et la liqueur de Bacchus conclut la joie par le sommeil.

    Chacun délaisse chants et danses : l'air est léger à plaisir, et la saison invite à la douceur du sommeil.

    Les chasseurs partent pour la chasse aux premières lueurs de l'aube, avec les cors, les fusils et les chiens. La bête fuit, et ils la suivent à la trace.

    Déjà emplie de frayeur, fatiguée par les fracas des armes et des chiens, elle tente de fuir, exténuée, mais meurt sous les coups.

     

    L'Hiver

    Trembler violemment dans la neige étincelante, au souffle rude d'un vent terrible, courir, taper des pieds à tout moment et, dans l'excessive froidure, claquer des dents ;

    Passer auprès du feu des jours calmes et contents, alors que la pluie, dehors, verse à torrents ; marcher sur la glace, à pas lents, de peur de tomber, contourner,

    Marcher bravement, tomber à terre, se relever sur la glace et courir vite avant que le glace se rompe et se disloque.

    Sentir passer, à travers le porte ferrée, Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre. Ainsi est l'hiver, mais, tel qu'il est, il apporte ses joies.

     

     

    Le Printemps

    Voici le Printemps, que les oiseaux saluent d'un chant joyeux. Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, jaillissent en un doux murmure.

    Ils viennent, couvrant l'air d'un manteau noir, le tonnerre et l'éclairs, messagers de l'orage. Enfin, le calme revenu, les oisillons reprennent leur chant mélodieux.

    Et sur le pré fleuri et tendre, au doux murmure du feuillage et des herbes, dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds.

    Au son festif de la musette dansent les nymphes et les

    bergers, sous le brillant firmament du printemps.

     

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