• 40. Les devas

     

    Tentative pour décrire les activités créatrices de Prajāpati,  gravure indienne de 1850

    VERSET XXVII

     

    Ceux qu'enveloppent Passion et Ignorance révèrent les ancêtres, les devas chargés des activités cosmiques et d'autres entités diverses, car ils sont poussés par le désir de jouir des plaisirs matériels qu'offrent femmes, richesses, puissance et relations aristocratiques.

    Dans le verset précédent, il est expliqué que Dieu, la Personne Suprême,Sri Krisna Se déploye selon deux ordres : celui de Ses Emanation plénières intégrales, objets de service et d'adoration, et celui de Ses parties intégrantes distinctes, et non pas à celle des Visnu tattva. Les visnu tattvas ; ceux ci possèdent les mêmes puissances que le Seigneur originel mais ne manifestent que des pouvoirs particuliers selon les circonstances de temps et de lieu. Cependant on ne peut les mettre en égalité avec Dieu. Dans l'âge de Kali, ceux qui possèdent ces puissances sont pris comme Dieu ce qui est une erreur d'esprit matérialiste (et le traduction utilise le terme d'hérétique pour ceux les prennent pour Dieu). Seul Dieu compte.

    En effet les parties intégrantes distinctes occupent différentes positions selon l'ampleur de leur pouvoirs matériels. Des devas tel que Kälabhairava, Smasahabhairava, Sani, Mahäkäli et Candika, par exemple font l'objet d'un culte des hommes les plus profondément enfouis dans les ténèbres de l'ignorance. D'autres hommes se trouvant dans la passion, poussés à dabord jouir des plaisirs matériels,vénèrent les devas tel Brahma, Siva, Sürya, Ganesha...  En réalité, ceux qui sont vénérés ne sont que les serviteurs de Dieu et que seul celui ci permet la libération. Les devas qui ne savent pas obtenir la libération par eux mêmes comment le pourrait il pour les autres ? Ils peuvent conférer des bienfaits provisoires, temporaires, mais jamais le bienfait ultime. C'est pourquoi, selon le traducteur, ceux qui aspirent sérieusement à la libération rejettent le culte des devas.

    Dans la religion chrétienne, les saints ne remplacent pas Dieu. Ces êtres intermédiaires peuvent obtenir des miracles est t'il dit. Ils sont donc vénérés et respectés et même priés pour obtenir des "grâces".

    Selon mon avis, les vrais serviteurs de Dieu, transmettent leur amour pour Lui, et de ce fait peut apporter à ceux qui les consultent plus de respect et de vénération pour Dieu. Cela dépend donc des devas et de leur façon de faire.

    Quelque part, le traduction induit par son discours, le fait que les pouvoirs existent en ce monde malgré la non adoration de Dieu. On ne peut contredire cet état de fait. Les pouvoirs occultes existent aussi dans le mal et par le mal personnifié dans la religion chrétienne par Satan ou le Démon Lucifer. Une opposition spirituelle est en cours dans le monde à ce sujet : au sujet des "pouvoirs". Les pouvoirs spirituels portés vers Dieu, le Créateur et soumis à ses lois recèlent une plus grande puissance. A tel point, qu'il existe des machinations visant à détruire les bhaktas ayant ces capacités car les adorateurs de Satan visent à obtenir tous les pouvoirs temporels et spirituels à des fins de manipulation et de domination total. Cela peut paraitre impossible et pourtant ...

    C'est ainsi que le traducteur de l'oeuvre Sri Bhagavatam a raison de souligner ce point ; bien qu'il ne semble pas évoqué ce monde sombre présentant les caractéristiques du mal absolu. Ainsi, le choix de déposer le document ci après n'est pas anodin au fait de cette guerre de pouvoirs "supranormaux" des mediums, des rishis, et autres dénominations d'êtres posssédant des dons exceptionnels apportant le positif qui vient de Dieu et non de son opposé tel qu'il est écrit dans la bible personnifier par des démons ayant des capacités, ces êtres déchus comme Lucifer ayant élu domicile sur certaines planètes dont celle où nous sommes incarnés en ce moment. Dans l'article suivant, cette vidéo sera déposée et explicitée selon les propos inhérent à ce sujet. Une réalité exposée dont il est parlé et dont je suis certaine qu'il s'agit bien d'une vérité de combat et de victoire pour ceux qui sont obligés de s'en référé, ayant ces capacités, sans quoi, il leur est impossible, non accompagné par la main divine, de cheminer dans un lieu à ce point dépravé et si peu élevé vers le Divin que demeurent encore de nos jours tant de barbaries sur la planète bleue. Il nous est indispensable de nous confier totalement dans le Divin Suprême dont l'Intelligence perçoit tout, y compris l'appel le plus ténu qui soit !

