J'ai dû boire un peu trop...
La folie des années folles, l'extravertion des sentiments d'oppression après la guerre et les femmes qui ont tant souffert de l'absence des hommes et les hommes qui ont tant souffert et vu souffrir au champ de bataille.
C'est aussi la femme qui prend une sorte d'indépendance affirmant ouvertement sa féminité bien qu'elle ne soit jamais privée de l'affirmer au cours des siècles. La différence dans l'hIstoire c'est que nous en retrouvons des traces filmées dans ce relâchement et ces jeux, ces danses exentriques qui caractérisent cette époque extravertie, joyeuse, originale et parfois farfelue.
Il existe une ambiance bien particulière que vous pourrez apprécié de diverses manières. L'habillement est très raffiné autant chez les femmes que chez les hommes. Les femmes ôtent leurs longues robes et changent les maillots de bain. Les sous vêtements également. Cependant, il reste des matières de tissus nobles et chatoyants, un luxe vécu dans la sobriété des gens de la société et non de la haute nécessairement.
Au travers de ces relâchements, il reste une sévérité à cette époque où les habits sont ceux du dimanche et ceux de la semaine. Un soin particulier était donc porté aux vêtements déjà bien avant cette époque. Le chapeau chez les hommes, et chez les femmes tant de chapeaux différents. En 1920, le corps se dénude chez les femmes, revenant à respirer et a s'ébattre auprès de l'eau sans toutes ces lourdeurs de tissus. Et la femme affirme sa sensualité au travers des images qui bougent. Ces films restent des chefs d'oeuvre de spontanéité ou de mise en scène minutieuse. Le tout est bien soigné avec ce parfum particulier. Les cigarettes sont fumées avec des fumes cigarettes.
La musique devenue jazz est raffolée, dénoue les raideurs du corps. Les danses sont harmonieuses et aussi bien dansées en couple et excellement bien dansée, voire acrobatiques. Il règne de la joie de vivre et de la mondanité. Ce n'était pas pour tout le monde et pourtant.... Dans les rues qui savait avoir de l'audace dansait. C'est après la deuxième guerre, que le monde mondain devient plus guindé. Les années folles demeurerons uniques par leur style à la fois osé et d'où émane une certaine fraîcheur.