• LES AVENTURIERS DE FRANCE-LES AFRICAINS - CHANSON DE 1915 -...PARTANT POUR LA SYRIE CHANSON de 1810

    |LES AVENTURIERS DE FRANCE | CHANSON DE 1515 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:01

     
    "Chanson des Advanturiers de France" ou "le départ du roi pour la conquète du Milanais" chanson anonyme d'un soldat du roi François 1er lors de sa campagne d'italie de 1515 qui devait s'achever par la victoire de Marignan .

    interprétation : les musiciens de la marine nationale de Toulon, cassette : anthologie de la musique militaire française


    Le Roy s'en va delà les monts (bis)
    Il mènera force piétons (bis)
    Ils iront à grand peine
    L'alaine, l'alaine, me faut l'alaine.

    Les Espagnols nous vous lairrons (bis)
    Le Roy de France servirons (bis)
    Nous en avons la peine
    L'alaine, l'alaine, me faut l'alaine.

    A nos maisons, à un mouton
    Ma mie avait nom jeaneton (bis)(bis)
    Tondre, le faut en la saison (bis)
    Pour en savoir la laine
    L'alaine, l'alaine, me faut l'alaine.

    elle avait un si joli con (bis)
    point n'y avait de laine
    lalaine lalaine me faut lamaine (bis)

    Celui qui fit cette chanson (bis)
    Ce fut un gentil compagnon (bis)
    Qui est vêtu de laine
    L'alaine, l'alaine, me faut l'alaine.
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    LES AFRICAINS - CHANSON DE 1915 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:06

     
    La légende dit que le commandant Reyjade, des Tirailleurs marocains, écrivit en 1915, une marche destinée aux troupes marocaines, qui commençait ainsi : " C'est nous les Marocains qui arrivons de loin ".
     
    Une autre source attribue le texte au sergent Bondifala et au tirailleur Marizot, en 1915, sur la musique de l'Hymne de l'Infanterie de Marine.
    Il est deux points sur lesquels nous sommes d'accord : année de création (1915), et la musique de l'Hymne de l'Infanterie de Marine. Mais pour le reste, à propos de Reyjade, nous nous posons la question : est-il vraiment commandant ? Il est inconnu des contrôles militaires de l'époque.

    Bien entendu parce que, plus prosaïquement, les paroles sont de Jeanne Decruck, en 1915 (pseudonyme de Reyjade). Décédée en 1954, elle était aussi connue sous le nom de Jeanne Breilh, Breilh-Decruck, ou Fay-Béryl (sources Sacem).

    En 1940, le capitaine Félix Boyer fut libéré par les Allemands en tant qu'ancien combattant de la Grande Guerre. Récupéré à Alger par le général de la Porte du Theil, placé à la disposition du commissaire régional des Chantiers de Jeunesse Française en Algérie, Alphonse S. Van Hecke, il reçut la charge d'organiser la Musique d'Afrique du Nord à Hussein-Dey.
    Le capitaine Félix, Frédéric, Marius Boyer reprit la Marche de Armée d'Afrique composée en 1915. Les " Marocains " devinrent les " Africains " et le chant de gloire des Chantiers de Jeunesse Française d'Afrique du Nord dans les groupements, les districts, les sections de l'ADAC (Association des Anciens des Chantiers), à Rabat, à Alger, à Constantine et à Tunis. Nommé chef de musique de la garnison d'Alger, le capitaine Félix Boyer rebaptisa officiellement cet hymne : " Chant de guerre des Africains "

    Lorsque Reyjade écrivit les paroles des " Africains ", seul un refrain (devenu) célèbre et trois couplets composaient ce chant. En 1943-1944, un quatrième couplet est venu s'intercaler entre le deuxième et troisième existant depuis l'origine. Ceci pour honorer les évadés par l'Espagne qui ont rejoint, au nombre de 25 000, l'armée d'Afrique.
    Ce chant jugé séditieux par l'occupant, fut interdit dès 1941 et il faudra attendre le débarquement américain du 8 novembre 1942 pour qu'il retentisse à nouveau sur la Route Moutonnière, au retour vers le Hamma.
     

    http://nice.algerianiste.free.fr/page...

    interprétation : Musique des garidiens de la paix dirigée par Désiré Dondeyne (1962) , cassette "musiques militaires françaises" , coffret "les plus célèbres marches militaires" Radiola , années 70

    C'est nous les Africains
    Qui revenons de loin
    Nous venons des colonies
    Pour sauver la Patrie
    Nous avons tout quitté
    Parents, gourbis, foyers
    Et nous avons au cœur
    Une invincible ardeur
    Car nous voulons porter haut et fier
    Le beau drapeau de notre France entière
    Et si quelqu'un venait à y toucher
    Nous serions là pour mourir à ses pieds
    Battez tambours, à nos amours
    Pour le pays, pour la Patrie
    Mourir au loin
    C'est nous les Africains.
    I
    Nous étions au fond de l'Afrique
    Gardiens jaloux de nos couleurs,
    Quand sous un soleil magnifique
    A retenti ce cri vainqueur
    En avant ! En avant ! En avant !
    II
    Pour le salut de notre empire
    Nous combattons tous les vautours
    La faim, la mort nous font sourire
    Quand nous luttons pour nos amours
    En avant ! En avant ! En avant
    III
    De tous les horizons de France
    Groupés sur le sol africain
    Nous venons pour la délivrance
    Qui par nous se fera demain
    En avant ! En avant ! En avant !
    IV
    Et lorsque finira la guerre
    Nous reviendrons dans nos gourbis ;
    Le cœur joyeux et l'âme fière
    D'avoir libéré le pays
    En criant, en chantant : en avant !