    Quant au verset XXVII il complète le XXVI en exprimant que celui qui fait appel aux devas en vue d'obtenir quelques bienfaits, seraient des êtres au maigre savoir("ceux qui ont un mental déformé par les désirs matériels se vouant aux devas en suivant, selon leur nature, les divers rites propres à leur culte") exprime le traducteur. Et il ajoute :"Sri Krisna (incarnation de Dieu comme le fut Jésus) présent en Personne fit cesser le culte d'Indra et conseilla plutôt d'avoir foi en Dieu, le Seigneur Suprême et de L'adorer en toute circonstance et surtout en vue d'obtenir des avantages matériels. Jésus Christ recommande une prière en disant aux hommes d'appeller Dieu "Père" : cette prière est,le Notre Père que voici en araméen,la langue utilisée en ce monde par Jésus Christ. En ce Sri Krisna et Jésus Christ enseigne la même chose. Cependant, le Christ, fils de Dieu retournant au Père, n'étant pas de ce monde dit il.. c'est important de le souligner (la terre n'était pas son royaume, il l'a dit et répété), Jésus Christ accorde des guérisons et des grâces permettant la joie de vivre et de jouir des biens matériels et notamment aux noces de Canas où il change l'eau en vin. Jésus Christ n'a jamais interdit de ne pas avoir de joie de vivre et d'apprécier un bon repas entre amis. Il se révolte contre les matérialistes et les marchands du temps où sa colère se manifeste, une sainte colère ! Son action va directement au sein de la pauvreté offrir des soulagements. Et avant qu'il ne soit mis en croix, il autorisa ses apôtres, ses dévots à recevoir l'Esprit Saint (l'Esprit de Dieu) afin qu'ils accomplissent des miracles en Son Nom et au Nom de son Père du Ciel.

    De ce fait, les devas auraient eux aussi des capacités à réaliser des miracles ... par le pouvoir de Dieu. Mais, on ne peut prendre les serviteurs comme Dieu et les honorer ce en quoi, il n'est pas possible de se réaliser pleinement. Ainsi, Jean Sébastien BACH composa pour Dieu et rien que pour Dieu tout en y prenant tous les délices de la vie sur terre au travers de son labeur ! Quelle grâce de servir ainsi Dieu ! J.S. Bach pour les hindouistes et bouddhistes devaient être un saint homme, un rishi : un être réalisé ! Voilà ce que pourrait exprimer le mot "libération" ainsi que Ludwig van Beethoven, un être consciencieux, restant à sa tâche, divinement soutenu dans sa surdité par le flux divin qui l'habitait au travers, notamment de son amour pour la nature ! Mais il n'aimait pas "les curés", cela signifie simplement qu'il restait indépendant, dans son bhakta, son dharma : la grâce et l'inspiration venait directement de l'Esprit Saint. De même Mozart, fut divinement inspiré. Ces êtres ainsi que de nombreux inconnus réalisèrent leur tâche sur terre et se réalisèrent en toute conscience. Qu'importe les imperfections extérieures du monde des apparences, Dieu seul sait tout cela. Le monde du Veda ignore, en ces temps lointains, toute ontologie, mais sa perception est très dynamique, les devas sont des forces au travail et non des symboles. Iconographie et statuaire, qui proliféreront dans l'hindouisme à venir, n'existent pas encore. Pas de temples de pierre non plus, le rite védique se célèbre au grand air, parmi les plantes, les animaux et les astres

     

    Un deva  देव  désigne un dieu  dans la religion védique puis dans l'hindouisme 

    Le védisme  ancien utilise le mot deva pour évoquer une puissance agissante qui se manifeste dans les phénomènes naturels et mentaux, qui n'est ni ontologique, ni personnelle, ni symbolique, ni surnaturelle. L'hindouisme utilise le mot deva comme un terme générique désignant les dieux  qu'il n'hésite pas à représenter par la statuaire et l'iconographie en tant que symboles, et que la bhakti (l'adoration) honore comme des personnes. Une déesse se nomme devi.  Le bouddhisme lie la notion de deva à celle du karma.(Karma ou karman (कर्म et कर्मन्,) de la racine verbale kri, signifie « acte » ou encore « action ») est en sanskrit (kamma en pali)  l'action sous toutes ses formes, puis dans un sens plus religieux l'action rituelle. C'est aussi une notion désignant communément le cycle des causes et des conséquences liées à l'existence des êtres sensibles. Il est alors la somme de ce qu'un individu a fait, est en train de faire ou fera. Chaque être y est responsable de son karma (de ses actes) . Les courants ésotériques occidentaux ne donnent pas exactement la signification exacte du mot karma). 

