• Paroles: Robert Dieudonne et Roger Myra, musique: Albert Chautrier, 1917

    interprétation : Suzanne Valroger (Anthologie de la chanson francaise enregistree : les années 1920-1930)


    Je vais vous chanter une chanson sur Paris, que les Poilus appellent Paname.

    Et le pantruchar! C'est-y que tu serais malade,
    Ou que le cafard te rendrait tout transi,
    Ce soir t'as pas le coeur à la rigolade
    Tu dois penser que c'est rudement loin Paris
    Sûr c'est pas drôle quand un copain calanche
    Mais si tu dois en revenir c'est écrit
    Pour pas que tu flanches
    Faut pas y penser pardi
    Fais comme je te dis,
    T'en fais pas
    Mon petit gars
    T'en fais pas.

    Tu le reverras Paname,
    Paname, Paname,
    Le tour Eiffel, la place Blanche Notre-Dame,
    Les boulevards et les belles Madames
    Tu le reverras Paname,
    Paname, Paname,
    Le métro, le bistrot
    Où tu prenais l'apéro après le boulot. Comme c'est loin tout ça
    Mais tu le reverras à Paname.

    C'était plus doux, quand t'étais chez ta mère
    Qui te dorlotait en t'appelant son chéri
    Quand tu buvais ton pinard dans un verre
    Et que tu couchais dans une chemise de nuit
    T'avais pas peur en ce temps-là des marmites
    Tu ne connaissais que celle du pot-au-feu
    Eh ben tout de suite
    On t'en a fait voir de mieux
    Pour t'instruire un peu
    T'en fais pas
    Mon petit gars
    T'en fais pas.

    Tu le reverras Paname,
    Paname, Paname,
    Le tour Eiffel, la place Blanche Notre-Dame,
    Les boulevards et les belles Madames
    Tu le reverras Paname,
    Paname, Paname,
    Ton logement, ta petit femme
    Et le loupiot que t'as fait sans le faire exprès
    Pendant tes sept jours à Paname.

    Si t'es blessé je te souhaite que tu guérisses
    Pour l'honneur
    D'être aussi du dernier coup
    Ce que tu seras bath avec ta cicatrice
    Le jour de gloire ous qu'on reviendra chez nous.
    L'apothéose avec tous ses vacarmes
    Ça vous mettra le coeur en tire-bouchon
    Vas-y de ta larme
    Ce jour-là y aura du bon
    Quelle noce mon colon!
    T'en fais pas
    Mon petit gars
    T'en fais pas.

    Tu le reverras Paname,
    Paname, Paname,
    Le tour Eiffel, la place Blanche Notre-Dame,
    Les boulevards et les belles Madames
    Tu le reverras Paname,
    Paname, Paname,
    Et plus tard aux moutards
    En racontant tes exploits tu leur diras
    C'est un peu grâce à moi
    Si l'on est chez soi à Paname.

     

     

     


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  • Parlez moi d'amour

    Paroles écrites par

    Lucienne Boyer

    Parlez-moi d'amour
    Redites-moi des choses tendres
    Votre beau discours
    Mon coeur n'est pas las de l'entendre
    Pourvu que toujours
    Vous répétiez ces mots suprêmes
    Je vous aime

    Vous savez bien que dans le fond
    Je n'en crois rien mais cependant
    Je veux encore écouter ce mot que j'adore
    Votre voix au son caressant
    Qui les murmure en frémissant
    Me berce de sa belle histoire
    Et malgré moi je veux y croire

    Parlez-moi d'amour
    Redites-moi des choses tendres
    Votre beau discours
    Mon coeur n'est pas las de l'entendre
    Pourvu que toujours
    Vous répétiez ces mots suprêmes
    Je vous aime

    Il est si doux mon cher trésor
    D'être un peu fou, la vie est parfois trop amère
    Si l'on ne croit pas aux chimères
    Le chagrin est vite apaisé
    Et se console d'un baiser

     

     


                     Du coeur on guérit la blessure
    Par un serment qui le rassure

    Parlez-moi d'amour
    Redites-moi des choses tendres
    Votre beau discours
    Mon coeur n'est pas las de l'entendre
    Pourvu que toujours
    Vous répétiez ces mots suprêmes
    Je vous aime.

     


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