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    ELLE N'EST PAS MORTE  CHANSON DE 1886 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:13

     
    Paroles d'Eugène Pottier (1886) sur l'air de T'en fais pas Nicolas de Parizot . Allusion à la Commune de Paris, cette chanson a été écrite par l'auteur de "l'Internationale" peu après l'enterrement de Jules Vallès. Cet écrivain communard avait été condamné à mort par contumace et était resté exilé à Londres pendant 10 ans. Revenu en France après l'amnistie décrétée en 1880, il devait mourir 5 ans plus tard. Plus de soixante mille personnes assistèrent à ces funérailles.

    Interprétation : Germaine Montero, disque 33t "histoire de france par les chansons " de Vernillat/Barbier 1974

    On la tuée à coups de chassepot,
    À coups de mitrailleuse
    Et roulée avec son drapeau
    Dans la terre argileuse.
    Et la tourbe des bourreaux gras
    Se croyait la plus forte.

    Refrain
    Tout ça nempêche pas Nicolas
    Qu la Commune nest pas morte.
    Tout ça nempêche pas Nicolas
    Qu la Commune nest pas morte !
    Comme faucheurs rasant un pré,
    Comme on abat des pommes,
    Les Versaillais ont massacré
    Pour le moins cent mille hommes.
    Et les cent mille assassinats,
    Voyez ce que ça rapporte.

    On a bien fusillé Varlin,
    Flourens, Duval, Millière,
    Ferré, Rigault, Tony Moilin,
    Gavé le cimetière.
    On croyait lui couper les bras
    Et lui vider laorte.

    Ils ont fait acte de bandits,
    Comptant sur le silence.
    Achevez les blessés dans leur lit,
    Dans leur lit dambulance
    Et le sang inondant les draps
    Ruisselait sous la porte.

    Les journalistes policiers,
    Marchands de calomnies,
    Ont répandu sur nos charniers
    Leurs flots dignominie.
    Les Maxim Ducamp, les Dumas
    Ont vomi leur eau-forte.

    Cest la hache de Damoclès
    Qui plane sur leurs têtes.
    À lenterrement de Vallès,
    Ils en étaient tout bêtes
    Fait est quon était un fier tas
    À lui servir descorte

    C qui prouve en tous cas Nicolas,
    Qula Commune nest pas morte.
    C qui prouve en tous cas Nicolas,
    Qula Commune nest pas morte !
    Bref tout ça prouve au combattant
    Qu Marianne a la peau brune,
    Du chien dans l ventre et quil est temps
    Dcrier vive la Commune !
    Et ça prouve à tous les Judas
    Qusi ça marche de la sorte

    Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
    Qula Commune nest pas morte.
    Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
    Qula Commune nest pas morte !
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    |LETTRE D'UN SOCIALO | CHANSON DE 1914 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:15

     
    de Gaston Mardochée Brunswick dit Montéhus (1872 - 1952) sur l'air du "clairon " de Paul Déroulède

    Montéhus était l'aîné d'une famille de 22 enfants. Il commence à chanter à 12 ans, et publie sa première chanson (Au camarade du 153ème) en 1897. Sa chanson Gloire au 17ème, ce régiment de soldats qui refusa de tirer sur une manifestation de vignerons, le fit connaître en 1907.

    Il fut l'ami de Lénine lors de son exil en France, et chantait en première partie de ses conférences.

    Néanmoins, il se rallia en 1914 à l'Union sacrée et pendant la guerre de 14-18, il chanta des chansons militaristes dont cette "lettre d'un socialo" .
    il reçoit la Croix de guerre en 1918. Il explique alors que l'heure est à la Marseillaise, en attendant de pouvoir à nouveau chanter l'Internationale. Il revient à ses convictions en 1919 en composant La Butte Rouge où il s'en prend aux responsables du carnage :

    Dans les années 1930, il adhère à la SFIO, soutient le Front populaire et chante en 1936 une chanson au titre évocateur : "Vas-y Léon"

    En 1942 il est contraint de porter l'étoile jaune. Il reçoit la Légion d'honneur des mains de Paul Ramadier en 1947. Oublié de tous, seulement soutenu par sa famille, il s'éteint en 1952.