     

    Les trente-trois devas sont :

    Les 12 adityas  (divinités personnifiées) : Mitra, Aryaman, Bhaga, Varuna, Daksha, Amsa, Tvastr, Pusan, Vivasvat, Savitr, Sakra, Vishnu (différent du Seigneur Vishnou) . Cette liste varie parfois dans les détails.

    Les 11 rudras , dont 5 abstractions – Ānanda (la béatitude), Vijñāna (la connaissance), Manas (la pensée), Prāṇa (le souffle ou la vie), Vāc (la parole) –, 5 noms de Shiva  – Īśāna (le souverain), Tatpuruṣa (cette personne), Aghora (le non terrible), Vāmadeva (le dieu agréable), Sadyojāta (né en une seule fois) –, et Ātmā, le Soi.

    Les 8 vasus  (divinités des éléments matériels) : Pṛthivī (la Terre), Agni (le Feu), Antarikṣa (l'Atmosphère ou l'Espace), Vāyu (le Vent), Dyauṣ le Ciel), Sūrya (le Soleil), Nakṣatra (les Étoiles),Soma  (la Lune).

    Les 2 aśvins, dont l'identité varie souvent, généralement deux divinités solaires, l'une créatrice et conservatrice, l'autre suprême : le plus souvent Indra  (aussi appelé Śakra, roi des dieux, premier des 33 suivis d'Agni) et Prajāpati (le Maître des créatures, dieu créateur).

     

    Prajāpati, asvin, divinité solaire  

    (dans la mythologie hindoue,  est le mot qui qualifie

    généralement le dieu créateur, père des devas,  

    les dieux, et des asuras, les démons)  

    a engendré des humains sur la planète terre.

    Intermédiaire entre Dieu et les humains.

    Prajapati (sanskrit IAST : prajāpati ; devanagari : प्रजापति ; « Père ou Seigneur des créatures  ; démiurge géniteur, dans la mythologie hindoue, est le mot qui qualifie généralement le dieu créateur, père des devas,  les dieux, et des asuras,  les démons. C'est l'un des dix géniteurs, esprits issus de Brajmä  (ou créés par Manu-Svāyaṃbhuva) pour peupler le monde. Il commit l'inceste primordial avec sa fille Uṣas « la Brillante », personnifiant l'Aurore.

    Dans le sāṃkhyaécole de la philosophie indienne, il est le régent (niyantṛ) de la faculté de reproduction (upastha).

    Prajapati est aussi le Cosmos (Purusa)  démembré dans les cinq directions de l'espace. 

    Ce terme, sous un emploi générique, peut également s'appliquer à Agni et d'autres dieux dans leurs fonctions créatrices.

    Au pluriel, le terme prajapatis peut être utilisé pour parler des enfants ou des ancêtres de Brahma, les créateurs de tout ce qui existe. On en dénombre selon les textes 21, 10, ou 7, identiques aux 7 rishis (saptarṣi).

    Ils sont nés après les vaidhātra issus de Brahma, dont l'un se nomme Sanat Kumara.

     Jésus dénonce l'action de Satan sur terre. Il traite des êtres humains de "race de vipère" ! Cet aspect surnaturel interpelle au fond de nous ainsi que ces paroles :"Mon royaume n'est pas de ce monde". Ainsi, il fait savoir qu'il n'est pas d'ici mais d'ailleurs et qu'il a un royaume. Il ajoute :"Je suis l'Alpha et l'Oméga". Bien sûr nous reviendrons sur la personne de Jésus Christ au cours de ces pages. Jésus Christ, considéré par les bouddhistes tibétains comme le plus grand des boddhisattva. Jésus qui est appellé le Seigneur. Le terme "Seigneur" vient de "senior" (plus âgé) ou propriétaire d'un lieu. Jésus dit :"ce monde appartient à Satan". Jésus n'était donc pas propriétaire de cette planète ci. Son "monde" était ailleurs : il parle de "paradis" au ciel dit il, près de mon Père et de votre Père qui est dans les cieux. Tout cela n'exclut pas son autorité et ses possibilités remarquables d'agissement sur la planète terre.

     

     

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