    Interprétation . Enregistrement d'une émission TV des années 1980 animée par J F Kahn

    le premier choc fut terrible
    la mélée indescriptible
    on s'est battu comme des fous
    j'ai pour ma première bataille
    reçu une belle entaille
    mais je suis resté debout

    moi qui détestait la guerre
    car je suis humanitaire
    j'pouvais pas en croire mes yeux
    sans vouloir houer à l'apotre
    c'est moi qu'entrainais les autres
    oui j'étais le plus furieux

    c'est pour notre indépendance
    que l'on marche sans défaillance
    comme si c'était le grand soir
    que l'on soit syndicaliste, anarcho ou socialiste
    tous, chacun fait son devoir

    certes cela est pénible
    quand on a le coeur sensible
    de voir tomber les copains
    mais quand on est sous les armes
    on ne doit pas verser de larme
    on accepte le destin

    ce qu'il faut ? pas de critique
    encore moins de politique
    dites à monsieur Gerbert
    qu'il garde pour lui son histoire
    nous gardons pour nous la gloire
    à nous battre en bons français

    Qu'il sache que dans la fournaise
    nous chantons la Marseillaise
    car dans ces terribles jours
    on garde l'Internationale
    pour la victoire finale
    on la chantera au retour
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    |LE CHANT DU DEPART | CHANSON DE 1794 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:18

     
    Le Chant du Départ est un chant révolutionnaire et un hymne de guerre, écrit par Étienne Nicolas Méhul (pour la musique) et Marie-Joseph Chénier (pour les paroles) en 1794. Il fut l'hymne officiel du Premier Empire et notamment utilisé lors de la première Guerre mondiale pour exalter les soldats partant au front lors de la mobilisation .
    Ce chant fut appelé le « frère de La Marseillaise » par les soldats républicains. Composé le 14 juillet 1794, il est ensuite présenté à Robespierre, qui le qualifie de « poésie grandiose et républicaine qui dépasse tout ce qu'a fait ce girondin de Chénier ».

    Le chant est tout d'abord exécuté par l'orchestre et les chœurs du Conservatoire de musique le 14 juillet 1794. Il est immédiatement imprimé à près de 18 000 exemplaires et distribué aux 14 armées de la République.

    Le Chant du départ est devenu l'hymne officiel du Premier Empire ; Napoléon préférait cet hymne à La Marseillaise. Le titre original du chant est Hymne à la liberté (le nom fut changé par Robespierre).

    C'est un tableau musical : à chacune des sept strophes l'hymne est chanté par un individu ou des groupes d'individus différents.
    voir aussi
    http://ahrf.revues.org/document701.html

    Interprétation : J C Corbel, cassette "la révolution française, chansons des rues et des salons 1989

    La victoire en chantant
    Nous ouvre la barrière.
    La Liberté guide nos pas.
    Et du Nord au Midi
    La trompette guerrière
    A sonné l'heure des combats.
    Tremblez, ennemis de la France,
    Rois ivres de sang et d'orgueil !
    Le Peuple souverain s'avance ;
    Tyrans descendez au cercueil.

    Chant des guerriers (Refrain)
    La République nous appelle
    Sachons vaincre ou sachons périr
    Un Français doit vivre pour Elle
    Pour Elle un Français doit mourir.

    Une mère de famille
    De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
    Loin de nous de lâches douleurs !
    Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
    C'est aux rois à verser des pleurs.
    Nous vous avons donné la vie,
    Guerriers, elle n'est plus à vous ;
    Tous vos jours sont à la patrie :
    Elle est votre mère avant nous.
    (Refrain)

    Deux vieillards
    Que le fer paternel arme la main des braves ;
    Songez à nous au champ de Mars ;
    Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
    Le fer béni par vos vieillards ;
    Et, rapportant sous la chaumière
    Des blessures et des vertus,
    Venez fermer notre paupière
    Quand les tyrans ne seront plus.
    (Refrain)

    Un enfant
    De Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
    Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
    Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie :
    Qui meurt pour le peuple a vécu.
    Vous êtes vaillants, nous le sommes :
    Guidez-nous contre les tyrans ;
    Les républicains sont des hommes,
    Les esclaves sont des enfants.
    (Refrain)

    Une épouse
    Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
    Partez, modèles des guerriers ;
    Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes :
    Nos mains tresserons vos lauriers.
    Et, si le temple de mémoire
    S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,
    Nos voix chanterons votre gloire,
    Nos flancs porteront vos vengeurs.
    (Refrain)

    Une jeune fille
    Et nous, sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
    Ignorons les aimables nœuds ;
    Si, pour s'unir un jour à notre destinée,
    Les citoyens forment des vœux,
    Qu'ils reviennent dans nos murailles
    Beaux de gloire et de liberté,
    Et que leur sang, dans les batailles,
    Ait coulé pour l'égalité.
    (Refrain)

    Trois guerriers
    Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
    À nos épouses, à nos soeurs,
    À nos représentants, à nos fils, à nos mères,
    D'anéantir les oppresseurs :
    En tous lieux, dans la nuit profonde,
    Plongeant l'infâme royauté,
    Les français donneront au monde
    Et la paix et la liberté.
     

    |NOUS N'AVONS QU'UN TEMPS A VIVRE | CHANSON de 1793&|  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:22

     

    chanson d'époque d'origine inconnue mais vraisemblablement Bretonne (1793 ou 1794 ? )

    interprétation : sextuor de la cité, cassette "la révolution française en chansons" , le chant du monde 1989

    refrain
    Nous n'avons qu'un temps à vivre , nous le devons à l'honneur
    c'est son drapeau quil faut suivre, pour arriver au vrai bonheur
    pour arriver au vrai bonheur

    Dieu nous ordonna de combattre ,
    pour lui pour son culte et nos rois
    mourrant pour le fils d'henri IV,
    nous obéissons à ses lois (bis)

    Que cette morale sublime
    pénètre nos coeurs nos esprits
    jamais de paix avec le crime
    il faut l'écraser à tous prix (bis)

    Cette mort dont on nous menace
    sera le terme de nos maux
    quand nous verrons Dieu face à face
    sa main bénira nos travaux (bis)

    Les bretons montreront l'exemple
    de ce dévouement généreux
    que l'univer qui les contemple
    en l'admirant dise un jour d'eux (bis)

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    LE REVE PASSE  CHANSON DE 1906 | (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:24

     
    Paroles: Armand Foucher, Musique: Ch. Helmer, G. Krier 1906
    Créée par Adolphe Bérard vers 1907

    Une chanson toute à la gloire des armées napoléoniennes, dont le souvenir glorieux restait vivace après le désastre de 1870. Un appel à la revanche aussi, avec l'espoir sinon la certitude que les soldats de demain seraient aussi vaillants que ceux d'hier, c'est à dire ceux du temps de la révolution et de l'Empire. Et toujours en toile de fond l'Alsace-Lorraine. Un immense succès à l'époque

    Interprétation : Pierre Fleta , orchestre et choeurs, disque 33t "chants et musiques de France" coffret du Reader Digest années 70

    Les soldats sont là-bas endormis sur la plaine
    Où le souffle du soir chante pour les bercer,
    La terre aux blés rasés parfume son haleine,
    La sentinelle au loin va d'un pas cadencé.
    Soudain voici qu'au ciel des cavaliers sans nombre
    Illuminent d'éclairs l'imprécise clarté
    Et le petit chapeau semble guider ces ombres
    Vers l'immortalité.

    Les voyez-vous,
    Les hussards, les dragons, la Garde,
    Glorieux fous
    D'Austerlitz que l'Aigle regarde,
    Ceux de Kléber,
    De Marceau chantant la victoire,
    Géants de fer
    S'en vont chevaucher la gloire.

    Mais le petit soldat
    Voit s'assombrir le Rêve,
    Il lui semble là-bas
    Qu'un orage se lève,
    L'hydre au casque pointu
    Sournoisement s'avance ;
    L'enfant s'éveille, ému,
    Mais tout dort en silence
    Et dans son cœur le songe est revenu.
    Les canons !
    Les clairons !
    Écoutez !
    Regardez !

    Les voyez-vous,
    Les hussards, les dragons, la Garde,
    Ils saluent tous
    L'empereur qui les regarde.

    Et dans un pays clair où la moisson se dore,
    L'âme du petit bleu revoit un vieux clocher.
    Voici la maisonnette où celle qu'il adore
    Attendant le retour, tient son regard penché.
    Mais tout à coup... Douleur ! Il la voit plus lointaine,
    Un voile de terreur a couvert ses yeux bleus.
    Encore les casques noirs, l'incendie et la haine,
    Les voilà ce sont eux !

    Les voyez-vous,
    Leurs hussards, leurs dragons, leur Garde,
    Sombres hiboux
    Entraînant la vierge hagarde.
    Le vieux Strasbourg
    Frémit sous ses cheveux de neige.
    Mourez tambours,
    Voici le sanglant cortège ;
    Bientôt le jour vermeil
    A l'horizon se lève
    On sonne le réveil
    Et c'est encor le Rêve.
    Les Géants de l'An deux
    Sont remplacés par d'autres.

    Et ces soldats joyeux
    France ... ce sont les nôtres.
    Blondes aimées ! Il faut sécher vos yeux.
    Vos amis, les voici.
    Les voyez-vous,
    Les hussards, les dragons, l'Armée,
    Ils mourront tous
    Pour la nouvelle épopée.
    Fiers enfants
    De la race
    Sonnez aux champs,
    Le rêve passe.
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     PARTANT POUR LA SYRIE  CHANSON de 1810 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:28

     
    Partant pour la Syrie, est un exemple classique des chansons ou romances évoquant l'esprit du Moyen Age et de ses troubadours, genre qui fleurit sous le Premier Empire. La mélodie fut initialement attribuée à Hortense de Beauharnais, belle-fille de Napoléon. Puis le musicologue Arthur Pougin désigna, comme étant l'auteur véritable de la mélodie, un certain Louis-François-Philippe Drouet (1792-1855), flûtiste à la cour de Louis roi de Hollande. Les paroles furent écrites par le Comte Alexandre de Laborde (1774-1842), archéologue. De récentes découvertes expliquent la dés-attribution par Pougin, par son opposition au Second Empire, et confirment Hortense comme étant l'auteur de la musique de Partant pour la Syrie composée à Malmaison " pendant que [sa] mère jouait au tric-trac' (Mémoires, vol. 3, p. 119).

    Le poème raconte l'histoire d'un croisé, Dunois, qui prie la vierge Marie de le bénir avant son départ à la croisade en Syrie. Victorieux, Dunois est récompensé par son seigneur, qui lui accorde la main de sa fille Isabelle. L'histoire utilise le personnage célèbre du Comte de Dunois, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Cependant le " vrai " Dunois n'alla jamais en Syrie et n'épousa pas la fille de son seigneur. Considéré comme séditieux sous la Restauration ce chant fut un cri de ralliement des bonapartistes durant les heures sombres d'avant le Second Empire.

    Partant pour la Syrie connut un immense succès populaire sous le Premier Empire mais également pendant la Restauration puis le Second Empire. Louise Cochelet, lectrice de la reine Hortense, écrivit dans ses mémoires (vol. 1, p. 46-47) que la romance Le beau Dunois " fut tant chantée que les orgues de Barbarie la répétaient sans cesse dans les rues, dans les promenades, en tous lieux. Enfin on en était poursuivi à tel point que, quoique l'air de cette romance soit charmant, on finissait par en être fatigué. " Cette popularité ne devait pas diminuer. Pendant les décennies suivantes cette romance devait être connaître de nombreux arrangements pour différents instruments, par des compositeurs tels que Bochsa ou Dussek. Un ensemble de variations a même été édité pour le flageolet !

    La mélodie de la reine Hortense roman connût son apogée sous le Second Empire, en devenant une sorte de deuxième " hymne national " de l'Empire, joué à presque chacune des cérémonies officielles.

    Bien qu'encore chantée par l'armée française, la romance de la reine Hortense est aujourd'hui complètement oubliée.
    http://www.napoleon.org/fr/friandises...

    interprétation : les musiciens de la marine nationale de Toulon, anthologie de la musique militaire française


    Partant pour la Syrie,
    Le jeune et Beau Dunois,
    Venait prier Marie,
    De bénir ses exploits.
    Faites, Reine immortelle,
    Lui dit-il en partant,
    Qu'aimé de la plus belle,
    Je sois le plus vaillant.




    Il écrit sur la pierre,
    Le serment de l'honneur,
    Et va suivre à la guerre,
    Le comte, son Seigneur.
    Au noble voeux fidelle,
    Il crie en combattant
    Amour à la plus belle,
    Honneur au plus vaillant.

    Viens, fils de la victoire
    Dunois, dit le Seigneur
    Puisque tu fais ma gloire
    je ferai ton bonheur
    De ma fille Isabelle
    Sois lépoux a linstant,
    Car elle est la plus belle
    Et toi le plus vaillant.

    A l'autel de Marie
    Ils contractent tous deux
    Cette union chérie,
    Qui seule rend heureux
    Chacun dans la chapelle,
    Disait en les voyant:
    Amour à la plus belle,
    Honneur au plus vaillant.
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    | FANCHON | CHANSON de 1757 | (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:31

     
    ou "l'aimable fanchon" Paroles : Collégiales d'après Antoine Charles Louis, comte de Lasalle
    Musique: Amour, laisse gronder ta mère

    Parfois dénommée "Chant des Marie-Louise", l'aimable Fanchon est une chanson de garnison communément attribuée à Antoine-Charles-Louis, comte de LASALLE (1775-1809), officier du premier Empire, qui l'aurait composée au soir de Marengo.

    Toutefois un recueil de chansons traditionnelles françaises la date de 1798 (Ch. Malo).
    Le timbre est celui de Amour, laisse gronder ta mère: cet air ancien, répertorié dans La Clé du Caveau, est celui d'une ronde dont le refrain est: Il aime à rire, il aime à boire...
    En fait l'air figurerait dans les Pont-Neuf du XVIIe siècle (mélodies utilisées par les chansonniers de l'époque) mais d'autres l'attribuent à l'abbé Gabriel-Charles de Lattaignant (1697-1779), auteur de nombreuses chansons populaires (J'ai du bon tabac,...).

    Après la guerre de 1870, cette chanson de soldats est devenue de nos jours un air à boire: en témoigne la transformation en Bourguignon du parrain qui, à l'origine, était Allemand, ainsi que l'omission habituelle du couplet sur le voisin La Grenade.
    Cependant, dès l'origine, allusion était faite au bouchon (nom populaire du cabaret) et Fanchon nous apparaît comme une cantinière.
    http://www.cdtroswell.be/guindaillism...

    interprétation : disque 33t de Eric Conrad, batteries impériales et chants militaires (Corelia)

    Amis il faut faire une pause
    J'aperçois l'ombre d'un bouchon
    Buvons à l'aimable Fanchon
    Chantons pour elle quelque chose

    Refrain :

    Ah! Que son entretien est doux,
    Qu'elle a de mérite et de gloire.
    Elle aime à rire, elle aime à boire,
    Elle aime à chanter comme nous,
    Elle aime à rire, elle aime à boire,
    Elle aime à chanter comme nous,
    Elle aime à rire, elle aime à boire,
    Elle aime à chanter comme nous.
    Oui, comme nous!
    Oui, comme nous!

    Fanchon quoique bonne chrétienne,
    Fut baptisée avec du vin.
    Un Bourguignon fut son parrain,
    Une Bretonne sa marraine.

    Fanchon préfère la grillade
    A d'autres mets plus délicats.
    Son teint prend un nouvel éclat
    Lorsqu'on lui verse une rasade.

    Fanchon ne se montre cruelle,
    Que lorsqu'on lui parle d'amour
    Mais moi si je lui fais la cour
    C'est pour m'enivrer avec elle.

    Un jour le voisin, La Grenade,
    Lui mit la main dans le corset,
    Elle répondit par un soufflet
    Sur le museau du camarade.
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    | LES EDITS DE 1784 | CHANSON de 1784 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 02 janvier 2010 12:35

     
    Anonyme, Sur l'air : La bonne aventure. ô gué !
    1784 chanson sur les réformes entreprises par Louis XVI

    interprétation : "La révolution en chantant "cassette 1989

    Enfin j'ons vu les édits
    Du roi Louis seize
    En les lisant à Paris
    J'ons cru mourir d'aise.
    Nos malheurs sont à leur fin
    Ça chantons le verre en main
    Vive Louis seize, ô gué vive Louis seize.

    2
    Je n'irons plus au chemin
    Comme à la galère
    Travailler soir et matin
    Sans aucun salaire
    Le roi, je ne vous ment pas,
    A mis la corvée à bas.
    Ah ! La bonne affaire, ô gué !
    Ah ! La bonne affaire.

    3
    On dit que le Parlement
    D'un avis contraire
    Aux voeux d'un Roi bienfaisant
    Etait réfractaire.
    Du pauvre peuple souffrant
    Il ne dit père pourtant
    Le beau fichu père. ô gué ! Le beau fichu père.

    4
    Qu'à son âge notre Roi
    Parait déjà brave !
    Il veut que chacun chez soi
    Vive sans entrave
    Et que j'ayons tous bientôt
    Lard et poule en notre pot
    Et du vin en cave, ô gué !
    Et du vin en cave.

    5
    Il ne tient qu'à nous demain
    En toute franchise
    D'aller vendre bière et vin
    Tout à notre guise
    Chacun peut de son métier
    Vivre aujourdh' sans payer
    Juré ni maîtrise, ô gué !
    Juré ni maîtrise.

    6
    Je suis tout émerveillé
    De ceci, compère ;
    C'est un double Jubilé
    Que nous allons faire.
    Mais celui que notre Roi
    Nous donne, vaut bien, ma foi.
    Celui du Saint-Père, ô gué !
    Celui du Saint-Père.
     

    |VIVE HENRI IV | CHANSON de 1700 | (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 09 janvier 2010 17:55

     
    Il s'agit, en ce qui concerne le premier couplet, d'un air populaire de la fin du XVIe (vers 1600), composé du vivant du grand roi.

    Vive Henry quatre !
    Vive ce roy vaillant !
    Ce diable à quatre
    A le triple talent
    De boire et de battre
    Et d'être un vert galant.

    Il fut repris en 1774 par Charles Collé (1709-83) dans la comédie la Partie de Chasse d'Henri IV, où trois autres couplets s'y rajoutèrent. Ce complément eut un grand succès à l'avènement de Louis XVI, à qui l'on souhaitait ainsi de ressembler au bon roi Henri qui avoir laissé un si bon souvenir dans la mémoire du peuple de France.

    Il fut harmonisé en 1826, dans l'opéra-comique du même nom, par François-Henri Castil-Blaze (1784-1857).

    Cette chanson incarnait tellement l'image de la royauté idéale que, sous la Restauration, c'était un hymne quasi officiel - cependant à cause de son refrain "J'aimons les filles et j'aimons le bon vin", on évitait de le jouer devant les personnes royales : pour accueillir le roi ou des membres de la famille royale, quand ils faisaient leur entrée dans une cérémonie publique, on utilisait plutôt "Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille?", air tiré de la comédie musicale Lucile (1769) d'André-Modeste Grétry (1741-1813) et dont les paroles sont de Jean-François Marmontel (1723-1799). voir ici
    http://chansmac.ifrance.com/docs/prof...

    interprétation : chorale Historia , disque 33t "Histoire de France par les chansons " Vernillat/Barbier 1974 CAL2038/39

    Au diable guerres,
    Rancunes et partis,
    Comme nos pères,
    Chantons en vrais amis
    Au choc des verres,
    Les roses et les lys!

    Chantons l'antienne
    Qu'on chant'ra dans mille ans,
    Que Dieu maintienne
    En paix ses descendants
    Jusqu'à c'qu'on prenne
    La lune avec les dents.

    Vive la France,
    Vive le roi Henri!
    Qu'à Reims on danse,
    Disant comme à Paris
    Vive la France,
    Vive le roi Henri !
     
     
     
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    | SEIGNEUR SACHIEZ | Chanson de 1238 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 09 janvier 2010 17:59

     
    Seigneurs, sachiez: qui or ne s'en ira...
     
    (chanson de croisade)
     
     
    Thibaud IV, comte de Champagne et de Brie, roi de Navarre, eut deux surnoms : Thibaud le Posthume et Thibaud le Chansonnier. Le Posthume car il est né après la mort de son père Thibaud III. Le Chansonnier car il fut l'un des grands poètes et trouvères de son temps. Peu de temps avant de partir en croisade en Terre Sainte, il compose cette chanson que l'on peut dater de 1238

    interprétation : Jean Giraudeau , disque 33t " Histoire de France par les chansons " Vernillat /Barbier 1974

    Seigneurs, sachiez: qui or ne s'en ira
    En cette terre où Dieu fut mort et vif
    Et qui la croix d'Outremer ne prendra,
    A grand peine ira en Paradis.
    Qui a en soit pitié ou souvenance
    Au haut Seigneur doit quérir sa vengeance
    Et délivrer sa terre et son pays.

    Tous les mauvais demeureront deça,
    Qui n'aiment Dieu, bien ni honneur ni prix;
    Et chacun dit: "Ma femme, que fera?
    Ne laisserai à nul prix mes amis."
    Ceux-ci ont chu en trop folle attendance,
    Qu'il n'est ami fors Celui, sans doutance
    Or s'en iront ces vaillants bacheliers
    Qui aiment Dieu et l'honneur de ce monde,
    Et les morveux, les cendreux resteront;
    Aveugle est, de ce je ne doute mie,
    Qui secours ne fait à Dieu dans sa vie
    Et pour si peu perd la gloire du monde.

    Dieu se laissa pour nous en croix peiner
    Et nous dira un jour où tous viendront:
    "Vous qui ma croix m'aidâtes à porter,
    Vous en irez là où mes anges sont;
    Là me verrez et ma mère Marie
    Et vous par qui je n'eus onques aide
    Descendrez tous en Enfer le profond."

    Chacun cuide demeurer tout joyeux
    Et que jamais ne doive mal avoir;
    Ainsi les tiennent ennemi et péché
    Car ils n'ont sens, hardiesse ni pouvoir.
    Beau sire Dieu, ôtez leur tell' pensée
    Et puis nous mettez en votre contrée
    Si saintement que nous vous puissions voir!

    Douce dame, reine couronnée,
    Priez pour nous, Vierge bienheureuse!
    Et après nul mal ne nous peut échoir.
     
     
     
     
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    |CHANT DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE | CHANT de 1940 | (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 09 janvier 2010 22:01

     
    Musique de Victor Clowez , paroles d'André Ledru , composée en 1946 cette marche célèbre la 2eme division blindée de Leclerc.
    la 2e DB , Son origine remonte à la Colonne Leclerc des FFL qui prit l'oasis de Koufra le 1er mars 1941 durant la guerre du désert. Le lendemain, fut prononcé le serment de Koufra que le général Leclerc remplit point par point.

    L'année suivante, en 1942, la colonne Leclerc effectuait une série de raids en direction du Fezzan puis en 1943, le Fezzan est conquis et la colonne Leclerc fait sa jonction avec la 8e armée britannique qu'elle accompagne dans la campagne de Tunisie en s'illustrant notamment à Ksar-Rhilane.

    Le 15 mai 1943, cette force fut transformée en 2e Division Française Libre à Sabratha en Libye et le 24 août 1943, elle fut renommée 2e Division Blindée à Témara au Maroc.

    Ses effectifs viennent en partie des Forces françaises libres mais principalement de l'Armée d'Afrique. Cette fusion dans une seule division, d'unités provenant de ces deux armées, est un cas unique.

    Rééquipée de matériel américain, elle s'embarqua en avril-mai 1944 pour le Royaume-Uni.
    la suite :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/2e_divis...

    interprétation : Roger Lalande 1995

    A la mémoire de mon oncle Guy, qui fit partie de la 2eme DB ...(rédigé par ccffpa de youtube)




    Aprés le Tchad, l'Angleterre et la France
    Le long chemin qui mene vers Paris
    Le coeur joyeux tout gonflé d'espérance
    Ils ont suivi la gloire qui les conduits.
    Sur une France, une croix de Lorraine,
    Ecusson d'or, qu'on porte fièrement,
    C'est le joyaux que veulent nos marraines,
    C'est le flambeaux de tous nos régiments.
    REFRAIN

    Division de fer toujours en avant
    Les gars de Leclerc passent en chantant.
    Jamais ils ne s'attardent, la victoire n'attend pas et chacun les regarde
    Saluant chapeau bas.
    Division de fer toujours souriant
    Les gars de Leclerc passent en chantant.
    D.B. vive la deuxième DB !
    .
    Ils ont vecu des heures merveilleuses
    Depuis Koufra, Ghadamès et Cherbourg.
    Pour eux Paris fut l'entrée glorieuse
    Mais ils voulaient la Lorraine et Strasbourg,
    Et tout là-haut dans le beau ciel d'Alsace
    Faire flotter notre drapeaux vainqueur
    C'est le serment magnifique et tenace
    Qu'ils avaient fait dans les heures de douleur.

    REFRAIN
    .
    Ils ont connu des brunes et des blondes
    Dans les pays qui les ont vus passer
    Mais dans leur coeur un seul amour au monde
    Notre pays qu'ils viennent délivrer.
    C'est pour eux tous dans un doux coin de la France
    La fiancée qui attend le retour,
    Elle oubliera tous les jours de souffrance
    Quand la victoire lui rendra son amour.

    REFRAIN

    Au coin du feu dans la paix radieuse,
    Très fièrement auprès de leurs enfants
    Ils conteront l'histoire merveilleuse
    Des bataillons de notre régiment
    Gars de Leclerc sera le mot de passe
    Qui groupera la poignée de français
    Disant "malgré" quand la defaite passe
    Restant debout, ne se rendant jamais.
     
     
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    |LA PLANTATION DE L'ARBRE DE LA LIBERTE | CHANT de 1793 |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 09 janvier 2010 22:03

     
    Composée en 1793 et chantée sur l'air de TARARE par le citoyen Duverger fin octobre 1793 lors du banquet qui suit la plantation d'un arbre.

    interprétation : sextuor de la cité , cassette "la révolution française en chansons" 1989

    Arbre cher à toute la france
    quand dans son sein tu pris naissance
    pensais tu qu'un jour le destin
    t'offrirait un pareil festin (bis)
    pensait tu qu'un jour ton feuillage
    réunirait sous son ombrage
    au lieu de rampants citadins
    tant de braves républicains (bis)

    pensait tu que les sans culotte
    chasseraient bientôt les despotes
    et que le peuple souverrain
    briserait leur cercle d'airain (bis)
    pensait tu enfin pour éteindre
    cette race toujours à craindre
    on planterait sur ton chemin
    la machine de guillotin (bis)

    pour venger la mort de ces traitres
    soumis à leurs féroces maitres
    on voit s'armer tous nos voisins
    comme il faut plaire aux monarchiens (bis)
    pour les punir de leur audace
    les français se lèvent en masse
    et leur font rebrousser chemin
    bravo peuple républicain (bis)

    pour servir leurs projets perfides
    on voit des français parricides
    de leur mère entrouvrant le sein
    diriger leur fer assassin (bis)
    mais calmons notre inquiétude
    et rions de leurs turpitudes
    ce ne sont que des muscadins
    et nous sommes républicains (bis )
     
     
     
     
     
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    | LE ROY ENGLOYs | CHANT du XVème siècle |  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le samedi 09 janvier 2010 22:07

     
    Cette chanson fait partie du Manuscrit de Bayeux, recueil de 103 chansons réunies vers 1514 par Charles de Bourbon et composé de pièces écrites au cours du demi-siècle précédent, cest-à-dire entre la fin de la guerre de Cent Ans et le tout début de la Renaissance. Les textes osent enfin saffranchir de lordonnance de police de 1395 interdisant à tous les chansonniers, rimailleurs et autres diseurs publics de faire aucun texte, chanson ou poème faisant "mention du pape, du Roy et des seigneurs de France". La paix enfin revenue, lapplication de lordonnance se fait moins stricte. La plupart des chansons évoquant les multiples rebondissements de la guerre se trouvent réunies dans Le Manuscrit de Bayeux, parmi des dizaines dautres consacrés à des thèmes plus badins.
    Les erreurs historiques que la chanson contient sont dues au fait quelle a été écrite après 1453, année de la fin de la guerre de Cent ans. Ainsi, la mort du roi Henry V est située à Saint-Fiacre en Brie alors quil est mort à Vincennes en 1422.
    Le "Cappitaine Prégent" est Prégent de Coëtivy, lun des vainqueurs, avec Jean de Clermont, de la "frottée" de Formigny, le 18 avril 1450 (3500 morts côté anglais, une dizaine à peine chez les Français).
    Le mot "couez" est une allusion au fait que les Anglais étaient alors considérés comme des diables, si bien que limagination populaire leur attribuait une queue.
    Avec le temps, et en se déformant, le mot "couez" a fini par donner "couard".




    Le Roy Engloys

    Cette chanson fait partie du Manuscrit de Bayeux, recueil de 103 chansons réunies vers 1514 par Charles de Bourbon et composé de pièces écrites au cours du demi-siècle précédent, cest-à-dire entre la fin de la guerre de Cent Ans et le tout début de la Renaissance. Les textes osent enfin saffranchir de lordonnance de police de 1395 interdisant à tous les chansonniers, rimailleurs et autres diseurs publics de faire aucun texte, chanson ou poème faisant "mention du pape, du Roy et des seigneurs de France". La paix enfin revenue, lapplication de lordonnance se fait moins stricte. La plupart des chansons évoquant les multiples rebondissements de la guerre se trouvent réunies dans Le Manuscrit de Bayeux, parmi des dizaines dautres consacrés à des thèmes plus badins. interprétation : Choeur montjoie Saint Denis chants de france




    http://arelaune.aloli.fr/choeur-montj...

    Le Roy Engloys se faisoit appeler
    Le Roy de France par sappellation.
    Il a voulu hors du païs mener
    Les bons François hors de leur nation.

    Or il est mort à Sainct-Fiacre en Brye,
    Du pays de France ils sont tous déboutez.
    Il nest plus mot de ces Engloys couez.
    Mauldite en soit trestoute la lignye !

    Ils ont chargé lartillerie sur mer,
    Force biscuit et chascun ung bidon,
    Et par la mer jusquen Bisquaye aller
    Pour couronner leur petit roy Godon.

    Mais leur effort nest rien que moquerie :
    Cappitaine Prégent lez a si bien frottez
    Quils ont esté terre et mer enfondrez.
    Mauldite en soit trestoute la lignye !
    « LE SOLDAT DE MARSALA - JE VOIS L'EPINE AVEC LA ROSE - LA BONNE AVENTURE ...FRANCE LIBERES-TOI CHANSON de 1936 - AUPRES DE MA BLONDE CHANSON de 1704 ! »

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